La Journée nationale des lémuriens est célébrée ce jour. Une occasion de s’intéresser aux efforts de sensibilisation pour la préservation de ces primates endémiques de Madagascar. Dans cette optique l’association Ecofauna propose des jeux de sociétés pour attirer l’attention des plus jeunes.
Dur dur d’être lémurien ! L’association Ecofauna a élaboré un kit sous forme de jeux pour sensibiliser les jeunes à la préservation des lémuriens. Un de ces jeux prend la forme d’un parcours à 14 cases où les joueurs incarnent un Eulemur macaco. Il met en avant les dangers auxquels ce lémurien fait face dans son quotidien entre les braconniers et les feux de forêts. Le jeu comporte, entre autres, deux cases où les participants peuvent apprendre davantage sur le mode de vie de ces lémuriens.
« On a créé le kit Majôby ou Mampiavaka Ampasindava Akomba Jôby pour la préservation de l’Eulemur macaco ou Akomba Jôby dans la zone d’Ampasindava, explique une responsable de l’association Ecofauna. C’est un projet entre notre association et la mention zoologie et biodiversité animale à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo ». Lancé en 2018, le projet est actuellement dans sa phase d’évaluation pour voir si les connaissances sont effectivement transmises auprès des cibles.
Manque de sous
Notre interlocutrice indique que l’association aimerait étendre le projet à d’autres espèces et d’autres zones mais elle manque pour le moment de fonds. « C’est difficile de trouver de l’argent pour nos projets. Nous avons le temps et les ressources humaines mais pas d’argent. La conservation passe souvent derrière la santé et la nutrition. Peut-être parce que cela ne touche pas directement les gens ? », partage-t-elle.
Ce jeu dans le kit Majôby rappelle le plateau i-Tsycoolkoly élaboré par l’ONG Tolontsoa pour sensibiliser à la lutte contre la corruption. Malheureusement, aucun de ces jeux ne sont disponibles sur le marché.
Tolotra Andrinalizah
Dans la société, différents conflits ou sources de conflits peuvent affecter la vie sociétale jusqu’à devenir des problèmes étatiques, s’ils ne sont pas contrôlés. Le SAP PC ou le système d’alerte précoce pour la prévention des conflits, est un volet du projet OBS Mada, initié par les partenaires sociaux pour prévenir les conflits et y répondre à temps. Le projet OBSMADA ou Observatoire des jeunes engagés pour une gouvernance plus inclusive efficace et apaisée, du Programme des Nations Unies pour le développement, financé par le Fonds pour la consolidation de la paix, et mis en œuvre par l'ONG Action Intercoopération Madagascar, le MutliSector Information Service, Alliance Voahary Gasy, l'ONG Ivorary, l'ONG Ravitsara et le Studio Sifaka. Responsable du projet au sein de MSIS Tatao, Patrick Randriamisata, nous en explique les détails dans l’émission Hono ho’a.
Miteraka vokadratsy eo amin’ny fiaraha-monina sy eo amin’ny firenena ny disadisa raha tsy voafehy. Mikendry ny fisorohana mialoha ny fiandohan’ny disadisa ny rafitra fisorohana na SAP-PC (système d’alerte précoce pour la prévention des conflits), ao anatin’ny tetikasa OBS Mada. Ny tetikasa OBS-Mada izay fadaharan’asan’ny Firenena Mikambana ho an’ny fampandrosoana PNUD Madagascar, vatsian’ny Fonds pour la consolidation de la paix ary tanterahan’ny ONG Action Intercoopération Madagascar, MutliSector Information Service, Alliance Voahary Gasy, ONG Ivorary, ONG Ravitsara ary Studio Sifaka. Manazava ny tsara ho fantatra mahakasika ny fomba fiasan’ity rafitra ity i Randriamisata Patrick, tompon’andraikitra avy eo anivon’ny MSIS Tatao, ao anatin’ny fandaharana Hono Ho’a.
