COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Andrea Razafi

Andrea Razafi

Le nombre de personnes infectées au coronavirus ne cesse d’augmenter à Madagascar. Ces derniers temps, pas moins de 60 nouveaux cas par jour sont enregistrés. Les hôpitaux commencent à être surpeuplés. Ils passent désormais au triage des malades. Seuls les sujets avec des formes plus ou moins graves sont hospitalisés. Le reste peut recevoir son traitement à domicile.

 

« Avoir un malade du coronavirus à la maison ne devrait pas changer complètement la vie de la famille », explique le Dr Manitra Rakotoarivony. « Le plus dur, c’est de trouver un endroit à lui consacrer. L’idéal serait d’avoir une chambre à lui ou à elle. Si ce n’est pas possible, il faut lui délimiter un espace. L’important c’est respecter la distanciation ».

Par contre, il faut faire preuve de rigueur en termes de propreté. Toute personne qui entre dans l’espace du malade doit se laver les mains avant d’entrer et dès la sortie. Pas besoin de séparer les couverts du malade et du reste de la famille. Mais il faut toujours bien les laver avec du savon. Quant aux vêtements du malade, il faut les laisser tremper dans de l’eau savonneuse pendant plusieurs minutes avant de les laver. « Les malades du coronavirus qui restent chez eux ne doivent pas être marginalisés ou maltraités », selon le Dr Manitra. Ceci dit, ils ont la responsabilité de limiter au maximum les contacts avec d’autres personnes et ne devraient sortir sous aucun prétexte.

 

Faisabilité

Selon le sociologue Lanto Ratsida, le traitement à domicile des malades du coronavirus n’est pas une bonne option. Le mode de vie de la majorité des Malgaches n’est pas compatible avec cette solution. Une famille compte en moyenne quatre ou cinq personnes et vit dans une maison d’environ 5 m². Logistiquement, il est impossible de garder la distance quand chacun n’a pas plus de 1 m² pour vivre. Si une personne est contaminée, il est presque sûr que le reste de la famille va très vite contracter le virus.

 

Par ailleurs, il est aussi difficile de ne pas entrer en contact avec d’autres personnes. Les toilettes par exemple se trouvent souvent à l’extérieur et sont communes à plusieurs familles. La plupart des Malgaches n’ont également pas d’eau chez eux. Ils doivent faire la queue auprès des pompes publiques. Beaucoup n’ont pas non plus de frigo, ils doivent sortir régulièrement pour acheter de quoi manger. Lanto Ratsida explique qu’il faudrait trouver un meilleur moyen d’isoler les malades, même si cela ne doit pas forcément dire les interner à l’hôpital.

La capacité du système de santé à gérer l’afflux de malades a été l’une des raisons pour lesquelles l’OMS a prédit une hécatombe en Afrique à l’annonce des premiers cas sur le contient. L’explosion du nombre des cas au mois de juin met Madagascar au-devant de ce défi, en particulier, à Antananarivo, nouvel épicentre de l’épidémie.

Les témoignages de personnes refoulées des hôpitaux ont émaillé la Facebookosphère ces derniers jours. Le Secrétaire Général du cabinet du Ministère de la Santé, Gaetan Duval a tempéré en indiquant que les hôpitaux ne refusent pas les malades mais essaient de gérer selon l’état des patients. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a adopté une nouvelle approche dans la gestion de la maladie en favorisant le maintien à domicile pour les personnes infectées mais qui ne présentent pas de symptômes.  

Lits supplémentaires

C’est le sens même de la mise en place du centre médical Covid-19 au Village Voara. L’idée est de vérifier les facteurs de risques qui pourraient nécessiter une surveillance rapprochée des patients. C’est sur cette base que les décisions d’hospitalisation en établissement de santé sera prise, a-t-on indiqué, lors de l’inauguration du centre.

