COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Le groupe Bloco Malagasy fait partie du projet Casem ou Centre d'accueil socio-éducatif et musical de l'ONG Bel Avenir, sis à Tuléar. Le projet en question vise, selon Sitraka Nomenjanahary Ralaiarinony, coordonnatrice du projet, la promotion des droits de l'enfant, des jeunes femmes et des femmes, mais lutte également contre la délinquance juvénile, la grossesse précoce ainsi que la prostitution, devenus des faits courants dans la ville de Tuléar. Ainsi, la Bloco Malagasy, un groupe d’actuellement 225 femmes percussionnistes, regroupe des jeunes filles issues de milieux défavorisés.

A part la Bloco Malagasy, l'ONG Bel Avenir alimente également le Cirque, le Géant de Tuléar, la Capoeira et la Philharmonie.

Par ailleurs, le groupe Mihaja I Androy nous fait plonger dans les danses traditionnelles Antandroy, notamment, celles qu'on utilise dans les moments de joie et de malheur. Tous les éléments comme les cris, les mains hissées, les pieds rythmés, la tenue traditionnelle ont chacun leur signification.



Mba hialana amin’ny fivarotan-tena sy ny vohoka aloha loatra izay mpahazo ny tovovavy ao Toliara dia namorona ny tarika Bloco Malagasy ny ONG Bel Avenir. Ny tarika Bloco Malagasy moa dia tarika vehivavy mpively ampongabe avy ao Toliara.

Tafiditra ao anatin’ny tetikasa Casem na Centre d’accueil socio-éducatif et musical ny ONG Bel Avenir ny Bloco Malagasy izay ahitana mpikambana miisa 225 amin’izao fotoana izao. Raha ny nambaran’i Ralaiarinony Sitraka Nomenjanahary mpandrindra io Casem io dia miady ho amin’ny zon’ny vehivavy sy ny tovovavy koa ny Casem ary indrindra amin’ny herisetra hatao amin’ny ankizy.

Ankoatra ny Bloco Malagasy izay tsy misy afa-tsy tovovavy, misy ihany koa ny Cirques, ny Géants de Tuléar, ny Capoeira sy ny Philharmonie izay natokana hoan’ny tanora rehetra ao Toliara hataon’ny ONG Bel Avenir.

Mbola eo amin'izay resaka kanto izay hatrany dia entin'i tarika Mihaja i Androy mitety ireo karazana fitsinjaka avy any Androy isika. Ao ny hatao rehefa misy fahoriana, ao koa ireo hatao rehefa misy fifaliana. Ankoatra izay, misy dikany avokoa ireo tanana mandihy toy ny hitsikitsika, ny tongotra mitsatoka amin'ny tany, ny horakoraka ary ny lamba soga tafiana mandritra ilay dihy.

Matina Razafimahefa, jeune entrepreneure malgache, figure parmi les finalistes de Anzisha Price, le prix qui récompense les jeunes entrepreneurs africains entre 15 et 22 ans. Elle est la fondatrice de Sayna, la première école digitale de Madagascar.

Matina est née en Côte d’Ivoire, a grandi à Madagascar et a fait ses études supérieures à La Sorbonne, en France. Elle a créé Sayna, la première école digitale à Madagascar, il y a 2 ans. C’est une école qui sélectionne, forme et place de futurs talents digitaux malgaches au sein d’entreprises. « J’ai eu la chance d’aller dans de grandes écoles sans payer de frais de scolarité, alors que les jeunes à Madagascar n’ont pas cette opportunité-là. C’est une injustice pour moi et je voulais changer cela », précise Matina. Ce qui fait la particularité de Sayna, c’est qu’elle offre la possibilité aux étudiants de payer les frais de formation après qu’ils aient obtenu un travail : « on a un service de carrière qui accompagne les étudiants et qui les préparent à trouver un travail. On les oriente aussi pour les placer par la suite dans des entreprises nationales et internationales», poursuit la jeune entrepreneure.

