Le « deepfake » est une technique permettant de modifier le contenu d’une image, d’une vidéo ou d’un son, grâce à l’intelligence artificielle. Le « deepfake » peut se peut se faire à travers de nombreuses applications, il y a la possibilité d’échanger le visage d’une personne sur une vidéo avec celui d’une autre ou la possibilité de modifier tout simplement un élément de la vidéo. Bien qu’il soit divertissant, il peut également conduire à la création et diffusion de fausses informations. Il est difficile aujourd’hui d’identifier une vidéo « deepfake », mais on peut déjà le faire en observant la manière dont la personne prononce les mots, a suggéré le représentant du Factiviste Ricard Andrianamanana. Il existe aussi des plateformes comme factchecker.org ou la page facebook « Factivistes » pour Madagascar, qui apprennent aux internautes à identifier les fausses informations.Â
Fomba fampiasana ny teknolojia malaza anaty tambajotra sosialy ny « Deepfake », entina hanovana horonantsary na horonampeo. Mety ho kilalao sy fanandramana no tena ampiasain’ny olona azy, fa mety ho tonga any amin’ny fanaparitahana vaovao tsy marina anefa. Misy karazany ireo rafibaiko fampiasa amin’izany, ao ny manova endrika, ao ny fampifamadihana tarehin’olona roa, ao koa ny hahafahana manova singa iray anatin’ilay horonantsary. Sarotra ny fahafantarana ny horonantsary vidéo deepfake fa azo fantarina amin’ny fomba firesaka ihany izany hoy ny solontena avy amin’ny Factiviste, Andrianamanana Ricard.Mila mitandrina amin’izy ity satria fomba hahafahana mamorona vaovao diso izy, entina hanalana baraka ihany koa amin’ny alalan’ny fampilazana teny izay mety tsy naloaky ny vavan’ilay olona voakasika. Efa misy ireo karazana tahalaka toy factchecker.org na ny pejy facebook factiviste raha eto Madagasikara, izay mampianatra ny olona mijery ny vaovao diso.Â
Le changement au niveau du volume et du prix des offres internet ont fait réagir un grand nombre d’utilisateurs sur les réseaux sociaux. Une situation qui laisse voir qu’internet est essentiel dans notre quotidien, dans la vie professionnelle que personnelle. Mais jusqu’où peut-on dire qu’internet est essentiel à Madagascar ?
« J’utilise beaucoup internet. Je suis professeur dans une université privée en ligne, donc les recherches, la préparation des cours et la correspondance avec les collègues et les étudiants passent toutes par internet. Je consomme jusqu’à 150 Go par mois », selon Rakotozandry Ignace, professeur. De constat, la vie virtuelle a eu un élan considérable depuis le début de la pandémie. Presque tout se fait en ligne. « Depuis le contexte imposé par le coronavirus, il faut basculer l’enseignement vers internet. Cela permettra d’éviter l’interruption incessante des cours et d’assurer la réussite de l’année scolaire, surtout dans les zones les plus impactées par la maladie », renchérit Rakotoarivelo Dera, professeur. Néanmoins, des mesures devraient être prises pour bien faire cette transaction, rattrape Majelo Jean, opérateur en multi-services : « Même si internet est un service essentiel pour beaucoup, seules les zones électrifiées jouissent d’internet, ce qui ne dépasse pas 30% des foyers malgaches aujourd’hui. Cela risque de pousser à un développement à deux vitesses et donc de créer un contraste plus grand».
Madagascar possède un taux de pénétration à internet de 14% dont 42% à Antananarivo par rapport au nombre d’habitants, selon des chercheurs au sein de malagasy.tech. La qualité de la connexion reste donc satisfaisante même si cette faible consommation justifie la cherté des offres.
Maro tamin’ireo mampiasa aterineto no naneho hevitra manoloana ny fiovan’ny tolotra aterineto eto amintsika, na eo amin’ny vidiny na ny kalitao. Misy mihitsy ny manankim-piainana aminy, na amin’ny sehatry ny asa na amin’ny fiainana an-davanandro. Azo itarafana ny maha-zava-dehibe ny aterineto noho izany ity tranga ity. Marina tokony ve tsy azo ihodivirana ny aterineto eto Madagasikara ?
