COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

L’accès aux soins au niveau des Centre de santé de base niveau II (CSB II) est gratuit. Cette gratuité, expressément communiquée à travers des affiches dans ces lieux, est expliquée dans le cas où le patient est illettré, souligne le médecin inspecteur, le Dr Razafimanantsoa. Cependant, pour bien des raisons, entre autres, le manque de moyens matériels, certains patients sont obligés de payer. Ces 4 derniers mois, le CAJAC (Centre d'Assistance Juridique et d'Action Citoyenne) santé, a reçu plus de 1.400 doléances liées à des cas de corruption auprès des CSBII. Les détails avec la coordonnatrice nationale du centre, Andrianalisoa Raonison.



Marisika hametraka fitarainana amin’ny trangana kolikoly misy eny amin’ny CSB II ny olom-pirenena Maimaimpoana ny fitsaboana eny amin’ny tobim-pahasalamana na CSBII, ary atao fantatr’ireo olona tonga mitsabo tena eny amin’ireo toerana ireo izany, amin’ny alalan’ny peta-drindrina sy ny fanazavana am-bava raha tsy mahay mamaky teny ilay marary, hoy ny médecin inspecteur Dr Razafimanantsoa. Noho ny tsy fahampian’ny fitaovana sasany anefa dia ampandoavina vola sahaza ividianana izany ny marary. Tao anatin’ny 4 volana farany dia naharay fitarainana trangana kolikoly maherin’ny 1400 ny eo anivon’ny CAJAC (Centre d'Assistance Juridique et d'Action Citoyenne) Santé, izay rantsan’ny Transparency International eto Madagasikara mifototra amin’ny sehatry ny fahasalamana. Manazava ny karazana tranga sy ny anton’izany ny vahinin’ny fandaharana, Raonison Andrianalisoa mpandrindra nasionalin’ny CAJAC santé.

samedi, 24 juillet 2021 10:20

Journal des régions du 24 juillet 2021

  • Atao any Mahajanga ny fankalazana ny andro iraisam-pirenena natao hiarovana ny ala honko
  • Tokantrano maro no tsy manan-kialofana amin’izao noho ny fahamaizana trano hazo tao Amparabona Ambatondrazaka ny alin’ny 23 jolay
  • Nahazo fahafahana ireo mpianatra telo lahy voarohirohy tamin’ny fiparitahana laza adina BEPC tany Mandritsara
  • Mikasa hanorina Tranoben’ny Ampela any Amboasary Atsimo ny avy ao amin’ny ministeran’ny mponina
  • Mbola mitohy ny fitrandrahana ao amin’ny karieran’ny Andilana Avaratra na efa noraràna aza

  • Célébration de la journée internationale pour la conservation de l’écosystème de Mangrove à Mahajanga
  • Plusieurs foyers sans abri après un incendie à Ambatondrazaka dans la nuit du 23 juillet
  • Les 3 dealers de sujet d’examen durant le BEPC ont été relâchés
  • Le ministère de la Population prévoit de construire une maison des « Ampela » dans Amboasary Atsimo
  • L’exploitation dans la carrière d’Andilana Avaratra continue malgré les interdictions

Certains enfants en bas âge ont la peau fragile et très sèche par rapport aux autres. Pour cela, le docteur Rova Nomenjanahary, pédiatre, conseille d’ajouter un peu d’huile de cuisson, de préférence de l’huile végétale, dans le bain du bébé. Il ne faut pas oublier d’hydrater sa peau après le bain. Les malgaches ont tendance à utiliser l’huile de coco et l’huile d’amande douce. Pour ce dernier, il faut faire attention à ce que l’enfant n’en soit pas allergique. Il existe également des produits spécifiques pour les peaux très sèches pour bébé en pharmacie, qui permettent une ultra hydratation. Il faut continuer ce soin même si la peau du bébé devient plus douce. Il est toujours préférable d’attendre les visites mensuelles chez le pédiatre avant de décider quoi que ce soit. En ce qui concerne la consommation de sucre chez les enfants en bas âge, le docteur Faramalala, pédiatre, déconseille le rajout de sucre dans la nourriture, même pour les adultes, car le sucre est addictif. Notre alimentation est généralement de nature sucrée.

