COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

vendredi, 07 août 2020 14:50

Sandrify : L’expoesie avec Joey Aresoa

L’expoesie est une forme d’exposition qui allie peinture et poésie. Pour Joey Aresoa, qui est à la fois peintre et poétesse, les mots et les images sont complémentaires. Ses œuvres mettent en valeur la féminité et le combat quotidien des femmes.



Ny expoesie dia fomba fampirantiana iray izay mampitambatra ny hosodoko sy ny poezia. Ho an’i Joey Aresoa, izay sady mpanao hosodoko no poeta, dia mifameno ny sary sy ny soratra. Manome vahana ny maha vehivavy ny asa kantony.

Le groupe Afrogasy a lancé l’initiative SOS Taxi en guise de contribution à la lutte contre le coronavirus dans la Grande île. Cela consiste à transporter gratuitement les malades de leur maison jusqu’à l’hôpital ou les centres de santé de base.

Il est aujourd’hui difficile, voire impossible, pour certaines personnes de se déplacer dans la capitale, surtout la nuit. C’est pour aider ces dernières que les membres d’Afrogasy ont décidé d’allouer un taxi gratuit aux malades qui doivent être transportés en urgence à l’hôpital, la nuit, de 20 heures à minuit. Pour bénéficier de ce service, il faut appeler les numéros 033 11 166 30 ou 034 59 631 28.

Lancement d’une cagnotte

Pendant une semaine, SOS taxi ne pourra transporter que 4 personnes par nuit puisque c’est ce que le groupe arrive à couvrir pour l’instant grâce à son fonds privé. Toutefois, il ne compte pas s’en contenter. « Actuellement, c’est Afrogasy qui finance tout : salaire du chauffeur, carburant, gel désinfectant… Mais pour la suite, on utilisera la cagnotte qu’on a lancée sur litchi.com. Cela est visible sur la page Facebook du groupe et ceux qui veulent y participer peuvent le faire grâce à leur carte bancaire. Notre objectif est de continuer SOS Taxi jusqu’à la fin de cette pandémie de covid-19 », explique la porte-parole du groupe, Héléna Razafindrakoto. Jusqu’ici, 17 personnes ont participé à cette cagnotte. Ce qui a permis de récolter 425 euros.

Proche du tanindrazana malgré la distance   

Fondé en France en 2017, Afrogasy est un groupe Franco-Malgache composé de James Raza et Tito Le Vicomte. Malgré la distance, ils sont attachés au pays. « Ils l’ont déjà démontré en sortant des sons qui représentent Madagascar, par exemple la chanson Barea Barea qu’ils ont créée pour supporter l’équipe nationale durant la CAN 2019. Ils ont aussi collaboré avec de nombreux artistes malgaches », argumente Héléna Razafindrakoto.   

Pour les membres de ce groupe, il est donc naturel d’aider le pays à sortir de cette mauvaise passe. Cependant, ils ne font qu’ouvrir la voie et espèrent que la diaspora suivra cet élan de solidarité.

vendredi, 07 août 2020 13:37

Les chats et leurs vertus

Ce 8 août, nous allons célébrer la journée internationale du chat, ces petites boules de poils qui font partie des animaux domestiques les plus appréciés chez la plupart des gens. Leur douceur et leur petit minois attendrissant font craquer tout le monde, mais il n’y a pas que cela, saviez-vous que les chats font aussi partie des animaux médicaments ?

Plus qu’un animal de compagnie, un remède naturel

Le chat n’est pas que bon pour attraper des souris comme certains le pensent. Ces petits félins produisent aussi des effets thérapeutiques grâce à leur ronronnement. Comme une musique, le ronronnement a un pouvoir apaisant et relaxant. Il faut aussi savoir que la « ronron thérapie » augmente la production de la sérotonine qui est l’hormone du bonheur, et juste le fait d’entendre ronronner notre chat agit immédiatement comme un anti-stress. Et apparemment, la vibration du ronronnement du chat est elle-même bénéfique. C’est ce qu’affirme le docteur Mamy Rakotonandrasana, vétérinaire au sein de SOS Vétérinaire Madagascar.

