COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

lundi, 08 novembre 2021 12:36

Journal des régions du 8 novembre 2021

Diana: mpampiofana miisa 45 no nahazo fiofanana ho fanatsarana ny fampianarana manerana ny Nosy 

Vakinakaratra: kaominina 22 ao Vakinankaratra no nandray anjara tamin’ny andiany voalohany amin’ny tsenaben’ny rano, ny fanadiovana sy ny fidiovana

Faritra Atsinanana - andiany “Tatam-baratra”: tanora niofanina momban’ny hay taky amin’ny resaka zon’ny olombelona


Diana : formation en alphabétisation de 45 formateurs dans la région de Diana

Vakinakaratra : 22 communes du Vakinakaratra ont participé au forum consacré à l’eau potable et au partenariat public-privé dans le secteur de l'eau

Région Atsinanana-promotion « Tatam-baratra » : engagement des jeunes dans la plaidoirie pour la promotion des droits de l’Homme

Les pêcheurs de Morombe constatent l’effritement de leur activité à cause des pratiques de certains d’entre eux, en majorité de nouveaux arrivants qui utilisent des filets non conventionnels. Le phénomène s’est accentué ces dernières années. 

Les poissons se font rares à Morombe. De plus en plus de pêcheurs avec des techniques de pêche destructrices sont pointés du doigt, dont une partie de migrants, selon les habitants. « Ils utilisent des filets qui capturent tout, même les juvéniles. Le pire, c’est que leurs filets raclent les fonds marins, détruisant tout sur leur passage », lance un habitant de Morombe, qui travaille pour une ONG environnementale. Notre interlocuteur avance une baisse de prise allant jusqu’à 70%.

Impuissance

L’utilisation de ces filets est pourtant interdite mais les autorités locales ont visiblement du mal à faire appliquer la loi, comme le souligne Jean Mosesy, de l’association Teariake, qui œuvre dans la protection de l’environnement marin. « Les forces de l’ordre ont effectué des descentes pour mettre fin à cette pratique mais il n’en est rien. Il y a aussi eu la COVID-19, qui a coupé l’élan », indique-t-il. Notre premier interlocuteur raconte que des affrontements ont même éclaté en 2018 entre les autorités et ces pêcheurs à la suite d’une opération. Quoi qu’il en soit, Jean Mosesy fait savoir que des réunions sont programmées avec l’organe mixte de conception pour poursuivre les efforts.

L’environnement à Madagascar prend l’eau de toute part. Si les forêts continuent de partir en fumée, la pêche destructrice constitue un autre problème tout aussi pernicieux mais dont on parle moins. Ces deux pratiques ont un point commun. Elles sont perpétrées par des malgaches dans un mépris total des lois. Elles montrent également l’impuissance des gouvernants devant des phénomènes systémiques qui ne datent pourtant pas d’hier. L’absence de politique nationale de migration interne est criarde à bien des égards. En marge de la COP26, il convient de souligner que si les Malgaches n’ont pas contribué au réchauffement climatique, ils sont bel et bien les acteurs de la destruction de leur île.

Tolotra Andrianalizah

L’overdose est l’un des plus grands dangers auxquels s’exposent les sujets qui se droguent. Cela arrive quand le corps humain contient une quantité excessive de drogue, qu’il ne peut tolérer. A part la perte de connaissance immédiate et la perte de raison, l’overdose peut conduire jusqu’au décès de la personne concernée. Afin de prévenir cela, l’abstinence totale de drogue reste la meilleure option, selon le responsable en communication de l’Association IZA, Fetra Rakotondravelo. La contribution des parents et l’entourage des jeunes peuvent également jouer un rôle prépondérant pour aider les jeunes à lutter contre toute forme d'addiction.


Zava-doza miandry ny mpandray, mpisotro, mpitsindrona na mpidoroka zava-mahadomelina ny « Overdose ». Izany hoe rehefa sendra tafiakatra amin’ny taha ambony loatra ny fatra raisin’ny vatan’olombelona. Ankoatran’ny tsy fahatsiarovan-tena eo noho eo sy ny fahaverezan-tsaina ateraky ny « overdose » dia mety hitarika hatramin’ny fahafatesana mihitsy izany eo amin’ny olona iray. Mba hisorohana izany, indrindra eo amin’ny tanora, dia ny fifadiana tanteraka ny zava-madomelina no mahomby indrindra, hoy ny tompon’andraikitry ny serasera ao amin’ny association IZA, Rakotondravelo Fetra. Ilaina koa anefa ny fifanomezan-tanan’ny ray aman-dreny sy ny fiaraha-monina hanampiana ny tanora hahatohitra ny zava-mahadomelina.