Anzisha Price, le prix qui récompense les jeunes entrepreneurs africains

Une somme de 100.000 dollars est en jeu pour les 20 finalistes. Le gagnant aura 25.000 dollars en poche et le reste sera départagé entre les autres finalistes. Matina a déjà des projets pour son entreprise, notamment le renouvellement des locaux de Sayna : « on va installer de nouveaux matériels pour mieux accueillir nos étudiants et investir dans le développement commercial de l’entreprise». C’est tout le pays qu’elle représente selon elle : « on a été choisi parmi 1.200 candidatures, c’est juste incroyable. Si on gagne c’est Madagascar qui gagnera également à travers nous ».

Le gagnant de Anzisha Price 2020 sera annoncé le 27 octobre prochain.

Oliva Hanitrinala Andriamanamahefa et Antso Bommartin travaillent toutes deux dans le domaine des festivités familiales. Animées par leurs passions dont elles ont fait leur second métier, elles partagent leurs expériences afin de démontrer qu’il est possible d’exercer plusieurs fonctions à la fois.

Oliva Hanitriniala Andriamanamahefa est principalement assistante en communication mais elle est à la fois décoratrice de mariage, de baptême, etc. Pour elle, la décoration est une passion devenue un second métier.

L’influenceuse Antso Bommartin est également traiteur. Dans ses activités, elle est assistée par de nombreux agents. De ce fait, elle peut consacrer du temps à sa famille, notamment à son mari et à ses quatre filles. Pour exercer plusieurs métiers à la fois, tout est question d’organisation, selon Antso Bommartin.



Tena mankafy ny asany i Andriamanamahefa Oliva Hanitriniala sy Antso Bommartin ny asany. Samy misehatra ao anatin’ny fikarakarana fetim-pianakaviana izy roa vavy ireto. Ho an’i Oliva, mpanampy ara-tserasera no asa fototra ataony. Ny fanaingona, izay zavatra tiany manokana, no lasa vadin’asany. Ny an’ i Antso Bommartin kosa, mpikarakaraka sakafo ho an’ ny lanonam-pianakaviana izy alohan’ny hoe « influenceuse » na mpamokatra horonantsary mahatonga saina amin’ ny tambajotran-tserasera. Na maro ary ny asa sahaniny, manana mpanampy maro i Antso Bommartin, ary afaka manokana fotoana ho an’ ny tenany. Ao anatin’ izany rehetra izany, samy reny izy roa vavy ireto nefa tsy manakana ny fanatanterahin’ izy ireo ny asany izany. Fahaizana fandaminana ihany izany hoy i Antso Bommartin.

vendredi, 25 septembre 2020 14:42

Si les lémuriens disparaissaient….

Madagascar est caractérisé par sa biodiversité notamment en termes de primatologie. Malheureusement, parmi ces primates, certains animaux endémiques comme les lémuriens risquent de disparaître.

Espèces emblématiques de la grande île, les lémuriens représentent une  valeur patrimoniale. Actuellement, Madagascar compte 113 espèces. Appartenant à l’Ordre des primates, sous ordre des prosimiens, ils constituent l’un des groupes les plus diversifiés.

Au cœur de l’écotourisme malgache

Les lémuriens représentent des sources d’attraction pour les touristes nationaux et internationaux. Beaucoup d’entre eux viennent à Madagascar pour visiter le site d’Andrafiamena-Andavakoera, géré par l’Association Fanamby. Leur objectif est souvent de voir le célèbre Propitheque noir (Propithecus perrieri), connu localement par l’appellation Akomba joby ou d’aller au Parc National d’Andasibe-Mantadia pour entendre le chant matinal des Indri indri.

Les retombées économiques de ces visites grâce à la présence de ces espèces endémiques profitent aux communautés locales, guides touristiques ainsi qu’aux secteurs hôteliers et restaurateurs des régions d’accueil.

Cependant, le secteur touristique fait partie des premiers touchés par la disparition de la biodiversité. « Vu que notre métier consiste à vendre nos ressources,  quand ces animaux sont partis, les touristes ne sont plus intéressés et ils seront devenu moins nombreux», témoigne Jonah Ramampionona, président d’une association privée regroupant les Tours Operators Professionnels Réceptifs de Madagascar.

