COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

La porte-parole du président de la République Lova Ranoromaro a convié la presse ce jour pour parler des actualités qui ont fait couler de l’encre ces derniers jours.

Une période de tous les dangers. Manifestations dans les universités, manifestation avortée des taximen à Antananarivo, hausse galopante des prix, … le gouvernement fait face depuis le début de l’année à de nombreux défis. Alors que le pays continue de subir les impacts négatifs de la pandémie, sans parler d’une saison cyclonique particulièrement funeste, le conflit ukrainien vient compliquer la donne et accentue un peu plus la pression sur le pouvoir d’achat des ménages. Les plus sceptiques affirment même craindre une explosion sociale. Pour sa première sortie après sa nomination en tant que directrice de la communication de la présidence et surtout porte-parole du président de la république, Lova Ranoromaro rappelle l’importance de la stabilité politique et de l’alternance démocratique. Dans ce sens, elle appelle les politiciens et les citoyens à préserver le calme, rappelant au passage que Madagascar se classe parmi les pays ayant une assise démocratique.

Réagissant justement au Baroci publié par les ONG Tolontsoa et Ivorary, elle indique que les 53% (d’avis favorable au président) et les 12% (de réalisation des promesses présidentielles) ne sont que des chiffres. « Il est intéressant de voir ce qui a été fait et ce qui doit encore être fait », lance-t-elle. Dans ce sens, Lova Ranoromaro s’adresse aux responsables concernés par les secteurs en retard et les appelle à accélérer la cadence. La porte-parole d’affirmer que les conclusions du Baroci sont encourageantes dans la mesure où elles incitent le gouvernement à travailler davantage pour réaliser les promesses (Velirano). Elle indique par ailleurs que l’équipe du président ne se focalise pas sur 2023. « Ce qui importe c’est de bien terminer le mandat que la population a confié », déclare-telle.

Une bonne note

Lova Ranoromaro a convié la presse ce matin pour apporte des explications sur les actualités qui ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Elle souligne son intention de tenir régulière ce genre de point de presse dans le futur pour éclairer la population. La porte-parole a ainsi tenu à rassurer la population sur l’approvisionnement en carburant. Reprenant les explications du ministre de tutelle elle confirme l’arrivée d’une cargaison cette semaine. « Il n’y a aucune pénurie à craindre. La prochaine commande devrait arrivée entre le 18 et le 20 avril. Sinon la commande pour le mois de mai a déjà été passée le 7 avril », explique-t-elle. Sur le front de l’inflation, Lova Ranoromaro réitère le plafonnement de prix des PPN et invite les consommateurs à signaler les manquements.

Concernant la notation Standard & Poor's, elle salue ce qu’elle qualifie de grande première pour Madagascar. Soulignant que la note B-/B est une « bonne note », elle estime que cela devrait permettre au pays d’attirer plus facilement des investisseurs. Enfin, Lova Ranoromaro a annoncé le voyage du président en fin de semaine à Washington DC où il va discuter avec les hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale. D’après elle, c’est Madagascar qui a demandé cette rencontre de haut niveau pour discuter des financements que le pays peut avoir. La délégation emmenée par Andry Rajoelina va notamment faire un plaidoyer pour le déblocage du fond vert des pays pollueurs évoqués lors du sommet de Glasgow.        

Tolotra Andrianalizah

Le sisal, cette plante particulièrement cultivée dans le Sud Est de Madagascar, a été introduit dans le pays aux environs des années 30. Il est utilisé pour la fabrication de cordage, fils ou de ficelles pour confectionner, principalement, du tapis.

 

Actuellement, une exposition la fabrique Gasy Rug, confectionneur  de tapis en sisal, se tient à l’hôtel Sakamanga – Ampasamadinika - depuis le 7 jusqu’au 17 avril. Il faut dire que cette matière est à la fois une denrée culturelle, artisanale et économique.

