Le droit de vote fait partie des libertés fondamentales garanties par l’Etat malgache. L’élection est l’acte par lequel le citoyen transmet le pouvoir au représentant élu. Ainsi, elle légitime l’élection de ce dernier et sa prise de pouvoir. Ainsi, des mécanismes sont mis en place dans lesquels plusieurs acteurs agissent ensemble dans une synergie afin de mener à bien le processus électoral. Parmi ces acteurs se trouvent le responsable au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante ou CENI, Andriamarotafika Soava, le président du Fokontany d’Ampefiloha Rambelomanana Nirina et un membre de la société civile Razafimbelo Lily. Ils seront nos invités dans Ndao Hilaoeky pour débattre des différentes étapes du processus électoral, ainsi que les enjeux de la participation citoyenne, surtout des jeunes, aux élections.
Anisan’ny zo fototry ny olom-pirenena ny mandatsa-bato. Amin’ny alalan’ny fifidianana no hanomezan’izy ireo fahafahana ireo voafidy hitondra ny fanjakana.
Misy dingana maro napetraky ny lalàna amin’izany zotram-pifidianana izany, toy ny fanavaozana isan-taona ny lisitry ny mpifidy, na koa ny fanavaozana tanteraka ny lisitry ny mpifidy. Noho izany, misy fandaminana mipetraka eto amin’ny fiainam-pirenena mba handrindrana izany, ary anisan’ny mpisehatra amin’izany ny tompon’andraikitra avy ao amin’ny vaomieram-pirenena misahana ny fifidianana na CENI, Andriamarotafika Soava, sy filoham-pokontanin’ny Ampefiloha Rambelomanana Nirina ary ny mpikambana anaty firaisamonim-pirenena Razafimbelo Lily.
Le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes a dévoilé plus d’informations sur les décès liés au passage du cyclone Batsirai dans le Sud-est de l’île.
Quatre jours après la sortie du cyclone Batsirai, Madagascar compte toujours ses morts. La dernière mise à jour du bilan humain du cyclone Batsirai fait état de 92 victimes dont 73 pour la seule région Fitovinany. Cette mise à jour du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) était attendue après que des personnalités aient avancé des nombres plus conséquents que les précédentes statistiques officielles.
Aides internationales
Le BNGRC donne plus d’informations sur les causes de décès de ces 92 personnes. La grande majorité, 79% sont morts à cause de l’écroulement d’une maison. C’est le cas notamment dans le fokontany de Nanarena, commune Tanakambana, dans la région Fitovinany, où 5 personnes ont perdu la vie dont une petite fille de 6 ans. Le dernier rapport du BNRGC indique que 7 488 cases d’habitations ont été détruites et 2 714 ont été endommagées. Le nombre de sinistrés s’élève à 112 115 personnes soit 23 444 ménages. Les 99 sites d’hébergement mis en place dans les régions touchées abritent actuellement 61 489 personnes soit 13 453 ménages.
Les aides internationales s’organisent pour porter assistance à la population. Dans ce sens, les allemands de la THW ou l’Agence fédérale pour le secours technique ainsi que des éléments de la formation militaire de sécurité civile de la France sont arrivés dans le pays pour appuyer la réponse humanitaire dans les zones de passage du cyclone.
Tolotra Andrianalizah
7 Jours Pour Un Film (7PJ1F) est une sorte de programme qui ouvre la voie aux femmes dans le monde du cinéma à travers des formations et des ateliers. Madagascar a été l’hôte de cet évènement en janvier 2022. 11 jeunes femmes malgaches y ont participé suite à un concours de scénario. La journaliste Dina Nomena Randriarimanjaka, lauréate du concours, avec son film « La petite mélodie », nous partage son expérience.
Studio Sifaka : Qu’est-ce qui vous a le plus motivé à participer à l’atelier 7JP1F ?