Misy hoditra zazakely sasany marefo sy maina be noho ny an’ny hafa. Araka ny torohevitra nomen’ny Dokotera Nomenjanahary Rova, dokoteran-jaza, asina menaka fahandro vita amin’ny zava-maniry ny rano fandroan’ny zazakely. Tsy hadinoina avy eo ny mampamandina ny hodiny amin’ny menaka isan-karazany. Ny mahazatra antsika moa dia ny diloilo coco sy ny « huile d’amande douce ». Mila mitandrina tsara nefa amin’ity farany fa mety tsy hahazaka azy ny zazakely sasany fa mety vao mainka hanimba ny hodiny izany. Misy vokatra natokana ho an’ny zazakely ihany koa amidy eny amin’ny fivarotam-panafody izay mahamandina be izay hoditra maina loatra izay. Tohizana foana moa ny fikarakarana ny hoditry ny zazakely na dia hita ary fa efa mihatsara izany. Ny mety dia miandry ilay fizahana isam-bolana atao amin’ilay zaza any amin’ny dokotera vao manapa-kevitra. Raha ny fihinanana zava-mamy indray no resahina, tsy dia tsara hoy i Dokotera Faramalala, dokoteran-jaza, ny manampy siramamy any anaty sakafo satria manjary lasa miankin-doha amin’iny ilay zaza, eny na ny olon-dehibe aza. Ny sakafon-tsika amin’ny andavan’andro dia efa misy siramamy voajanahary.

L’accès aux lois reste difficile à Madagascar et les jeunes s’y intéressent peu ou pas du tout. En effet, les jeunes ne sont pas consultés lors des élaborations des lois. De plus, certaines lois ne sont pas disponibles sur les plateformes déjà existantes (site internet de l’administration). Face à cela, les juristes devraient selon Tsimihipa Andriamazavarivo, coordinateur de l’ONG Tolotsoa, participer plus à la vulgarisation, à rendre publiques et compréhensibles les lois malgaches.

Mbola sarotra ny fikarohana sy fikirakirana, ary ny fahazoana ireny lalàna ireny eto Madagasikara, ary vitsy ny tanora liana sy mandray andraikitra ao anatin’izany. Anisan’ny anton’izany ny tsy fandraisan’ny tanora anjara amin’ny famolavolan-dalàna, ny tsy fahafahan’ny olona mijery sy manaraka ny fivoaran’ny lalàna eto amintsika. Tsy ampy ihany koa ny fandraisan’ny mpahay lalàna anjara amin’ny fanapariahana ny lalàna sy ny famakafana ireny amin’ny be sy ny maro.  Manazava bebe kokoa mikasika izay i Andriamazavarivo Tsimihipa, mpandrindra ny ONG Tolotsoa.

mercredi, 21 juillet 2021 11:54

Journal du 21 juillet 2021

Ireo lohatenim-baovao eto amin’ny Studio Sifaka :

  • Ambany ny taha-pahafatesan’ny olona voan’ny covid 19 « variant Delta » noho ireo « variant » afrikanina sy anglisy.
  • Mila hamoraina ny fomba fikarohana sy fahazahoana ny lahatsora-dalàna ho azon’ny daholobe, indrindra ireo tanora
  • Faharitran'ny ranon'ikopa : ny fiantraikany amin'ireo mpivelona aminy
  • Befandriana Avaratra : napetraka ny Dina malain-kalatra na Besaboha.

mercredi, 21 juillet 2021 11:01

Journal des régions du 21 juillet 2021

  • Coronavirus : mpandeha sambo avy any Komoro voamarina fa mitondra tsimok’aretina.
  • Famadihan-drazana : mbola tsy misy fahazoan-dalana ny aoFandriana.
  • Sambatra 2021 : ireo tomponandraikitra ara-panjakana no manao ny serasera sy miantoka ny ara-pahasalamana ary ny filaminana.

  • Coronavirus : un cas détecté au bord d’un bateau en provenance des Comores.
  • Retournement des morts : aucune autorisation pour l’heure à Fandriana.
  • Sambatra 2021 : les responsables étatiques assurent la communication, la santé et la sécurité durant l’évènement.

Être enregistré à la naissance est le premier des droits civils parce qu'il atteste de l'existence et de l'identité d'un enfant peut-on lire sur le site de l’UNICEF. Alors que la Banque mondiale a approuvé un fonds de 143 millions de dollars au mois de septembre dernier pour renforcer le système de gestion de l'identité à Madagascar, le principal défi dans le pays est l’enregistrement des Malgaches. 

