COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesInterviews

Andrea Razafi

Andrea Razafi

vendredi, 04 septembre 2020 12:41

Journal des régions du 4 septembre 2020

Atsimo-Atsinanana : 58 jeunes de l’Association des Jeunes Mahafasa-Andrefana Farafangana ou A.J.M.A.F ont nettoyé 03 puits du quartier le 3 septembre pour faciliter l’accès à l’eau potable.

Matsiatra Ambony : 28 jeunes de la commune rurale de Sahafata district de Lalangina ont bénéficié d’une formation sur la culture du riz technique PAPRIZ, culture de pommes de terre et la fabrication de compost par le DRAEP.Atsimo

Andrefana : 200 ménages vulnérables dans le quartier de Tanambao II TSF Nord, Morombe Tanambao et Amborogony Est Toliara ont bénéficié d’une aide sociale offerte par l’association Tolia Maeva.

Boeny : Le faux militaire, arrêté le 3 septembre à Mahajanga, a été incarcéré ce jour.



Atsimo-Atsinanana : Lava-drano miisa 3 ao anatin’ny fokontany Mahafasa-Andrefana Farafangana no nodiovin’ny fikambanana tanora ao anatin’ny fokontany omaly. Mba hahazoan’ny mponina rano fisotro madio isanandro.

Matsiatra Ambony : Nomena fiofanana mikasika ny ny fambolem-bary ara-teknika PAPRIZ ireo tanora ao amin’ny kaominina ambanivohitra Sahafata, distrikan’ny Lalangina.

Atsimo-Andrefana : Tokantrano sahirana miisa 200 ao amin’ny fokontany Tanambao II TSF Nord, Motombe Tanambao, ary Amborogony Est Toliara no nizaran’ny fikambanana Tolia Maeva fanampiana.

Boeny : Naiditra am-ponja ilay tovolahy nisandoka ho miaramila tratra nandritra ny fisafoana amin’ny fanaraha-maso ny fampiharana ny hamehanan ara-pahasalamana nataon’ireo miaramila tao Mahajanga omaly.

vendredi, 04 septembre 2020 11:21

Journal du 4 septembre 2020

Conservation et préservation de l’environnement : à quel point s’investissent les jeunes malgaches ?

Les avantages d’un Etat insulaire dans une communauté insulaire.

Notes insuffisantes : Blocage majeur à l’accès aux bourses extérieures pour les jeunes malgaches.

Comment transformer des informations scientifiques en dessin animé ?

La permaculture peut être adaptée en milieu urbain.



Taranjam-pianarana kilasy faha 5 : Ny maha-samihafa ny « Sciences de la vie et de la terre » sy ny « connaissances usuelles ».

Fifandraisan’ny ray aman-dreny amin’ny zanaka vao miditra eo amin’ny tontolon’ny fitiavana.

Lasa fanaon’ny mpianatra eny amin’ny anjerimanontolo ny mananaraka lalam-piofanana roa ao anatin’ny taona iray.

Mangataka ny hamerenana amin'izay ireo zotra amin'ny lalam-pirenena hafa ireo mpitatitra.

« Misy amin’ny anarana omena ny ankizy no mavesatra ho azy ».

vendredi, 04 septembre 2020 11:14

Ndao Hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Donnons la parole aux jeunes, comme à chaque vendredi. Ndao hilaoeky reçoit cette fois Michael Ratsimandresy et Toavina Razanamahefa, étudiants en communication. Ils vont exposer leurs avis sur les sujets suivants :
- L’accès à l’information à caractère public.
- Université d’Antananarivo : Parmi les 200 meilleures universités d’Afrique selon le classement uniRank 2020.
- Sujet CEPE- « OIO Nde hianatra izahay ».



Omentsika ny tanora indray ny sehatra mikasika ny fahitan’izy ireo ny vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Ratsimandresy Michael sy Razanamahefa Toavina, samy mpianatra serasera amin’ny ambaratonga ambony no vahinin’ny Ndao hilaoeky.
Ireto ny lohahevitra :
- Fahazoan’ny daholobe mamantatra ny antontan-kevitra mikasika ny raharaham-panjakana.
- Oniversiten’Antananarivo, anatin’ireo oniversite 200 mendrika indrindra eto Afrika, uniRank 2020.
- Laza adina CEPE « OIO Nde hianatra izahay ».

Animée par sa passion pour la musique et la danse, devenir Djette a été une évidence pour Nirina, alias Djette Ni-Keys.