La pluralité des langues et des variétés dialectales ainsi que des cultures à Madagascar ne rend pas toujours facile l’enseignement et l’apprentissage des langues étrangères et des variétés dialectales de langue, dans toute l’île. Lors de sa participation au XVIIIème congrès international de l’ARIC (Association internationale pour la Recherche Interculturelle) à Saint-Denis, La Réunion, le 27 octobre dernier, Helimandresy Farah-Sandy Ramandimbisoa, doctorante en sciences de l’éducation à l’Ecole normale supérieure de l’Université d’Antananarivo, a présenté sa communication portant sur « l’enseignement des langues en contexte plurilingue et précaire à Madagascar ». Interview.
Studio Sifaka : Pouvez-vous vous présenter et parler du domaine dans lequel vous êtes ?
Farah-Sandy Ramandimbisoa : J’ai 25 ans et je suis doctorante à l’école doctorale « Problématiques de l’éducation et didactique des disciplines » (PE2Di), dans l’équipe d’accueil « Education et multilinguisme ». Je m’intéresse aux questions de pluralités linguistique et culturelle et à l’enseignement des langues. C’est d’ailleurs vers cette direction mais aussi dans une optique d’amélioration de la situation des jeunes malgaches que je m’investis.
En parallèle à mes recherches doctorales, je participe à la formation des jeunes et futurs enseignants de français à l’école normale supérieure d’Antananarivo (ENS), notamment sur la gestion de l’interculturalité et des TICE en cours. J’enseigne également le français et le français des affaires dans divers établissements.
Actuellement, je passe un séjour scientifique à Saint-Denis, au laboratoire ARIC de l’Université de La Réunion, grâce à l’obtention d’une bourse de mobilité doctorale internationale dans le cadre des BGF-SCAC2021.
Quelle est l’importance de ce symposium à vos yeux ?
S’engager dans une thèse, c’est s’engager dans une communauté scientifique pour partager ses recherches et échanger sur les possibilités d’améliorations de celles-ci en vue d’améliorer la qualité de vie d’un groupe social donné. Dans cette visée, le XVIIIème congrès international de l’ARIC s’est vu être une opportunité pour moi, comme pour les autres jeunes chercheurs, issus d’autres pays, de partager les fruits de leurs recherches face à un auditoire international.
Le thème de ce Congrès s’est porté sur les questions d’interculturalité en temps de crise, et le symposium n°10, sur « l’enseignement du français en contexte plurilingue à travers le monde ». Ayant participé, la communication que j’ai présentée mercredi constitue une partie de ma thèse, qui traite de la problématique de l’enseignement des langues en contexte plurilingue et précaire à Madagascar.
Quelles réformes préconiseriez-vous à l’enseignement du français à Madagascar ?
Je ne parlerais pas de réformes, ce serait trop ambitieux, risqué, voire impossible de changer tout un système. Je me pencherais plutôt sur des perspectives d’amélioration de l’enseignement des langues en général, à Madagascar.
L’issue de ma recherche nous dirige vers une réflexion de base sur la formation des enseignants de langue, afin de permettre aux jeunes, surtout ceux qui sont défavorisés, de mieux gérer le contexte plurilingue et pluriculturel dans lequel ils sont amenés à évoluer et à mieux s’intégrer professionnellement et socialement.
Ma proposition serait ainsi de prendre en compte les représentations linguistiques de chacun pendant les cours de langues à travers la mise en place d’une biographie d’apprentissage ou portfolio de langues et d’intégrer également la compétence interculturelle parmi les compétences à traiter. En effet, de nombreuses recherches ont montré l’importance et l’influence des représentations dans l’apprentissage et la pratique des langues. Cet aspect ne devrait pas être mis de côté, car il montre que les images que nous avons des langues pourraient constituer un blocage dans notre apprentissage.
C’est pourquoi, en exposant ces images et nos pensées sur les langues, nous pourrons prendre un recul, échanger sur ces représentations, chercher un terrain d’entente avec les représentations négatives de certaines langues et mieux s’ouvrir à l’apprentissage.
Quels sont les problèmes interculturels auxquels vous avez déjà fait face, dans le monde de l’enseignement ?
L’interculturalité déjà, c’est la capacité d’un individu à entretenir une relation dynamique et saine avec les différentes cultures en présence. Théoriquement, cela paraît simple et possible, mais quand on le vit, c’est tout autre chose.
