COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

« Asa mendrika, omeo vahana ny asa ara-drariny », io no lohahevitry ny fankalazana ny andro manerantany ho an’ny asa mendrika ity taona 2021 ity. Nijery manokana ny momba ireo tantsaha, tontolo arakasa izay misongadina eto Madagasikara ny Studio Sifaka. Nilaza ny mpiandraikitra ny fandaharanasa ao amin’ny fikambanana iraisampirenena momba ny asa, Razafinisoa Nombana, fa mbola tsy omen’ny fiarahamonina lanja amin’ny maha asa azy ny asan’ireo tantsaha. Eo ihany koa ny lalàn’ny asa izay tsy mahasahana ny sehatra tsy manara-drafitra, izay misy ny tantsaha. Tsy manana fiahiana ara-tsosialy ihany ko aizy ireo hoy izy. Dingana lehibe araka izany no mila atao mba hanatsarana ny tontolon’ny asa eny amabanivohitra.

 


« Journée mondiale pour le travail décent : privilégier des emplois justes », c’est le thème de la journée mondiale du travail décent, pour cette année 2021. Pour cette émission, le Studio Sifaka s’est focalisé particulièrement sur le cas des agriculteurs. En effet, c’est un secteur dominant et actif à Madagascar. Selon le chargé du programme de l'Organisation Internationale du Travail, Nombana Razafinisoa, la société ne valorise pas encore le travail des agriculteurs en tant que métier. Le code du travail ne couvre pas également le secteur informel, dont les travailleurs dans le domaine de l’agriculture. Ils n'ont pas de sécurité sociale, ajoute-t-elle. Des mesures importantes doivent être prises pour améliorer les conditions de travail en zone rurale.

Raisina ho fiantraikan’ny vaksiny hiadiana amin’ny COVID-19 avokoa izay toe-pahasalamana hafahafa mitranga amin’ny olona iray avy natao vaksiny ao anatin’ny 30 andro nanaovany izany. Ankoatry ny gripa, te handoa, fahatsapana folapolaka, isan’ireo fiantraikan’ny vaksiny niavaka indrindra tao aorian’ny fanaovam-baksiny tamin’ny Covishield teo ny fanehoana tsy fahazakana azy na ny « allergie » ka nitarika fahaseporan’ilay olona.

Mitaky fanaraha-maso akaiky sy fitaovana manaraka ny fenitra ny fitahirizana ny vaksiny. Fepetra voalohany tsy maintsy harahina amin’izany ny fanajana ny maripana hitahirizana azy izay matetika 2°C hatramin’ny 8°C eo eo. Tsy azo hampiasana intsony ny vaksiny simba na lany daty. Efa misy singa hamantarana ny kalitaon’ilay vaksiny hoy ny talen’ny sampana misahana ny vaksiny eo anivon’ny ministera ny fahasalamam-bahoaka, Dr Rakotonavalona Rivomalala.


Les effets secondaires apparaissant 30 jours après la vaccination sont considérés comme des manifestations adverses post-immunisation ou MAPI des vaccins. À part les effets secondaires courants tels que la grippe, les courbatures et la fièvre, certains sujets souffrent de réactions allergiques pouvant les plonger dans un état d’apnée.

La chaîne du froid vaccinale a pour but de maintenir les vaccins à la température requise pendant leur transport jusqu’à ce qu’ils soient administrés. En général, la température de conservation varie entre 2°C à 8°C. Les vaccins sont équipés d’un dispositif permettant de reconnaître si les vaccins sont toujours en bon état ou non, explique le Dr Rivomalala Rakotonavalona, directeur de la direction du Programme Elargi de la Vaccination. Les vaccins périmés sont inutilisables.

Madagascar est en feu. Ni la colère, ni l’indignation, ni les discours moralisateurs n’ont pour le moment permis d’inverser une tendance qui s’est inscrite, depuis presque toujours, de mémoire de Malgache.