Évoluant au sein d’une famille mélomane et également membre d’une chorale, Ni-Keys se passionne depuis toute petite pour la musique. Au fil des années, en côtoyant des DJ, elle a fini par apprendre en mode autodidacte avec l’aide de ses amis le DJaying pour finalement se lancer en tant que DJette en 2010. Aujourd’hui, sa passion est devenue à la fois son passe-temps et son deuxième travail.

Autodidacte

« J’ai appris le DJaying principalement en regardant mes amis DJ en train de faire leurs mix dans les soirées ou lors d’évènements. Il leur est également arrivé de me suggérer de prendre les manettes et d’essayer, et finalement c’était une chose assez évidente avec la passion, je dois dire. »

En 10 ans, DJette Ni-Keys a fait un bon bout de chemin : entre les animations de soirées dans les clubs, les évènements publics ou privés, elle se projette désormais dans la chanson. « J’ai déjà 3 opus à mon actif, mais je ne me sens pas encore prête à les sortir. J’ai également travaillé avec des amis, dont Kara DJ qui ont demandé à ce que je chante leurs œuvres. »

Bien que le Djaying puisse réellement contribuer à vivre, dans son cas, Ni-Keys a préféré en faire un passe-temps.

Un monde d’hommes ?

« Au départ, ma mère tout comme certaines personnes de la famille n’étaient pas du tout d’accord avec le fait que je devienne DJette. Pour eux, comme pour de nombreuses personnes, il s’agit d’un monde d’hommes, de fêtards et d’alcooliques ». Mais pour Ni-Keys, cette affirmation est un stéréotype qu’il fallait briser.

« Au fur et à mesure, ma mère a finalement compris qu’il s’agissait d’une passion, et plus encore je ne fume pas et je ne bois pas. Puis, la famille a également apporté son appui et son soutien », explique-t-elle, poursuivant que cela n’exclut pas le fait que d’autres personnes garderont toujours cette vision négative par rapport à une DJette. « Ce n’est pas pour autant que cela devrait m’atteindre, je reste comme je suis », lance-t-elle. Par ailleurs, le fait d’évoluer dans un monde d’hommes lui a permis de se démarquer, « cela étonne certains, mais par la suite, cela ouvre à plus d’opportunités du type collaborations ». Sa toute dernière collaboration avec Arione Joy a donné naissance à la chanson « Tsy Foiko ».

« Ce qui m’a juste fait peur au début, c’était les hommes plutôt saouls qui me harcelaient, mais maintenant, je ne fais plus d’animation sans être accompagnée de gardes du corps », indique-t-elle en riant.

Le mois d’août dernier, la Fédération Internationale de Football (FIFA) et la Confédération Africaine (CAF) ont annoncé la reprise des éliminatoires de la CAN 2021. La dernière ligne droite des matchs aller et le début des matchs retour se dérouleront du 9 au 17 novembre 2020. Pour accueillir ces matchs, les équipes concernées doivent disposer d »un terrain suivant les normes internationales.

Normes fixées par la FIFA

Un terrain est déclaré conforme aux normes internationales, une fois homologué par la FIFA. Donc, il appartient à la Fédération internationale de définir les critères. Mirado Rakotoharimalala, secrétaire général d’orange Proleague et ancien membre de la Fédération malgache de football explique que le premier critère pour avoir l’homologation de la FIFA est de disposer d’une bonne qualité de pelouse que ce soit en gazon naturel ou synthétique.

A part la qualité du terrain de jeu, il faut aussi mettre en place plusieurs infrastructures et aménagements dans le stade. Bien évidemment, les joueurs ont besoin de vestiaires. Et pour assurer qu’aucun joueur ne triche, il faut une salle pour le contrôle antidopage est obligatoire. Pour la transmission du match, un stade doit comporter un média tribune. Avec l’évolution de la technologie, l’utilisation de l’assistant vidéo à l’arbitrage est inévitable lors des matchs internationaux. Ainsi, pour assurer son bon fonctionnement, un emplacement spécifique destiné aux caméras est exigé.

Trois stades homologués

Les matchs internationaux ne se déroulent pas particulièrement dans la capitale du pays hôte mais souvent dans des stades en dehors de la ville. Si le terrain se trouve à 200km de la capitale, la ville accueillante doit avoir à proximité un aéroport international.

Pour l’instant, à Madagascar, 3 stades ont eu l’homologation de la FIFA. Il s’agit en l’occurrence de celui de Mahamasina avant sa rénovation, du complexe de Vontovorona et du stade Rabemananjara à Mahajanga. Le nouveau stade de Barikadimy à Toamasina peut devenir le quatrième stade homologué après validation de la FIFA.

