Des couleurs fluorescentes, un ton électrique, de la récupération mariée à de l’art abstrait, Zongo Bilaky et le peintre, Jessi Avila, ont lancé l’exposition intitulée Color Boom, à la Teinturerie, le 6 novembre dernier, et qui prendra fin le 26 novembre prochain. Ses peintures et installations dédiées à mère nature, Zongo Bilaky nous parle de sa passion, l’art-récupération.
Studio Sifaka : Qui êtes-vous ?
Zongo Bilaky : Je m’appelle Mahandry Rakotomanga et mon nom d’artiste est Zongo Bilaky. Je suis auteur-compositeur, artiste plasticien mais aussi créateur du projet Art Raoty. La spécificité de mon art se base sur la récupération. Mon objectif est de donner une seconde vie à des objets ayant déjà fait leur temps.
D’où vous vient votre inspiration ?
Mon environnement, tout ce que je vis et sens me donnent de l’inspiration. J’aime aussi le fait de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice dans la protection de la nature, mais aussi donner une nouvelle visibilité à des objets à travers mes Å“uvres.Â
Comme les arts plastiques me tiennent à cœur, à la base et que j’ai toujours aimé bricoler et construire, j’ai associé mon talent au recyclage car, à mes yeux, les déchets peuvent servir de matière première. Cela me permet de faire de l’art vivant.
Pourquoi associez-vous votre art à l’écologie et à la protection de l’environnement ?
Le lien entre l’écologie et la protection de l’environnement et mon art est de passer au zéro déchet même si c’est difficile car les gens se fichent de ce qu’ils jettent. Pourtant, les déchets-maison peuvent servir d’engrais et les déchets inutiles peuvent faire office d’art.
Si les consommateurs fixaient leurs regards sur les œuvres malgaches et les achetaient, on aurait moins de déchets. En tout cas, je vois des changements de mentalité. Ils se font petit à petit car l’art abstrait est très profond.
Un message à faire passer aux jeunes ?
Faites ce que vous voulez mais pensez aux autres. Nous vivons dans une société et la société nous passe divers messages tout comme la vie nous donne des leçons. Ne perdez jamais espoir, ayez confiance en vous et respectez mère nature.Â
Propos recueillis par Linda Karine
Tsy mampianatra teny frantsay tahaka ny eny amin’ny sisiny ny ao amin’ny lalampiofanana « Etudes Françaises et Francophones » hoy ny mpampianatra mpikaroka, Rajaonarison Bruno fa teny frantsay arakarakan’ny sehatrasa izay tian’ny mpianatra iasana no ampianarina. Misy sampam-piofanana efatra moa ao amin’ity lalam-piofanana ity, ka ny voalohany dia mampiofana ny mpianatra ho lasa mpisehatra amin’ny tontolon’ny fanabeazana toy ny mpampianatra, tompon’andraikitra eny anivon’ny sekoly na ihany koa solontenan’ny ministeran’ny fanabeazana eny amin’ny faritra ohatra. Ao ihany koa ny sampam-piofanana manofana tanora mampiasa ny teny frantsay eny anivon’ny orinasa. Misy sampampiofanana misokatra amin’ny tontolon’ny asa soratra sy ny literatiora frantsay. Ary farany, sampampiofanana mampiofana mpikarakara hetsika koltoraly. Misokatra amin’ny sehatrasa rehetra ny lalam-piofanana frantsay hoy hatrany ity mpampianatra mpikaroka ity fa tsy voatery ho fampianarana ihany. Misy fanadinana sivana lalovan’ireo tanora afaka bakalorea vao tafiditra amin’ity lalam-piofanana ity. Manodidina ny 400 eo kosa ny mpianatra raisina ao amin’ity lalam-piofanana ity isan-taona.
La mention Etudes Françaises et Francophones n’est pas à confondre avec les cours intensifs en langue française dispensés par différentes institutions, explique l’enseignant-chercheur, Bruno Rajaonarison. Découvrez ses explications sur les quatre parcours de la mention Etudes Françaises et Francophones et sa présentation des débouchés respectifs. L’admission au sein de la Mention Etudes Françaises et Francophones se fait par voie de concours pour les bacheliers toutes séries confondues. Cette dernière accueille environ 400 étudiants, chaque année, en première année de licence.