« Ventre vide n’a point d’oreille ». Une fois de plus la forêt d’Ankarafantsika a brûlé. Si le feu est maintenant maîtrisé, le mal est fait. Plus de 3.000 ha sont de nouveau partis en fumée, dont 50% de forêt primaire. « Le noyau dur du parc a été touché », informe le directeur général de la gouvernance environnementale au sein du ministère de l’Environnement, Julien Noel Rakotoarisoa, dépité. Le directeur général de Madagascar National Parks (MNP), Mamy Rakotoarijaona, fustige pour sa part l’acte. « Il est inconcevable que quelques individus mus par des intérêts personnels portent ainsi atteinte à la vie de 27 millions malgaches », fulmine-t-il. Les deux responsables se sont exprimés lors d’un point de presse qui s’est tenu dans les locaux de MNP ce jour pour apporter le bilan du dernier important incendie ayant touché le parc d’Ankarafantsika. Ils font savoir que les enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine du feu. Toutefois, ils indiquent avoir surpris un suspect qui pourrait être le pyromane. Pour l’heure, ce dernier court toujours mais les responsables déclarent que les sanctions seront exemplaires.

Crise migratoire

Mais l’essentiel est ailleurs. Tour à tour, Julien Noel Rakotoarisoa et Mamy Rakotoarijaona rappellent les conséquences néfastes des feux de forêts. Le directeur général de la gouvernance environnementale indique qu’il faut plusieurs dizaines d’années à la forêt pour se régénérer et cela s’allonge au fur et à mesure que le feu revient. « Certaines zones brûlent pratiquement tous les ans », lance Mamy Rakotoarijaona, attirant l’attention sur l’impact du phénomène sur l’hydrologie de la région où se trouve l’un des greniers à riz du pays, Marovoay. Julien Noel Rakotoarisoa d’ajouter qu’Ankarafantsika abrite sept lacs réservoirs d’eau.

Mais ni colère, ni indignation, ni discours moralisateurs, aucune réaction n’a changé cette tendance à malmener les forêts jusqu'ici. Comme pratiquement toutes les forêts de Madagascar, Ankarafantsika est sujette aux feux entre septembre et novembre, soulignent les responsables. Pour dissuader les pyromanes et réagir rapidement en cas d’incendie, 25 éléments de l’armée sont postés sur le site depuis juillet. Mais cela ne suffit visiblement pas car la surveillance de la forêt souffre d’un manque criard d’hommes et de matériel. Julien Noel Rakotoarisoa fait savoir qu’à Madagascar un agent forestier s’occupe de 300 000 ha alors que, dans d’autres pays, c’est entre 150 à 200 ha par homme. Autre problématique qui rend la lutte contre les feux plus ardue que jamais, la pression humaine sur les ressources exacerbée par une crise migratoire qui ne dit pas son nom. « La forêt est synonyme d’argent facile pour les gens entre le bois de chauffe et le charbon », admet Julien Noel Rakotoarisoa, sans compter l’extension des zones de culture. « Ventre vide n’a point d’oreille », dit-on.  

Tolotra Andrianalizah

mardi, 19 octobre 2021 13:09

Journal du 19 octobre 2021

  • Afo niniana narehitra tao Ankarafantsika : 3.200 ha ny alan-javaboary may
  • Manokana 5 minitra isan’andro ireo sekoly hampianarina ireo ankizy eny amin’ny ambaratonga voalohany ny maha olompirenena vanona
  • Napetraka ny tolo-dalana momba ny fanalan-jaza noho ny antony ara pahasalamana
  • Mozika nentim-paharazana : apetraka ho lovain’ny tanora handimby ny tetikasa fanangonanana vakoka mozika

mardi, 19 octobre 2021 12:30

Journal des régions du 19 octobre 2021

    • Mantasoa : manampy amin’ny fanatanterahana ny fanaovam-baksiny amin’ny alalan’ny Johnson&Johnson ny Corps de la Paix
    • Mananjary : tontosa tamin’ny herinandro lasa teo ny atrikasa fampahafantarana ny tetik’asa PIC3 hoan’ny faritra Vatovavy
    • Bongolava : natao tao Zatobe, kaomina Maritampona ny fanombohana ofisialy ny "Insémination artificielle" hanatsarana ny sehatry ny fiompiana omby 