Dina : Tout d’abord parce que je suis passionnée d’écriture et le monde du cinéma me fascine depuis toujours. Cet appel à concours organisé par le 7JP1F était une occasion pour moi de m’investir davantage dans cet univers. Cela m’a permis de découvrir les bases dans l’écriture de scénario. Mais également, les ateliers m’ont donné l’occasion de discerner le côté technique du cinéma.
Est-ce que les ateliers répondent-ils à vos attentes ?
Je n’avais aucune expérience en ce qui concerne le cinéma. Je n’ai jamais écrit de scénario de toute ma vie. Pour participer au concours, je faisais des recherches dans quelques plateformes sur la façon dont on devrait écrire un scénario. J’ai pu acquérir des connaissances au-delà de mes attentes personnelles en participant aux ateliers.
Quels seront vos projets après avoir reçu le trophée ?
Plusieurs portes se sont ouvertes pour moi, surtout sur le plan international. Je désire poursuivre dans le domaine de la réalisation de court-métrages. En tant que journaliste, je m‘oriente dorénavant vers le documentaire.
En ce qui concerne le film « La petite mélodie », les producteurs vont faire sa promotion. Et de mon côté, je suis à la recherche d’autres opportunités pour le film. Il y a déjà quelques pistes mais c’est encore confidentiel.
Et les droits d’auteurs pour ce genre de concours ?
Vous devez être exigent au sujet de votre création. Lors de la signature du contrat, regardez bien les avantages reçus en contrepartie.
Propos recueillis par Andrea Razafi
On dit qu’une personne a fait une rechute à la Covid-19 quand les symptômes semblent s’estomper et disparaissent progressivement, puis vont réapparaitre quelques semaines après.
Selon le Dr Yves Gaudin, virologue et directeur du Centre National de la Recherche Scientifique en France, une rechute se produit quand le virus n’est pas complètement éliminé par le corps. Le professeur Pf Jean Luc Reny, de l’Hôpital Universitaire Genève, explique que dans 90% des maladies infectieuses virales, comme le Sras-cov-2, moins le patient présente de symptômes, moins il produira d’anticorps.
La fatigue, le manque de sommeil, une reprise trop brusque peuvent augmenter la chance de développer une rechute. Il est fortement conseillé de prendre rendez-vous avec son médecin, surtout si les symptômes persistent plus de trois mois ou commencent à s’aggraver.
Inona ny atao hoe « rechute » amin’ny Covid-19 ?
Rehefa miverina mipoitra indray ny soritr’aretina nahazo ny olona iray nararin’ny Covid-19 izay noheverina fa efa sitrana, iny no antsoina hoe “rechute”. Anatin’ny andro na herinandro vitsivitsy no itrangan’izany.
Tsy fongotra tanteraka ao anatin’ny vatana ilay tsimokaretina fa mbola misy ambiny kely tavela no mahatonga ny “rechute”, hoy Yves Gaudin, talen’ny Centre National de la Recherche Scientifique any Frantsa. Manazava koa ny profesora Jean Luc Reny, miasa ao amin’ny l’Hôpital Universitaire any Genève, fa kely ny tahan’ny hery fiarovana vokarin’ny vatana rehefa kely ny soritraretina miseho amin’ny olona iray tratran’ny Covid-19.
Ny harerahana sy ny tsy fahampian-torimaso dia mety hampitombo ny risika hisian’ny “rechute”. Ilaina ny maka torohevitra any amin’ny mpitsabo, indrindra raha mitarazoka ela loatra ireo soritrertina na manomboka mihombo izany.
Francine Rasolonirina, entrepreneure, exploite une culture de gros oignons à Antanimieva Toliara une zone favorable à cette culture, sur un champ d’au moins 10 hectares. En collaborant avec les paysans aux environs de sa zone d’exploitation, dans l’arrosage des jeunes sèmes, elle obtient 10 tonnes d’oignons pour chaque parcelle de 4/100 mètres, si les conditions de culture sont bien remplies. Ces produits seront ensuite acheminés vers la capitale pour approvisionner le marché d’Anosibe, d’Ambanidia et d’Ambohipo.