« Mpampianatra amin’irony sekoly ratovana an-davitra irony aho ka mampiasa aterineto na amin’ny fikarohana ataoko, na amin’ny fanomanana ny fampianarana, na iseraserana amin’ireo mpiara-miasa sy mpianatra. Mandany hatramin’ny 150 Go isam-bolana aho noho izany » hoy i Rakotozandry Ignace, mpampianatra. Tsikaritra ihany koa fa nanomboka tamin’ny nisian’ny amehana ara-pahasalamana, nahazo vahana ny fampiasana aterineto amin’ny lafin-javatra maro. « Noho ny fihibohana lavareny vokatry ny valan’aretina coronavirus, tsara kokoa raha atao an’aterineto avokoa ny fampianarana mba tsy ahatapaka ny taom-pianarana, indrindra ho an’ireo faritra tena voakasik’izany » hoy kosa i Rakotoarivelo Dera, mpampianatra. Na eo ary izany, misalasala i Majelo Jean, mpisehatra amin’irony multi-services irony. Notsindriany fa : « na ilaina amin’ny andavan’andro ary ny aterineto, tsara ihany ny hampitoviana lenta ny faritra rehetra mba tsy hisian’ny fisaraham-bazana lalina amin’ny faliny fampandrosoana. Hita ho taraiky ireo toerana tsy mampiasa aterineto noho tsy fisian’ny famatsiana jiro, raha oharina amin’ireo manana izany ».
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Eto Madagasikara, 14%- ny mponina no mampiasa aterineto,  ary ny 42%-ny mponina eto Antananarivo no mampiasa izany hoy ireo mpikaroka avy ao amin’ny malagasy.tech. Noho io taha ambany io no mahatonga ny saran’ny aterineto ho mbola lafo, hoy izy ireo hatrany.
La crampe est une forte contraction involontaire, douloureuse et paralysante de certains muscles à cause d’un trouble fonctionnel, comme la fatigue. Elle est très connue et fréquente chez les sportifs, comme Maherison et Fortunat en témoigne. Toutefois, la crampe peut arriver à n’importe quel moment de la journée, même au lit, comme le cas de Linda. Le coach sportif, Angelo Randrianandrasana explique qu’il faut immédiatement étirer le muscle atteint de crampe et prendre un petit temps de pause. Certaines crampes peuvent être évitées en buvant suffisamment d’eau dans la journée.
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Ny crampe dia fikainkonana na fivokonan-kozatra. Maharary tsy ahavitana mihetsika mihitsy aza indraindray rehefa mitranga izany. Ny mpanao fanatanjahantena no tena miaina azy io matetika, vokatry ny havizanana na ny ezaka be loatra ataony. Saingy mety ho tratran’izany avokoa ny rehetra, na dia eo am-pandriana aza toa an’i Linda. Manazava ny mpanazatra ara-fanatanjahantena, Randrianandrasana Angelo, fa tsy maintsy henjanina avy hatrany ilay hozatra mivokona ary rehefa afaka izany dia tokony avela haka aina aloha satria mety hiverimberina izay kirampy izay ary mety tsy hamaly intsony izay hozatra izay ny farany. Azo sorohana ny krampy raha misotro rano tsara anatin’ny andro iray. Fa indrindra, ny olona tsirairay koa dia tokony hahalala ny fetrany rehefa mampiasa vatana.
Ramanantoanina Andrianiaina (Rany), étudiant en droit et Tolotra Andrianirina, étudiant en communication s’expriment sur les sujets suivants :
- L’usage d’électricité et l’usage des énergies propres comme alternative.
- La vaccination contre la covid-19 comme critère d’embauche au sein des entreprises.
- La rentrée scolaire 2022 : Revenir en classe ou rester en confinement ?
Ramanantoanina Andrianiaina (Rany), mpianatra lalà na sy Tolotra Andrianirina, mpianatra mahakasika ny fifandraisana (Communication) dia maneho hevitra mikasika ny :
- Famatsiana jiro sy ny fampiasana ireo angovo madio hanoloana ireo mahazatra.
- Fanaovam-baksiny miady amin’ny covid-19 eny anivon’ny toeram-piasana.
- Fidiran’ny mpianatra taona 2022: Hiditra sa mbola hihiboka ?
