3 jeunes étudiants en communication, Nasoavina Rabeson, Franscinot Arsia et Hanitrasoa Rakotonirina ont fait part de leur point de vue concernant 3 actualités marquantes de la semaine.
_ Les sinistrés du passage du Cyclone ANA.
_ Les coupures des routes sur la RN2.
_ Formation des jeunes sur le Plaidoyer et Leadership.
Lohahevitra 3 momba ny vaovao nisongadina ny herinandro teo no niaraha-nifampizara hevitra tamina tanora ao anatin’ny tontolon’ny serasera : i Nasoavina Rabeson, Franscinot Arsia sy Hanitrasoa Rakotonirina.
_ Ireo traboina tamin’ny fandalovan’ny rivo-doza ANA.
_ Ny fahatapahan-dalana tany amin’ny RN2.
_ Fiofanana tanora mahakasika ny Haitaky sy ny Haitarika.
Avec la décrue qui s’amorce, les autorités sont à pied d’œuvre pour renforcer les digues avec en toile de fond, l’éventualité d’un nouveau cyclone, Batsirai.
Premiers rayons de soleil après les pluies meurtrières du cyclone Ana. Les cours d’eau passant par la ville d’Antananarivo se sont assagies et la décrue devrait se poursuivre selon l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) ce midi. Au niveau d’Ampitatafika, la Sisaony, avec 3.03 m, a connu une baisse de 30 cm au cours des 18 dernières heures. Il en est de même pour l’Ikopa (2.48 cm) avec une baisse de 46 cm enregistré au niveau d’Anosizato. La vigilance est toutefois toujours de mise dans les communes concernées par les crues d’après une prévisionniste des crues de l’APIPA, Hanitriniaina Rakotomalala. « L’alerte danger imminent est toujours maintenu du côté de Bevomanga où l’Ikopa s’affiche encore à 4.92 m malgré une baisse de 12 cm, le niveau critique étant de 4.5 m », indique-t-elle. Elle explique que l’APIPA surveille la progression de la décrue. « Avec les pluies qui se sont arrêtées dans les zones des affluents des cours d’eau qui passent par la ville, la décrue devrait se poursuivre », lance-t-elle.
Batsirai
L’APIPA profite de cette accalmie pour effectuer des réparations sur les digues qui ont menacé de rompre durant les inondations. Le chef de service des travaux de l'autorité Rinah Iharanandriana Ranaivoarisolo fait savoir qu’il y a plusieurs menaces sur les rives de la Sisaony. « Nous avons rapidement dépêché du matériel pour renforcer les digues au niveau de ces points. C’est le cas à Ampahitrosy, Atsimondrano, ou encore à Andohantajona, Itaosy. Nous avons aussi mis des balises au niveau du barrage d’Antsapanana sur l’Ikopa », explique le technicien. Il indique par contre que pour la digue qui a rompu à Ambohimangidy, Ampitatafika, il faut attendre que l’eau se soit entièrement retirée pour pouvoir la réhabiliter. Rinah Iharanandriana Ranaivoarisolo de souligner que l’entretien et les éventuelles réhabilitations des digues à Antananarivo sont inscrits dans le budget de l’APIPA.
Le dernier bilan du passage du cyclone fait état de 41 morts et 110 394 sinistrés. Le Grand Tanà , épicentre de la catastrophe, compte 29 morts et plus de 80 000 sinistrés. Alors que le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes s’active sur le front de la réponse, Météo France indique que la dépression tropicale Batsirai devrait se transformer en cyclone la semaine prochaine. Cette deuxième tempête tropicale de la saison se dirige lentement mais surement vers les Mascareignes.
Tolotra Andrianalizah
Les réseaux sociaux sont devenus des outils indispensables aux entreprises. Mais encore faut-il savoir quels réseaux sociaux choisir en fonction de l’identité de l’entreprise, de ses produits et de sa cible. Selon Thierry Ratsizehena, consultant et formateur en médias sociaux, il faut prendre en compte le comportement des cibles, les réseaux qu’ils utilisent et pourquoi ils les utilisent. En général, Facebook et Linkedin sont les must des réseaux sociaux qu’une entreprise devrait avoir.
Titulaire d’un Master 2 en droits des affaires, Steeve Andriamasy travaille actuellement comme conférencier en entrepreneuriat. Un métier qui ne correspond pas totalement à son parcours académique. Pourtant, dans ce travail, il est parfaitement épanoui. Certes, le ministère du travail à Madagascar défini cela comme une inadéquation entre l’emploi et la formation. Mais pour certains jeunes comme Steeve, c’est une opportunité de basculer vers un métier qui lui correspond plus.
Fitaovana iray tsy azo hialana ho an’ireo orinasa ny fampiasana tambazotra sosialy, indrindra fa nanomboka tamin’ny nidiran’ny valanaretina covid 19 teto Madagasikara. Maro ireo tambazotra sosialy azon’izy ireo hampiasaina saingy mila hay ny misafidy izany. Miankina amin’ny antom-pisian’ilay orinasa, ny vokatra amidiny sy ny sokajin’olona kendreny izany. Ilaina ny mamantatra ny toetr’ireo olona tiana ho sarihana, ny tambazotra tena fampiasany sy ny antony hampiasany izany, hoy Ratsizehena Thierry, mpampiofana momba ny fampiasana tambazotran-tserasera.