Le « Perishable » ou encore « Responsable des produits frais » dans les grandes surfaces s’assure de la qualité des produit frais en faisant une vérification régulière de chaque produit. Il est également responsable d’approvisionnement de son rayon. En contact direct avec les fournisseurs, il envoie les commandes selon les besoins par rapport à la vente.
Avy aty Antananarivo i Rasolonirina Francine no tonga mamboly tongolo any Antanimieva Toliara amin’ny velarantany 10 hekitara isantaona farafahakeliny. Miara-miasa amin’ny tantsaha any an-toerana izy eo amin’ny fanondrahana ny zana tongolo sy ny fanetsana izany. 10 taonina isaky ny velarantany 4/100 metatra ny vokatra azo. Hakarina aty Antananarivo ny vokatra amidy amin’ny kamio eny Anosibe, sy Ambanidia ary Ambohipo.
Ny asana « Perishable » dia miandraikitra ny entana mila hatsiaka eny amin’ny tranombarotra lehibe. Eo koa ny fanaovana komandy sy fanaraha-maso ny entana efa tokony hisolo ao amin’ny departemantany. Mila fahaizana fitantanana, fiteny samihafa ary fahaiza-mifandray amin’ny mpamatsy entana ny asan’ny « Perishable ».
Il n’est pas rare de rencontrer des personnes atteintes de trouble mental dans les rues d’Antananarivo. Certaines d’entre elles peuvent être violentes et les victimes sont souvent désemparées, ne sachant que faire.
La photo d’une femme visiblement atteinte de trouble mental a été postée dans un groupe de discussion sur Facebook la semaine dernière. Cette femme aurait violemment agressé un passant. Apparemment, elle n’en est pas à sa première agression. Elle est connue dans plusieurs quartiers d’Antananarivo, d’Ankadifotsy à Antaninarenina pour ses réactions parfois violentes. « Elle casse les parebrises des voitures garées ici », indique un agent de sécurité du côté d’Antsahavola. « Personne ne sait où elle vit. Je pense que c’est une sans-abri », lance un homme qui a ses habitudes à Ampatsakana.
Procédure
Cette semaine, la femme a été aperçue le visage tuméfié. Elle a vraisemblablement été tabassée. Nul ne sait ce qui s’est passé mais cela ramène à la question de la responsabilité des autorités face à ces individus dans la mesure où ils représentent un danger pour eux et pour les autres. La directrice des actions sociales de la Commune urbaine d’Antananarivo Dr Hajatiana Raharinandrasana indique qu’effectivement, la municipalité prend en charge les malades mentaux errants et dangereux. Elle fait savoir qu’une réunion s’est tenue récemment entre la commune, le ministère de la Population et la police entre autres pour mettre en place la procédure pour les cas d’agression perpétrée par ces individus. Elle indique que la première chose à faire est de faire appel à des agents de police pour contenir l’agresseur. La commune intervient à travers les pompiers qui sont en charge de le conduire à l’Hôpital Joseph Raseta Befelatanana (HJRB) dans le service neurologique. « Il faut parfois administrer un traitement d’urgence si l’agresseur est toujours agité, explique-t-elle. On cherche ensuite s’il a une famille. Si ce n’est pas le cas, on le transfère à l’Hôpital d’Anjanamasina ».
Dr Hajatiana Raharinandrasana souligne toutefois qu’il arrive que les malades mentaux ne soient pas violents de nature. « Certaines personnes embêtent ces individus ce qui peut provoquer des réactions agressives. J’invite les personnes saines d’esprit à ne pas le faire », lance-t-elle en précisant que la commune ne prend en charge que les malades dangereux qui n’ont pas de famille. L’année dernière la commune en a pris en charge trois.
Tolotra Andrianalizah