Toujours pour alléger les hôpitaux, le directeur de cabinet a fait savoir que les critères de guérison de l’OMS sont actuellement appliqués pour permettre de renvoyer les patients chez eux. « Ces critères sont le fruit de récentes recherches qui ont été menées », a-t-il précisé. « Cela permet de libérer des espaces afin de pouvoir prendre en charge ceux qui en ont vraiment besoin ». Il a, par ailleurs, ajouté que les hôpitaux autour de la capitale sont mis à disposition pour accueillir les malades comme c’est le cas à Fenoarivo, Ambohimangakely, Anosy Avaratra et Bongatsara. « Mais encore une fois, cela dépend de l’état des patients ».

La locution « rovi-damba ririnina, mosarem-pahavaratra» se traduit littéralement par des vêtements déchirés en hiver et la famine durant l’été. Cette expression s’utilise souvent pour parler d’une profonde pauvreté qu’il s’agisse de problèmes financiers ou de manque de moyens… Comme nous le savons, en hiver, les personnes vulnérables doivent se préparer à affronter le froid en termes de vivres. De même, pour l’été afin d’éviter une crise alimentaire. 



Ny hoe «rovi-damba ririnina, mosarem-pahavaratra» dia fomba fiteny, entina hilazana fahantrana sy fahasahiranana lalina : mety ho olana ara-bola izany na koa tsy fahampiana fitaovana... Iaraha-mahalala fa mangatsiaka foana ny andro rehefa ririninina, noho izany, mila manana akanjo mafana ny vatana. Toy izay ihany koa rehefa vanim-potoanan'ny fahavaratra, tokony hanangona sakafo hiatrehana ny fahavaratra ireo olona marefo, mba hisorohana ny hanoanana.

 

Nous avons la fâcheuse tendance de jeter les capsules de jus et de café nespresso. Mais l'entreprise Green Tocco à Tuléar les réutilise pour en faire des bijoux : collier, boucles d'oreilles ... Ce système de recyclage contribue à la préservation de l'environnement à part le fait d'être source de revenu. Rasoambahiny Lovasoa, le responsable de cette activité, nous partage son métier dans l'émission Ketrika sy Kandra.



Matetika isika manary ireny sarona tavoahangy avy nampiasaina ireny na koa ireny kapsily avy nisy kafe nespresso ireny. Ny orinasa Green Tocco any Toliara anefa mamadika ny kapsily ho lasa firavaka indray : rojo, kavina ... Miaro ny tontolo iainana ny zavatra ataony no sady miteraka fidiram-bola ihany koa. RASOAMBAHINY Lovasoa, izay tompon'andraikitra avy ao amin' io orinasa io no hiaraka amintsika ato anatin' ny Ketrika sy Kandra.

Le cadavre d'une personne morte d'une maladie respiratoire aiguë comme la covid-19 peut toujours abriter des virus vivants dans ses poumons et dans d'autres organes.

Il est important que les proches du défunt s'assurent que le corps soit préparé par un professionnel formé et très protégé avant l'enterrement ou l'incinération.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, tant que les précautions nécessaires sont prises, il n'y a aucune raison de craindre que la covid-19 se propage via les corps des personnes décédées. À ce jour, rien ne prouve que des cadavres transmettent la maladie aux vivants, selon l'Organisation panaméricaine de la santé et l'OMS.

Si dans certains pays les funérailles ont été interdites, c'est uniquement à cause des règles de distanciation sociale qui pourraient ne pas être respectées.



Afaka mamindra coronavirus ve ny vatan'ny olona efa maty vokatr'ity aretina ity ?

Ny vatan'ny olona matin'ny aretin'ny taovam-pisefoana, toy ny covid-19 dia mbola afaka mitahiry otrikaretina velona any amin'ny havokavony na amin'ireo taova hafa.

Zava-dehibe ny fandraisana an-tanana ataon'ny olona voatokana ho amin'izany ilay razana mialohan'ny fandevenana na fandorana, fa tsy hataon'ny fianakaviana.

Milaza ny OMS fa raha voahaja ny fepetra ilaina, dia tsy hatahorana fa hiparitaka amin'ny hafa ny otrikaretina ao anaty vatana mangatsika matin'ny Covid-19. Hatramin'izao dia tsy misy porofo ahafahana milaza fa mamindra ny aretina ho an'ny velona ny faty, hoy ny Organisation panaméricaine de la santé sy ny OMS.