Des savoir-faire locaux pour de l’artisanat d’art

En forme de mandala, d’aloalo, fabriqués avec des ficelles de sisal enroulées, les tapis exposés au Sakamanga sont confectionnés à la main par des femmes-artisans de Toamasina. Ces femmes ont hérité des savoir-faire de leurs ancêtres. Dans la fabrique de Gasy Rug, les techniques sont transmises de femme en femme à travers des formations. « Elles étaient trois femmes au début. Ce sont ces femmes-là qui enseignaient la technique de tissage aux autres et ainsi de suite », explique Pascale Vétois, designer au sein de Gasy Rug. La technique de tissage ancestrale combinée avec le design procuré par Pascale Vétois donne un œuvre très esthétique avec plein de couleur et des formes variées à l’image de Madagascar.

De la rentabilité économique du sisal

Pour Gasy Hug, les activités au sein de la fabrique génèrent des revenus aux femmes de pêcheurs ou à celles des villages à proximité de la ville de Toamasina. « Ce sont les femmes qui sont les plus pauvres. J’ai beaucoup de femmes qui ont des enfants qu’elles élèvent seules », avance Pascale Vétois. « Les hommes sont enclin à faire ce genre de métier même s’ils ont une certaine dextérité », ajoute-t-elle. Les femmes-artisans de cette enseigne comptent 70% d’analphabètes. Elles sont embauchées sans aucune restriction, on leur demande simplement d’être agile des mains. Ces mains confectionnent des tapis en sisal valant autour de 1.000.000 ariary.

A Mandrare, la coopérative Kanto, fabricant et vendeur de tapis, de sous assiettes, de paniers et d’autres objets en sisal, achète sa matière première à 8.000 ariary. Les tapis de 1,50 mètre sont ensuite vendus à l’Aéroport Village à 250.000 ariary. « Ce métier nous est rentable parce que le compte de revient comble les dépenses dans l’achat des matières premières et à la fois produit des bénéfices », confie Madame Liatinay, responsable à la coopérative. La recherche de matière première constitue une des difficultés dans ce métier pour ces artisans. « Les hommes qui sont censés procurer ces matières premières n’arrivent pas à  couvrir la demande », affirme la responsable. Mais selon Gasy Hug, le sisal est une ressource renouvelable par excellence étant donné que c’est une plante, même si elle est exploitée, il en repoussera.

Andrea Razafi

  • Fianarantsoa : Le train FCE sera désormais de retour à partir du lundi de Pâques.
  • Boeny -betsiboka : le reboisement de l’année 2021-2022 touche à sa fin.
  • Vakinakaratra : Filière lait, les éleveurs ont reçu des soutiens.

  • Fianarantsoa : Hiverina manomboka ny alatsinain’ny Paska izao ny zotran-dalamby FCE.
  • Boeny -betsiboka : Mifarana ny taom-pambolen-kazo antanety 2021-2022.
  • Vakinakaratra : Nisitraka tantsoroka ireo mpiompy omby vavy be ronono.

A leur arrivée dans le centre de détention, les jeunes détenus paraissent en bonne santé. Plus tard, certains d’entre eux vont présenter des symptômes de maladie sexuellement transmissibles. Selon Anita Velosoa, assistante sociale auprès du quartier mineur de la prison d’Antanimora, ces jeunes garçons contractent ces maladies suite à des relations sexuelles avec des détenus plus âgés, ou tout simplement, en empruntant des sous-vêtements à d’autres détenus déjà malades. En tant que jeunes sexuellement actifs, leurs pulsions les incitent parfois à manifester de la violence sexuelle à l’égard des autres détenus. Pour y remédier, ces jeunes participent à des groupes de paroles et sont incités à pratiquer beaucoup d’exercices physiques.

Fotoana vitsy aorian’ny hahatongavan’ireo tanora ao amin’ny fonja dia matetika ahitana fambaran’aretina azo avy amin’ny firaisana ara-nofo ny sasany amin’izy ireo. Antony voalohany mahatonga izany hoy i Anita Velosoa mpitantsoroka ara-tsosialy ireo tsy ampy taona ao amin’ny fonja Antanimora, ny fisainan’ny firaisana ara-nofo eo amin’ny lahy sy ny lahy ary ny fifampindramanana atin’akanjo amina olona efa marary. Amin’ny maha tanora azy ireo dia misy ny filàna izay mitarika azy hanao herisetra ara-pananahana amin’ireo gadra hafa. Hanarenana izany, misy ny vondrona hifampizarana hevitra izay handraisan’ireo tanora anjara eo anivon’ny fonja ary hamporisihana ihany koa izy ireo hanao fanatanjahan-tena betsaka.