« Environ 78% des enfants malgaches entre 0 et 5 ans ont un acte de naissance, selon les dernières statistiques, indique le directeur d’Appui aux systèmes d’état-civil Haingotiana Rasitefanoelina. Ce taux est d’environ 70% pour les adultes ». Sachant que l’identité est un droit fondamental permettant à un individu de jouir d’autres droits, ces chiffres ne sont pas reluisants d’autant plus qu’il y a une grande disparité entre les régions. « Certaines régions sont moins avancées que d’autres », précise Haingotiana Rasitefanoelina pour diverses raisons. 

Identifiant unique   

La Banque mondiale soutient le renforcement du système de gestion de l'identité dans le pays avec un projet qui comporte notamment la mise en place d’un numéro d'identification unique dès la naissance. D’après le directeur, l’identifiant unique n’est qu’un outil. « Le plus important c’est le fait que les gens soient enregistrés car il s’agit d’un droit. L’Etat doit assurer la couverture de ce droit », lance-t-elle à travers la mise en place des services adéquats afin d’en assurer l’accès à tous les Malgaches. En ce sens, elle fait savoir que le chantier, qui a commencé en 2016 avec l’adaptation d’une stratégie nationale sur 10 ans, est conséquent. Plusieurs partenaires techniques et financiers ont appuyé cette stratégie dont l’Unicef. « Le soutien de la Banque mondiale devrait accélérer les choses », indique-t-elle. A terme, Madagascar devrait avoir un logiciel de gestion de l’état-civil unique dans un format uniformisé et normalisé, car d’après elle, le format des copies n’est pas le même d’une localité à une autre sur l’île.    

L’inclusion par la danse, c’est se servir de la danse comme outil éducatif et, en même temps,  d’intégration sociale des personnes en situation de handicap. La danse favorise la rencontre des personnes valides et les personnes en situation de handicap sur la scène ou durant l’initiation à la danse, selon Lovatiana Erica Rakotobe. Elle a créé une technique appelée le « Teboka Lasitra », en s’inspirant de l’écriture braille », pour apprendre aux non-voyants à danser. Elle nous l’explique.

 

Studio Sifaka : Comment vous enseignez la danse à travers cette nouvelle technique que vous venez de créer ?

Lovatiana Erica Rakotobe : Ayant des danseurs non-voyants dans notre compagnie de danse, c’est à partir de ma rencontre avec eux et notre contact qu’est née cette nouvelle technique. Je lui ai donné le nom de « Teboka lasitra ». En fait, nous avons transposé les alphabets en braille pour signifier les différentes positions du corps. Cela permet de travailler à la fois la coordination, l’équilibre, l’orientation. Ces positions constituent les différentes bases qui permettent au corps de s’initier à la danse. Pour moi, « Teboka Lasitra » est une méthode de transmission de la danse qui, au début, était uniquement dédiée aux non-voyants. Après des expériences et des échanges, nous nous sommes rendu compte que ce n’est pas forcément destiné qu’aux personnes non-voyantes. C’est vraiment une nouvelle approche du corps en lui-même.

 

Comment les personnes ayant des handicaps peuvent-elles appréhender la danse ?

Cela dépend du type de handicap. Les personnes non-voyantes peuvent entendre et percevoir les informations qu’on leur donne. La différence avec les personnes voyantes, c’est juste au niveau du temps d’appréhension. Il faut plus de patience avec les personnes non-voyantes. Par contre, avec les personnes ayant des handicaps, c’est vraiment une autre approche. Nous réadaptons la méthode de travail selon le type de handicap. Mais l’objectif reste toujours le même, c’est l’inclusion et l’intégration. Tout le monde sur scène se trouve sur le même piédestal. 

 
De quelle façon vous transmettez la danse aux personnes ayant des handicaps ?

Cela demande plus de temps. Elles doivent s’adapter et chacun doit trouver son aise dans l’exécution de chaque mouvement. Nous ne forçons pas les personnes à exécuter les mêmes gestes, mais que chacun retrouve sa propre personnalité.

 
Comment organisez-vous au sein de la compagnie ?

La compagnie Lovatiana organise des événements dans l’année comme des ateliers, des festivals, des échanges. C’est par le biais de ces initiatives que nous pouvons montrer que même ayant un handicap, chaque personne peut s’exprimer et peut pratiquer la danse. En même temps, les danseurs en situation de handicap peuvent retrouver leur autonomie dans leur quotidien. Un des danseurs avait du mal à se déplacer tout seul au début, il fallait qu’il soit accompagné. Mais au fur et à mesure des exercices, il peut maintenant se déplacer là où il le veut.