Les enjeux de la disparition envers l’écosystème

Les lémuriens occupent un rôle important dans l’écosystème. « Certains d’entre eux sont des disperseurs de graines comme le Lemur à ventre roux (Eulemur rubriventer), le Vari noir et blanc de Hill  (Varecia variegata editorum) », affirme Rio Heriniaina, primatologue et Coordinateur du projet de conservation des lémuriens à Mahatsara, Andasibe-Mantadia, Madagascar.  Après qu’ils aient digéré leur nourriture, les graines non digestibles ressortent avec les excréments pour donner naissance à de nouvelles jeunes plants. Puisque ces espèces participent activement à la reforestation, ce rôle de disperseur est essentiel pour l’équilibre de l’intégrité écologique.

Pourtant, d’après  la liste rouge de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), les derniers chiffres sur l’évaluation des lémuriens sont très alarmants. « Aujourd’hui, près de 31% de toutes les espèces de lémuriens de Madagascar sont en danger critique, à seulement un pas vers l’extinction. En plus,  98% d’entre elles sont menacées en raison de la destruction de leur habitat causée par le feu, l’agriculture sur brûlis, l’exploitation illégale des forêts et la chasse», affirme ce primatologue.

Si Madagascar n’agit pas le vite plus possible, l’île risque de perdre cette grande richesse.

vendredi, 25 septembre 2020 14:33

Journal du 25 septembre 2020

Matina Razafimahefa figure parmi les finalistes de Anzisha Price.

Cinéma : Utiliser le long métrage Takalo 2 pour valoriser le dialecte de la région Sud-Est.

« La clinic coach » : Vers des séances de remise à niveau des entraineurs d’athlétisme nationaux.

Inclusion sociale : Une garantie d'égalité des chances pour les jeunes.

Le développement personnel en vogue à Antsirabe.



Tokony hividianana fitaovana isaky ny taom-pianarana vaovao ve ny mpianatra?

Free school projet : Entina hampianarana mamaky teny sy manoratra maimaimpoana an’ireo zaza Malagasy.

Fanamafisana ny fepetra ara-pahasalamana ao amin’ny seranan-tsambon’ny Nosy Be.

DJ-ing : Mahaliana tanora maro any Antsirabe ny fiofanana ho matihanina amin ny fikosehana kapila.

Voasary Ambohijafy : Tsy misy hatrany ifotony mihitsy ny vokatra.

vendredi, 25 septembre 2020 14:27

Journal des régions du 25 septembre 2020

- Fianarantsoa: 6.000 jeunes bénéficieront d’une formation gratuite.

- Antsiranana : La population va bénéficier de 30.000 m3 d’eau potable dans les prochains mois.

- Antsirabe : 1.000 employés d’une zone franche sont toujours en chômage technique.

- Toliara : La JCI Toliara fait une conférence sur l’orientation professionnelle et sur l’orientation scolaire le 25 et 26 septembre.



- Fianarantsoa : Tanora miisa 6.000 no hahazo fiofanana maimaimpoana.

- Antsiranana : Hahazo rano eo amin’ny 30.000 m3 isan’andro eo ny mponina atsy ho atsy.

- Antsirabe : Mbola mihatra ny fiatoana ara-teknika nampiharina tamin’ireo mpiasa manodidina ny 1.000 miasa amin’ny orinasa hafak’haba iray.

- Toliara : Hiresaka momba ny « orientation professionnelle sy scolaire » ny JCI Toliara ny 25 sy 26 septambra.

vendredi, 25 septembre 2020 09:10

Ndao Hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Ndrantomasinavalona et Rojo Randria ont exposé leurs avis sur les actualités de la semaine du 21 septembre dans Ndao Hilaoeky. Voici les sujets débattus :
- La journée internationale de la paix,
- La liberté financière des jeunes,
- La mise à jour des données sur l’égalité homme-femme par l’Organisation Nations-Unies.