  • Mantasoa : le Corps de la paix contribue à la mise en place de la campagne de vaccination Johnson&Johnson
  • Mananjary : l’atelier de présentation du projet PIC3 a eu lieu la semaine dernière
  • Bongolava : le lancement officiel de l’insémination artificielle, pour l’amélioration de la race de bovidés a été réalisé dans le pâturage de Zatobe, dans la commune de Maritampona

La journée mondiale de la lutte contre la douleur a été célébrée hier, par une consultation de masse gratuite, dans le hall du CHUJRA.

Lundi 18 octobre. Il est 11h. Une file d’attente se forme devant le hall du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Parmi les gens dans la file, une dame d’une cinquantaine d’années. « J’ai entendu dire à la radio qu’il y avait une consultation gratuite donc je suis venue. Je souffre de douleurs à la hanche. J’ai déjà vu un docteur mais ça continue à me faire mal », indique-t-elle. La dite consultation entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la douleur. Le temps d’une journée, le hall de l’hôpital s’est transformé en salle de consultation, accueillant des patients en tout genre.

Gratuit dans les premiers soins

« Tous les troisièmes lundis du mois d’octobre est célébrée la Journée mondiale de la lutte contre la douleur », explique le Pr Nicole Rakotoarison, coordonnatrice des Comités de lutte contre la douleur (CLUD) et présidente du CLUD de la HJRA. « La lutte contre la douleur chez nous à Madagascar, c’est avant tout la sensibilisation des gens à accepter de se rapprocher des centres de soins. Il y a beaucoup de personnes qui acceptent la douleur comme une fatalité ».  C’est dans cet esprit qu’une consultation de masse est organisée chaque année pour célébrer la journée, ajoute-t-elle, une aubaine pour les gens venus à l’HJRA hier. Le Pr Nicole Rakotoarison indique que le traitement de la douleur dans les CHU est coordonné par les CLUD. Il y a également les centres antidouleurs mais qui n’existent pour le moment qu’à l’HJRA.

En discutant avec les personnes qui ont répondu à l’appel d’hier, c’est surtout le coût des soins qui pose problème. C’est la gratuité de la consultation et des médicaments qui les ont incités à se déplacer à l’HJRA. En ce sens, le Pr Nicole Rakotoarison de souligner que le fonds pour les premiers soins d’urgence mis en place par le gouvernement prend en charge les analgésiques.

Tolotra Andrianalizah

Quelle est la situation actuelle de la COVID-19 en Afrique ?

70 millions de tests ont été effectués depuis l’apparition du premier cas de coronavirus en Afrique, vers février 2020, selon l’OMS. Ces chiffres représentent seulement 5% de la population africaine. Officiellement, plus de 8 millions de cas confirmés sont enregistrés en date du 14 octobre 2021. Mais la branche onusienne suspecte 6 cas de coronavirus sur 7 passés inaperçus et n’ayant jamais été comptabilisés. Si l’on croit à cette théorie, le nombre de cas dans le continent pourrait atteindre les 59 millions depuis.

Concernant la vaccination, seuls un tiers des pays africains ont pu faire vacciner 10% de leur population. Mais la majorité ne dépassent pas 2% de couverture vaccinale. Toutefois, l’Afrique a une résilience supérieure du fait de la jeunesse de sa population.


Coronavirus : ohatry ny ahoana ny zava-misy aty Afrika amin’izao ?

70 tapitrisa ny isan’ny fitiliana vita taty Afrika hatramin’ny nahitana tranga voalohany, ny volana febroary 2020, hoy ny sampandraharahan’ny firenena mikambana misahana ny fahasalamana. Izany hoe 5% n’ny mponina afrikanina ihany no natao fitiliana. Tamin’ireo dia 8 tapitrisa mahery no voamarina tamin’ny fomba ofisialy fa mitondra ny tsimokaretina hatreto. Saingy ny firenena mikambana ihany no nilaza fa ny ankabeazan’ny trangana coronavirus dia tsy nandalo fitiliana akory. Izany hoe mety mahatratra hatramin’ny 56 tapitrisa ny trangana coronavirus nisy teto Afrika.