Les élections sont toujours une affaire de gros sous. Qu’en est-il du financement des partis politiques à deux ans de l’échéance présidentielle ?
A un peu moins de deux ans de la Présidentielle de 2023, Madagascar entre dans une période délicate en matière de lutte contre la corruption selon la directrice exécutive de Transparency International-Initiative Madagascar, Ketakandriana Rafitoson. « La vigilance est plus de jamais de mise », indique-t-elle alors que l’association travaille justement sur les fonds de campagne. « Nous avons lancé une consultation en septembre auprès des partis politiques sur les mécanismes à mettre en place pour parvenir à la traçabilité et au plafonnement des fonds de campagne », indique Mialisoa Randriamampianina, responsable de projet intégrité politique de TI-IM. Cette dernière indique que des mécanismes spécifiques sont nécessaires car jusqu’ici on a toujours fait fi de la loi. En effet, les textes encadrent le financement des partis politiques et des campagnes mais ils n’ont eu que peu d’effet.
Egalité des chances
En 2018, TI-IM a déjà lancé un appel aux candidats à la Présidentielle sur l’origine des fonds lors de la campagne mais sur les 36 inscrits, seuls 6 ont répondu. « Sur le plan théorique, les partis sont ouverts à ce débat mais dans le fond, il y a une certaine réticence dans la mesure où un plafonnement limite la portée des campagnes », lance Mialisoa Randriamampianina qui réitère que les questions d’argent rendent les partis réticents. Consciente de la difficulté de la tâche, elle indique que c’est une étape importante à franchir dans ce combat. « Si jamais ce ne sera pas encore pour 2023, ce sera pour les élections à venir », indique-t-elle.
L’enjeu est de taille car il y a un risque de « capture de l’Etat par des intérêts privés » si l’on se réfère à un rapport publié par TI-IM il y a quelques mois. Au-delà de cela, il y a également le souci d’égalité des chances pour les partis politiques comme c’est inscrit dans l’article premier de la loi relative aux partis politiques. L’objectif étant de « renforcer la démocratie et l’alternance démocratique et promouvoir la participation permanente à la formation de la volonté politique du peuple ».
Tolotra Andrianalizah
Dans la lutte contre la pandémie du COVID-19, de nombreux pays se ruent vers le programme de dose additionnel ou dose boost dans le but de renforcer l’action des vaccins. Pourtant l’OMS s’oppose à cette campagne de 3e dose. La raison principale en est l’inégalité dans la distribution des vaccins dans le monde, en sachant que beaucoup de pays africains n’atteignent même pas 10% de taux de couverture vaccinale à ce jour. Cette entité onusienne soutient également que la dose de rappel n’est pas une stratégie viable à long terme, qu’il faudra trouver des solutions plus efficaces.
Quant à Madagascar, l’administration de la dose additionnelle a été accordée par le ministère de la santé publique depuis le 15 janvier 2022. Les détails de l’organisation auprès des vaccinodromes n’ont pas encore été communiqués.
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Anatin’ny ady amin'ny valanaretina COVID-19 dia mihazakazaka amin'ny fanaovana fatra fanampiny na fatra fahatelo ho an'ny mponina ao aminy ny firenena any ivelany mba hanamafisana ny hery fiarovana. Ny OMS anefa manameloka an'io fironana io satria voalohany indrindra dia mitarika amin'ny fitsinjarana vaksiny tsy ara-drariny izany satria misy ireo firenena mbola tsy nanomboka nanao vaksiny ny mponina ao aminy akory raha toa ka ny firenena manankarena dia efa nahavita ny fatram-bakisiny fanampiny ny ankamaroan'ny mponina ao aminy. Nilaza koa izy ny manampahaizana fa tsy vahaolana maharitra ny fanaovana vaksiny fanampiny matetika fa mila mitady vahaolana mahomby kokoa ireo siantifika.  Ho an’i Madagasikara kosa dia efa nankatoavin’ny ministeran’ny fahasalamana sy azo tanterahina ny fatra fanampiny nanomboka ny 15 janoary teo eny amin’ny ivo-toerana fanaovam-bakisiny.
26 points. 147ème sur 180 pays. Madagascar a légèrement progressé dans l’Indice de la perception de corruption, une progression en trompe-œil souligne Tranparency International-Initiative Madagascar.
