Oui, une femme enceinte peut potentiellement transmettre la COVID-19 à son bébé. Le virus est en effet capable d’infecter et de se propager dans le placenta humain, rapporte la revue scientifique Call Reports Medecine en novembre 2021. La COVID pourrait ainsi multiplier par deux ou trois le risque d’un accouchement prématuré ou le risque de mort du fœtus.
Chez le fœtus, les symptômes de la COVID-19 se présentent par des contractions anormales des muscles et une anomalie dans le rythme cardiaque, explique Alexandra Benachi, cheffe de service d’un hôpital en France.
Néanmoins, l’infection du fÅ“tus n’est pas systématique mais dépend majoritairement de l’état de santé de la mère.Â
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Mamindra ny tsimokaretina COVID-19 amin’ny zaza ao am-bohoka ve ny vehivavy bevohoka ?
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Eny, mety hamindra ny tsimokaretina amin’ny zaza ao am-bohoka ny vehivavy bevohoka. Afaka miditra sy miparitaka ao anaty ahitra ny tsimokaretina araka ny voalaza tao amin’ny gazetiboky siantifika Call Reports Medecine tamin’ny novambra 2021. Mety ho teraka tsy tonga volana ilay zaza na mety tsy ho azo mihitsy aza.
Ho an’ny zaza ao am-bohoka, mety hitranga toy izao ireo soritr’aretin’ny COVID-19 : mihenjana ny hozatra ary mety ahitana fikorontanany ny fitempon’ny fo araka ny fanazavana nomen’i Alexandra Benachi, lehiben’ny sampan-draharaha ao amina hopitaly iray ao Frantsa.
Amin’ny ankapobeny, tsy ho voatery voan’ny COVID-19 foana ny zaza ao am-bohoka fa arakaraky ny toe-pahasalaman’ny reniny.
Chaque année, une dizaine de cas d’hospitalisation suite à une consommation des fruits de mer sont rapportées par des habitants des zones côtières. Tel a été le cas des 11 personnes hospitalisés  à Mananjary le 13 février 2022. Ces fruits de mer se nourrissent en fait des algues toxiques qui se développent surtout en période d’été. Ces toxines sont digérées facilement par l’organisme des  fruits de mer, a déclaré l’océanographe,Lalao Aigrette, tandis que le corps humain ne s’y adapte pas. Il ne faut donc pas consommer ces fruits de mer durant cette saison qui s'étend du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril. Les exemples incluent les requins, les tortues de mer, les poissons tels que les sardinelles, les marguerites etc. Une liste a été publiée par le ministère de la pêche et de l’économie bleue que les habitants peuvent consulter auprès des régions et des médias locaux. Â
Isantaona matetika dia ahenoina olona marary noho ny fihinana hazandranomasina. Anisany ohatra ireo olona 11 izay niditra hopitaly tany Mananjary ny 13 Febroary ity. Mihinana ahi-dranomasina ireo hazandranomasina kanefa rehefa fotoanan’ny mainandro dia miroboroboro ny poizina anatin’ireny ahi-dranomasina ireny. Levona ary mifanaraka amin’ny toe-batan’ireo hazandranomasina ireo poizina ireo hoy ny manampahaizana momba ny ranomasina, Lalao Aigrette saingy isika olombelona dia tsy mazaka izany.         Tsy tokony mihinana ireo karazana hazandromasina ireo araka izany mandritra io vanim-potoana io dia ny volana Oktobra ka hatramin’ny volana Aprily. Ohatra amin’izany ny atsantsa, ny fano na sokatra andranomasina, ny karazana trondro toy ny « sardinelle », ny marguerite sns. Misy lisitra moa efa naparitaky ny ministeran’ny Jono sy ny fihariana manga ka tsara raha mijery izany ireo mponina voakasika.
La migraine ophtalmique se distingue de la migraine classique par les phénomènes neurologiques qui précèdent les céphalées, caractéristiques de la migraine. En effet, la migraine ophtalmique désigne une migraine avec aura visuelle. Les auras visuelles se manifestent par des symptômes comme des taches, des points lumineux, une vision floue ou encore l’amputation d’une partie champ visuel.
Les troubles visuels apparaissent sans que la personne ne souffre d’un mal de tête et durent généralement 10 minutes avant le début des céphalées. Le stress, la fatigue en sont souvent la cause. Les jeunes de 12 à 29 ans sont particulièrement vulnérables à la migraine ophtalmique.Â
Les migraines Ophtalmiques peuvent être traitées avec succès mais des précautions doivent être prises pour prévenir les récidives, indique-t-on le Docteur Rakotonoely Domoina.