Momba ny vaksiny indray, dia iray ampahatelon’ireo firenena afrikanina ihany no nahavita nanao vaksiny ny 10%n’ny mponina ao aminy. Ny ankoatr’izay dia tsy mihoatry ny 2% ny tahan’ny vaksiny vita. Na izany aza dia tombony ho an’ny Afrika ny manana tanora betsaka.


Reportage: À Madagascar, l’industrie du textile compose près de 50% des industries existantes. Ces dernières polluent de plus en plus et ne compensent que très modérément la pollution qu’elles génèrent. Un responsable auprès de l’Office National pour l’Environnement nous explique les étapes à suivre avant, pendant et après l’installation d’une usine ainsi que les sanctions qui pourraient s’appliquer en cas d’infraction.

Interview avec la Directrice de Reboisement et de la Gestion des Paysages et des Forêts auprès du MEDD, Razafindrahanta Hanitrinaina, qui propose des solutions durables face à l’exode environnemental à Madagascar. Elle évoque la prise en charge des déplacés environnementaux en vue de promouvoir la sécurité. Elle fait aussi état du projet  « ceinture verte » pour protéger les cultures contre les tempêtes de sable dans le Sud.

DIY: Le réfrigérateur est réputé pour être pollueur de couche d’ozone. Le réfrigérateur du désert, lui, constitue une alternative idéale car il ne produit pas de gaz à effet de serre. Il consiste à superposer deux pots en terre cuite et de verser du sable mouillé entre les deux. Il peut donc être utilisé partout. À essayer.


Fanadihadiana : Misehatra amin’ny fanamboarana lamba avokoa ny 50%n’ ireo ozinina vaventy mijoro eto Madagasikara. Mitombo ny fandotoana aterak’izy ireo, kanefa tsy maharaka izy ireo amin’ny fanarenana izany fandotoana izany. Rehefa hanangana orinasa na ozinina goavana dia misy ireo dingana tsy maintsy arahina hampanajana ny resaka fiaraha-monina sy ny tontolo iainana. Manazava ny antsipirihan’izay ny tompon’andraikitra iray eo anivon’ny sampana miaro ny tontolo iainana (ONE).

Tafatafa : Manome soso-kevitra maharitra manoloana ny fifindra-monina noho ny fahasimban’ny tontolo iainana ny tale misahana ny fambolen-kazo sy ny fitantanana ny sahan’ala, Razafindrahanta Hanitriniaina. Miresaka ny fandraisana an-tànana ireo mpifindra monina mba tsy hitsofoka any anaty ala sy hanimba izany izy. Ny fanaovana izany hoy izy no hampanjaka ny fiaraha-monina sy hampipetraka ny fandriam-pahalemana. Nanamafy ihany koa izy fa mandroso ny tetikasa « ceinture verte » entina hiarovana ireo toerana tsy ho safotry ny fasika sy ny tsiomena ao atsimo.

DIY : Malaza ho manimba ny sosona « ozone » ny fampiasana vata fampangatsiahana noho izy mamoaka entona mandoto. Azo ialana anefa izany : ny sinibe tamimanga dia azo avadika ho vata fampangatsiahana tsy mila herin’aratra. Sinibe roa mifampiditra no ilaina ary fasika vonton-drano no asesika manelanelana azy mba itazomana ny hatsiaka ao anatiny. Azo ampiasaina na amin’ny toerana tsy misy herin’aratra ary.

mardi, 19 octobre 2021 07:50

Recyclage et mode de vie écolo

REPORTAGE

Adopter un mode de vie écologique est essentiel pour la protection de l’environnement. Une meilleure gestion des déchets ainsi que leur recyclage fait partie des bons gestes à adopter pour y arriver. L’association Fakotôry fait partie des structures qui recyclent les déchets afin de créer d’autres produits. Depuis 2016, l’association recycle les « Jeans » usés pour en faire des sacs à dos à distribuer dans les écoles.