Notons que nos Barea sont en tête du groupe K dans ces éliminatoires avec 6 points d’avance après avoir fait un sans-faute face à l’Ethiopie et le Niger. Ils affronteront les Eléphants de la Côte d’Ivoire pour les 3ème et 4ème journées des éliminatoires.

De plus en plus de centres d’appel se spécialisent dans le téléphone rose à Madagascar. Les offres de recherche d’animatrices en téléphone rose attirent les jeunes femmes car ce poste n’exige ni diplôme ni compétences spécifiques, à part la maîtrise de la langue française pour la plupart. C’est le cas de cette jeune femme de 23 ans qui travaille dans ce secteur, depuis environ un an et demi. Elle a souhaité garder son anonymat car ses proches ignorent qu’elle exerce cette fonction.

Studio Sifaka : Quelles sont les raisons qui vous ont incitée à travailler dans le téléphone rose ?

Jeune femme : Issue d’une famille très modeste, je dois subvenir aux besoins de mes frères cadets car je suis l’aînée. Pourtant, je n’ai pas eu la chance de faire des études supérieures. J’ai tout juste mon diplôme de baccalauréat. Ce métier d’animatrice de téléphone rose est parmi les rares qui paient bien pour quelqu’un qui n’a fait aucune étude supérieure. En ce moment, je gagne un million d’ariary net mensuel.

En quoi consiste précisément votre métier ?

Il s’agit avant tout de satisfaire les besoins sexuels de mon interlocuteur par le biais d’une conversation téléphonique. Tout se joue sur ma voix. Je dois exciter mon interlocuteur dans une conversation sexy. J’irai même jusqu’à dire avoir une sorte de relation sexuelle à distance.  Une conversation dure généralement 15 à 30 minutes. Chaque conversation commence, la plupart du temps, par des questions comme : qu’est-ce que tu portes en ce moment ? …

Donc vous n’êtes pas pudique ? Cela ne vous gêne pas ?

Je suis pudique mais cela ne me dérange pas car on ne voit pas mon visage et je travaille sous un pseudo.

Il s’agit à peu près d’une forme de prostitution à distance. Avez-vous honte d’exercer ce  métier ?

Bien sûr, j’ai honte et je ne souhaite à aucune autre personne de devoir faire cela. Pour ma part, je le fais malgré moi, je n’ai pas vraiment le choix.

Vous vous demandez sûrement qui se cache derrière le logo de Sifaka ? Et bien il s’agit du designer, Aina Marc Rakotovololona. Il a bien voulu répondre à quelques questions du Studio Sifaka.

Studio Sifaka : Concevoir les logos, est-ce une passion pour vous ou un travail ? 

Aina Marc Rakotovololona : En général, tout ce qui est visuel me fascine : la photographie, le dessin, le cinéma, la peinture, … Le graphisme est donc, avant tout, une passion pour moi. Et j’ai eu la chance d’en faire mon métier.

D'où vous vient votre inspiration quand vous créez un logo ? 

En fait, mon inspiration est surtout le fruit de recherches faites en amont de chaque projet graphique. Cela est finalement un mélange de différentes choses notamment les travaux graphiques que j’ai déjà pu faire dans le passé, les artistes qui m’inspirent, tout ce qui peut concerner de près ou de loin sur le thème du projet en cours.

Pouvez-vous nous raconter un peu les étapes à suivre pour créer un logo ?

Etant designer graphique, créer des logos fait partie de mon travail. Avec les années, on peut dire que la mécanique est bien huilée. Pour simplifier, je dirais qu’il y a 4 grandes étapes. Une phase d’étude et de recherches où l’objectif premier est de comprendre le client et d’en apprendre le plus sur son univers. La conceptualisation qui est la recherche d’idées de logo. C’est une étape avec beaucoup de réflexions et surtout beaucoup de croquis. Le développement qui consiste à concrétiser le concept le plus adapté au projet pour en faire un logo. La finalisation où le tout est peaufiné. C’est dans cette dernière étape que je choisis les couleurs, les polices, les différents espacements, …

Pouvez-vous nous parler un peu de la création du logo de Sifaka ?