Il existe une dose pédiatrique de vaccin contre la Covid-19 pour les moins de 12 ans. Pfizer a lancé un vaccin appelé Comirnaty, la dose administré vaut le tiers de la dose d'injection pour les personnes de plus de 12 ans. C'est pour les enfants de 5 à 11 ans plus précisément. À 12 ans révolus, la dose administrée est la même que pour les adultes. Ce vaccin nécessite également 2 doses, avec un intervalle de 3 semaines. Mais pour les enfants plus sensibles, la 3e dose est nécessaire au moins 28 jours après la 2e dose. Pour Madagascar, seul les plus de 18 ans ont le droit d’être vaccinés. Ce vaccin n’est valable qu’aux Etats-Unis et en Europe.

Misy fatra manokana ho an’ny ankizy na hoe dose pédiatrique ho an’ireo latsaky ny 12 taona ny vaksiny miady amin'ny Covid-19. Namoaka an’izay vaksiny antsoina hoe Comirnaty izay ny avy ao amin’ny Pfizer. 1 ampahan-telon’ny fatram-bakisiny atsindrona amin’ny olondehibe izy ity, ho an’ny ankizy 5 hatramin’ny 11 taona. Raha efa feno 12 taona kosa dia mitovy fatra amin’ny an’olon-dehibe ny vaksiny atsindrona azy. Araka ny nambaran’ireo manampahaizana dia mila fatra faha-2 ihany koa ity vaksiny ity, elanelanina 3 herinandro. Fa ho an’ireo ankizy somary marefo kosa dia mila fatra faha-3 ihany farafahakeliny 28 andro aorian’ny fatra faha-2. Ny eto Madagasikara aloha dia mbola ho an’ny 18 taona mihoatra ihany ny vaksiny fa any Etazonia sy Eoropa no efa manao azy.

Le Ping Pong est un sport apprécié à Madagascar même s’il n’est pas encore très connu comme le football. Madagascar compte 7 ligues dans toute l’ile, à savoir Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania et Itasy. Sa journée internationale a été célébrée le 06 Avril. Pour l’occasion, le club Jeunes Promoteurs du Ping à Antananarivo a installé une table de tennis dans les rues d’Analakely et Analamahitsy, qui a attiré la curiosité des passants. Dorat Rakotoarisoa, directeur de développement au JPP, explique que ce sport se pratique dès l’age de 5 ans.

Fanatanjahantena betsaka mpanao eto amintsika, nefa tsy mbola malaza toa ny baolina kitra ny tennis atao ambony latabatra na Ping Pong. Ligy 7 no misy izao manerana an’i Madagasikara, Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Haute Matsiatra, Amoron’i Mania sy Itasy. Nankalazaina ny 6 Aprily teo ny andro iraisam-pirenena natokana ho azy. Fampirantiana natao teny Analakely sy Analamahitsy no nentina nanamarihana izany ho an’ny teto Antananarivo, izay afaka nilalaovan’ny daholobe. Manomboka amin’ny ankizy 5 taona dia afaka milalao tennis ambony latabatra hoy ny tompon’andraikitra ny fivoarana eo anivon’ny Jeunes Promoteurs du Ping JPP, Rakotoarisoa Dorat.

jeudi, 14 avril 2022 08:11

Création de headpiece

Njaka et Prisca sont des couturiers qui travaillent le cuir. Leur spécialité c’est les vestes de motard, un vêtement qui sert surtout de protection. Ils achètent les balles de cuir auprès des grossistes locaux et utilisent aussi quelques accessoires importés. Ils cousent une veste à partir de 85 000ar mais le prix peut varier selon le type de personnalisation demandé par les clients. Leur métier demande beaucoup de créativité mais l’accessibilité à certains matériels techniques et matières premières constitue un blocage.