INTERVIEW

De son côté, Ralalason Jarus, économiste, nous fait découvrir le concept de « Chimie Verte » dont le principe est de recycler les déchets considérés comme chimiques. Ce processus permet de réduire les impacts des déchets sur l’environnement, ces derniers étant perpétuellement recyclés pour en faire des produits dérivés.

DIY

Egalement en rapport avec le mode de vie écologique, la permaculture permettant de recycler des déchets que de produire de façon biologique. Par ailleurs, cette technique agricole « durable » est à la portée de tous, même pour une application au cœur de son propre jardin. Selon Mamy Razanakolona, technicien et formateur auprès des agriculteurs qui veulent s’y mettre, la permaculture permet aussi de protéger voire de restaurer l’environnement, mais aussi d’avoir des produits agricoles « sans apports chimiques ».


FANADIHADIANA

Isan’ireo fomba hahafahana miaro ny tontolo iainana ny fananana fomba fiaina ekolojika, na fomba fiaina mifanaraka sy mifandrindra amin’ny tontolo iainana. Ao anatin’izany ny fahaizana mampihena ny fako na ny fahaizana manodina izany ho zavatra hafa. Izany indrindra no ataon’ny eo anivon’ny Fikambanana Fakotôry, izay manodina ireo lamba « Jeans » efa tonta ho atao kitapo ka zaraina eny anivon’ireo sekoly izay mila izany.

TAFATAFA

Isan’ireo fako tokony ho aodina ihany koa, satria hahafahana mahazo vokatra faharoa na « produit dérivé » ireo fako simika. Ny « chimie verte » na « chimie durable » no hahafahana manao izany. Tombony amin’ity fomba iray ity, araka ny fanazavan’i Ralalason Jarus, mpahay toekarena, dia ny fahafahana mampidi-bola amin’ny alalan’ny zavatra efa tokony ho very. Tombony ihany koa ny tsy fahafahan’ireo fako simika mandoto ny tontolo iainana.

DIY

Mifandray amin’ny fanodinana ny fako ihany koa fa mampiaraka izany amin’ny fahaizana miara-miaina sy mitrandraka ny zava-tsoa rehetra omen’ny natiora ny teknikam-pambolena maharitra na ny Permaculture. Azon’ny tsirairay atao tsara ny mampihatra ity teknikam-pambolena ity, eny fa na dia ao an-jaridaina ihany aza. Ankoatra ny fahazoana vokatra natoraly sy tsy misy akora simika dia fomba iray hahafahana manamaintso indray ny tontolo manodidina ny Permaculture raha ny Fanazavan’i Razanakolona Mamy, teknisiana sady mampiofana ireo tantsaha maniry hiditra amin’ity teknikam-pambolena ity.

Asan-tanana vita amin’ny hoditra, be mpankafy na eto Madagasikara na any ivelany. Nandritra ny hetsika manokana momba ny hoditra natao tao Antaninarenina ny 7 sy 8 Oktobra lasa teo no nihaonan’ireo mpisehatra amin’izany. Maro karazana ireo akora misy eto Madagasikara : hoditra omby, ondry, hodi-boay, bibilava ary efa misy aza moa ny hoditra avy amin’ny trondro. Samy manana ny mampiavaka azy izy ireo, ny hoditra omby ohatra no tena be mpampiasa noho izy mateza ary ny hoditra voay sy bibilava kosa no lafo indrindra. Olana sendrain’ireo mpisehatra ny famerana amin’ny fanondranana sy ny tsy fahampian’ny akora hafa eto antoerana izay ampiarahana amin’ny hoditra hoy ireo mpikambana ao amin’ny Gasy Skin, Razanakolona Raphael sy Ravaonirina Edouardine. Mivoatra kosa anefa ny famoronana, anisan’izany ny orinasan’i Nasoloniaina Herminina Elysée Niriana, izay manafangaro ny hoditra amin’ny akora tsy ampiasaina intsony.