Il faut savoir déjà que l’immunité offerte par un vaccin contre la COVID-19 commence à agir 12 à 15 jours après l’injection. En même temps, l’efficacité du vaccin est réduite de moitié s’il s’agit d’une première injection. Il est donc possible d’être positif au coronavirus entre temps.

Si c’est le cas, il faudra patienter trois à six mois après l’infection avant de recevoir une deuxième dose de vaccin, selon les recommandations de la Haute Autorité de la Santé. Toujours selon les experts, pas besoin de refaire les deux doses de vaccin à nouveau, la seconde dose suffit.

Le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, de son côté, émet un autre avis. Si l’infection est survenue plus de 15 jours après l’injection de la première dose, il n’est pas nécessaire de se procurer une seconde dose de vaccin. Selon eux, l’organisme considère cette infection comme une stimulation équivalente à une seconde dose.


 


Inona no tokony atao raha voamarina fa mitondra ny tsimokaretina COVID-19 taorian’ny nanaovana vaksiny fatra voalohany ?

Tsara ho fantatra aloha fa 12 na 15 andro aorian’ny nanaovana vaksiny vao manomboka hita ny asan’ny vaksiny ao amin’ny vatantsika. Ankoatr’izay dia mbola ambany, mihena any amin’ny antsasany ny fiarovana entin’ny vaksiny raha toa ka mbola ny fatra voalohany ihany no vita. Noho izany dia mety ho voan’ny COVID-19 tokoa ny olona iray na efa vita vaksiny fatra voalohany aza.

Raha izay no mitranga dia mila miandry 3 hatramin’ny enimbolana izy vao azo atao vaksiny fatra faharoa indray, raha ny voalazan’ny la Haute Autorité de Santé. Tsy ilaina ihany koa ny mamerina manao azy roa, fa fatra iray ihany dia ampy.

Ny Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale indray dia manana hevitra hafa. Raha taorian’ny 15 andro nanaovana vaksiny fatra voalohany hoy izy no nisehoan’ny aretina, dia tsy voatery manao fatra faharoa intsony ilay olona. Efa raisin’ny vatana ho toy ny fatra faharoa amin’ny vaksiny mantsy izany. Saingy ny fiarovana tsara indrindra aloha, dia ny mamita ireo fatra vaksiny feno.


Les musées doivent tous avoir une salle de réserve pour se conformer aux normes. Cette salle, comme son nom l’indique, sert à déposer les œuvres qui ne sont pas exposées. De ce fait, cet endroit doit être bien soigné. Selon le vice-président de l’Icom Madagascar (international council of Museums), Marie Hortense Razafindramboa, il ne faut pas confondre la salle de réserve avec les lieux de magasinage. Les œuvres  contiennent des valeurs et des messages à transmettre. Mal conservées, elles perdraient de leur valeur. C’est la raison pour laquelle il faut les mettre dans la salle de réserve en attendant l’exposition.


Mila manana efitra fitahirizam-bakoka ny tranombakoka rehetra mba hanarahany fenitra. Ity efitra ity, araka ny anarany, no fametrahana ireo sangan’asa tsy haranty. Mila kolokoloina tsara io toerana io. Araka ny fanazavana nataon’ny filoha lefitry ny Icom Madagascar, Razafindramboa Marie Hortense, tsy azo afangaro amin’ireo fitoeran’entana hafa ny efitra fitahirizana ny vakoka. Zava-tsarobidy izy ireny ary mifono hafatra. Raha tsy voatahiry tsara izy mety very ny maha zava-tsarobidy azy. Izay indrindra no tokony hametrahana azy amin’ny efitra fitahirizam-bakoka.

Hiditra amin’ny toetrandro mafana isika izao. Fotoana mampirongatra ny aretina ny fiovan’ny maripana. Mitombo ny isan’ireo voan’ny gripa manantona ireo toeram-pitsaboana nanomboka ny volana Oktobra, hoy ny dokotera Arson Hanta Julie. Na eo mantsy ny vaksiny fiarovana amin’ny aretina iray, mety hiverina foana ny aretina aty aoriana saingy tsy mandalo ihany izany hoy izy. Ho an’ireo tsy manao vaksiny kosa izany no mety hihombo, antony hanentanan’ireo mpitsabo amin’ny fanaovana vaksiny. Manazava ny anjara asan’ny mpandinika momba ny valanaretina kosa ny dokotera Randriatsimaniry Damoela. Mitana anjara andraikitra lehibe izy ireo ny amin’ny fandinihana ny fivoaran’ny aretina mitranga eo anivon’ny fiarahamonina.


Nous sommes en pleine intersaison, période de risques accrus de propagation des d’infections. Les cas de grippe sont en augmentation dans les centres de santé depuis le début du mois octobre, a déclaré le docteur Hanta Julie Arson. Même s'il existe des vaccins de protections contre les maladies, les personnes peuvent être toujours infectées plus tard, et ce, même de manière bénigne. Ceux qui n’ont pas été vaccinés sont, par ailleurs, plus susceptibles, provoquant ainsi la propagation d’une épidémie. C'est pourquoi les médecins exhortent la population à se faire vacciner. Le médecin Damoela Randriatsimaniry, explique quant à lui, le rôle des épidémiologistes. Ils contribuent au suivi de l'évolution de la maladie dans une communauté donnée.

samedi, 06 novembre 2021 09:38

Journal des régions du 6 novembre 2021

    • Mihoatra be noho ny tokony ho izy ny loto eny amin’ny rivotra eto Antananarivo
    • Faritra telo nanaovana fanandramana kazarazambary vaovao, izay azo ambolena tsara amin’ny tany mafana sy amin’ny tany mangatsiaka
    • Antananarivo : namaritra ireo toerana rehetra hatahorana ho tra-doza amin’ny firotsahan’ny orana ny BGNRC
    • Nanolotra paikady vaovao ny mininsteran’ny tontolo iainana sy ny fandrosoana lovainjafy ho fiarovana ireo soka-dranomasina hita any amin’ny faritra avaratra sy avaratra andrefan’ny Madagasikara
    • Hampiato ny zotra rehetra miainga eo amin’ny Garen’Ampasapito, mankany Mahanoro, Ilaka-Est sy Vatomandry, ireo mpitatitra, ao anatin’ny telo andro

  • Antananarivo : vers des pics de pollution alarmants
  • Trois régions testées pour la plantation d’une nouvelle variété de riz 
  • BNGRC : identification des zones à risques par rapport aux fortes pluies
  • Ministère de l’environnement et du patrimoine : de nouvelles stratégies pour la protection des tortues marines dans le nord et le nord-ouest de la Grande Ile
  • Arrêt provisoire des services de transport routier de la Gare d’Ampasapito vers Mahanoro, Ilaka-Est et Vatomandry pendant 3 jours

Innovation. e-VTC, un nouveau service de transport à Antananarivo, à raison de 3.000 ariary le kilomètre pour une meilleure mobilité dans la grande ville, est né le 25 octobre dernier.

Tel le système de VTC ou de voiture de tourisme avec chauffeur, permettre la mobilité à prix réduit, à partir de prestations de transport via une tarification au kilomètre, est l’objectif de la branche e-VTC, initiée par e-sanandro, une centrale d’achat multiservices à Madagascar. Une grande première pour Antananarivo, voire Madagascar.

Réservation

Selon la responsable de la société, Tantely Raharisoa, « actuellement, e-VTC dispose de 5 berlines qui se relaient pour desservir Antananarivo ».

Avec 10.000 ariary comme tarif minimum pour une course faisant moins de 1 kilomètre, 3 personnes par trajet au maximum, une destination précise dès le départ, une réservation et 3.000 ariary pour chaque kilomètre fait, les ingrédients sont complets pour permettre aux usagers des transports routiers d’éviter la soupe à la grimace pendant les négociations habituelles avec les chauffeurs de taxis.

A partir d’une réservation par téléphone, d’un mail, d’un message privé sur la page Facebook ou d’une réservation en ligne sur le site de e-sanandro, la confirmation du contrat pour une course, hors récupération du passager, est validée. Le service est disponible de 06 heures du matin jusqu’à minuit, 7/7 jours.

Pendant le trajet, le passager peut se servir d’une tablette et du Wifi mis à sa disposition pour voir où il se situe, la distance parcourue tout comme la distance restante.

Zéro marchandage

Le zéro marchandage pour une course semblait utopique à Antananarivo, jusqu’à ce que ce service apparaisse pour certaines personnes questionnées. Si le service est tout nouveau et nécessite un temps d’adaptation pour beaucoup, selon Sahondra, mère de 3 enfants, il retentit comme une révolution pour son propre ménage. « Pour moi qui ai l’habitude de marchander, cette offre tombe à pic. Pour prendre un taxi, il faut payer une course à partir de 8.000 ariary, même si on marchande. Cela pèse sur le portefeuille ». Elle d’ajouter qu’« avec une meilleure organisation avec ses enfants, ils feraient moins de dépenses ».

Pour Eric, jeune étudiant, « 3.000 ariary le kilomètre, ça cadre bien dans mon budget. Je dirais même que je pourrais avoir plus d’agent de poche puisque la différence est assez énorme ».

La crise financière post-covid et l’insécurité étant des soucis permanents pour les Tananariviens, e-VTC pourrait être perçu comme une révolution, ce type de service ayant été inexistant jusqu’ici.

Linda Karine

La campagne de vaccination, dans la lutte contre la COVID-19, pour la deuxième dose du vaccin Covishield s'est terminée le 31 octobre dernier. Toutefois, presque les trois quarts de ceux qui ont reçu leur première injection ne sont pas revenus, laissant leur pourcentage de protection en suspens.

Sur 186.270 doses administrées, (chiffres de la direction du Programme élargi de vaccination), environ 50.000 Malgaches, ayant reçu la première dose de vaccin Covishield, ne sont pas revenus pour la deuxième dose, selon les récents chiffres officiels. Ces sujets doivent attendre l’arrivée à date floue de la prochaine dose de Covishield pour une vaccination complète. Cependant, en attendant, leurs défenses risquent d’être à nouveau affaiblies.

Ferme, le directeur de la promotion santé au sein du Ministère de la santé publique, le Docteur Manitra Rakotoarivony sensibilise. « Si des règles ont été établies pour les campagnes de vaccination, c’est pour optimiser les chances de se protéger du coronavirus. Tous ceux qui ont déjà eu leur première injection de Covishield devraient naturellement passer pour la deuxième dose. Mais peut être que ces personnes ont abandonné l'idée de renforcer leur système immunitaire ». Dans tous les cas, une seule dose ne pourra protéger ces sujets contre la COVID-19, renchérit le médecin. Ce que le Professeur John Bam Razafindrabe, membre du comité scientifique ANAMEM, confirme. « Deux doses de vaccins Covishield ou Astrazeneca permettent de bénéficier de plus de 80 % de protection contre la COVID-19 ». Outre le Janssen, qui s’injecte à dose unique, une première dose ne protège de la COVID-19 qu’à 40 %. Ce taux de protection diminuera progressivement jusqu'à injection de la deuxième dose, dans les délais impartis.

Pas de vaccins croisés

Par ailleurs, « il ne nous est pas encore possible de combiner deux vaccins différents pour se protéger contre l'épidémie de COVID-19 », nous a affirmé le chef de la Division de la mobilisation sociale pour les vaccins, au ministère de la Santé publique, le Dr Harinaivo Tahina Ramanarina. Autrement dit, les personnes ayant déjà reçu une première dose de Covishield, devront avoir un rappel de Covishield ou d’Astrazeneca uniquement, et non de Sinopharm ou de Janssen.

Pour l’heure, aucune communication sur l’arrivée des prochaines doses de Covishield à Madagascar n’a été faite. En parallèle, la fabrication du vaccin Johnson & Johnson se poursuit.

Linda Karine

mercredi, 03 novembre 2021 14:33

Journal du 3 novembre 2021

- Tsy maintsy miandry ny fatrana Covishield manaraka ireo izay tsy nahavita ny fatra faharoa teo

- Vohémar : nomena fitsangatsangana tao Nosy Ankao  ireo  mpianatra mendrika tao amin'ny kaominina Daraina

- Hametraka paikady hiadiana amin’ny fampanambadiana aloha loatra ny ankizy ny tetikasa CVFF

- Ahiana hitsonika tanteraka ny vaingan-dranomandry any Afrika atsinanana amin'ny taona 2040


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