Le « Stylisme écoresponsable », concept peu connu à Madagascar, consiste à utiliser des matières recyclées ou biologiques dans les créations. Emy Ga, styliste écoresponsable, explique le concept.

Studio Sifaka : Qu’est-ce que le stylisme écoresponsable ?

Emy Ga : Peu de personnes pratiquent le stylisme écoresponsable à Madagascar. C’est une branche de la mode où le styliste a une autre vision de l’environnement. Il crée des vêtements tout en respectant l’environnement. L’industrie de la mode est la seconde activité la plus polluante au monde. Le styliste essaie de réduire son empreinte écologique par rapport à l’environnement.

En quoi le styliste peut réduire son empreinte écologique par rapport à l’environnement ?

Cette action est faite en sélectionnant les matières biologiques dans les produits de base pour les créations. L’utilisation de matières recyclées comme le coton pour la création d’un nouveau vêtement permet également de réduire l’empreinte écologique. Pour ma part, j’utilise le coton certifié bio, dans la mesure où la plantation de coton n’a pas été en contact avec des pesticides ou autres produits chimiques. Je regarde également le processus de fabrication des tissus. A part le coton, le lin et le chanvre font partie des matières biologiques.

Comment le styliste peut extérioriser sa créativité tout en respectant l’environnement ?

C’est vraiment assez difficile. Le styliste écoresponsable est très limité par rapport à sa créativité, mais c’est toujours agréable de créer. Personnellement, je crois que je fais comme tout le monde. Après avoir trouvé l’inspiration, je l’inscris dans mon cahier et c’est là que je commence à travailler sur le projet. C’est à partir d’une certaine étape que je vais étudier la façon dont je peux rendre ma création la plus écoresponsable possible. Je m’impose certaines limites, je n’utilise pas le cuir ou la vraie fourrure, par exemple.

 
Comment reconnaître la mode écoresponsable ?

Pour cela, il faut demander à la personne qui a créé le vêtement ou bien vérifier les étiquettes. Je n’achète pas n’importe où et n’importe quoi pour avoir des vêtements écoresponsables. Je ne suis pas non plus fan  des vêtements qui ont été confectionnés par des enfants ou par des personnes sous payés. Il n’y a pas de grande différence entre des vêtements écoresponsable et les autres, mais il faut toujours vérifeer ou demander. Mais après, les vêtements écoresponsables durent plus longtemps que les autres grâce aux sélections des tissus biologiques. C’est pour cette raison que les vêtements écoresponsables sont plus chers, par contre s’ils sont confectionnés avec des tissus recyclés, ils seront moins chers. Et ils se portent très bien au quotidien.

Les difficultés à trouver un emploi constituent un des problèmes majeurs des jeunes malgaches. La plupart de ceux qui viennent de terminer leurs études sont confrontées au manque d’expérience compte tenu de l’absence d’ancienneté. Cela pousse les recruteurs à les recaler. Face à cela, les jeunes se ruent sur les emplois disponibles même s’il s’agit de fonctions qui ne correspondent pas à leurs diplômes. Selon Mialy Sombiniaina Rakotondrasoa, « Communication & Youth Officer » chez YMCA Madagascar, le choix de travailler dans un secteur qui ne correspond pas à la formation suivie peut réduire les performances de l’employé. Pour Njaka Rakotoniaina, ingénieur informaticien, reconverti dans la construction d’ouvrages métalliques, l’idéal c’est de savoir s’adapter au poste et d’être polyvalent même si ce n’est pas en totale adéquation avec la formation suivie par le candidat.



Isan’ny olana ho an’ny tanora ankehitriny ny fitadiavana asa. Matetika ireo vao nahavita fianarana tsy avy hatrany dia mahita asa noho ny tsy fahampian’ny traikefa izay takian’ny orinasa ka lasa mitady asa hafa tsy mifanaraka amin’ny fianarany ny tanora sasany araka izany. Ho an’i Rakotondrasoa Mialy Sombiniana, tompondraikitry ny serasera sy ny haitariky ny tanora ao amin’ny YMCA Madagascar dia ny manao asa mifanaraka amin’ny fianarana natao no tsara indrindra hialana amin’ny tsy fifehezana ilay asa ka hitarika faty antoka ho an’ny orinasa. Ho an’i Rakotondrasoa Njaka, ingénieur informaticien ary misehatra amin’ny asa fanodinana vy na « ouvrage métallique » kosa tsy voatery ho mifanaraka ny asa ny fianarana fa ny tsara indrindra dia mahay mampifandray izay asa hita amin’ilay fianarana natao.

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