Pour être pris en charge, il est recommandé de se tourner vers son médecin traitant. Celui-ci pourra éventuellement orienter son patient vers un neurologue.
Ny tanora eo anelanelan’ny 12 hatramin’ny 29 taona, indrindra ny vehivavy, no tena isehoan’ny migraine ophtalmique. Aretin’andoha mahery vaika izy io ialohavana fambara eo amin’ny fahitana, izany hoe manjavozavo ny ila maso 10 minitra mialohan’ny hisehoan’ilay aretin’andoha. Ny raritsaina, ny rotoroto, ny harerahana matetika no antony mahatonga izany. Miverimberina matetika izy io, mety ho isan-kerinandro na isam-bolana.
Afaka tsaboina tsara ny aretina migraine opthalmique, hoy ny fanazavan’ny mpitsabo Rakotonoely Domoina, ary tokony ho fantarina ny ireo antony mety hampihetsika azy indray. Amin’ireo mpitsabo aretina ankapobeny dia efa misy fitsaboana mifandraika amin’izany saingy misy kosa ireo mila fanaraha-maso any amin’ny mpitsabo manokana ho an’ny loha na Neurologue.
Ecoles décoiffées, salles de classe réquisitionnées pour les sinistrés … le secteur de l’éducation malgache paie un lourd tribut à chaque passage de cyclone dans le pays.
La question du calendrier scolaire est plus que jamais d’actualité alors que l’équipe de la ministre de l’Education est actuellement sur le terrain pour accélérer la reprise des cours. Une reprise qui serait déjà menacée par un autre cyclone, Emnati. Madagascar semble se trouver une fois de plus sur la trajectoire de la cinquième perturbation tropicale de cette saison.
Dans une vidéo postée sur la page du ministère de l’Education, on voit justement la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala à Mananjary qui supervise les travaux de réhabilitation des écoles ravagées par Batsirai. Elle annonce que l’objectif est de permettre aux élèves de reprendre le chemin de l’école le plus rapidement possible. « La reprise dépendra toutefois de la situation de chaque établissement », tempère-t-elle rappelant que certaines communes sont difficiles d’accès.Â
133 627
Il est à noter que les élèves malgaches sont actuellement au milieu du second trimestre. Les spécialistes en pédagogie s’accordent à dire qu’une interruption de l’école à un stade aussi avancé de l’année scolaire ne peut être que préjudiciable d’autant plus si la suspension des cours est causée par des évènements traumatisants comme un cyclone. Des voix s’interrogent d’ailleurs sur l’immobilisme actuel sur le front du calendrier scolaire. Mesure phare du plan sectoriel de l’éducation, la modification du calendrier scolaire n’a pas été retenue, un calendrier scolaire calqué sur les échéances des écoles de l’hémisphère nord. Le bilan du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes en date du 10 février 2022 fait état de 133 627 élèves privés de cours.
Tolotra Andrianalizah
Une radio communautaire, souvent à but non lucratif, est destinée à un groupe de personne appartenant à une même valeur. Elle peut être dirigée par une association ou par les gens de cette même communauté. La Radio Mampita à Fianarantsoa est un bon modèle de ce qu’est une radio communautaire. Elle appartient à un groupe de cultivateurs composés de 300 membres. Le but est de donner des informations nécessaires et utiles aux membres à travers diverses émissions à thème. Les journalistes et animateurs d’antennes ne sont pas nécessairement des professionnels, mais doivent être formés sur la communication communautaire et la base du journalisme. Voahirana Yves Lucienne, gérante de la Radio Mampita va nous en dire plus sur la radio communautaire.
Radio tantanina vondron’olona no sady natao ho ana vondron’olona manokana ny hoe « radio communautaire ». Anisan’izany ny Radio Mampita ao Fianarantsoa izay an’ny fikambanana tantsaha manodidina ny 300 isa. Tanjona ny hanome ny tsara ho fantatry ny tantsaha eo amin’ny asa fihariany toy ny fanabeazana, torolalana, ny ady amin’ny tsy fandriam-pahalemana sy ny sisa. Tantsaha mpikambana ao ihany no mamokatra ny fandaharana amin’ny fiteny betsileo hahamora ny fifandraisana. Hanazava misimisy kokoa mikasika izany ny mpitantana ny Radio Mampita Fianarantsoa, Voahirana Yves Lucienne.
La passion pour la collection de timbres est née chez Rakotoahijohn Jacques Martin, depuis son affectation dans le service courrier d’une entreprise à Antananarivo. La collection de timbres est alors devenue un loisir et une source de revenue de plus pour lui. Le prix des timbres peut s’élever à 1 millions d’euro selon sa rareté et son ancienneté.
Broc’Antic est une boutique d’antiquaire et de brocanteur. A travers le système de dépôt vente et des collections exportées, elle revend des meubles et objets anciens, style « vintage ». D’ailleurs, à l’heure actuelle, les modes des années 60 ne se sont pas perdus à travers le temps. Nombreux sont les passionnés d’antiquité qui sont à la recherche de décoration ou des gadgets de cet époque. Selon le responsable de la boutique, Andrianjara Tanjona, les objets les plus recherchés par les clients sont les meubles du temps de la colonisation, les anciens meubles Zafimaniry, les graphophones et les tournes disques. D’ailleurs, plus les objets renferment des histoires marquantes plus les prix sont élevés.
Misy ireo olona mankafy manokana mitahiry ireny hajia ireny. Isan’izany izao i Rakotoahijohn Jacques Martin, mpikambana ao anatin’ny Association des philatélistes de Madagascar na fikambanan’ny mpitahiry hajia. Azo atao vadin’asa ny fanangonana sy fitahirizana hajia. Mety mahatratra an-tapitrisa ny vidiny araka ny fahavitsiany sy ny ny maha taloha azy.
Mbola maro ireo olona liana sy tia ireo entana, fanaka sy fitaovana tamin’ny taona 60 sy 80 ireny. Isan’ireo tranombarotra mifantoka manokana amin’ny fanangonana sy fivarotana ireny entana taloha na « vintage » ireny ny Broc’Antic. Manao antso amin’ny pejy Facebook izy ireo mitady entana na mampitady any amin’ireo fivarotana any ivelany. Miankina amin’ny mahataloha sy ny tantara fonosin’ilay entana na fitaovana no hametrahana ny vidiny hoy I Andrianjara Tanjona tompon-andriakitra ao amin’io toerana io.
Championne du monde de la participation citoyenne, la Suisse à travers son ambassade à Madagascar organise un salon sur la démocratie directe à l’Université catholique de Madagascar, une occasion de voir où en est Madagascar sur ce front.
« J’ai vécu en Suisse pendant deux ans. J’ai vu de mes yeux comment fonctionne la démocratie directe chez eux. Aucune décision dans les villages ne peut se prendre sans la concertation des habitants », lance le père recteur de l’Université catholique de Madagascar Marc Ravelonantoandro visiblement impressionné. D’après lui, si Madagascar veut parvenir à un même niveau de participation des citoyens, il lui faut suivre un long processus. « Les Malgaches n’ont pas le sens du bien commun. C’est très important dans cette approche », indique-t-il tout en soulignant la difficile mise en place d’une décentralisation effective dans le pays, autre atout majeur de la Confédération de Suisse.
Décret 2015-957
Au-delà des élections universelles directes, la législation malgache a mis en place un cadre de participation légale des citoyens au niveau local. Il s’agit des structures locales de concertations (SLC) auprès des communes, nées d’un décret qui date de 2015. La SLC est défini comme un espace de dialogue et de consultation permettant la participation inclusive de tous les acteurs de développement aussi bien publics que privés. « Le principe de fonctionnement de la Structure Locale de Concertation est de favoriser la liberté d’expression, la participation, l’engagement et la responsabilisation des citoyens », peut-on lire dans le décret 2015-957.
« Une SLC est constituée des représentants des groupements de personnes dans une commune allant des associations de femmes ou de jeunes aux acteurs du secteur privé. L’idée est vraiment de permettre la participation des habitants aux décisions en favorisant les débats et les concertations », explique Patrick Randriamisata responsable de l'analyse des données de l'ONG MSIS Tatao. Il indique que les avancées sur la transparence budgétaire sont palpables auprès des communes dont la SLC est opérationnelle. Dans ce registre, les communes de Fenoarivo Alakamisy ou encore de Sabotsy Namehana font figure de bons élèves. « La SLC est une force de proposition non négligeable pour les communes », conclut-il.
En 2021, sur les 1695 communes de l’île, seules 761 ont mis en place une SLC dont 284 sont opérationnelles (données de l’Observatoire de la décentralisation et du développement local). La Commune urbaine d’Antananarivo n’a pas encore sa SLC.
Tolotra Andrianalizah