Le cuir est une matière qui attire les acheteurs, tant à Madagascar qu’à l'étranger. Les acteurs de ce  domaine se sont donné rendez-vous lors du salon du cuir organisé à Antaninarenina, les 7 et 8 octobre derniers. De nombreux types de cuir sont disponibles à Madagascar : cuir de vache, cuir de mouton, cuir de crocodile, cuir de serpent, et même le cuir de poisson. Ils ont chacun leurs propres caractéristiques, le cuir de vache étant le plus utilisé grâce à sa durabilité et le cuir de crocodile et de serpent étant le plus cher. Cependant, la restriction de l’exportation et l’insuffisance d’accessoires locaux représentent une difficulté pour les artisans, ont déclaré les maroquiniers de Gasy Skin, Razanakolona Raphael et Ravaonirina Edouardine. Malgré tout, la création de nouveau design évolue, notamment l’atelier de la jeune Nasoloniaina Herminina Elysée Niriana, qui mélange le cuir avec les produits recyclés.

samedi, 16 octobre 2021 13:21

Journal des régions du 16 octobre 2021

- Faritra Atsinanana: an-dalana ny famolavolana tetikasa hamokarana herinaratra amin’ny alalan’ny volobe

 - Nomena sehatra ireo tanora tao Ambovombe Androy nandritra ny fankalazana ny andro iraisam-pirenena ho an’ny fampihenana ny loza sy ny tandindin-doza

- Anisan’ireo nanao nanao voin-kava mahatratra ihany koa ny zanak’iFarafangana monina ao Manakara

- Sofia : nanomboka ny zoma 15 oktobra ny fitsarana miaramila ao Mampikony


- Le projet sur la production de l’électricité à partir de bambous est en cours dans la région Est de Madagascar

- Les jeunes d’Androy ont participé à la célébration de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Catastrophes (JIRRC) 

- Les natifs de Farafangana résidants à Manakara ont contribué téléthon pour venir en aide aux victimes du dernier incendie

-Sofia : début du test d’aptitude militaire le 15 Octobre dernier

La cérémonie de passation s’est passée en douceur dans les locaux de la Jirama à Ambohijatovo. La suite devrait l’être moins pour le nouveau directeur général par intérim devant l’ampleur de la tâche qui l’attend.

C’est un Vonjy Andriamanga visiblement ému qui s’est présenté à la cérémonie de passation. Il a commencé son allocution en souhaitant le meilleur à son successeur à la tête de la Jirama. « Je suis confiant quant à la capacité du nouveau directeur à diriger la compagnie », a-t-il indiqué. Vonjy Andriamanga a pris les rênes de la compagnie en décembre 2019 à la surprise générale, lui qui venait d’être évincé du poste de ministre de l’Energie. Surprise car son nom ne figurait pas parmi une liste de candidats proposé par le cabinet canadien SG Group qui s’occupait du recrutement à l’époque. Ce qui est le cas de son successeur Rivo Radanielina, comme l’a d’ailleurs rappelé le président du conseil d’administration (PCA), Solo Andriamanampisoa, présent à la cérémonie de passation. Ce dernier est d’avis que le nouveau nommé à la tête de la Jirama a pu acquérir assez d’expérience pour accélérer le redressement de la compagnie.

Réquisition

Avant cette nomination, Rivo Radanielina était le directeur général adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente. Il aura pour lourde de tâche de poursuivre le redressement de la Jirama qui, l’a encore rappelé le PCA, est « malade ». Outre les problèmes chroniques de la compagnie, l’un de ses premiers dossiers sera la mini-crise avec Jovena, l’un des principaux fournisseurs, symbolisée par une réquisition pour fournir du fuel lourd. Rivo Radanielina a indiqué que les discussions sont actuellement en cours avec ce fournisseur en insistant sur la mission de service public de la Jirama.

Bien que le taux d’électrification du pays soit de l’ordre de 15%, la fourniture d’électricité a toujours été un sujet sensible. Ce ne sera pas Vonjy Andriamanga qui dira le contraire …

Tolotra Andrianalizah

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