COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

mercredi, 09 mars 2022 12:28

Le journal du 09 mars 2022

  • Manameloka ny fanafihana ataon’ny Rosia amin’ny Ukraine ny delegasion’ny Vondrona Eoropeana eto Madagasikara.
  • Fanohanana ho an’ny tanora eo anivon’ny vondrona Europeana.
  • Tontolon’ny fandraharahana : inona no atao hoe mentor ?

mercredi, 09 mars 2022 10:59

Le journal des régions du 09 mars 2022

  • Passage du cyclone Gombe : des parties inondées à Maroantsetra et Antalaha.
  • Mahajanga : les opérateurs touristiques plaident l’ouverture du vol Mayotte.
  • Victimes du cyclone Emnati : un don de 100 000 dollars par l’USAID.
  • Nosybe : réhabilitation de 40 kilomètres de route.

  • Rivo-doza Gombe : nitondra rotsak’orana betsaka tany Avaratra Antsinanana.
  • Mahanjanga : mangataka ny hisokafan’ny sidina ireo mpandraharahan’ny fizahantany.
  • Traboina navelan’i Emnati any Manakara: nanolotra 100 000 dolara ny USAID.
  • Nosybe : lalana 40 kilometatra hasiana fanamboarana.

Le 7 mars 2022, le magazine scientifique Nature (en anglais) a publié les résultats d’une étude, conduite par une vingtaine de chercheurs américains.

Cette étude a révélé que les anciens malades de la COVID ont globalement vu leur cerveau se réduire. En d’autres mots, l’infection entraine une perte ou une lésion de 0.2% à 2% des tissus cérébraux. La zone de cerveau la plus frappée est celle liée à la perception des odeurs.

Gwenaëlle Douaud, chercheure à la clinique des neurosciences à Oxford, rassure tout de même que ces effets ne sont pas irréversibles. Le patient pourra retrouver pleinement son odorat au fil du temps. D’autant plus que, la perte d’une partie des tissus cérébraux fait partie du vieillissement normal à chaque individu.

 

COVID-19 : Inona no mety ho fiatraikany any amin’ny atidoha ?

Ny 7 martsa 2022 lasa teo, namoaka ny valin’ny fikarohana nataony ireo mpikaroka maromaro any Etazonia momba izay fanontanaina izay.

Hita ary fa amin’ny ankapobeny, nahitana fihenana kely ny haben’ny atidohan’ireo olona efa voan’ny COVID-19. Izany hoe nisy ampahany kely simba na maty tamin’ireo sela ao anaty loha, eo anelanelan’ny 0.2% sy 2% eo. Ireo sela mpamantatra fofona na hoe odorat no tena voakasika indrindra.

Na izany aza, milaza I Gwenaëlle Douaud, mpikaroka ao amin’ny clinique des neurosciences any Oxford fa tsy hoe tsy azo avotana intsony akory izany. Miverina tsikelikely ireo sela maty ireo hoy izy. Sady anatin’ny fivoaran’ny olombelona rehetra ny hoe misy sela simba na maty any anaty atidoha.

La corruption passive et la corruption active existent également dans le domaine de l’éducation. Certains parents d’élèves n’hésitent pas à soudoyer les enseignants pour changer les notes de leurs enfants. Des fois, ce sont les enseignants eux-mêmes qui promettent aux parents un diplôme ou la réussite d’un examen, en échange d’une certaine somme. Ces formes de corruption impactent directement la vie des élèves. Cela entraine chez eux une démotivation, une perte de confiance, une diminution de l’esprit de la concurrence et une dépendance même envers les pratiques de corruption, explique Rasoahaja Alfred, chef de service de la planification et de l’évaluation auprès du ministère de l’éducation nationale. D’ailleurs, toujours selon notre interlocuteur, le manque de suivi auprès des écoles est une des raisons flagrantes qui retardent l’éradication de ces phénomènes de corruption.

