Tous les vendredis, Studio Sifaka donne la parole aux jeunes. Aujourd’hui, Tsimijaly Irina, styliste et opératrice dans l’évènementiel, Yaka Rindra, consultant sportif au Direct.mg et Tojo Rabenjarimanana, professionnel dans le domaine de la communication, vont s’exprimer autour des sujets d’actualité de la semaine ci-après:
Isaky ny zoma, manome sehatra ho an’ireo tanora ny Studio Sifaka hanehoan’izy ireo hevitra momba ny vaovao nitranga tamin’ity herinandro ity. i Tsimijaly Irina : styliste sy mpisehatra eo amin’ny hetsika ara-kolotsaina, i Tojo Rabenjarimanana sy Yaka Rindra : mpisehatra eo amin’ny serasera sy mpamakafaka baolina kitra eo anivon’ny Direct.mg dia haneho hevitra mikasika ireto lohahevitra ireto :
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Oui, selon une étude récente réalisée par la revue scientifique américaine « Journal Clinical Investigation ». L’auteur principal de l’étude a montré qu’il est possible, en cas d’exposition à la COVID-19, de bénéficier d’une protection croisée contre d’autres formes de coronavirus, notamment le virus responsable du rhume.
Pour cette étude, les experts ont comparé le taux d’anticorps présent dans le plasma, avant et après la vaccination contre le SARS-COV-2 via Pfizer, Moderna et Janssen. Selon leurs observations, le taux d’anticorps contre la COVID-19 aurait augmenté de façon considérable. Mais surtout, le sujet aurait également développé des anticorps contre la SARS-COV-1, identifié en 2002 et contre un autre coronavirus, à l’origine du rhume.
Cette étude pourrait ouvrir la possibilité d’un vaccin universel pouvant neutraliser les principales familles de coronavirus.Â
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Mety afaka miaro amin’ny sery ve ny vaksiny COVID-19 ?
Eny, raha araka ny valina fikarohana navoakan’ilay gazety-boky amerikanina Journal Clinical Investigation. Voalaza ao fa rehefa voan’ny tsimokaretina COVID-19 ny olona iray dia mety manana fiarovana ihany koa amin’ireo endrika na coronavirus hafa aorian’izay, toy ny endrika coronavirus mahatonga ny sery.
Natao tamina olona vita vaksiny Pfizer, Moderna sy Janssen io fikarohana io. Hita fa niakatra ny hery fiarovana tao anatin’izy ireo iadiana amin’ny SARS-COV-2, fa tsy izay ihany fa hery fiarovana amin’ny SARS-COV-1 koa, izay hita tany amin’ny taona 2002, ary hery fiarovana miady amin’ny sery.
Mety azo eritreretina any aoriana any ny fisiana famoronana vaksiny iray afaka miady amin’ireo fianakavimben’ny coronavirus.
Si les feux de brousse sont pratiquement saisonniers dans le pays, la migration interne s’est ajoutée à l’échiquier depuis quelques années, soulignant la nécessité pour Madagascar de se doter d’une politique allant dans ce sens.
À quelques jours de la COP26, les feux de brousse sont là pour rappeler la nécessité d’agir pour l’environnement mais surtout des causes de sa destruction. Le directeur général de la gouvernance environnementale au sein du ministère de l’Environnement, Jean Noel Rakotoarisoa, a évoqué la migration interne parmi les explications des feux de brousse autour et dans le parc d’Ankarafantsika. Les autorités sont visiblement prises de court par les déplacements de population qui se sont accrus ces dernières années à cause des impacts du changement climatique dans le sud.
La migration interne n’est pourtant pas nouvelle. Si l’on a tendance à penser immédiatement à l’exode rural, une étude appuyée par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), datant de 2019, fait savoir que la migration à Madagascar est majoritairement du rural vers le rural. C’est d’ailleurs ce qui est en train de se passer actuellement avec le déplacement des populations du sud qui fuient la sècheresse. Un document disponible sur le site du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (OHCHR) précise qu’« à Madagascar, les populations se déplacent des zones du Sud vers des zones plus humide permettant l’accès à l’eau, aux forêts et à des terrains agricoles pour cultures sur brulis et riziculture irriguée ». Le document confirme que ces déplacements détruisent massivement l’environnement et présentent un risque de conflits sociaux.
Menace pour la paix
La situation met surtout en avant l’absence de politique de migration interne dans le pays, un vide souligné par le président du Comité Fihavanana Malagasy, Alphonse Maka, dans une interview récemment accordée au Studio Sifaka. Il évoque les difficultés qui peuvent découler des déplacements dans le maintien de la paix avec les tensions ethniques qui peuvent apparaître entre les migrants et les communautés hôtes. Le document de l’OHCHR est formel. Il est dit que l’Etat « est largement dépassé et ne dispose pas d’une capacité de prévention, d’organisation et de gestion des conséquences et des effets négatifs générés par les migrations. Il n’y a pas de politique de migration interne ».
Dans son « Cadre de politique migratoire pour l’Afrique et plan d’action 2030 », l’Union Africaine exhorte pourtant ses membres à renforcer la dimension locale des politiques et stratégies migratoires. Le cas des déplacés climatiques devrait accélérer les choses à Madagascar qui a vu la création d’un Observatoire de la migration interne en décembre.
Tolotra Andrianalizah
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Rasamoelson Patrick est matelot à bord d’un bateau de croisière, faisant escale en Italie au moment de notre interview. Le métier de matelot, dit-il, consiste à effectuer des tâches d'entretien, de nettoyage, des manœuvres d'amarrage ainsi que le guidage du bateau. Les informations relatives au métier de matelot sont disponibles auprès de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) et la formation homologuée se déroule à l’École nationale d’enseignement maritime (ENEM) à Mahajanga, poursuit-il. Bien que ce soit un atout, il n’est pas obligatoire de savoir nager si l’on veut devenir marin, termine Patrick Rasamoelson.