Raha voarara ny fandevenana any amin'ny firenena sasany, dia mba hisorohana ny fanajana ilay elanelana iray metatra eo amin'ireo mpandevina no tena antony.

Chaque ethnie de l'île possède ses spécificités et ses particularités. Pour cette fois, parlons du Sobahia, l'étoffe sacrée des Sakalava. Cet accoutrement est porté par les Ampanjaka et les autorités Sakalava lors des évènements traditionnels importants. Découvrez ici son histoire, ses spécificités et son importance culturelle.



Samy manana ny mampiavaka azy ny foko tsirairay eto Madagasikara. Isan'izany ny lamba izay entina rehefa mamonjy lanonana ara-drazana. Ny Sobahia, lamba manana ny hasiny manokana ho an'ny foko Sakalava no asiantiska resaka eto. Fantaro ary ny tantarany, ny mampiavaka azy ary ny lanjany ara-kolontsaina. 

Oui ! Si vous avez les cheveux longs ou mi-longs, attachez-les, ou faites-vous un chignon ou une queue de cheval. Si vous avez une frange vous pourriez souvent être amené à remettre vos mèches en place... Oui vos cheveux comme votre visage sont à hauteur des postillons, les fameuses gouttelettes qui transmettent le virus lorsqu'une personne tousse ou éternue à moins d'un mètre de vous !

Si vous êtes en lien avec des personnes susceptibles d'être contaminées par le coronavirus, portez un bonnet par exemple !

Cela explique aussi pourquoi les infirmières doivent porter des bonnets protecteurs ou des charlottes sur la tête !



Mety hahazo ny coronavirus amin'ny alalan'ny volonao ve ianao ?

Eny! Raha lava ny volonao dia tsara kokoa afatotra, atao doko tokana na "chignon" na ihany koa "queue de cheval".

Eny tokoa, ny volo, toy ny tarehy dia mety ho voan'ny piti-drora, izay mety mitondra ny tsimokaretina coronavirus, indrindra rehefa tsy voahaja ny iray metatra nefa mihevina na mikohaka ny olona eo akaikinao.

Raha mifandray amin'ny olona mety tratran'ny coronavirus ianao dia manaova satroka.

Izay no isan'ny antony tsy maintsy anaovan'ireo mpitsabo fehiloha na sarondoha ho fiarovana ny volony.

Le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé officiellement le lancement des essais cliniques du troisième protocole de traitement de la covid-19.

Le Village Voara à Andohatapenaka sera le théâtre des essais cliniques du troisième protocole de traitement de la Covid-19, appelé à être généralisé à Madagascar. Il s’agit de l’artesunate, un dérivé de l’artémisinine, combiné à de la vitamine C à forte dose comme l’a rappelé le chercheur mauricien Dhanjay Jhurry de l’université de Maurice dans une visioconférence durant l’inauguration du site baptisé Centre Médical Covid-19 (CMC).

Un protocole aux normes internationales

Enregistré au Pan African Clinical Trials Registry (PACTR), cet essai clinique adopte un protocole qui suit les normes internationales. L’Etat malgache est le promoteur de l’essai clinique en collaboration avec une clinique privée américaine basée à Mesa en Arizona, spécialisée dans les traitements alternatifs du cancer où l’artesunate est très utilisé. « Madagascar est propulsé dans la cour des grands. C'est grandiose pour un pays du sud de lancer un essai clinique », a lancé Dhanjay Jhurry qui salue une coopération régionale et internationale. Il se dit confiant quant au succès des essais avec les propriétés antivirale et anti-inflammatoire de l’artésunate associées à la vitamine C.

Démarche volontaire des patients

Participer à l’essai clinique est une démarche volontaire des patients. Toutefois, les personnes éligibles doivent répondre à des critères biologiques et cliniques précises. D’après les explications, il faudra attendre entre 12 à 24 heures pour savoir si l’on peut participer ou non au protocole. Le traitement s’étale sur 7 jours et il faut ajouter à cela 3 semaines de suivi. Les premiers résultats devraient remonter au bout de 15 jours. Toutes les analyses nécessaires aux essais cliniques seront effectuées uniquement à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Si les essais sont concluants, une nouvelle option thérapeutique sera disponible.

Nouvelle structure née dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le Centre médical Covid-19 au Village Voara Andohatapenaka a accueilli, depuis ce matin, les premières personnes qui souhaitent se faire tester.

« J’ai présenté certains symptômes donc j’ai décidé de venir au Village Voara », souligne une jeune fille de 16 ans alors qu’elle attendait son tour au niveau de la salle de tri du Centre médical Covid-19 (CMC). A quelques mètres d’elle, un homme dans la quarantaine affirme avoir des manifestations grippales depuis quelques jours. « C’est pour cela que je suis venu ici. Pour être sûr ». Ces deux personnes figurent parmi les premières à vouloir se faire tester au Covid-19, une démarche entièrement volontaire. Comme eux, ils sont plus d’une vingtaine à attendre d’être reçus par le personnel de tri avant une consultation.

Des résultats en 72 heures

La consultation est nécessaire dans la mesure où seuls ceux qui présentent des signes feront l’objet de prélèvement. Par ailleurs, les résultats des tests devraient être communiqués en moins de 72 heures a assuré le Président de la République, Andry Rajoelina, qui a fait le déplacement pour l’inauguration du centre de prélèvement. Le CMC est ouvert 24/7.

Conformément à la nouvelle approche annoncée par le Premier Ministre, Christian Ntsay, dimanche, les personnes testées positives mais qui ne présentent pas de forme grave pourront se faire soigner et se mettre en quarantaine chez elles. Seuls les plus mal en point seront orientés vers les hôpitaux qui prennent en charge la covid-19. A noter que les personnes positives au virus se verront proposer la participation à l’essai clinique du troisième protocole mis en place à Madagascar pour soigner la covid-19. Il s’agit de de la combinaison d’Artesunate IV et de la Vitamine C.

 

 

Alors que le nombre de cas graves a sensiblement augmenté ces dernières semaines, la question sur la prise en charge est plus que jamais d’actualité avec au centre la disponibilité des respirateurs.

Le Secrétaire général du Ministère de la Santé Gaetan Duval a fait savoir que Madagascar compte actuellement quelque 80 respirateurs artificiels sans compter ceux dans les cliniques privés. Il a fait savoir que les derniers respirateurs qui sont arrivés vont être répartis dans les différentes régions de Madagascar. "Pas plus tard qu’hier, nous avons envoyé deux respirateurs de réanimation avec des concentrateurs d’oxygène à Antsirabe. Aujourd’hui, on en a envoyé à Fenoarivo. Demain, un camion du ministère partira pour la région Melaky", a indiqué le Secrétaire général.

Il a par ailleurs fait savoir qu’un cas grave ne nécessite pas forcément l’utilisation d’un respirateur. "C’est au médecin soignant de décider si un malade a besoin de l’assistance d’un respirateur ou pas", a-t-il ajouté. Cela vaut pour les personnes qui présentent des difficultés respiratoires. D’après ses explications, cela dépend surtout du taux d’oxygène dans le sang. "C’est lorsque ce taux est vraiment très bas qu’on a recours au respirateur", a-t-il résumé.

Le Masonjoany est utilisé par la plupart des femmes dans le Nord à des fins cosmétiques pour se protéger des rayons ultraviolets et éliminer en même temps les taches. Il sert aussi à éclaircir la peau. Les jeunes femmes l'appliquent surtout pour ses vertus de beauté mais aussi en guise de maquillage :  elles dessinent des fleurs sur leurs visages avec.  En parlant du Nord, Diégo est une ville très connue pour le passage du varatraza, le vent qui a un effet desséchant et décapant sur l'épiderme. Cette situation est plus critique pour les femmes amatrices de produits chimiques d'origine corticoïdes pour éclaircir la peau.



Ny Masonjoany sy fiantraikan'ny varatraza amin'ny hoditra

Ampiasain'ny vehivavy aty avaratra ho fiarovana ny tarehy tsy ho simban'ny hain'andro ny masonjoany. Ampiasany hanalana ireo panda sy tasy ihany koa ary anadiovana tarehy mihitsy. Maro amin'ny tovovavy aty avaratra mampiasa azy io ho fanaingoana tarehy. Izany hoe anaovany kisarisary amin'ny alalan'ny Masonjoany ny tarehy. Efa niresaka aty avaratra ihany isika, anisan'ny ahafantarana an'i Diego ny varatraza. Rivotra somary mafimafy izy io ary misy fiantraikany amin'ny hoditra. Miteraka aretin-koditra raha tsy mitandrina fa indridra ireo vehivavy manosotra produit chimique entina hanadiovana tarehy.

Chaque année, environ 4.500 étudiants malgaches quittent Madagascar pour étudier à l’étranger. Plus de 60% d’entre eux rejoignent la France. D’autres vont au Maroc, au Canada, aux Etats-Unis, en Allemagne ou à l’Ile Maurice, comme le cas de Tsanta Rakotoarimanga, 21 ans et Christophin Rakotomalala, 24 ans. De retour au pays, en décembre 2019, les deux amis ont décidé de créer une agence de placement universitaire afin d’aider les jeunes malgaches dans leurs projets d’étudier à l’étranger. Interview avec Tsanta Rakotoarimanga.

"Nous avons vraiment galéré dans les démarches

et les préparatifs de notre départ à l’étranger."

Qu’est-ce qui vous a amenés à créer Dream Study Agency ?

L’idée nous est venue quand nous étions encore à l’Ile Maurice. Nous sommes surtout partis de notre expérience personnelle. Nous avons vraiment galéré dans les démarches et les préparatifs de notre départ à l’étranger. Et même une fois là-bas, ce n’était pas du tout facile de s’adapter. Nous aurions aimé avoir quelqu’un qui nous dise que faire, où aller et à qui parler. Et c’est maintenant ce qu’on souhaite apporter à la jeunesse malgache.

D’après vous, est-ce que les jeunes malgaches connaissent ou s’intéressent aux services des agences de placement universitaire ?

Je n’ai pas de chiffre exact mais si je prends l’exemple de l’Ile Maurice, je dirais que près de la moitié des étudiants malgaches sont passés par une agence de placement pour atteindre leurs buts respectifs.

On dit que cela coute cher d’étudier à l’extérieur. Comment pensez-vous aider les jeunes malgaches à dépasser ce blocage financier ?

Effectivement, le coût financier est sûrement le premier frein pour beaucoup d’entre nous, moi-même y compris, à l’époque. Pour mon cas, j’ai dû enchaîner les petits boulots, sacrifier mes soirées et mes week-ends pour travailler afin de gagner de l’argent. Toutefois, il faut savoir que les coûts varient d’une université à l’autre, d’un pays à l’autre. A l’Ile Maurice par exemple, les frais de scolarité des universités publiques sont largement accessibles. Un étudiant à Madagascar débourse à peu près la même somme en une année dans une université privée. Pour dire qu’il n’y a pas de grande différence. En plus, il y a la possibilité de bénéficier d’une bourse jusqu’à 50%, selon les cas.

Qu’est-ce que vous proposez de plus par rapport aux autres agences de placement qui existent déjà au pays ?

Pour le moment, nous proposons deux destinations uniquement : l’Ile Maurice et le Rwanda. Le fait est que nous connaissons le parcours étant donné que nous sommes déjà passés par là. Nous souhaitons capitaliser notre expérience, faire en sorte que les autres ne commettent pas les mêmes erreurs que nous.

Notre service est assez complet : conseils et orientations, procédures d’admission, assistance à la demande de visa, recherche d’hébergement, organisation voyage et des conseils psychologiques. Nous avons également des représentants là-bas qui prendront le relais, une fois que l’étudiant débarquera à l’aéroport. Il sera accompagné pendant une semaine le temps de s’habituer à sa nouvelle vie. C’est également un moyen de rassurer les parents qui sont restés ici.

Enfin, nous travaillons actuellement sur une plateforme en ligne qui s’appelle Mapwess. Il s’agit d’un outil pour faciliter l’envoi et l’accueil d’étudiants malgaches à l’étranger, à commencer par l’Ile Maurice.

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