On réduit souvent les débouchés des études historiques au métier d’enseignant. Les témoignages du chargé de programme gouvernance du PNUD, Lalaina Pascal Rakotozandry et de la directrice de la formation initiale à l’ENAM, Haingoharinoro Razafindrangodona nous démontrent que les débouchés de cette formation ne se limitent pas uniquement à l’enseignement. En effet, l’interdisciplinarité et l’ouverture de cette formation à plusieurs disciplines facilitent l’insertion professionnelle des étudiants en Histoire. De son côté, le directeur de la mention Histoire à l’Université d’Antanarivo, Rolland Rakotovao précise que seules les fonctions techniques sont inaccessibles aux historiens. Pour ce qui est de la formation en Histoire à Madagascar, outre l’Université de Majunga, les universités publiques des cinq autres provinces proposent toutes une filière d’études historiques. La mention Histoire de l’université d’Antananarivo, pour sa part, accepte tous les bacheliers, toutes séries confondues, en première année de licence, après un examen d’entrée.
Matetika rehefa hoe nianatra tantara dia ho lasa mampianatra foana ny ao antsain’ny olona. Ny mpiandraikitra ny tetikasa amin’ny fanatsarana ny fitondrana tsara tantana ao amin’ny sampandraharaha an’firenena mikambana mikasika ny fampandroasoana na PNUD, Rakotonzandry Lalaina Pascal sy ny tale an’ny fampiofanana eo anivon’ny ENAM izao nianatra tao amin’ny sampana tantara ary tsy nieritreritra hampianatra mihitsy. Misokatra amin’ny sehatra asa maro raha teo ity lalampiofanana ity hoy ny fanazavan’ny tomponan’andraikitry ny sampana tantara eny amin’ny oniversite an’Antananarivo, Rakotovao Rolland. Efa misy sampana tantara daholo eny amin’ireo oniversite mpanjakana rehetra eto Madagasikara, ankoatran’ny oniversite an’i Mahajanga. Raha ny oniversite an’Antananarivo manokana, afaka manao tantara avokoa ny tanora manana ny mari-pahaizana bakalorea rehetra rehefa afaka ilay fanadinana sivana atao eny.
D’ici la fin de l’année 2021, Madagascar espère achever environ un million de vaccins contre la COVID-19, notamment sur la population cible, préalablement déterminée par le gouvernement. Pour un Etat, le but ultime de ces campagnes de vaccinations contre le coronavirus, est d’arriver à atteindre l’ « immunité collective », qu’il faut différencier de l’« immunité naturelle collective ».
En ce qui concerne Madagascar, à la fin du mois d’octobre 2021, seulement 2% de la population ont été vaccinés, soit 325.000 personnes sur les 14 millions de personnes cibles, selon le directeur de la Direction du Programme Elargi de Vaccination auprès du Ministère de la Santé Publique, le docteur Rivomalala Rakotonavalona.
Fanaovam-baksiny hiadina amin’ny COVID-19 ho an’olona 1 tapitrisa eo hatramin’ny faran’ny taona 2021 no fanambin’ny fanjakana malagasy.
Ho an'ny fanjakana iray, ny tanjona faratampony amin'ireo fampielezana vaksiny hiadiana amin'ny otrikaretina COVID-19 ireo ny hahazoana ny fiarovana iombonana na "immunité collective", izay mila avahana amin'ny fiarovana ara-boajanahary iombonana na "immunité naturelle collective ".
Ho an’i Madagasikara manokana, 2% ny mponina ihany no vita vaksiny tamin’ny faran’ny volana oktaobra 2021. Ao anatin’ireo olona miisa 14 tapitrisa izay laharapahamehana amin’ny fanaovam-baksiny, 325.000 tamin’ireo ihany no nanao izany, hoy ny talen’ny sampana misahana ny vaksiny eo anivon’ny ministeran’ny fahasalamam-bahoaka, ny dokotera Rakotonavalona Rivomalala.
Ce n’est un secret pour personne que la Jirama va mal. Le reportage d’investigation « Jiro maizina » ou Lumière obscure apporte quelques explications à la situation.
Le reportage d’investigation « Jiro maizina » met le doigt sur une mauvaise gouvernance flagrante à la tête de la compagnie nationale et appuie fort dessus à l’image de Ketakandriana Rafitoson, la secrétaire exécutive de Transparency International – Initiative Madagascar qui a présenté le reportage. « Ce sont des choses qu’on a déjà entendues. Il faut crever l’abcès », lance-t-elle en marge de l’avant-première.
La vidéo s’est attardée sur les contrats léonins qui lient la Jirama à ses fournisseurs. Il faut savoir que la compagnie ne produit pas la totalité de l’électricité qu’elle distribue. Elle se fournit actuellement auprès d’une trentaine d’entreprises dont la plupart font du thermique. Cocasserie flagrante mise en avant par le reportage, les contrats basés sur la puissance installée et non sur la puissance produite. « On établit un contrat d’achat pour 40 MW. Les groupes électrogènes correspondants sont installés mais ils produisent à peine 15 à 20 MW, or le contrat est calculé en fonction des 40 MW », fait savoir le ministre de l’Energie Andry Ramaroson dans la vidéo, citant un exemple. Le ministre s’est félicité de la renégociation dudit contrat en 2020.
Transition énergétique
L’appel à la renégociation des contrats ne date cependant pas d’hier. Le FMI s’est penché sur la question durant le précédent régime dans le cadre des conditionnalités de la Facilité élargie de crédit. Un rapport d’évaluation du Programme d’appui à la réforme du secteur de l’énergie sorti en novembre 2016 indique que la signature des contrats d’achat d’électricité et la location de centrales et de groupes dans des conditions non optimales constitue une des contraintes qui doivent être levées. Pour l’heure, on ne sait pas exactement où en est la Jirama dans la renégociation de ces contrats. Le ministre a admis que « ce fut un vrai combat car on déleste une entreprise d’une grosse somme d’argent ».
Pour « Ke », il ne fait aucun doute que Madagascar se retrouve en face de cas de corruption. Le rapport du FMI indique d’ailleurs que sur 77 contrats passés, 36 peuvent être assimilés à des suspicions de contournement de marché public. La secrétaire exécutive de TI-IM va plus loin en s’interrogeant sur le fait que Madagascar s’entête à se tourner vers le thermique malgré la Nouvelle politique de l’énergie de 2015 qui prône la transition énergétique. Pour elle, il est clair qu’il y a des intérêts en jeu dans ce maintien du thermique.
Du côté de Malina, le réseau de journalistes d’investigation, soutenu par TI-IM, assure que les investigations vont se poursuivre autour du secteur d’énergie à Madagascar où il est question de beaucoup de sous qui plombent non seulement la Jirama mais également les caisses l’Etat avec les subventions faramineuses accordées à la compagnie.
Tolotra Andrianalizah
La politique publique regroupe toutes les interventions effectuées par l’Etat, à l’aide de son budget général. La présidente de la commission de l’évaluation des politiques publiques auprès de l’assemblée nationale, Eléonore Johasy, a rédigé une proposition de loi sur la régularisation de l’évaluation de la politique publique. ll est important de mettre en place ce système d’évaluation, explique-t-elle. Cela permettra, entre autres, de mesurer l’impact des projets envers les bénéficiaires et aussi de vérifier la transparence budgétaire dans les réalisations de projets. Enfin, les conclusions des évaluations seront envoyées à la présidence pour aider dans les prises de décision pour l’amélioration des politiques publiques.
Namolavola tolo-dalana momba ny fanombanana ny politikam-panjakana ny filohan’ny vaomiera mitantana io sampana io ao amin’ny antenimieran-doholona, Eleonore Johasy. Ny atao hoe politikam-panjakana dia ireo ezaka tanterahina amin’ny alalana tetik’asa ka hampiasana ny volam-panjakana. Ilaina ny manombana ny politikam-panjakana hahafahana mamantatra ny fipà kan’ireo tetik’asa any amin’ny vahoaka. Hahafahana ihany koa manara-maso ny fampiasam-bola tanatin’ireo tetik’asa ireo ny fanombanana atao. Ny tsoa-kevitra azo avy amin’izany dia hatolotra ireo manam-pahefana mpanatanteraka ka hahafahan’izy ireo indray manatsara na manova ny politikam-panjakana.
Manan-danja amin’ny fampitana hafatra ny sary ary tsy voatery hahay hamaky teny sy manoratra vao hahazo ny hafatra ampitaina aminy.
Miompana amin’ny fahasimban’ny tontolo iainana ny andiany faha 12 amin’ny festival SAR’nao amin’ity 2021 ity. Hita ho matoritory amin’ny fiarovana ny tontolo iainana mantsy ny mponina ka mahazo vahana ireo fahazaran-dratsy maneho izany. Tsy vitan’ny SAR’nao na ny fanjakana irery anefa io ady io fa ny tsirairay aloha no tokony ho tonga saina, miainga amin’ny tokan-trano tsirairay hoy i Ramanahadray Fidisoa, mpikarakara.
La photographie est une arme puissante pour transmettre un message. Elle véhicule un message universel.
Cette année 2021, le festival SAR’nao, 12ème édition, se focalise sur la sensibilisation contre la dégradation climatique, présente dans différentes régions de Madagascar. Selon Ramanahadray Fidisoa, l’un des initiateurs du festival, il est temps de réveiller tout le monde des pratiques nuisibles qui favorisent la déstruction irréversible de l’environnement. Ce n’est pas au festival SAR’nao ni au gouvernement seul de lutter contre ce fléau. Chacun est impliqué et le changement de comportement, dit-il, part de chaque foyer.
Anisan’ny olana ho an’ireo mpianatra sy mpampianatra mpikaroka eny anivon’ny anjerimanontolo miankina amin’ny fanjakana ny fahanteran’ny fitaovana ampiasaina amin’ireny laboratoara ireny. Efa tamin’ny taona 1960 tany ho any mantsy no nahatongavan’ny fitaovana ary efa tsy fampiasa intsony ny ankamaroany na boky izany na fitaovana ilaina amin’ny asa fikarohana any anatin’ny laboratoara.
Manazava ny filohan’ny sendikan’ny mpampianatra mpikaroka eny anivon’ny oniversiten’Antananarivo, ny profesora Ravelonirina Sammy Grégoire.
L’obsolescence des matériels dans les laboratoires figure parmi les problèmes auxquels les enseignants-chercheurs et les étudiants à l’université d’Antananarivo font face. Les matériaux sont désuets. Ils datent, en majorité, des années 1960. Par conséquent, presque la totalité des livres et des matériels des laboratoires ne peuvent être utilisés, dixit le professeur Sammy Grégoire Ravelonirina.
Nisokatra tamin’ny volana May 2021 eny amin’ny fokontany Ambohitrarahaba, ny ivo toerana Ilontsaina izay natsangan’ny Malagasy Women Empowerment izay fikambanana hoan’ny vehivavy sy miady hoan’ny zon’ny vehivavy. Manome fanabeazana ara-pananahana ho an’ireo mponina amin’ny manodidina io ivo-toerana io. Isaky ny alarobia hariva no misy fihaonana miaraka amin’ireo mpisitraka sy ireo tompon’andraikitra, izay ahitana mpitsabo mpanampy sy mpilatsaka an-tsitrapo.
Betsaka ny loha-hevitra resahina ao anatin’izany, ary afaka misitraka ny tolotra omen’ny invotoerana izay rehetra liana amin’izany, hoy ny mpitantana tetik'asa ao amin’ny Ivo-toerana Ilontsaina, Ratsimbarimanantsoa Koloina.
Le centre Ilontsaina a été mis en place à Ambohitrarahaba en mai 2021, et a été fondé par l’association Malagasy Women Empowerment, une organisation pour les femmes et luttant pour les droits des femmes. Une des activités principales du centre est de donner une éducation sexuelle aux riverains. Une réunion est organisée chaque mercredi. Les bénéficiaires reçoivent et participent aux séances menées par l’infirmière et les bénévoles de MWE. D’ailleurs plusieurs sujets y sont abordés. Actuellement, riverain ou non, les personnes intéressées peuvent bénéficier des services du centre, selon la responsable de projet au sein du centre Ilontsaina, Koloina Ratsimbarimanantsoa.
Nankalazaina ny 6 Novambra lasa teo ny andro iraisam-pirenena ho an’ny tanora afrikanina, teto Antananarivo sy ny faritra misy ny fikambanana. Ny lohahevitra amin’ity taona ity ny famaritana sahady ny ho avy, ireo vahaolana aroson’ny tanora hanorenana ny Afrika tiana hapetraka. Ny tompon’andraikitry ny serasera ao amin’ny fikambanana YMCA, Rakotondrasoa Mialy no hiresaka mikasika izany fankalazana izany.
La journée Africaine de la jeunesse a été célébrée le 06 Novembre 2021 à Madagascar, au siège du YMCA, dans la capitale et dans les autres sièges de l’association dans les régions. Le thème de cette année est : « définir l’avenir dès aujourd’hui : des solutions menées par les jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons ». La responsable en communication de l’YMCA, Mialy Rakotondrasoa nous en dit plus sur le sujet.
Comme tous les vendredis, le Studio Sifaka donne la parole aux jeunes pour échanger sur les actualités de la semaine. Aujourd’hui, Faly Hary Tiana Randriamampianina, Andriatsilavina Zanakiniavo  Rakotozafy et Mickaëla Randria vont s’exprimer par rapport à la participation de Madagascar à la COP 26, la pollution de l’air à Antananarivo et l’ouverture des frontières face à la pandémie de COVID-19.
Isaky ny zoma, ny tanora no omena sehatra eto amin’ny Studio Sifaka, mba hahafahan’izy ireo maneho ny heviny mahakasika ireo vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Ho an’ny anio, i Randriamampianina Faly Hary Tiana, Rakotozafy Andriatsilavina Zanakiniavo ary Randria Mickaëla no haneho hevitra mahakasika ny fandraisan’i Madagasikara anjara tamin’ny COP 26, sy ny fahaloton’ny rivotra eto Antananarivo, ary ny COVID-19 manoloana ny fisokafan’ny sisin-tany.