Iarovana est une jeune artiste malgache qui crée des couronnes et des accessoires de tête, les « Headpiece ».Pour les matières, elles utilisent des plastiques et des aluminiums de cannettes de bière.  Elle s’intéresse aussi d’autres matières en fonction du projet sur lequel elle travaille, des fleurs par exemple si c’est un mariage. Elle collabore souvent avec des organisateurs de défilés de mode, qui sont ses principaux clients.

Hahavitana famoronana samihafa ny hoditra. Ankoatry ny hoe poketra na kiraro, dia azo anaovana akanjo fitondra amin’ny kodiaran-droa na hoe veste de motard. Manana orinasa momba izay I Njaka sy Prisca. Eny amin’ny mpivarotra hoditra amin’ny ambongadiny izy ireo no maka ny akora ilainy, miankina amin’ny kaomandin’ny mpanjifa. Misy ireo mpanjifa mangataka loko na haingo manokana, mifanaraka amin’ny karazan’ny kodiaran-droa ampiasainy. Manomboka amin’ny 85000ar no anjairana ny akanjo iray hoy izy ireo.

Asa tanana somary miavaka kely amin’ny mahazatra no ataon’i Iarovana ,manao an’ireny satro-boninahitra na couronne ireny izy, matetika rehefa amin’ny filatroana ireny no tena hanaovana an’io haingo amin’ny loha io na headpiece no tena fiantsony azy. Ireny vy amin’ny tavoahangina labiera ireny no akora tena ampiasainy fa mampiasa vonikazo koa izy rehefa amin’ny lanonana hafa ohatra. Raha ho an’ny filatroana ohatra dia manomboka eo amin’ny 20000 Ariary ny headpiece iray izay azo amboarina sy haingoana araka izay itivian’ilay olona mampanao azy.

mercredi, 13 avril 2022 12:37

Le journal du 13 avril 2022

  • Ankizy mpirenireny an-dalam-be : 1090 no isan’ireo voaray an-tanana.
  • Miatrika BEPC Blanc ireo mpianatra kilasy faha sivy manerana ny CISCO Ambatondrazaka nanomboka ny Alatsinainy teo.
  • Tsena ben’ny Paska : tsy nanakana ireo mpikarakara ny Covid-19.

mercredi, 13 avril 2022 12:23

Le journal des régions du 13 avril 2022

  • Mahajanga : Pâques : nouvelles stratégies de sécurité.
  • Androy : Formation des jeunes JPE. 
  • Toamasina : L’abandon scolaire ne cesse d’augmenter.

  • Mahajanga : Fetin’ny Paska, paikady vaovao hiarovana amin’ny loza.
  • Androy :   Skills life, homanina hiatrika sahady ny fiainany ny ankizy.
  • Toamasina : mitombo ireo mpianatry ny EPP miala an-daharana.
mardi, 12 avril 2022 13:02

Pourquoi un plafonnement des prix?

Le plafonnement des prix est un seuil que l’Etat met en place, c’est-à-dire le prix maximum qu’un vendeur est autorisé à commercialiser un certain produit. C’est une manière pour le gouvernement de réguler le marché lorsque celui-ci est en déséquilibre et surtout quand l’inflation vient de l’extérieur. Le but étant de limiter les abus de pouvoir de certains distributeurs et de protéger les consommateurs. Le ministère de l’industrie, de l’industrie et du commerce a instauré un plafonnement des prix pour les trois prochains mois, qui s’applique à partir de ce lundi 11 avril. Interview avec l’économiste Ralalason Jarus.

Ny fametrahan’ny fanjakana vidin’entana farany ambony dia midika fa tsy mahazo mivarotra entana mihoatra an’io vidiny io ny mpivarotra. Fomba iray io hahafahan’ny fanjakana manarina ny tolotra sy tinady eo amin’ny tsena, indrindra rehefa miankina amin’ny antony avy any ivelany na tsy azo hanoharana no mahatonga ny fiakaran’ny vidin’entana. Toy izany ny zava-misy eto amintsika ankehitriny. Mihatra manomboka ny 11 aprily teo ny vidin’entana napetraky ny fanjakana, ary mandritra ny telo volana.

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