J’ai passé pas mal de temps à observer des images du sifaka. Pour moi le plan de base était de rallier les thèmes Radio et Sifaka. L’idée derrière le logo, c’est que le Sifaka (qui représente donc le studio et tous les jeunes qui y travaillent) ait des choses à dire, une voix à faire entendre. Le studio Sifaka se voulant jeune et surtout axé sur les jeunes, il m’a semblé approprié de donner à son logo cette fraîcheur caractéristique de cette jeunesse.

jeudi, 03 septembre 2020 14:27

Kozio ahy : « Valala fiandry fasana »

« Valala fiandry fasana » désigne les personnes responsables de l’entretien du tombeau familial à Madagascar. Le Professeur Roger Rabenilaina fait savoir dans l’émission Kozio ahy pourquoi on les appelle ainsi.



Teny entina ilazana ireo olona monina eny an-tanindrazana sady mikarakara fasan-drazana ny “valala mpiandry fasana” sy ny “valahara mpiandry fasana”. Raha ny marina anefa “valala fiandry fasana” na “vahalara mpiandry fasana” no mahalaza ireo araka ny fanazavan’i profesora Rabenilaina Roger Bruno, akademisianina. Araho ato anaty fandaharana ny antsipirihan’izay.

Parlons des problèmes de cœur dans Santénaka mais du point de vue médical. Qui n’a jamais eu de palpitations ? Lorsque le battement du cœur est anormal, le docteur Maminiaina Raminoarisoa conseille des régimes alimentaires adaptés. La spasmophilie se trouve aussi être l’une des causes des palpitations. Comment un spasmophile peut gérer ses spasmes ? Le docteur Nivomahaly Dinah Ranaivoarison répond à la question.



Anisan’ny mahatonga ny fiemponempon’ny fo ny spasmophilie. Fa mifandray amin’ny aretin’ny fo ireto toe-batana ireto amin’ny ankapobeny. Ny fihinanana sakafo ara-pahasalamana dia manampy amin’ny fifehezana azy. Izay no hozaraina ato anatin’ny Santenaka ka hanomezan’ny dokotera Raminoarisoa Maminiaina sy ny dokotera Ranaivoarison Nivomahaly Dinah fanazavana.

Ces derniers temps, des machines à sous et autres jeux d’argent et de hasard électroniques sont visibles dans de plus en plus de petits bars de quartiers. Souvent à l’abri des regards, au fond d’une salle sombre, trônent ces machines où les clients espèrent gratter un peu d’argent qui, la plupart du temps, sera utilisé pour payer une consommation. Un cercle vicieux pour certains chefs de famille qui peinent déjà à nourrir leur famille.

« Il y a un risque de multi-addictions. Les gens peuvent jouer, fumer et boire en même temps », lance le médecin addictologue, Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, qui explique qu’il y a l’addiction au produit et l’addiction au comportement. Elle indique que le risque est notamment important chez les jeunes. « Il y a des bars qui en proposent, non loin d’établissements scolaires à Antananarivo, déplore-t-elle. De nombreux parents et éducateurs se plaignent de cette situation ».

Quartiers populaires

Une source auprès de la police confirme l’existence de ces opérateurs clandestins. « La police joue un peu au chat et à la souris avec ces opérateurs clandestins. Lorsque des éléments de la police des jeux passent, ils dissimulent les machines », signale notre interlocuteur, qui indique toutefois que la police en a fermé cinq récemment : un à Antohomadinika, deux à Ambodivona, un à Besarety et un autre à Ambohimanambola. Il souligne qu’il est possible de tenir des machines à sous mais cela requiert une autorisation du ministère de l’intérieur. « Il devrait aussi y avoir une autorisation d’importation normalement », poursuit-il.

De véritables réseaux se cachent ainsi derrière ce marché car les machines sont toutes importées. Un propriétaire de bar raconte avoir été approché par un genre de commercial qui lui a expliqué les modalités de « location » de ces machines. « Il nous a proposé deux ou trois machines en expliquant qu’on doit payer un loyer et un montant sur les jetons utilisés ». La source auprès de la police d’ajouter que les machines devraient également être contrôlées par le ministère de l’Economie et des finances. « En cas de trucage, il y a vol. Dans ce cas de figure, la police doit enquêter ».

Rotsy Koloina Andriamanantsoa n’a pas toujours voulu être actrice. Au contraire, elle voulait être réalisatrice ou scénariste. Mais grâce au personnage de « Lova », le personnage principal de la série télévisée du même nom, elle a peut-être trouvé sa vocation. Dans la même foulée, Mamihasina Raminosoa, producteur et représentant régional de la maison de production DDC International (Digital Development Communication) va nous expliquer plus en profondeur l’importance d’une maison de production. En effet, son rôle essentiel est de garantir l’élaboration d’un film de sa conception jusqu’à sa finition. Elle est dirigée par le producteur qui fournit la logistique nécessaire à sa réalisation, tant au niveau des ressources humaines qu’au niveau de ressources matérielles et financières.