Misy kazarazany ireo kolikoly eny amin’ny sehatry fanabeazana ifotony eny. Ny kolikoly manome sy ny kolikoly mandray. Misy ireo ray aman-dreny manome vola ireo mpampianatra mba hampisondrotra kilasy ny zanany, eo ihany koa ny fanamboarana naoty any anaty fanadinam-panjakana izay na avy amin’ny fangatahan’ny ray aman-dreny, na tolo-kevitra avy amin’ireo mpampianatra. Mitarika fihenan’ny risi-po hoan’ireo mpianatra anefa ireo endrika kolikoly ireo. Mampitombo ihany koa ny fitsoahana an-daharana ary mampihena ny fifaninanana amin’ireo samy ankizy hoy i Rasoahaja Alfred, talen’ny fandrindrana ny fanaraha-maso sy ny tombana ao amin’ny Ministeran’ny fanabeazam-pirenena.  Antony mahasarotra ny famongarana ny kolikoly any amin’ny sehatry ny fanabeazana ifotony ny tsy fahampian’ny fanaraha-maso any amin’ireo sekoly.

Figés depuis juin 2019, les prix à la pompe ont résisté à la reprise de l’économie mondiale en 2021. Vont-ils faire de même avec les tensions actuelles qui se répercutent sur le cours international du brut ? Rien n’est moins sûr.

20 juin 2019, six mois après son ascension au pouvoir, l’administration Rajoelina a réussi à concrétiser une promesse de campagne de faire baisser les prix du carburant à la pompe alors que le régime précédent s’est engagé progressivement vers la vérité des prix. L’essence a ainsi connu une baisse de 100 ariary, 50 ariary pour le gasoil. Cette décision n’a pas été sans conséquence car elle a creusé la dette de l’Etat auprès des compagnies pétrolières. 2020, la contraction de l’économie mondiale a fait plonger le prix du brut jusqu’à moins de 20 dollars en mars. Le maintien des prix à la pompe a permis à l’Etat d’apurer les arriérés.

Arriérés

Seulement, l’économie mondiale a repris et avec elle la demande en énergie. Madagascar a choisi de garder les prix inchangés dans un contexte COVID-19 où plusieurs activités économiques ont été perturbées. La décision n’a cependant pas pu empêcher les prix des produits de premières nécessités d’augmenter en 2021, une année qui continue de laisser un arrière-gout amer aux ménages malgaches sur le front du pouvoir d’achat. Le pire est peut-être à venir. Avec les tensions diplomatiques autour du conflit armé en Ukraine, le cours du brut s’affole. Frôlant les 140 dollars, le prix du baril du Brent se rapproche du record absolu de 2008 à 147.5 dollars. Dans ces conditions, difficile pour les autorités de ne pas toucher aux prix à la pompe.

Au terme de la première revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit où Madagascar a bénéficié d’un décaissement de 67.5 millions de dollars, le Fonds monétaire international (FMI) a soulevé la nécessité de gérer activement les risques budgétaires. La subvention des prix à la pompe par des arriérés auprès des compagnies pétrolières figure parmi ces risques. Dans son communiqué du 7 mars, le FMI évoque la « préparation d'un calendrier de transition vers un mécanisme automatique de tarification des carburants ». Concrètement, cela revient à répercuter progressivement la hausse du cours mondial sur les prix à la pompe. Il est à noter que les autorités restent discrètes par rapport au montant actuel des arriérés qui s’élèvent à plusieurs milliards d’ariary.

Tolotra Andrianalizah

mardi, 08 mars 2022 11:36

Le journal du 08 mars 2022

  • Ady sisika ialana amin’ny hevidraikitra momba ny vehivavy : manana ny heviny ny tanora.
  • Miralenta : miisa 1000 eo ireo zandary vehivavy ankehitriny.
  • Fankalazana ny andron’ny vehivavy ao Ihosy, fifanampiana hampivoatra ny vehivavy no imasoana.
  • Miandrivazo : nahazo fampiofanana trandraka talenta sy fahaiza manao ny tanora miatrik’asa.

  • Journee Internationale des droits des femmes : la célébration nationale s’est tenue à Antsirabe.
  • Région Diana, Menabe et Anosy : des observateurs Régionaux engagés pour le respect des droits de l’Homme.
  • Amboasary SUD : les Experts Internationaux de droits de l’homme condamnent toutes formes de violences envers les Albinos.
  • Région Analanjirofo : 4000 jeunes plantes boisées à Ampasimbe Manatsatrana.

  • Andro iraisam-pirenena ho an’ny zon’ny vehivavy : natao tany Antsirabe ny fankalazana nasionaly.
  • Faritra Diana, Menabe ary Anosy : natsangana ny vovonana mpanara-maso ny zon’olombelona.
  • Zaza varira : miantso amin’ny fiarovana ny zony ireo mpiaro ny zon’olombelona iraisam-pirenena.
  • Faritra Analanjirofo : zanakazo 4000 novolena tao Ampasimbe Manatsatrana.

Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée mondiale pour les droits de la femme, l’Alliance Française, en collaboration avec l’Ambassade de France, a organisé une formation sur le genre et l’égalité homme-femme. Des jeunes entre 17 et 30 ans ont pu bénéficier de cette formation.

 

Des jeunes champions du forum GENERATION égalité, des champions des concours de débat de l'océan Indien des éditions 2019 et 2022 ont donné la formation. A la fin, les jeunes participants ont exposé leur compréhension du concept à travers un plaidoyer traitant de thèmes variés. La plupart de ces plaidoyers ont soulevé des problématiques du genre qui concernent de près les jeunes.

Lutte contre les stéréotypes et les préjugés envers les femmes

Le stéréotype le plus courant dans la société malgache est la place de la femme dans le domaine du travail. « La société a qualifié les femmes de ‘fanaka malemy’, femme soumise, femme objet, vulnérable qui n’a aucune valeur », explique Tendrisoa, jeune étudiante participante à la formation. « C’est pour cette raison que pour la société, sa place est dans la cuisine », poursuit-elle.

Les plaidoyers de ces jeunes clament l’implication des hommes à faire respecter les droits des femmes, et en même temps, respecter la femme. Catherine, une autre participante, confirme en ajoutant que « les hommes devraient être impliqués dans la promotion des droits des femmes ». Le respect va à travers le respect de sa façon de s’habiller. La plupart des préjugés concernant les femmes, les jeunes femmes, les filles, concernent leurs habits selon les thèmes abordés par les plaidoyers des jeunes durant la formation. « Il faut que les hommes arrêtent de penser qu’ils sont supérieurs aux femmes, qu’ils sont les plus forts et qu’ils ouvrent leur esprit », selon Cedric, un participant.

Pour que les hommes expriment leurs sentiments

Les sujets ne concernent pas seulement les femmes et leur cause. « Egalité homme-femme » suppose que les revendications s’appliquent aux hommes pareillement. Pour Cedric, « l’homme n’ose pas montrer ses émotions parce qu’il a honte. Il a peur que la société le juge s’il s’exprime par rapport à ses sentiments. »  Il est de nature chez l’être humain d’avoir des sentiments. « Cacher ses émotions, équivaut à cacher son identité », poursuit Cedric.

Catherine et Tendrisoa rejoignent cette idée. « Parce que tu es un être humain, tu as le droit d’être triste, de pleurer quand tu es triste, tu as le droit de te sentir faible. » Mais la société a inculqué aux hommes qu’ils doivent être forts, parce qu’ils sont les piliers de la famille, qu’ils ne doivent pas montrer leur faiblesse à travers les émotions. « Les hommes ont le droit de montrer leurs sentiments, la société ne doit pas le limiter là-dessus » insiste Tendrisoa.

Plaidoyer, une arme efficace pour les jeunes dans leur lutte

Manifestations de rues, conférences ou débats, évènements artistiques, chaque 8 mars les interpellations sur les droits de la femme prennent plusieurs formes. Cette fois, les jeunes font recours au plaidoyer pour faire entendre leur voix. Une formatrice nous confirme que « le plaidoyer est plus structuré : présentation des problèmes et leurs conséquences puis des solutions avancés ». Avec les autres formes de revendication, les causes défendues peuvent être généralisées. « Le plaidoyer vise vraiment à prendre une situation particulière et mettre le cas avec tous les éléments : statistiques, économie, social et on propose des solutions. Il n'est pas un conflit avec l'État mais un moyen de l'interpeller et de travailler avec pour un changement », ajoute la formatrice.

Les plaidoyers attirent plus l’attention grâce à ses différentes formes : humoristique, faisant appel à des citations ou proverbes, sous forme de fiction. Pour Tendrisoa, elle a ouvert son discours avec un proverbe puis elle a enchaîné avec un peu d’humour. Quant à Catherine, elle a raconté l’histoire, fictive, de Fatima pour illustrer les violences faites aux femmes. A part l’interpellation des responsables, les formes que peuvent prendre les plaidoyers plaisent aux jeunes et les incitent davantage à la promotion des Droits de la femme.