Nahavita fianarana tao amin’ny lalam-piofanana lalà na i Andriamasy Steeve. Tsy mifanaraka tanteraka amin’izay anefa ny asa nataony taty aoriana. Na izany aza, mivelatra sy mivoatra ny maha izy azy ao anatin’io sehatra asa vaovao io. Manome toro-hevitra ho an’ireo tanora izay mety hanaraka izay safidy izay izy.
Le pic des contaminations ou la phase aigüe de la pandémie pourrait prendre fin vers le mois de mars prochain en Europe, a déclaré le directeur général de l’organisation mondiale de la santé ce 24 janvier 2022.
Au moins 60% de la population européenne aurait été déjà en contact avec le variant Omicron. Une fois que cette vague sera calmée, une immunité globale va s’installer soit grâce aux vaccins, soit grâce à l’immunité conférée par une infection, explique-t-il. Ainsi, le nombre de nouvelles contaminations va baisser et se stabiliser pendant plusieurs mois.  Â
Toutefois, l’organisation onusienne demande à ne pas relâcher les efforts déjà déployés jusqu’à maintenant. Il faut accélérer la distribution des vaccins et se préparer à l’arrivée d’un éventuel nouveau variant.
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COVID-19 : antenaina hihena ny isan’ny tranga vaovao voamarina any Eoropa ato ho ato
Tokony ho tratra amin’ny volana martsa ho avy io ny isa farany ambony amin’ny tranga vaovao na pic des contaminations, ao Eoropa hoy ny tale jeneralin’ny sampandraharahan’ny firenena mikambana misahana ny fahasalamana, ny 24 janoary teo.
Farafahakeliny 60% isanjaton’ireo mponina ao Eoropa mantsy dia efa nifampikasoka tamin’ilay endrika vaovao Omicron avokoa. Heverina noho izany fa ho azo ny hery fiarovana iombonana, na avy amin’ny alalan’ny vaksiny io na avy amin’ny alalan’ny olona iray voan’ny COVID-19 ka sitrana. Hihena ny isan’ny tranga vaovao ary tsy hisy fiovana be intsony izany, ato anatin’ny volana maromaro.
Na izany aza, nangataka ny OMS ny hanohizana ireo ezaka rehetra efa natombokatra hatreto, toy ny fanaovam-baksiny. Ary miomana hatrany sao misy fiovan’endrika vaovao mipoitra.
Solidarité, entraide, … les catastrophes humanitaires sont souvent des révélateurs de l’humanité qui sommeille en tout un chacun.
Voir des familles démunies après la montée des eaux laissent difficilement insensible. Les derniers chiffres officiels parlent de 101 461 sinistrés dans tout Madagascar dont 95 398 pour la seule région d’Analamanga. Pour le cas de la capitale, même si le soleil a fait son retour, la décrue n’est pas encore au rendez-vous. Le président de la République Andry Rajoelina est encore descendu sur le terrain ce jour pour constater les dégâts dans la partie sud de la ville.
Des centaines d’hommes et de femmes sont actuellement à pied d’œuvre pour porter assistance aux sinistrés. Une responsable au sein du ministère de la Population partage son vécu depuis plus d’une semaine. « Je ne dors que deux heures par jour. Je suis toujours sur le terrain à coordonner les actions », indique-t-elle, pour qui cette inondation est la cinquième catastrophe à laquelle elle a fait face. « Ce n’est jamais pareil. C’est certes mon travail mais on ne peut ne pas être triste à la vue de ces familles dans le désarroi. Dieu merci, jusqu’ici, je n’étais pas encore confronté à beaucoup de blessés graves ni de morts », confie-t-elle. Elle déclare toutefois qu’il est important de surmonter les sentiments pour bien assurer son rôle. « Savoir que ce je fais peut vraiment aider des gens dans le besoin me confère une satisfaction personnelle », conclut-elle.
Solidarité
La solidarité s’organise également dans les communautés touchées. Des photos partagées sur les réseaux sociaux ont montré des gens qui collaborent pour colmater par exemple des digues. C’est le cas du fokontany d’Ankeniheny du côté d’Ambodimita. D’après la conseillère municipale à la CUA Hilda Hasinjo Ravelonahina, les habitants ont répondu à l’appel du fokontany pour trouver une solution à la digue qui présentait des fuites. Un même élan de solidarité a été observé du côté d’Ankorondrano où la population a aidé à la mise en place de batardeaux pour contenir l’eau.
Des actions isolées et spontanées ont également été observées durant ces derniers jours toujours sur les réseaux sociaux. Quatre garçons, âgés entre 19 et 20 ans, se sont par exemple cotisés pour donner des provisions à une dizaine de foyers du côté d’Ambohimanambola. Ils avaient ciblé des personnes qui ne pouvaient pas travailler à cause du mauvais temps. D’après les explications, ce sont des amis qui ont l’habitude de faire des actions de ce genre notamment durant les fêtes.
Toujours dans cet esprit de solidarité, les autorités ont lancé un appel à volontaires pour aider dans l’assistance des sinistrés. Selon une source auprès du ministère de la Communication, les jeunes y ont répondu massivement. « On avait recherché 350 volontaires. Plus de 700 ont répondu à l’appel », confie la source.
Tolotra Andrianalizah