Les « gens de mer » sont ceux qui vivent de la mer et des eaux douces, ceux dans les navires et ceux sur le littoral. Les marins sont aussi des « gens de mer » mais ils ne sont pas les seuls, selon le responsable du Bureau de Service Maritime / Shipping de Madagascar (BSSM), Gabriel Rasamoely. À lui d’ajouter que les métiers de la mer sont vitaux pour beaucoup de pays, surtout pour les îles. Il souligne que 98% de l’économie de Madagascar passent par la voie maritime, via le pétrole, les matériaux en tout genre, les produits de première nécessité, les produits d’exportation (vanille, girofle, cacao, nickel...). Cette année, la journée mondiale de la mer et la journée des gens de mer ont été parallèlement célébrées le 30 septembre.
Matilo miasa anatin’irony sambo vaventy irony i Rasamoelson Patrick. Miantsona ao Italia izy ireo ankehitriny. Ny atao hoe matilo, hoy izy, dia ireo misahana ny fahadiovana, ny resaka loko, ny fampiantsonana ny sambo ary ny resaka tady. Nanampy izy fa raha te hiditra ho tatsambo dia manantona ny Birao misahana ny ranomasina sy ny seranan-tsambo malagasy (APMF), avy eo manaraka fiofanana ao amin’ny sekolin’ny tatsambo ao Mahajanga. Tsy voatery mahay milomano vao afaka manao tatsambo hoy hatrany i Rasamoelson Patrick.
Ny atao hoe « olon-drano » dia ireo rehetra mivelona amin’ny ranomasina sy ny ranomamy.Tsy ireo tatsambo ihany no atao hoe « olon-drano » fa ireo mivelona eny amoron-tsiraka ihany koa. Manan-danja amin’ny firenena maro ny fananana moron-tsiraka, ary miankina tanteraka aminy ny toekaren’ny nosy toa an’i Madagasikara. Manodidina ny 98% izany taha izany eto amintsika satria an-dranomasina avokoa ny là lan’ny solika, ny sakafo, sy ny kojakoja rehetra ilaina miditra eto. Toy izany koa ny vokatra fanondrana toy ny lavanila, ny jirofo, ny harena ankibon’ny tany sy ny maro hafa, hoy ny tompon’andraikitra eo anivon’ny birao misahana ny fandefasan’entana an-dranomasina eto Madagasikara na (BSSM), Rasamoely Gabriel.
Les œuvres littéraires peuvent avoir un rôle éducatif et à la fois divertissant. Tout le monde a le devoir d’éduquer mais pas seulement les éducateurs ou les écrivains. Pour l’écrivain Mose Njo, si les œuvres littéraires ne font que divertir, il faut subtilement y glisser des soupçons de messages pour les jeunes et les enfants. Pour l’éducateur Raoeliarijao, les messages doivent correspondre aux valeurs de la culture malgache.
Afaka sady manabe no mampiala voly indray miaraka ireo asa soratra na ny literatiora. Ny rehetra dia tokony hanabe fa tsy hoe ny mpanabe na ny mpanoratra ihany. Ho an’ny mpanoratra Mose Njo, raha ohatra ka manana izay anjara asa mampiala voly izay ny asa soratra dia tokony hisoko miadana ny hafa-panabeazana raiketiny. Ho an’ny mpanabe Raoeliarijao kosa, tokony hifanaraka amin’ny soatoavina malagasy izay hafatra hampitain’ny asa soratra.
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Vaovao
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La plupart du temps, les troubles hormonaux sont les principaux responsables de la perturbation du cycle menstruel. Liés à des problèmes psychologiques comme le stress ou la dépression, sur le long terme, les troubles hormonaux pourraient affecter la fertilité de la femme au point d’avoir des difficultés à enfanter, explique le Dr Rahaja Rafalimanana.
De plus, plusieurs maladies peuvent se cacher derrière l’absence partielle ou totale des règles. Il y a par exemple, la tuberculose génitale, l’imperforation hyménale, le cancer de l’ovaire ou du col de l’utérus. Lorsque ces maladies sont traitées à temps, la femme a plus de chance d’avoir des enfants, affirme le Dr Domoina Rakotonoely.Â
Ny fikorontanan’ny risikaina foana matetika no antony voalohany mahatonga ny tsy fahatongavan’ny fadimbolan’ny vehivavy. Avy any amin’ny ati-doha no mahatonga io fikorontanan’ny risikaina io. Izany hoe raha toa ka misy rarin-tsaina, reraka na kizintina dia mikorontana ny fibaikona ao anatin’ny loha ka tsy mamokatra araka ny tokony ho izy ireo risikaina. Sarotra hoan’ireo vehivavy tratran’io fikorontanana io matetika ny mahazo zazakely. Na raha mahazo dia kely anaka, hoy ny Dr Rahaja Rafalimanana.
Maro ireo aretina mahatonga ny vehivavy tsy mandeha fadimbolana mihitsy hatramin’izay niainany na tsy nandeha fadimbolana tanatin’ny fotoana maharitra. Isan’izany ohatra ny raboka mahazo ny tranon-jaza, ny homamiadana ao amin’ny tranon-jaza na ao amin’ny atodin’aina, eo ihany koa ny tsy fahavakisan’ny maha virjiny ilay vehivavy. Mety hiverina hisy fadim-bolana ary afaka miteraka soa aman-tsara ireo vehivavy raha toa ka voatsabo tsara ireo aretina ireo, raha ny fanazavan’I Dr Domoina Rakotonoely.