Il convient de préciser ici qu’une langue véhicule toujours une ou plusieurs cultures. Nous, malgaches, sommes tous les jours confrontés à une situation de pluriculturalisme. Nous avons notre variété dialectale et notre culture toutes deux dictées par nos origines, confrontées aux variétés dialectales et cultures des autres régions, au malgache officiel qui est une langue officielle et majoritairement composée de la variété Merina donc de la culture Merina, au français qui est la langue d’enseignement donc à la culture française et francophone, sans oublier l’anglais ou les autres langues étrangères et les différentes cultures qui vont avec. Toutes ces langues et ces cultures sont associées à une image, et quand les images sont négatives, la relation avec les cultures également, ce qui crée une certaine tension.
Lors de mes enquêtes, nombreux sont ceux qui ont parlé du français en tant que langue des colonisateurs, une langue de « snobs » ou alors une langue « réservée à l’élite ». Les futurs enseignants de français sont également conscients de l’existence de cette mauvaise image véhiculée par la langue française. La présence de cette représentation négative du français, en rapport avec l’histoire du pays, engendre un blocage face à cette langue et une tension avec la culture en question. C’est justement cette réalité qui se trouve être à l’origine de mes recherches qui, j’espère, apporteront leur pierre à l’édifice dans l’amélioration de l’enseignement-apprentissage des langues à Madagascar.
Propos recueillis par Linda Karine
Ce sous-variant est connu sous le nom de séquence AY.4.2. Il a été observé par l’OMS depuis juillet dernier. Il comporte trois mutations supplémentaires par rapport au variant Delta.
Pour l’heure, les preuves sont faibles pour indiquer si ce sous-variant est plus contagieux par rapport au variant Delta. Jusqu’ici, il est beaucoup plus présent au Royaume-Uni et dans 43 autres pays, notamment en Europe mais aussi en Israël. Pour François Balloux, directeur de l’Institut de génétique de l’UCL à Londres, le AY.4.2 est encore rare et ne semble pas poser le même risque élevé de transmission que d’autres souches.
Des études épidémiologiques et en laboratoire sont en cours pour évaluer et prévenir la propagation de ce sous-variant du Delta.
Inona no fantatra hatreto momba ilay sous-variant Delta nolazain’ny sampandraharahan’ny firenena mikambana momban’ny fahasalamana ?
AY.4.2 no anarana iantsoana io sous-variant io. Tany amin’ny volana jolay 2021 no nanomboka nipoitra sy hitan’ny OMS ny fisiany. Raha oharina amin’ilay variant Delta tany amboalohany, dia ahitana fiovanendrika 3 izy io.
Tsy mbola ampy nefa ny vaovao azo hatreto ilazana hoe mahery vaika kokoa noho ny variant Delta ve izy ity sa tsia. Fantatra kosa fa any Royaume-Uni no tena hahitana azy, miampy firenena 43 hafa, ny ankamaroany any Eoropa. Fa any Israël ihany koa dia efa hahitana izany. Raha ny hevitrin’nyfilohan’ny l’Institut de génétique de l’UCL any Londres, François Balloux, dia mbola vitsy ny trangana aretina nahitana ity sous-variant Delta ity.
Mitohy araka izany ny fanaraha-maso momban’ny fivoarany.
La veille de la Journée nationale des lémuriens, le protecteur attitré de ces primates à Madagascar, le Pr Jonah Ratsimbazafy, s’est vu accordé une reconnaissance pour son combat à travers le lancement de timbres à son effigie et à celle du lémurien qui porte son nom, le Microcebus jonahi.
Moment solennel au Carlton ce 28 octobre 2021. Jamais une personnalité malgache n’a eu un timbre à son effigie de son vivant. C’est pourtant ce qui a été officialisé ce jeudi avec le premier jour d’émission des timbres à l’effigie du Pr Jonah Ratsimbazafy. La Paositra Malagasy a honoré ce primatologue qui a dédié toute sa vie à la recherche sur les lémuriens et surtout à leur protection. Une reconnaissance de plus pour ce primatologue qui n’est plus à présenter dans le domaine. Parmi ses innombrables distinctions, le fait d'être le premier africain à être nommé président de l’International Primatological Society.
Et aussi d'autres lémuriens à l’honneur
« C’est un honneur qu’on me fait », lance-t-il dans son allocution, évoquant le fruit des efforts déployés et de trente ans de lutte pour protéger les lémuriens en étant leur porte-parole. Militant jusqu’au bout, le Pr Jonah Ratsimbazafy a profité de l’occasion pour rappeler les défis qui attendent encore le pays dans cette optique. « Pourrais-je vraiment ressentir de la satisfaction en sachant que mon image sera disséminée partout dans le monde alors qu’ailleurs, mon pays est surtout réputé pour la destruction de ses forêts et le trafic illicite de ces richesses naturelles comme les lémuriens ? », s’interroge-t-il. Il a toutefois exprimé toute sa gratitude à la Paositra Malagasy dans la mesure où les timbres feront connaître les richesses de Madagascar. En effet, outre le Pr Jonah Ratsimbazafy et le Microcebus Jonahi, quatre autres lémuriens ont été à l’honneur. Pour le primatologue, il s’agit d’un message de protection adressée au monde entier.
Le directeur de la Paositra Malagasy Richard Ranarison fait savoir qu’un million de ces timbres seront déployés. La faune et la flore endémiques de Madagascar sont souvent mises en avant sur les timbres de la Paositra Malagasy. Le directeur a tenu à souligner que les timbres représentent toujours 12% du chiffre d’affaires de la société. Les timbres Pr Jonah Ratsimbazafy constituent à coup sûr une pièce de plus à acquérir pour les philatélistes. Pour la petite histoire, le Pr Jonah Ratsimbazafy s’est découvert une passion pour la philatélie étant jeune, une passion qui l’habite toujours. La boucle est donc bouclée pour celui qu’on appelle Baban’i Varika dont le discours aura ému l’assistance du Carlton.
Tolotra Andrianalizah
Annoncée en 2019, la carte estampillée Visa de la Paositra Malagasy sera lancée sous peu avec un premier lot de 250.000 unités.
Le Conseil des ministres de cette semaine a annoncé la distribution de 250.000 unités de la carte e-Poketra. La solution de la Paositra Malagasy (Paoma) pourra s’appuyer sur la fonction publique pour faire son trou dans le paysage malgache. En plus des étudiants de l’Université pour le paiement de leurs bourses et les maîtres FRAM pour leur salaire, e-Poketra fera ses armes au sein du ministère de l’Economie et des finances pour le paiement des pensions des retraités aussi bien pour le public que le privé. Les autres départements ministériels qui utiliseront la solutio,n dans un premier temps, sont le secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie, le ministère de la Santé et le ministère de la Défense.
D’après une source auprès de la Paoma, la solution a été testée pendant trois mois au sein de la poste. Il s’agit d’une carte sans contact estampillée Visa, qui s’insère dans l’écosystème qui existe déjà dans le pays. En effet, il est possible de retirer de l’argent auprès d’un distributeur automatique de billets avec e-Poketra mais aussi d’effectuer des paiements sur les terminaux de paiement électroniques. Le portefeuille électronique permet également de réaliser des paiements en ligne. D’après notre interlocuteur, les personnes en milieu rural peuvent retirer leur argent auprès des bureaux de la poste, même dans les endroits les plus reculés.
Un potentiel énorme
e-Poketra est nativement couplée à l’application Paositra Money, l’autre innovation de la Paoma, qui a, à ce jour, 495 000 comptes, selon notre source. La poste n’a jamais caché son intention d’être un acteur du secteur financier à Madagascar. Outre l’annonce de ses solutions de paiement, la Paoma a frappé les esprits en 2019 en rachetant les activités de l’établissement de microfinance OTIV Boeny. Forte de ses points de contacts éparpillés dans tous les recoins de l’île, la Paoma présente un potentiel énorme dans l’optique de l’inclusion financière. Pour l’heure, elle n’a pas encore obtenu son agrément d’Etablissement de monnaie électronique.
Tolotra Andrianalizah
Suivre une formation professionnalisante ou une formation académique ? Le choix s’ouvre aux nouveaux bacheliers. Ce sont toutes deux des formations permettant aux jeunes de tracer leur avenir. La formation professionnalisante vise à acquérir des connaissances et des compétences pour réaliser un travail précis. La formation académique a pour but d’aider à obtenir un diplôme international. Les jeunes choisissent la formation à suivre selon l’éducation qui leur a été inculquée dans le cocon familial, explique l’enseignante Ramanitrinizaka Fanilo Lalaina.
Les femmes entrepreneures traversent des difficultés particulières. Felana Rajaonarivelo, fondatrice de la société Fireflies, en témoigne. « C’est difficile pour une femme d’être à la tête d’une entreprise. Surtout lorsque qu’on a des hommes et des personnes plus âgées que soi sous nos ordre. (...) L’entreprenariat est un monde de méritocratie pour les femmes. Il faut prouver qu’on mérite d’être à notre place ».
Ny fiofanana arakasa dia fiofanana hianarana asa iray voafaritra ary ny tanjona dia ny ho matihanina amin’io sehatrasa io. Misy tanora ny miisafidy io lalana io avy hatrany rehefa afaka bakalorea. Ao koa anefa ny misafidy hanohy fianarana ambony hahazoana mari-pahaizana iraisam-pirenena. Samy manana ny manavanana azy ny tanora ary miankina amin’ny fomba nitaizana azy teo anivon’ny tokantranony no hisafidianany izay fiofanana harahiny, hoy ny mpampianatra, Ramanitrinizaka Fanilo Lalaina.
Misy fahasarotana samihafa lalovan’ny mpandraharaha sasany amin’ny mahavehivavy azy. Mila manaporofo mandrakariva izy ireo fa mendrika ny ho eo amin’ny toerany ary matihanina amin’ny asa ataony, hoy i Felana Rajaonarivelo, mpandraharaha eo amin’ny sehatry ny saripika.
Reportage :
Madagascar participe à la COP 26, à Glasgow, en Écosse. Le pays sera représenté par notre délégation étatique et celle issue des organismes non gouvernementaux et du secteur privé. À l’occasion de ce grand rassemblement international, Madagascar va plaider pour la justice climatique en tant que victime de ce phénomène, affirme le directeur Général de la Gouvernance Environnementale du ministère, Rakotoarisoa Jean Noel. Le Dr Michel Omer Laivao, point focal national de la convention sur le changement climatique, nous explique les détails importants sur la COP, en mettant en relief la forme de négociation qu’il y aura lieu et les aboutissements.
Interview :
Le Directeur de Reboisement et de la Gestion des Paysages et des Forêts au sein du ministère de l’environnement, Razafindrahanta Hanitriniaina, abordera le thème de « Météo du feu » en tant que nouvelle stratégie de lutte contre les feux de brousse à Madagascar.
Fanadihadiana :
Mandray anajara amin’ny fihaonambe mahakasika ny fiovaovan’ny toetrandro na ny COP 26 i Madagasikara amin’ny alalan’ny solontenam-panjakana sy solotenan’ny fikambanana na orinasa tsy miankina eo amin’ny sehatry ny fiarovana ny tontolo iainana. Mandritra io fihaonambe io no itondran’ny Madagasikara ny venti-keviny amin’ny maha mpizaka ny vokadratsin’ny fiovaovan’ny toetrandro antsika hoy ny tale jeneran’ny hay tondra ara-tontolo iainana, Rakotoarisoa Jean Noel. Ny tompon’andraikitry misahana ny fifanarahana iraisam-pirenena momban’ny fiovaovan’ny toetrandro, Laivao Michel Omer no hanazava amintsika ny fanazavana manan-danja ao anatin’ny fivoriam-be tahaka amin’ny COP indrindra ny fomba itondrana ny ady hevitra sy ny hiafarany.
Interview :
Hiresaka ny momban’izany « Meteo du feu », izay paikady vaovaon’ny entina miady amin’ny doro tanety, ny tale misahana ny fambolen-kazo sy misahana ny sahanala, Razafindrahanta Hanitriniaina.