« Illusion d’optique », lance Transparency International-Initiative Madagascar. Madagascar a progressé d’un point dans l’Indice de perception de la corruption (IPC) 2021 avec 26 points contre 25 l’année dernière et par la même occasion deux places de prises dans le classement. 147 contre 149 sur 180 pays. Le résultat est quelque peu inespéré dans la mesure où l’IPC 2021 couvre l’année 2020, année de la première vague de la COVID-19 où de nombreux scandales ont émaillé les actualités entre les affaires dites des « bonbons sucettes » et des « écrans plats » entre autres. Quoi qu’il en soit, des avancées ont été notées comme la mise en place du pôle anti-corruption à Mahajanga ou le renforcement des contrôles anti-corruption décrété par le ministère de la Justice.
Mathématique
Pour TI-IM, le point gagné est à mettre sur le compte du mode de calcul car pour cette année, seules sept sources ont été prises en compte contre huit l’année dernières, le World Economic Forum n’ayant pas de données sur le pays en 2020. Pour rappel, l’IPC est un indice composite qui réussit plusieurs indices émanant d’organismes spécialisés. La directrice exécutive de TI-IM Ketakandriana Rafitoson indique toutefois que cela ne remet pas en question la crédibilité des résultats. « Dans l’étude de la corruption, l’IPC est complété par d’autres outils comme l’Afrobaromètre qui s’intéresse à l’avis des citoyens. La perception des citoyens est souvent plus marquée que celle des experts car c’est la population qui subit la corruption », explique-t-elle.
Malgré le point de gagner, Madagascar est encore en-deçà de la moyenne continentale (33/100). Ketakandriana Rafitoson estime que l’heure n’est pas à l’autosatisfaction car la route est encore longue pour atteindre la tolérance zéro prônée en 2019. Il y a dix ans, Madagascar était crédité de 32 points et se situait à 118ème place sur 176 pays.
Tolotra Andrianalizah
Le « telo atara » est une sorte de tapis de natte fait de « vinda », utilisé dans la partie Sud du pays. Selon l'historien Randrianandraina Jacques Modeste, « Atara » vient du nom d'un lac dont la profondeur est inconnue. La longueur de ce tapis varie entre 1 mètre 60 et 1 mètre 70. Il se divise en trois parties dans le sens vertical : les deux côtés ont la même longueur mais le milieu, là où l’on se met, est légèrement plus grand. Il est simple à concevoir et de n'importe quelle couleur que l’on souhaite. Le « telo atara » sert de lit aux invités de marque. Il peut être plié ou enroulé. Pour fabriquer le « telo atara » à partir du « vinda », faire bouillir ce dernier dans une casserole, le colorer puis le faire sécher pendant trois jours, et l’induire d’huile de zébu, explique Mme Jemeny, confectionneuse de « telo atara ».
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Fitaovana iray fampiasa amin’ny andravanandron’ny olona any atsimo ny telo atara. Araka ny fanazavan’ny mpahay tantara sy fomba Bara, Randrianandraina Jacques Modeste, karazana tsihy vita amin’ny vinda ity telo atara ity. Avy amin’ny anaran’ny dobon-drano lalina tsy hay fantarina ny halaliny ny hoe atara. Raha lava indrindra izany ny telo atara dia eo amin’ny 1 metatra sy 70 eo ary ny fohy indrindra dia eo amin’ny 1 metatra sy 60 eo. Mitovy halava ny sakany roa fa ny eo ampovoany, ilay lafihana, somary ngeza noho ireo. Rariana ny fanamboarana azy ity ary azo atao loko izay tianao hanome hendrika ilay telo atara. Ny vahiny manakaja no matory aminy. Azo hampiasain’ny mpivady ho entina hatoriana raha sendra mamangy olona na misy toerana handehananany koa. Izany hoe azo aforitra na ahorina izy. Alaina ny vinda, ataty ary hozana aorian’ny telo andro rehefa hanamboatra ity telo atara ity, hoy i Ramatoa Jemeny manazava. Andrahoina anaty vilany, asiana loko izay tiana ary hosorana menaka omby ilay vinda avy eo. Atapy amin’ny andro alina izy no tena mety. Maina izy izay vao afaka mandrary.