Tsy niheritreritra ny ho lasa mpilalao sarimihetsika i Rotsy Koloina Andriamanantsoa. Ny ho mpanatontosa sy ny ho mpanoratra sarimihetsika no novinavinainy ho atao. Nony nilalao an’i « Lova » tao amin’ny sarimihetsika mitohy mitondra ny lohateny hoe « Lova » angamba vao hainy izay tena mety aminy. Ao anatin’izay tontolon’ny sarimihetsika izay, manazava ny tena anjara asan’ny trano famokarana i Mamihasina Raminosoa, mpamokatra horonantsary no sady mpisolo tenam-paritry ny trano mpamokarana Digital Development Communication na DDC International. Ny trano famokarana no ivo miantoka ny rehetra hanatanterahina ny sarimihetsika iray. Tarihin’ny mpamokatra izy io ary manome ny fitaovana sy manakarama ireo olona ary mamatsy ny vola ilaina amin’ny fisian’ilay sarimihetsika.

Avec l’évolution des smartphones et surtout des fonctionnalités qu’ils proposent, nombreux sont ceux qui en deviennent addicts. Bien que les personnes âgées ont également recours à l’utilisation de ce gadget de nos jours, les jeunes sont surtout les plus concernés par cette addiction.

« Pour moi, c’est angoissant de me retrouver sans mon smartphone ou de ne pas pouvoir y avoir accès. Je me sens comme étourdie et comme si je sortais de la maison sans rien », indique Mihaja, une jeune tananarivienne, aujourd’hui devenue accro à son portable. Cette angoisse et ce sentiment d’être perdu sont plus ou moins la même pour la majorité des jeunes, et surtout ceux qui ont l’habitude d’être penchés sur l’écran de leur appareil. Ce sentiment est déjà un signe de l’addiction au smartphone.

Un accessoire incontournable du quotidien

Selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, « l’augmentation de l’addiction au smartphone est surtout due au fait que cet appareil propose aujourd’hui un large éventail de possibilités et de fonctionnalités ». En effet, l’ère du téléphone portable avec des fonctionnalités limitées comme l’émission et la réception d‘appel semble dépassée depuis l’avènement du smartphone. Ce dernier, présentant de nombreuses possibilités comme l’envoi de tous types de messages ou la prise de photos et de vidéo, sans oublier les jeux et les applications diverses, a séduit les jeunes.

« Aujourd’hui, la majorité des consommateurs recherchent des appareils qui leur offrent plus de liberté », souligne Haja, responsable auprès d’une boutique de smartphones. Selon lui, les jeunes actifs s’intéressent plus aux appareils pouvant remplacer un ordinateur et c’est d’ailleurs ce que proposent les grandes marques. Andry, responsable commercial auprès d’une entreprise de vente de téléphones le confirme. Selon lui, « les smartphones peuvent aujourd’hui remplacer en même temps un appareil photo, un ordinateur, une télécommande universelle, une carte bancaire, un appareil pour le suivi de la santé… » De fait, ces appareils deviennent de plus en plus incontournables dans le quotidien. Plus encore, grâce à l’accessibilité plus facile à internet, les jeunes sont aujourd’hui plus présents dans le monde digital que dans le monde réel.

Des risques avérés sur la santé

Les problèmes de santé dus aux ondes hertziennes des réseaux mobiles ou aux écrans de smartphones sont aujourd’hui les plus connus. Mais il faut savoir que d’autres pathologies entrent également en compte dans le cas d’une addiction. C’est par exemple le cas des pathologies psychologiques dont le stress causé par la nomophobie (no mobile phone phobia), qui est la peur-panique de ne pas avoir accès à son téléphone pendant une certaine période. Par ailleurs, selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, cette forte dépendance peut également être le résultat d’un trouble ou d’un manque que la personne comble à partir de la présence de son smartphone.

« En étant tout le temps accroché à son téléphone, ma fille oublie souvent tout ce qu’elle a à faire et même de manger », indique la mère de Mihaja, poursuivant qu’elle aurait préféré pouvoir ne pas donner un mobile à sa fille. Selon cette mère de famille, le plus gros problème des jeunes est le fait de ne pas savoir mettre une limite dans l’utilisation de la technologie. « Parfois, c’est comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort », souligne-t-elle.

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter