Le hip hop célèbre la journée internationale de la paix ce 21 septembre à travers l’événement HipHop4Peace. Une occasion de parler de la promotion de la paix, notamment à travers le rap. Des emcees malgaches en parlent dont Doublenn qui participe à l’évènement.
« Il y a une dimension culturelle à prendre en compte car le « rap gasy » a une identité qui lui est propre. Dans ce sens, le rap a un apport mais c’est plus subtil je pense, lance Doublenn. Comme nous ne sommes pas dans un pays en guerre, le « rap gasy » est surtout là pour véhiculer des messages positifs. Je parlerai surtout de paix intérieure ». D’après le rappeur, cette paix intérieure est nécessaire pour avancer. Il ajoute que lorsqu’une personne a cette paix intérieure, cela se déteint dans sa vie de tous les jours, dans ses relations avec son entourage.
Son homologue Tovolah se veut, de son côté, plus engagé en évoquant la paix sociale. « Il y a une réalité qu’on veut dénoncer. Il y a des situations qui doivent changer. Pour notre part, la paix fait partie des messages qu’on véhicule. Mais je parlerai plus de paix sociale », affirme le rappeur du groupe Karnaz.
Peace, love, unity and having fun
HipHop4Peace est un évènement mondial organisé par l’Universal Hip Hop Museum, les Nations Unies et Generation Hip Hop Global. Il verra la participation de plusieurs personnalités du mouvement hip hop dans 25 pays dont de grosses pointures du rappeur comme le newyorkais Rakim ou encore des personnalités influentes comme le petit-fils de Nelson Mandela, Ndaba Mandela. Madagascar sera représenté par les emcees Doublenn, MBL, MyMen Kaid et Ysaraya, le danseur Adrien et l’artiste graffiti Clipse.
Pour sa part, le manager de Generation Hip Hop Madagascar, Luis Herald, estime que la paix est à l’origine du mouvement hip hop en citant les principes du hip hop : « peace, love, unity and having fun ». « C’est l’évolution de l’industrie qui a fait que les messages ont changé », souligne-t-il.
HipHop4Peace sera diffusé en live stream sur Youtube ce mardi à 3 heures (heure de Madagascar) avec au programme des interviews et des prestations.
Récemment, l’affaire concernant une femme malgache qui a engagé des jeunes filles pour se prostituer sur internet a fait des vagues. Ce cas n’est pourtant pas isolé. Avec l’avancée technologique et l’appât du gain, le « cyberproxénétisme » est une activité qui tend à se multiplier à Madagascar.
Le travail en ligne est devenu une activité florissante à Madagascar. C’est un secteur qui intéresse surtout les jeunes car cela permet de conjuguer travail et études en même temps. Cependant, la pornographie et le proxénétisme en ligne font partie des activités professionnelles vers lesquelles les jeunes se tournent. Attirées par le gain facile, les jeunes filles se ruent sur ces options qui ne nécessitent ni diplômes ni connaissances précises.
De l’argent facile pour des jeunes sans compétences
À Madagascar, après le baccalauréat, la plupart des jeunes cherchent un travail à mi-temps ou un travail de nuit qui leur permet de poursuivre leurs études supérieures. De fait, sans compétences ni connaissances précises, nombreux sont ceux qui doivent trouver le moyen de financer leurs études. Pour certains, les jobs en ligne à caractère pornographique qui permettent d’y arriver facilement.
« Au départ, l’idée était seulement de financer mes études supérieures et de ne faire ce travail que durant quelques mois, le temps d’avoir assez d’argent », affirme une jeune fille, qui était modèle dans un site de chat webcam pornographique, et qui a préféré garder son anonymat. Selon elle, la plupart de ses collègues partageaient la même idée qu’elle, même si l’appât du gain a fini par prendre le dessus sur elles. Par la suite, la honte les ont contraintes à continuer ce travail qu’elle qualifie d’indécent. « On ne pensait pas que nos visages seraient visibles au départ, ce n’était pas non plus dans le contrat. Puis quand le voisinage s’est mis à me dévisager, j’ai commencé à me poser des questions », indique-t-elle.
Le cyberproxénétisme tend à se multiplier
Selon l’officier Fetra, responsable auprès du SICRI (service de l’information, de la communication et des relations avec les institutions) au niveau de la police nationale, le cas de cette semaine n’est pas un cas isolé. « Il y a déjà eu des précédents, mais ce qui ne nous permet pas d’avancer, c’est le manque d’informations venant des citoyens », souligne ce responsable, poursuivant qu’auparavant, la police nationale avait déjà arrêté des individus pour s’être servis d’un cybercafé comme société écran pour masquer leur activité.
« On constate que cette pratique, pourtant illégale, est aujourd’hui très en vogue. Est-ce une des conséquences de la pauvreté ? On ne le sait pas », se désole ce responsable. Il est à rappeler que le proxénétisme, quelle que soit sa forme est punie par la loi. De même, les personnes connaissant l’existence de cas de proxénétisme, d’exploitation sexuelle ou de tourisme sexuel, mais qui n’en informent pas les autorités compétentes sont considérées comme complices et sont passibles de sanction d’emprisonnement.
Pour la promotion de l’habitat et de la modernisation de Madagascar, le Vice Ministère chargé des Villes Nouvelles et de l’Habitat offre une opportunité de stage professionnel aux jeunes étudiants et diplômés du secteur de l’habitat. Cet appel à candidatures vise également à façonner les futurs professionnels exerçant dans le secteur de la construction pour qu’ils prônent la modernisation.
Construire une maison moderne n’est pas une mince affaire. Selon Stephan Mamy Haja, gérant et associé de Trano 3D, le métier requiert de la créativité et de l’originalité, renforcés par le stage professionnel. A son avis, le terme « moderne » est relatif au Corbusier qui, dans leur jargon, donne son sens aux créations contemporaines. Une réalisation se distingue d’une autre quand l’architecte sait marier la culture du pays avec une touche innovante. En effet, le rendu est défini moderne quand il est singulier. Ce n’est pas forcément un travail calqué sur un design de l’étranger.
Pour des constructions modernes et à la portée de tous
Pour Landry Sylvano Mahasaina, ingénieur en Bâtiment, la modernité exige la considération du volet environnemental. Par exemple, l’aération d’une maison est liée à l’économie d’énergie car la lumière est vitale. De plus, un habitat est dit moderne en fonction des matériels de construction que l’architecte propose. Aussi, une construction moderne peut suggérer une réduction de coût en fonction des matériels utilisés.
De nos jours, les choix se limitent à des constructions en dur. Pourtant, le coût de réalisation de ces dernières est exorbitant à cause du prix du ciment et aussi de la main d’œuvre. Il appartient alors à l’ingénieur de chercher d’autres matériels adaptés afin d’amoindrir les coûts pour que la construction d’une maison contemporaine soit à la portée de tous.
Une création contemporaine ne se résume pas seulement à l’aspect esthétique mais aussi à la recherche du confort. Pour optimiser la culture moderne en soi, ce stage professionnel permettra aux concernés d’acquérir plus de compétences à partir d’échanges professionnels.
Beaucoup de bacheliers malgaches aimeraient poursuivre leurs études à l’étranger. Pour certains, c’est même un rêve nourri depuis leur tendre enfance. Mais étudier à l’étranger, loin des parents, dans un pays où tout est nouveau peut être une épreuve difficile en réalité.
Découvrir un nouveau pays et de nouvelles cultures peut être excitant au début, selon les étudiants malgaches à l’étranger. « Goûter à la liberté à l’aube de ses 18 ans, c’est fabuleux ! On se sent libre, à la conquête du monde. Qui plus est, on découvre un pays totalement différent de celui où on a grandi » témoigne Anjara, étudiante en première année en Sciences de la vie à la Faculté des Sciences et Techniques de Limoges, en France. Gérer les études et la vie quotidienne représente toutefois un défi de taille d’après elle : « le mode de vie d’ici n’est pas comparable à celui à Madagascar. Là-bas, je pouvais compter sur mes parents pour tout. Ici, je dois tout faire moi-même. C’est vraiment un challenge ! »
« Il faut être prêt à faire des sacrifices »
Contrairement à Anjara, Kaliana est boursière et étudie au Japon depuis 2018. Même si ses frais de scolarité sont pris en charge par l’université dans laquelle elle étudie, elle doit travailler pour avoir un peu d’argent. « L’université ne paie que mes frais de scolarité, du coup, même pour acheter mes livres d’études, ou pour faire mes courses, je dois travailler. Au tout début de l’année scolaire, je pouvais encore compter sur mes parents mais maintenant, je fais des petits boulots pour subvenir à mes besoins », précise-t-elle. Les deux étudiantes sont toutefois d’accord sur un même point : les sacrifices en valent la peine. « La vie d’étudiante à l’étranger est loin d’être un rêve, il faut être prêt à faire des sacrifices et surtout à savoir différencier ce qui est prioritaire de ce qui ne l’est pas », termine Anjara.
La femme tient une place importante dans l’éducation des enfants à Madagascar. Chaque région a sa propre appellation de la femme dans sa communauté. Nous avons donc invité des jeunes à partager le mot signifiant « femme » dans plusieurs dialectes. Découvrons-les dans cette émission.
Manankarena voambolana i Madagasikara na eto ampovoantany na any amin’ny faritra ihany koa. Ny fomba entina hiantsoana ny vehivavy isam-paritra no zarain’ireo tanora vahinin’ny fandaharana kozio Ahy. Amin’ny ankapobeny ny teny hoe “Ampela” no tena be mpampiasa. Araho ato anaty fandaharana ny filazan’ireo tanora isam-paritra.
De plus en plus de jeunes bacheliers choisissent de s’inscrire dans deux filières différentes lorsqu’ils entrent à l’université.Pour beaucoup, c’est même devenu pratique courante. Mais qu’est ce qui conduit ces étudiants à courir après deux filières à la fois?
Des étudiants touristes
Ce sont surtout les nouveaux arrivés en première année qui choisissent de suivre un double cursus, choix ne semble pas étonner les profs. Ces universitaires sont même appelés « étudiants touristes », du fait qu’à ce stade, ils sont encore à la recherche de leur voie. Selon Manohisoa Rakotoarivelo, enseignant au sein de l’université d’Antananarivo, « c’est avant tout un problème d’orientation car la plupart de ces jeunes bacheliers ne savent pas exactement ce qu’ils veulent faire dans la vie ». Un double cursus leur permet, dans ce cas, de découvrir voire d’acquérir des connaissances et des compétences et surtout d’avoir au moins une chance sur deux de réussir. Dans ce contexte-ci, leur décision est synonyme de manque de confiance en soi.
Avoir des objectifs précis
Contrairement au type d’étudiants précédent, « les étudiants à but », comme leur nom l’indique, savent exactement ce qu’ils veulent faire de leur vie et quelles études suivre pour y parvenir. C’est donc une évidence pour eux de choisir deux parcours en une année pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés et le plus rapidement possible . C’est le cas de Antsa et de Chrisante, l’une voulant créer sa propre entreprise depuis toujours et l’autre souhaitant devenir à tout prix responsable en communication. Elles ont toutes deux choisi d’étudier des langues étrangères en plus de leurs parcours respectifs. Pour elles, c’est donc un besoin et un objectif à atteindre.
Jouir d’un profil polyvalent
De nos jours, trouver un emploi stable et bien rémunéré à la sortie de l’Université, c’est le maître mot. Or, la tendance sur le marché du travail, c’est de chercher des profils polyvalents, certains pensent que le double cursus leur permet cet avantage. Une année, deux filières, deux diplômes et un job à la clef.
Filières du cœur
Il y a la filière que les étudiants rêvent de suivre et celle que les proches proposent voire imposent. Par respect ou à cause de la pression sociale, de l’influence des parents et mille et une autre raisons, pour satisfaire tout le monde, beaucoup finissent par embrasser deux filières. Les résultats après deux ans d’études sont prévisibles, la plupart des étudiants finissent par faire leur choix même s’ils agissent à contre cœur au début.
A chacun ses raisons mais une chose est sûre, entamer une année avec deux cursus n’est pas facile à gérer, surtout lorsque l’étudiant n’est pas discipliné ou n’est pas prêt à consacrer son temps à travailler deux fois plus dur qu’à son habitude. Mais dans le cas contraire, l’universitaire jouira d’un double diplôme, des connaissances et des compétences acquises en peu de temps.
Madagascar figure parmi les pays où le taux de fécondité des jeunes filles de 15 à 19 ans est des plus élevé avec 151/1000 en 2018 sachant que la moyenne mondiale est de 44/1000 en 2017. La même étude menée en 2018 a, par ailleurs, révélé que 40% des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées avant 18 ans.
Les mœurs ne sont pas les mêmes à Madagascar en ce qui concerne l’éducation sexuelle des jeunes au sein des familles. Il y a une grande différence entre urbains et ruraux, d’après Jean Christian Razafiarison, consultant en appui au programme adolescent et jeune, VIH et SIDA au sein du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population). « Les ménages en milieu rural sont traditionnalistes. Il existe, par exemple, des zones où les jeunes filles sont écartées de leur famille le temps de leurs règles », souligne-t-il, en indiquant que les parents ont bel et bien un rôle dans l’éducation sexuelle. Le FNUAP a lancé, depuis 2013, l’éducation sexuelle complète à l’école, en primaire et au secondaire. Si le projet est en cours de mise à l’échelle nationale après une phase test concluante, les parents sont là pour faciliter la compréhension et renforcer les messages en termes de sexualité. « Pour cela, nous avons mis en place des écoles des parents avec des manuels pour eux. Mais la communication constitue la base. On apprend aux parents le dialogue intergénérationnel », explique ce responsable.
Parler et faire savoir
La communication, Herisolo en a fait son arme pour éduquer ses enfants. Mère d’un jeune homme de 22 ans, d’une jeune étudiante de 20 ans, d’une adolescente de 16 ans et d’un petit garçon de 10 ans, elle affirme avoir toujours été très ouverte envers ses enfants. « J’ai abordé les questions de prévention et des risques avec les deux premiers à partir de 16 ans. A mon fils, j’ai acheté des préservatifs. Sinon pour mes filles, je leur montre que je contrôle leurs règles tant qu’elles sont sous mon toit », explique-t-elle, en ajoutant à travers un sourire ne pas souhaiter être grand-mère aussi tôt.
Dina pour sa part, mère d’une petite fille de 11 ans, commence à aborder progressivement le sujet. « Je lui apprends, par exemple, les changements qui vont opérer au niveau de son corps bientôt. J’essaie également de lui inculquer qu’elle est précieuse et qu’elle ne doit pas se laisser toucher par les autres », lance-t-elle en signalant entre autres qu’elle interdit formellement à sa fille de s’asseoir sur les genoux des hommes.
L’échange a toute sa place dans l’éducation sexuelle d’un enfant mais beaucoup de parents trouvent difficile d’aborder cette question à la maison. Cela les met mal à l’aise. Raison pour laquelle la plupart des ados se confient entre eux et découvrent le sujet dans des groupes de discussion sur Facebook, sur YouTube ou dans des films.
Les fumeurs et les alcooliques sont classés parmi les personnes vulnérables à la covid-19. Les centres destinés à la désintoxication des personnes dépendantes à des substances stimulantes comme l’alcool, la nicotine ou la drogue travaillent d’arrache-pied pour les aider à sortir de leur dépendance. L’addictologue et psychothérapeute dans le centre de cure en toxicologie Arosoa, Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, signale que les jeunes sont les plus touchés. Face à cela, des dispositions spécifiques sont prises pour contrer toute forme de dépendance.
Studio Sifaka : Comment les personnes dépendantes sont-elles prises en charge ?
Dr Miarintsoa : Premièrement, il y a la cure de sevrage médical qui se fait en 3 séances pour une durée de un mois. Dans cette étape, on utilise des médicaments pour retirer de l’organisme la dépendance à une substance addictive, que ce soit du tabac, de l’alcool ou de la drogue. Après cela, il y a la cure psychothérapeutique qui se fait au minimum pendant 3 séances. L’accompagnement psychologique se passe en individuel ou en groupe/famille, selon le cas. Mais la psychothérapie, à la base, peut aussi se faire à la demande des patients.
Y a-t-il beaucoup de jeunes parmi les personnes en désintoxication ?
La moitié de nos patients est composée de sujets très jeunes. Et ils viennent nous voir pour cause d’addiction comportementale ou pour addiction à la drogue. 6 sur 10 consultations pour des problèmes de cannabis concernent des jeunes entre 18 et 25 ans. La plupart des sujets traités pour l’addiction à l’alcool ont entre 30 à 45 ans.
Comment sont répartis les patients pris en charge par le centre de désintoxication ?
60 % des cas pris en charge souffrent de problèmes d’addiction à l’alcool et 15 % sont dépendants au cannabis. Le reste est composé de fumeurs qui souhaitent sortir de leur addiction à la nicotine. Le recours à l’alcool touche souvent les personnes qui ont des problèmes de santé, sociaux ou professionnels. Les jeunes qui ont des problèmes de cannabis ne se situent pas forcément, pour la plupart, au stade de la dépendance. Toutefois, leurs parents décident de les ramener chez nous pour un accompagnement.
Qu’en-est-il des rechutes ?
Le taux de rechutes perçu dans notre établissement s’élève à 15 %. Elles résultent surtout du manque de motivation du sujet concerné. Cependant, les rechutes peuvent aussi arriver si l’accompagnement psycho-social de l’entourage est faible ou insuffisant. 25 % de ceux qui retombent dans leur addiction ont moins de 25 ans. Mais les cas les plus fréquents touchent les alcooliques qui ont entre 45 et 50 ans, et on remarque souvent que ces personnes-là souffrent de problèmes familiaux.
Alors que l’année scolaire s’est vue amputée de 5 mois à cause de l’épidémie de covid-19, des questions se posent sur la prochaine rentrée. Bien qu’il semble visiblement affaibli, le virus sévit toujours, suscitant l’inquiétude des parents et constituant un casse-tête pour les autorités.
Pour le conseiller principal en éducation de l’Unicef, Nicolas Reuge, la réouverture des écoles représente une nécessité. « D’un point de vue éducatif, il faut rouvrir les écoles. Les conséquences, à moyen et long terme, risquent d’être dévastatrices », a-t-il soutenu, lors d’un webinaire organisé par le Forum de reportage sur la crise sanitaire mondiale sur le thème « Quelles leçons tirer de la pandémie de covid-19 ? » Il a attiré l’attention sur l’importance du risque d’abandon pour de nombreux enfants en ajoutant qu’en plus de l’éducation, l’école sert de plateforme pour d’autres services comme la santé ou encore la nutrition. Il a ajouté qu’une recrudescence de grossesses non désirées a également été observée.
Rassurer les parents
La spécialiste de l’éducation à l’Unicef Madagascar Andrea Clemons est du même avis en indiquant que, pour le cas de la Grande île, il y a eu une augmentation des appels sur les lignes vertes pour des violences physiques, émotionnelles et sexuelles. Selon elle, l’ouverture et la fermeture des écoles a eu un effet psychologique sur les principaux concernés, les parents et les enfants. D’après elle, le nombre d’élèves affectés par la situation s’élève à environ 7 millions en tout à Madagascar avec, en parallèle, 244.000 enseignants. Elle signale toutefois qu’il faut une forte stratégie de communication pour toucher les parents et les communautés afin de les convaincre et de les rassurer que leurs enfants sont en sécurité. Sur ce point, Nicolas Reuge prône l’importance de la mise en place de protocoles sanitaires pour l’ouverture des écoles. Il a lancé que cela devrait être discuté au niveau national dans le but de mettre en place des mesures réalistes, c’est-à-dire qui tiennent compte des réalités, que ce soit en terme de distanciation sociale ou d’hygiène.
Du jamais vu
Dans ce sens, Andrea Clemons déplore une situation sanitaire alarmante dans les écoles à Madagascar avec seulement 12% équipées de toilettes et moins de 50% ayant accès à l’eau. Elle salue toutefois la décision du gouvernement de laisser aux régions le soin de décider localement de l’ouverture des écoles pour laisser le temps aux directions régionales de mettre en place les mesures nécessaires. « Cela mérite une réflexion, a-t-elle déclaré. C’est un apprentissage en continu cette année et l’année prochaine ». Nicolas Reuge et Andrea Clemons admettent que cette crise relève du jamais vu et que même les systèmes occidentaux ont eu du mal avec la situation. « Il faut accepter la possibilité d’échecs éventuels », a lancé Andrea Clemons.
Zo Ny Riantsoa Rabefitia est ambassadrice d’une grande marque présente à Madagascar. Selon elle « être ambassadeur de marque, c’est avoir le pouvoir de dégager une image positive ainsi que la facilité de passer un message au public, tout en restant vrai ». Cela signifie jouir d’une certaine notoriété pour représenter la marque auprès d’une entreprise ou d’une société. Chaque ambassadeur a le devoir de vendre la marque et de la représenter. De ce fait, ses agissements doivent correspondre à cette marque. C’est pour cela qu’un casting doit être fait pour choisir l’ambassadeur. Et toujours dans le domaine du marketing, Rindra Razafindrazaka, co-fondateur de Hamac, nous explique quelles sont les tâches d’une agence marketing.
Masoivoho amina marika lehibe iray malaza eto amintsika i Rabefitia Zo Ny Riantsoa. Araka ny nambarany « tokony manana fahafahana haneho hendrika miabo ary mahay mampita hafatra amin’ny fomba tsotra ny olona voafidy hitondra marika na sary iray ». Olona manana ny maha izy azy sy toetra miavaka ihany koa. Izy no hivarotra an’iny marika iny, noho izany tokony hanana toetra mifandraika amin’ilay marika. Tsy mantsy mandalo fifantenana ireo olona safidiana ho hitondra marika. Ao anatin’izay sehatra ara-barotra izay ihany, ho ampahafantarin’i Razafindrazaka Rindra ny atao hoe « agence marketing » na ny sampan-draharaha miandraikitra ny ara-barotra.
La permaculture n’est ni une tendance agricole, ni une nouvelle technique d’agriculture. C’est un mode de vie favorisant l’harmonie entre tous les êtres vivants de la terre. Cette pratique s’adapte à tous les endroits que ce soit en zone rurale ou urbaine. Cependant, en milieu urbain, cela demande un aménagement particulier. C’est ce que Josias Razafindreza, responsable au sein de la permaculture urbaine d’Ambohibao, va expliquer.
Ny permaculture dia tsy fironana vaovao eo amin’ny sehatry ny fambolena na fomba fambolena vaovao fa fomba fiainana. Ary mety amin’ny toerana rehetra na ambanivohitra na an-tanan-dehibe. Saingy mitaky fanajariana manokana izany raha tao antanan-dehibe hoy Razafindreza Josias, tompon’andraikitra ao amin’ny permaculture urbaine Ambohibao.
La société malgache reste réticente par rapport à la liberté quant aux choix de tenues vestimentaires pour les femmes. De plus, au mois d’août dernier, la Commune Urbaine de Sambava a réaffirmé sa décision sur l’interdiction du port de mini-jupe pour les jeunes filles de moins de 18 ans. Une question mérite d’être reposée: Est-il vraiment nécessaire d’interdire le port de mini-jupe ? Faniry Lalamanjato, illustratrice, s’est exprimée sur trois points : le consentement, la responsabilisation et le détachement par rapport aux stéréotypes. Quant à Manantsoa Raparison, il a suggéré que l’on devrait mettre davantage l’accent sur l’éducation en fonction de la culture malgache.
Mbola sarotiny ny fiarahamonina malagasy ny amin’ny fomba fitafin’ny vehivavy. Ahitana taratra izany ny fanapahan-kevitry ny Kaominina ambonivohitr’i Sambava ny volana aogositra 2020 amin’ny famoahana fepetra fiarovana ny tanora latsaky ny 18 taona ka anisan’izany ny fandrarana ny fanaovana zipo fohy. Naverina napetraka ny fanontaniana ato anatin’ny Ndao hilaoeky hoe : Tokony ho ferana tokoa ve ny fanaovana zipo fohy? Tokony miara-beazina ny lehilahy sy ny vehivavy ary tokony samy ho tompon’andraikitra hoy i Faniry Lalamanjato, mpanao sary. Nitafatafa momba ny fanomezan-danja ny fanabeazana ara-pananahana sy ny fifampierana izy sy i Manantsoa Raparison, mpanabe eo amin’ny tontolon’ny boky.