Nandray anjara sy naneho hevitra mikasika ireo vaovao misongadina nandritra ny herinandro i Ndrantomasinavalona sy i Rojo Randria. Ireo lohahevitra tao anaty ny Ndao hilaoeky :
- Ny andro iraisampirenena ho an’ny fahandriampahalemana,
- Ny fahafahan’ny tanora mitantana vola ankahalalahana,
- Fanavaozana ireo antontanisa mikasika ny miralenta, nataon’ny firenena mikambana.

Pour le moment, il n'y a pas d'étude concrète qui fait le lien entre les ventilateurs sur pied et la dispersion de la covid-19 dans l'air intérieur.

Cependant, comme vous le savez, une personne infectée, symptomatique ou non, peut générer des particules infectieuses dans son environnement immédiat. Dans ce contexte, l'utilisation d'un ventilateur à proximité d'une personne infectée pourrait théoriquement étendre la dispersion des gouttelettes au-delà de deux mètres. Dans cette optique, cela contribuerait à la transmission de la covid-19 si d'autres personnes se trouvent dans un rayon de deux mètres.

Utilisez donc le ventilateur avec précaution et plutôt lorsque vous êtes seul dans une pièce.



Vao maika manaparitaka ny coronavirus anaty toerana iray ve ny fitaovana mpanely rivotra na ventilateur ?

Amin’izao aloha, mbola tsy misy fikarohana nanisy fifandraisana teo amin’ny fitaovana mpanely rivotra sy ny fiparitahan’ny covid-19 anatina toerana iray.

Araka ny efa fantatsika, afaka manaparitaka singa mitondra tsimokaretina eo amin’ny toerana misy azy ny olona voa, na misy soritraretina na tsia. Manoloana izany, heritreretina fa mety hanaparitaka ireo piti-drano eo amin’ny halavirana roa metatra ny fampiasana fitaovana mpanely rivotra eo akaikin’ny olona voan’ny coronavirus.

Mitandrema tsara izany raha mampiasa fitaovana mpanely rivotra na ventilateur. Rehefa ianao irery no anaty efitra na anaty trano angamba no tsara mandefa izany.

vendredi, 25 septembre 2020 08:36

Journal des régions du 24 septembre 2020

- Amboasary Sud : 1.200 personnes bénéficient d'une adduction en eau potable.

- Toliara : Amende de 50.000 ar pour la défécation à l'air libre et dans des lieux inappropriés.

- Menabe : 60.000 jeunes plants seront cultivés.

- Antsirabe : La forêt de Manantona a encore pris feu.

- Nosy Be : Les candidats aux BEPC ont bénéficié de repas gratuits pendant 3 jours.



- Amboasary Atsimo : Mponina 1.200 no hahazo rano fisotro madio.

- Toliara : Saziana handoa 50.000 ar izay mandoto tanàna.

- Menabe : Hamboly zanakazo 60.000.

- Antsirabe : May indray ny ala ao Manantona.

- Nosy Be : Nahazo sakafo maimaimpoana mandritra ny 3 andro ny mpiadina BEPC.

mercredi, 23 septembre 2020 16:58

Toalaza

Miambin-gijo est un mot typiquement Tsimihety utilisé pour désigner les détracteurs de gibiers. Les limiers gardent un passage bien localisé dans le but d’épingler en flagrant délit. Le gijo correspond à un endroit ou un passage incontournable, idéal pour tendre un piège. Quant à Toalaza, c'est le fait de pratiquer un « jôro », un rite traditionnel dans la partie Nord de Madagascar, uniquement accompagné d’une offrande de zébu. Le « Hôsiky Toalaza » est un chant que les Tsimihety fredonnent spécialement pendant ce rite, explique Totoasy Jean, un notable de la région SOFIA.



Ny mpihaza miandry biby hazaina handalo amin’ny toerana iray heverina ho tsy maintsy handalovany no antsoina hoe « miambin-gijo ». Iantsoana ihany koa ny olona miandry dahalo amin’ny hitsin-dalana iray io anarana io, ohatra amin’izany ny zandary raha ny fanazavan’i Ratolojanahary Evariste, ao Ankarongana Befandriana Avaratra.
Fa mbola fatra-panaja ny fomba amam-panao nentim-paharazana ny Tsimihety. Anisan’izany ny fanatontosana ny Toalaza. Jôro izy io, ary hanorolorana omby raha ny fanazavan’i Totohasy Jean, raiamandreny iray avy amin’iny faritra SOFIA. Misy hira manokana atao mandritra izany, izay antsoina hoe « hôsiky Toalaza ».