Mon chat, mon meilleur ami

Les chats et leur maitre tombent souvent amoureux dès le premier regard. Ils développent ensuite une certaine liaison à tel point que les chats ressentent ce que leur maitre éprouve : frustration, angoisse, stress, joie et il agit en conséquences. Même si ces petites bouilles nous donnent parfois du fil à retordre, on ne peut s’empêcher de rire et de sourire face à leurs bêtises. « Chaque fois que je ne me sens pas très bien, mon chat et toujours dans les parages », affirme Miora, une cat lover.

Si vous avez des chats, prenez bien soin d’eux car ils pourraient vous être d’une grande aide dans les moments de détresse. Peu importe votre humeur, le fait de prendre votre chat dans vos bras, de le câliner, de le caresser ne vous fera que du bien.

Plusieurs personnes utilisent internet sans être conscientes des risques qu’elles encourent. Elles suivent juste les ondes et ne visent aucun objectif précis par rapport à leurs activités en ligne. Il est pourtant conseillé d’utiliser internet et tous ses dérivés de façon positive. Cela garantirait la sécurité en ligne mais aussi l’initiation de changements positifs dans la communauté. Fitiavana Ramamisoa, chargée de mission chez Youth First nous explique en quoi c’est important et comment faire.



Tsara ny manana tanjona mazava rehefa mampiasa aterineto, indrindra fa ny tambazotran-tserasera. Raha manarak’efa fotsiny mantsy isika dia mety tsy ahatsikaritra ireo loza manambana ka iharan’ny voka-dratsin’ny fampiasàna aterineto. Manazava amintsika ny mety ho fiantraikan’izany amin’ny tanora, Ramamisoa Fitiavana, avy ao amin’ny fikambanana Youth First. Atorony antsika ihany koa ny fomba fampiasàna aterineto amin’ny lafitsarany.

vendredi, 07 août 2020 12:23

Ndao hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Comme à chaque vendredi, le débat de ce 7 août est consacré à l'avis des jeunes sur les actualités majeures de la semaine. Nous avons invité deux étudiants, Fara, étudiante en Droit et Joël, étudiant en communication, pour discuter des sujets suivants :
- La solidarité des femmes pour la lutte contre le féminicide à travers la publication de photos en noir et blanc sur les réseaux sociaux.
- Le déroulement des épreuves d’EPS en cette période de coronavirus.
- La rentrée des classes en septembre.



Toy ny isaky ny zoma, maneho hevitra ny amin’ireo vaovao mety mahaliana azy ny tanora. Vahiny amin’izany i Fara, mpianatra lalàna sy i Joël, mpianatra serasera. Hiresaka momba ireto lohahevitra manaraka ireto izy ireo :
- Fifanohanan’ny vehivavy amin’ny alalan’ny sary mainty sy fotsy tamin’ny tambajotran-tserasera.
- Fizotry ny fanadinana ara-panatanjahan-tena BEPC amin’izao vanim-potoanan’ny coronavirus izao.
- Fidiran’ny mpianatra amin’ny septambra.

vendredi, 07 août 2020 12:10

Journal du 07 août 2020

Le trousseau scolaire est-il prêt pour la nouvelle rentrée ?

La sécurité en ligne commence par la prise de conscience du danger.

Le business sur Facebook fait-il de nous des entrepreneurs ?

L’impact de la pandémie actuelle sur le métier d’interprète/traducteur.

Les petites boules poilues à effet thérapeutique.



Fanampiana sosialim-bahoaka, manao ahoana kosa ireo tsy manan-kialofana ?

SOS Taxi : fitaterana maimaimpoana ho an’ireo mararin’ny coronavirus.

Manao ahaoana ny fanomanan’ireo mpianatra hanao adina ara-panatajahantena amin’ny BEPC sy BACC ?

Mitombo ireo manao fanatanjahan-tena eny amin’ny araben'ny fahaleovan-tena sy eny amoron-dranomasina ao Toamasina.

