COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Le stress est un mal encore méconnu mais que beaucoup de Malgaches subissent au quotidien. L’incertitude autour de la hausse des prix ajoute à ce stress omniprésent. Il est important de s’accorder un break d’après une psychologue. Les jardins constituent une alternative.

Le traintrain de la vie urbaine est une source de stress à Antananarivo. « Je comprends pourquoi les gens de Tanà n’ont jamais le temps, lance une habitante de Toamasina qui vit dans la capitale depuis quelques mois. Le rythme est vraiment soutenu ». L’ouverture du jardin d’Ambohijatovo rappelle l’intérêt de trouver du temps pour soi. En effet, le contraste par rapport aux embouteillages juste à côté est saisissant lorsqu’on s’engage dans la place qui vient d’être rouverte au public, les weekends dans un premier temps. En s’enfonçant un peu plus dans cet écrin de verdure, le bruit de la circulation laisse progressivement place à des gazouillis d’oiseaux et même au murmure d’un ruisseau. On se laisse facilement transporter par le calme que dégage l’endroit.

Emotions négatives

D’après la psychologue Stacy Rakotondrazanany, se rendre dans ce genre d’endroit aide dans la gestion de stress. « Les espaces non contraignant qui ne rappellent pas l’activité de travail sont utiles pour se ressourcer. L’idéal est de partir un peu de la ville mais les jardins et les parcs constituent une alternative pour ceux qui n’ont pas les moyens de le faire », indique-t-elle. D’après elle, l’idée est de sortir des environnements qui créent des émotions négatives.

Tolotra Andrianalizah

vendredi, 08 avril 2022 12:51

Le journal du 08 avril 2022

  • Ambany ny tahan’ny fandraisana anjaran’ny vehivavy malagasy eo amin’ny sehatra ara-politika: 17% fotsiny ireo miandraikitra ao aminy.
  • Inona avy ireo karazana famatsiam-bolan’ny firenena sy ny fepetra mahakasika azy ?
  • Foibe Arsivam-pirenena : Hiroso amin’ny fampiasana fitaovana nomerika.
  • Manomboka mahazo vahana ao Antsirabe ny rugby.

vendredi, 08 avril 2022 12:46

Le journal des régions du 08 avril 2022

  • Sofia : la communauté locale obtient la gestion du Baie d’Ambaro.
  • Toamasina : atelier pour la validation du projet de loi sur la protection des défenseurs des droits.
  • Atsimo Andrefana : les filles moins de 15 ans menacées par le mariage précoce.
  • Region Sud : les bénéficiaires du complément alimentaire KAPIK’NAKA vont être multipliés.

  • Ambilobe Sofia : tantanin’ny fikambanana mpanjono ny elodrano Ambaro.
  • Toamasina : atrikasa nandrafetana volavolan-dalana ho an’ny mpiaro ny zon’olombelona.
  • Atsimo Andrefana: tandindomin-doza ny ankivivavy amin’ny fampanambadiana alohan’ny 15 taona.
  • Faritra Atsimo : hampitomboana ireo hisitraka fanampin-tsakafo Kapik’naka.

vendredi, 08 avril 2022 11:01

Fête et métier autour de la naissance

Quelques organisateurs d’évènement dans la capitale reçoivent des demandes un peu particulières : le baby shower ou le baby gender reveal party. Il s’agit d’une fête célébrée avant la naissance d’un bébé, organisée par les parents eux-mêmes ou par des amis. Pour certains, c’est aussi l’occasion de découvrir ou d’annoncer le sexe du bébé qui va arriver. En parlant de naissance, la remise du ro-patsa est une tradition ancrée dans les familles malgaches. Aujourd’hui, cette enveloppe peut etre remplacée par d’autres cadeaux ou articles de naissance, aussi bien pour le bébé que pour la mère.

La vente de lambamena est un travail comme les autres, nous raconte Martin, vendeur de lambamena à Anosy.  Pour lui, ce métier est un héritage venant de ses grands-parents et c’est un métier qui lui permet de nourrir sa famille. Le lamba tavoahangy est le modèle le moins cher de sa boutique, qui s’achète à partir de 7 000 ariary jusqu’à 10 000 ariary. Le lamba landy, de la plus haute qualité,est desormais mois accessible aux malgaches, se désole-t-il.

Mikarakara mariazy na fety tsingerintaona nahaterahana no tena hiantsoan’ny olona ireny orinasa mpikarakara fety aman-danonanana ireny. Fa ankehitriny, misy ihany koa ireo manao an’ireny karazana fety amin’ny fiandrasana zazakely ireny na ilay atao hoe baby shower, ao anatin’izay ihany koa ny fety atao hamantarana ny fananahan’ilay zazakely na ilay atao hoe gender reveal. Kolontsaina avy any Etats Unis ilay izy no tonga teto .Efa fomba Malagasy ihany koa ilay manolotra ropatsa rehefa misy teraka iny. Amin’izao, efa azo ovaina fanomezana hafa izany, ary misy orinasa tena mifantoka amin’izay fotsiny ny ataony.

Mpivarotra lambamena iray eny anosy eny i Martin. Ho azy ny asa fivarotana lambamena dia efa lova avy amin’ireo ray amandreny teo aloha no notohizana ary lasa asa fivelomana. Ny lamba tavoahangy no mora indrindra amin’ireo karazana lamba amidiny, manomboka eo amin’ny 7arivo ka hatramin’ny iray alina eo no vidin’izany. Ny landy no tsara kalitao indrindra sy mampiavaka ny malagasy, saingy efa an-kavitsiana hoy izy sisa no manjifa azy.

L'agence européenne des médicaments autorise les vaccins Pfizer et Moderna sur les mineurs de 12 à 17 ans. Mais pour le faire, il faut l’autorisation d’un parent et l’accord oral de l’enfant juste au moment de la piqûre. Selon le professeur d’immunologie pédiatrique Alain Fisher, il persiste un risque même si on est jeune et en bonne santé. Et surtout pour préserver les jeunes du risque de covid long et assurer en même temps un maximum de cours en présentiel. Il y parle aussi d’un acte de civisme, on se protège soi-même et à la fois les autres. On utilise les mêmes vaccins que pour les adultes. Ensuite, il est recommandé de faire un rappel dans les 8 semaines ou plus après la première dose. Mais à Madagascar, le vaccin est destiné uniquement aux plus de 18 ans.

 

Vaksiny miady amin’ny covid-19 ho an’ireo latsaky ny 18 taona.

Nahazo fahazon-dalana manao vaksiny ireo 12 hatramin’ny 17 taona ny Pfizer sy Moderna. Ny agence européenne des médicaments no nanome izay alalana izay. Fa fotsiny hoe rehefa handeha hanao vaksiny ireo tanora sy ankizy dia mila alalana avy amin’ny ray aman-dreny ary mila manaiky am-bava ilay ankizy alohan’ny hanindromana azy. Araka ny fanazavan’ny professora Alain Fisher, atahorana ihany ireo ankizy na dia salama sy matankaja tsara aza. Isorohana ny covid maharitra na covid long any amin’izy ireo ihany koa izany ary indrindra mba hahafana manatrika fianarana. Misy idiran’ny resaka maha olom-pirenena ihany koa ilay izy hoy ity profesora, miaro ny tena ianao nefa sady miaro ny hafa ihany koa. Mitovy ihany ny vaksiny ampiasaina. Ho an’ireo ankizy kosa, tsara raha 8 herinandro aorian’ny fatra voalohany no atao ny fatra fanampiny. Eto Madagasikara aloha, dia mbola natokana ho an’ireo feno 18 taona ihany ny vaksiny.

  • Alimentation : quelques produits de mers, sources d’intoxication alimentaire.
  • Taolagnaro : les sociétés civiles pointent les doigts sur l’exploitation minière.
  • Région Sud : Réduction des financements sur la nutrition.
  • Journée Mondiale De La Sante : des consultations gratuites dans quelques Régions.

  • Fisakafoana : hazan-dranomasina maromaro no mety hiteraka fanapoizinana ara-tsakafo.
  • Taolagnaro : mangataka ny ara-dalana momba ny fitrandraha harena ankibon’ny tany ny firaisamonim-pirenena.
  • Faritra Atsimo : Ahiana ihena ny famatsiam-bola momba ny fanjarian-tsakafo.
  • Andro Maneran-Tany Ho An’ny Fahasalamana : Faritra vitsivitsy nanao fizaham-pahasalamana maimaim-poana.
jeudi, 07 avril 2022 12:39

Le journal du 07 avril 2022

  • Vovonan’ny firaisamonim-pirenena : aiza ho aiza ny toeran’ny tanora ?
  • Mandray anjara amin’ny fampandrosona sy amin’ny fanamafisana orina ny filaminana ny fanatanjahantena.
  • Ambatondrazaka: tsy ampy handoavana karaman’ny mpiasa ny vola miditra.
  • Sehatry ny Cacao : mbola ambany ny fahefa-mividy raha eto Madagasikara.

Il y a encore quelques années, les drogues injectables étaient plus un mythe de film qu’autre chose à Madagascar car inaccessibles. Ce n’est visiblement plus le cas.

Des doses à partir de 2 500 ariary. « C’est quand même dingue. Il fallait avoir entre 120 000 et 200 000 ariary pour avoir une quantité d’héroïne. Avant, la consommation était réservée aux riches. Maintenant, des gens les vendent par petite dose », confie un fonctionnaire de la police. Pour lui, ce n’est pas un hasard si la prise de drogue injectable s’est démocratisée ces derniers temps. Ce nouveau mal guette ainsi les jeunes surtout ceux des quartiers défavorisés de la capitale. Des saisies ont d’ailleurs été effectuées au cœur d’un ces quartiers.

Pour Haja Ramamonjisoa de l’association Ny Sahy qui œuvre dans la lutte contre la drogue, l’origine de ce phénomène pour cette couche de la population est le manque d’activité avec en première ligne le chômage. « Les jeunes ont beaucoup de temps libre. Cela commence par les flâneries en groupe », avance-t-il. Il attire l’attention sur la pléthore de drogue à la disposition des jeunes, des solvants à l’héroïne donc. « Il y en a pour toutes les bourses », déplore-t-il. Pour ce militant, la prise de drogue en général est un réel problème de société pour le pays. Dans ce sens, il ne comprend pas la classification « drogue dure » et « drogue douce ». « Pour nous, une drogue est une drogue ». La classification adoptée par l’association comprend trois groupes : les stimulants, les sédatifs et les perturbateurs. L’héroïne se trouve dans la classe des sédatifs.   

Réseau

Jusqu’ici, l’origine de cette drogue qui commence à inonder les quartiers est encore inconnue. Notre source auprès de la police indique qu’elle peut être composée sur place avec des produits importés. « C’est forcément un réseau. Il y a toujours un réseau derrière ce genre de chose », nous confie la source. En attendant, l’association Ny Sahy agit sur la demande à travers la prévention.

Il est à rappeler que les drogues injectables comme l’héroïne ont un fort pouvoir addictif. D’après Haja Ramamonjisoa, cela peut entrainer les consommateurs à perpétrer des vols pour avoir leur dose régulière.

Tolotra Andrianalizah

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