Les masques sont devenus des accessoires importants et obligatoires en ce temps de pandémie. Les types de masques obligatoires ne sont pas définis. Chacun peut porter le masque de son choix que ce soit le type médical ou celui en tissu lavable.

Concernant les masques chirurgicaux, ils protègent de 95% à 98% des bactéries et des virus. En principe, ces masques sont utilisés par le personnel médical. Dans le contexte du coronavirus, ils sont également recommandés pour les personnes atteintes afin de limiter sa propagation. Cependant, ces masques ne sont pas accessibles au grand public à cause de leur prix variant de 1.000 à 2.000 ariary la pièce. Et il y en a même qui les vendent jusqu’à 5.500 ariary la pièce.

Quid de leur efficacité ?

L’information selon laquelle ces masques peuvent être lavés et réutilisés circule actuellement sur la toile, elle vient de l’enseignant-chercheur, Philippe Vroman. Mais pour le docteur Rachelle Razanajohary, les masques chirurgicaux sont faits pour être jetés, leur efficacité peut diminuer après un ou plusieurs lavages. Par contre, même lavés, ils protègent mieux que ceux en tissu. Dans le cas des usages médicaux, ces masques sont obligatoirement jetables.

Reconnaître les vrais des faux

Les masques chirurgicaux ne se vendent plus seulement dans les pharmacies. On en trouve actuellement dans chaque coin de rue et sur Facebook. Les prix d’une boîte de masque sur facebook varient entre 20.000 et 35.000 ariary. Des prix qui s’approchent de ceux affichés dans les pharmacies. Pour une meilleure efficacité, il faut bien faire la différence entre le vrai et le faux. Le vrai se distingue par l’existence des références qui sont inscrites sur la boîte. Soit NF EN 14683 ou NF EN 149. Donc si on achète par pièce, il est difficile de vérifier ces références.

mercredi, 23 septembre 2020 15:12

Egalité femme-homme : Focus sur les médias

L’ONU Femmes, entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, a procédé à une mise à jour des chiffres sur l’égalité femme-homme ce mois de septembre. Dans les médias, la présence des femmes en tant que sujets d’information est passée de 17% à 24%. Un chiffre insatisfaisant selon l’ONU Femmes. D’autant plus que seuls 9% de ces sujets parlent réellement d’égalité femme-homme et 4% des stéréotypes sexistes.

Les journalistes écrivent en fonction des actualités existantes

Un journaliste ne va pas toujours chercher des sujets sur la femme à traiter chaque jour explique Anny Andrianaivonirina, de l’association des femmes journalistes de Madagascar. Les actualités traitées dans les médias dépendent du contexte. « Nous n’allons pas exiger que 50% des sujets d’informations parlent exclusivement des femmes », souligne-t-elle avant d’ajouter « si nous allons traiter un sujet sur une vendeuse de charbon par exemple, nous allons parler du charbon et non de la femme. L’approche genre, c’est une chose que nous devons vivre chaque jour et il ne faut pas toujours raisonner chiffres mais qualité des articles ».

Saisir chaque opportunité

Les femmes sont présentes dans tous les domaines et à tous les niveaux de la société, mais à des proportions différentes. Les journalistes interagissent donc souvent avec des femmes tout au long de l’exercice de leur métier, que ce soit en tant que sujets d’information ou sources. « Le problème, c’est que plusieurs femmes n’osent pas parler d’égalité femme-homme face à la presse. Par contre, elles sont très dynamiques quand il s’agit d’autres problèmes de la société. Au cours de cette pandémie par exemple, ce sont surtout les femmes qui interpellent les journalistes en cas de soucis au sein de leur communauté », explique le président de l’ordre des journalistes de Madagascar, Gérard Rakotonirina. Il appartient donc à chaque journaliste et organe de presse de profiter de chaque occasion pour faire ressortir cette cause et la mettre en valeur.

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