Avec l’évolution de la technologie et l’augmentation des offres de travail en ligne, la plupart des jeunes malgaches se sont lancés en tant que freelance. Mais existe-t-il un cadre légal qui protège les freelancers malgaches face à certains problèmes avec leur client, notamment le refus de paiement ou les arnaques. Andry Razafimahefa, consultant juridique auprès du Cabinet Juridixia Madagascar Consulting apporte plus d’explications sur cela.

Studio Sifaka : Face aux arnaques et aux refus de paiement, existe-t-il un cadre légal sur lequel les freelancers malgaches peuvent s’appuyer ?

Andry Razafimahefa : Concrètement, à Madagascar, il n’existe pas encore de cadre légal précis et établi pour les freelancers tout comme l’est le Code du Travail pour les employés. Mais, deux options sont possibles pour les jeunes qui travaillent en freelance pour des clients étrangers. D’une part, ils peuvent établir un contrat de prestation de service ou un contrat de travail. En plus simple, le Freelancer peut convenir d’un contrat avec son client stipulant qu’en contrepartie d’un travail fourni ce dernier devra payer telle ou telle rémunération.

D’autre part, pour ce qui est des arnaques ou des refus de paiement, le code pénal peut aider les freelancers. Normalement, avant d’arriver à l’exécution du travail, des échanges par mail ont été déjà effectués entre le freelancer et le client. Au niveau du tribunal, ces échanges de mails constituent déjà des preuves même en l’absence d’un contrat signé entre les deux parties. Par ailleurs, c’est au juge compétent au niveau du tribunal de trancher sur la recevabilité ou non des preuves, notamment dans le cas d’un refus de payer ou d’une arnaque.

Comment faire valoir un contrat de travail établi entre un client basé à l’étranger et un prestataire basé à Madagascar ?

Il faut savoir que tout freelancer peut établir un contrat avec son client, même si celui-ci est à l’étranger. Le contrat est établi et signé par le client qui en fait une copie numérique et l’envoie à son prestataire pour qu’il le signe, par la suite. Il existe également les contrats signés électroniquement. Certes, la signature électronique n’est pas encore acceptée à Madagascar, mais dans tous les cas, ce contrat peut déjà être une preuve pour le freelancer si, par malheur, il se fait arnaquer par son client ou si celui-ci refuse de payer.

Le freelancer non inscrit légalement est-il plus à risque que ceux qui le sont ?

Normalement, toute personne qui exerce une activité commerciale doit être inscrite légalement et avoir un numéro d’inscription fiscale et une immatriculation à l’INSTAT. Il peut s’inscrire en tant qu’entreprise individuelle ou en tant que SARLU (société à responsabilité limitée unipersonnelle), et dans les deux cas, il obtient une immatriculation auprès de l’INSTAT et de l’administration fiscale. Mais à Madagascar, peu de gens s’intéressent à cela.

Dans tous les cas, que la personne soit inscrite ou non légalement, il est toujours possible pour le freelancer de faire valoir ses droits en cas de conflits avec un client. Mais, pour cela, il faudra avoir les preuves de l’existence d’une entente entre son client et lui, dont les échanges par mail entre autres.  

vendredi, 07 août 2020 09:40

Sandrify : Le doodle art

Le doodle art est une forme d’art à base de gribouillages et de formes géométriques. Il n’exige pas de technique de dessin spécifique mais il nécessite beaucoup d’imagination. Mat Li est un jeune artiste qui fait du doodle art depuis 2 ans maintenant. A travers son art, il veut conscientiser les gens sur les problèmes actuels comme la destruction de l’environnement.



Ny doodle art dia fomba fanaovana sary iray mifototra amin’ny soratsoratra, tsipitsipika sy endrika rafitsary na « formes géométriques ». Tsy mila fahaizana manokana izy io fa fahaiza-mamorona no tena ilaina. Anisan’ny miangaly ny doodle art efa ho 2 taona izay i Mat Li. Te hanokatra ny sain’ny rehetra izy amin’ny alalan’ny kanto izay ataony manoloana ny olana izay sedrain’izao tontolo izao tahaka ny fanimbana ny tontolo iainana.