 

Andrea Razafi

Les pourcentages des femmes dans le gouvernement et dans le parlement en dit long sur le chemin qui reste encore à parcourir sur le front de la parité. Le ministère de la Population et de la promotion de la femme étudie actuellement un projet de loi sur l’égalité femme-homme. Le pays irait-il vers l’imposition de quotas ?

« Pour le moment, on ne peut encore se prononcer sur un quota ou non. Le ministère est en train de se pencher sur un projet de loi sur la parité de genre », lance une source auprès du ministère de la Population et de la promotion de la femme. Les femmes sont encore sous représentées dans les rouages des prises de décision dans le pays. 11 sur 32 au sein du gouvernement, un triste 24 sur 151 à l’Assemblée nationale. Mention spéciale tout de même à la Haute cour constitutionnelle avec un séduisant 5 sur 9. Notre interlocutrice au sein du ministère indique que la participation des femmes aux élections pose problème. « Les femmes sont moins intéressées par un mandat électif que les hommes d’après ce qu’on a pu voir. On constate également que les électeurs sont réticents à voter pour une femme. Par contre j’estime qu’on devrait favoriser les femmes pour les postes nommés », poursuit-elle.

Méritocratie

Le débat sur le quota s’impose. Il semble que tout le monde ne soit pas du même avis même au niveau des femmes. Le principal argument contre le quota est la méritocratie dans une logique de la bonne personne à la bonne place. Pour les partisans du quota, l’idée est d’inverser la vapeur dans un système historiquement discriminatif. « Le quota est un moyen de corriger le système. Nous avons fait de la discrimination parfois sans le savoir. Le quota permet d’atténuer les inégalités et de donner une voix aux intérêts des personnes marginalisées dont les femmes, lance le Dr Hanta Andrianasy, coordinatrice de projets au sein de la Fondation Friedrich Ebert. La bonne personne à la bonne place certes, mais on doit aussi aider la bonne personne à être à la bonne place. Le débat est idéologique ».

Ces dernières années, plusieurs pays se sont engagés sur la voix du quota notamment au niveau du Parlement. D’après l’IDEA (Institute for democracy and electoral assistance), la moitié des pays y a aujourd'hui recours. Dans ce sens, le Rwanda s’affiche comme un exemple avec un Parlement composé à majorité de femmes. Dr Hanta Andrianasy de préciser que dans certains pays la question ne se pose plus. « Quand on arrive à un niveau où noter pour une femme est naturel, le quota n’a plus raison d’être », précise-t-elle.

Secteur privé

Dans certains pays, la question du quota s’est étendue dans la sphère du secteur privé. La France a par exemple une loi qui vise à accélérer l’égalité économique et professionnelle. Le texte impose entre autres 30% de femme dans les instances dirigeantes des entreprises en 2027, 40% en 2030. Une disposition qui n’existe pas encore à Madagascar. Cela n’empêche pas des sociétés de prendre de l’avance à l’image d’Orange Madagascar. Bien que la filiale d’Orange soit de droit malgache, elle a une politique de parité bien en place. « Nous avons 4 femmes directrices contre 6 hommes actuellement », lance Renaud Raharijaona du département communication. L’entreprise favorise également le recrutement des femmes même dans les métiers dits techniques. « Pour cela, nous intervenons directement au niveau des écoles comme l’ENI. Il y a 5 ou 6 ans la direction technique ne comptait que 3% de femmes. Maintenant nous en sommes à 10%. Cela porte ses fruits. Actuellement, 46% de nos quelque 600 salariés sur le territoire sont des femmes. Nous visons la parité », ajoute-t-il.

Le projet de loi sur l’égalité femme-homme serait une grande première à Madagascar. Le texte entend institutionnaliser l’égalité femme-homme dans tous les secteurs. Reste à savoir s’il abordera la question du quota …

Tolotra Andrianalizah

lundi, 07 mars 2022 13:05

Le journal du 07 mars 2022

  • Faritr’andro ratsy : Ho maro ny rotsak’orana any amin’ny faritra avaratra atsinanan’ny Nosy
  • 8 martsa : andro hanamafisana ny hai-taky amin’ny fampanajana ny zon’ny vehivavy.
  • Fanolanana zaza tsy ampy taona : miankina amin’ny tranga niseho ny vesatra fanampiny mipetraka amin’ny mpanolana ankoatry ny famonjana
  • 6 Martsa : andro iraisampirenena ho an'ny onjam-peo sy fahitalavitra manome sehatra ny ankizy.

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