Non. Le virus est présent lorsqu’une personne éternue, crache, tousse et il peut rester un certain temps sur les surfaces. C'est la raison pour laquelle les experts nous demandent de tousser ou d’éternuer dans notre coude. C’est à ce moment-là vous que vous allez déposer la covid-19 sur votre vêtement, si vous êtes porteur du virus. Il va y rester un certain temps, mais une fois qu’il sera lavé avec du savon, un détergeant ou avec un peu d’eau de javel, il disparaîtra. Vous n’avez donc pas besoin de laver séparément ce vêtement du reste de votre lessive.



Mila sasana mitokana ve ireo akanjo mitondra ny tsimokaretina coronavirus ?

Tsia. Mifindra ny tsimokaretina rehefa mihevina, mikohaka na mandrora ny olona iray. Mety hipetraka eny amina toerana iray mandritra ny fotoana elaela izy. Isany fihetsika fototry ny fiarovana ny mikohaka na mihevona anaty sandry. Amin'iny fotoana iny no mipetraka amin'ny akanjo ny covid-19, raha mitondra tsimokaretina ianao. Hipetraka eo mandritra ny fotoana elaela izy nefa miala ihany rehefa avy sasana amin'ny savony na eau de javel. Tsy mila sasana mitokana noho izany ilay akanjo.

vendredi, 07 août 2020 09:20

Journal des Régions du 06 août 2020

Fy Hibohana, un ouvrage poétique né pendant la période pandémique du coronavirus.

Les jeunes de la région Itasy se mobilisent dans la lutte contre le coronavirus par le biais de photographies sur les réseaux sociaux et Facebook.

Les cyclo-pousses de la ville de Farafangana qui ne présentent pas de dispositif de lavage de main ou DLM seront mis en fourrière.



Fy hibohana, amboara tononkalo teraka tao anatin’izao valanaretina coronavirus izao.

Miara mientana ny tanoran’Itasy amin’ny fanehoana an-tsary ny ady atrehana amin’ny coronavirus ao amin’ny tambajotra serasera facebook.

Hogiazana ireo cyclo-pousse tsy manana fitaovam-panasana tanana na ny DLM ao Farafangana.

vendredi, 07 août 2020 09:19

Kozio ahy : Baliky

« Baliky » est un mot pour désigner les comportements d’une personne vaniteuse. Ce terme est très utilisé dans la partie Sud de Madagascar. Selon Jean Régis Randrianandrasana, animateur évènementiel, il sert aussi à signifier « l’obstination ou l’entêtement d’une personne ». Le secrétaire général dans la fédération des artistes sur la langue et la littérature, Jean Cadet Randriatsarazoky, intervient aussi sur l’explication du mot « baliky ».



«Baliky », teny fampiasan’ny olona any Atsimo, entina hilazana ny fitondrantenan’ olona iray tia mieboebo. Raha ny fanazavan’ i Randrianandrasana Jean Régis, mpanentana lanonana, ampiasaina ihany koa izy io hiantsoana ireo olona be di-doha na mazan-doha. Haneho ny heviny momba ny fampiasana io teny io ihany koa Randriatsarazoky Jean Cadet, sekretera jeneralin’ny Federasion'ny mpikanto teny sy soratra na ny FMTS.

jeudi, 06 août 2020 17:13

Kozio ahy : Andriaky ao masira

« Andriaky ao masira », est un terme utilisé par les jeunes femmes dans la partie sud. Cette expression vise à souligner une moquerie poussée ou une exagération particulière sur des sujets de discussion, lors de commérages entre filles. Jean Régis Randrianandrasana, animateur événementiel, donne plus d’explications.



Fomba fitenin’ireo zatovovavy any amin’ ny faritra atsimo iny ny hoe « andriaky ao masira ». Teny midika fanarabiana izy io na koa fanatavezana resaka atao mandritra ny takoritsika ataon’ ny zatovovavy. Hanome fanampim-panazavana momba izay Jean Régis Randrianandrasana, mpanentana lanonana.

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