COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

vendredi, 17 décembre 2021 12:49

Journal du 17 décembre 2021

  • Mihabetsaka ny ankizivavy mianatra ny taranja siantifika
  • Boot Camp Toamasina: hisorohana ny tanora tsy hatao fitaovana manoloana ny disadisa
  • Voalaza ao amin’ny lalam-panorenany fa fiirenena laika i Madagasikara
  • Iray volan’ny famelan-keloka ao Miandrivazo: basy 5 tsy nahazoana alalana ara-dalàna no naterin’ny mponina tao amin’ny Zandarimaria

Le conseil des ministres spécial, du 15 décembre, a décidé que les trois zones comptant le plus grand nombre de nouveaux cas de COVID-19, dont Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra seront soumises à la « vigilance sanitaire » à partir de ce jour. Un certain nombre de mesures ont été prises, en marge de ce conseil.

Premièrement, les réunions et rassemblements de foule de plus de 100 personnes dans un endroit clos ou à l’extérieur sont interdits dans les trois régions. Les gestes barrières dont le port de masque, la distanciation sociale et le lavage des mains ou utilisation de gel hydroalcoolique sont toujours en vigueur. Ensuite, en raison de cette vigilance sanitaire, les vacances scolaires pour les établissements publics sont avancées à ce vendredi 17 décembre dans les circonscriptions scolaires issues des trois régions en question. Les établissements privés sont également encouragés à faire autant pour limiter les risques de contamination.

Dispositif

Désormais, tous les centres de santé de base niveau II (CSBII) de la capitale seront disposés pour effectuer gratuitement les tests TDR. Même chose pour le Centre Hospitalier de Référence Régionale d’Antsirabe pour la région Vakinankaratra et le CHU Tambohobe pour la Haute Matsiatra. Les personnes testées positives recevront du CVO et du traitement gratuit inclus les médicaments. Des sites de vaccination seront également mis en place.

Vonimbato Cynthia

En France, le Conseil scientifique suggère d'augmenter la dose de rappel des vaccins contre la COVID-19 pour affronter le variant Omicron. Le virologue, Etienne Decroly, a évoqué à la presse française que « pour conserver un contrôle de ce variant, il faut que le niveau d'immunité, c’est-à-dire la quantité d'anticorps induite dans le sérum des patients, soit le plus élevé possible ». Donc, plus les personnes vaccinées auront des doses d'anticorps, avec davantage d'ARN, plus elles pourront mieux faire face au variant Omicron. De son côté, l'agence européenne des maladies estime que « la vaccination seule ne nous permettra pas d'empêcher l'impact du variant Omicron ».

Et les questions sur la hausse des effets indésirables émergent. Selon le virologue, Etienne Decroly, il n'y a aucun problème à revenir à la dose des études cliniques initiales. Hervé Fleury, virologue à Bordeaux, quant à lui, souligne dans les colonnes de l’Express que la seule chose à craindre, c'est qu'il y ait des effets secondaires plus fréquents ou plus importants même s'ils restent très faibles.


 


Mila fatrana vaksiny fanampiny ve hiadiana amin’ny fihanaky ny variant Omicron?

Manolo-kevitra amin’ny fanaovana fatrana vaksiny fanampiny ny filankevitra siantifika any Frantsa mba hiadiana amin’ny variant Omicron. Nilaza ny manampahaizana momba ny tsimok’aretina, Etienne Decroly, fa ny fampitomboana ny hery fiarovana, izay azo ampidirina amin’ny alalan’ny vaksiny, no ahafahana manohitra ity variant ity. Ny agence européenne des maladies koa dia nanamafy fa ny fanaovam-baksiny irery ihany no ahafahana manakana ny fiatraikan’ny variant Omicron. Maro no manotany momba ny mety hitomboan’ny voka-dratsy aterany amin’ny fahasalamana. Raha ny valintenin’ny manampahaizana Etienne Decroly dia tsy tokony hisy olana izany, satria mitovy amin’ilay fatra voalohany ihany ity fatra fanampiny ity. Ny Dr Hervé Fleury, mpitsabo avy any Bordeaux anefa dia mametraka ny mety hisian’izany matetika kokoa, saingy mety ho maivana dia maivana ny voka-dratsy haterany.


Au total, 71 jeunes hommes et femmes de moins de 35 ans, leader d’associations, en provenance des 23 régions de l’ile ont à nouveau bénéficié d’une formation de dix jours sur la mise en place d’un système d’alerte et de prévention des conflits dans le cadre du projet Observatoire des jeunes citoyens engagés pour une gouvernance inclusive, efficace et apaisée (OBSMADA) sous l’égide de l’Association MSIS-Tatao.

Engager les jeunes dans le système d’alerte précoce pour prévenir les conflits dans leurs communautés implique la mise à leur disposition d’outils et de savoir-faire nécessaires. « Ils ont été formés aux dix commandements du plaidoyer », souligne la coordinatrice du projet, Anjara Ratsimbason, sachant que le plaidoyer constitue un outil essentiel à ces jeunes, lors de leurs futures discussions et dialogues avec les autorités et les autres parties prenantes de la communauté.

Quant à la formation sur le leadership, il s’agit « de l’élaboration et du montage de projet communautaire pour renforcer leurs capacités afin de mener à bien les activités qu’ils auront à diriger avec les jeunes de leurs communautés respectives », précise notre interlocutrice.

Partage aux pairs

Après la formation, ces jeunes seront immédiatement répartis dans leurs différents districts de provenance, pour partager à leur tour ce qu’ils ont reçu, dans le cadre de cette formation. Environ 90 autres jeunes recevront une formation sur le plaidoyer et 3.000 pairs en complément dans les six ex-capitales provinciales en leadership par leur intermédiaire. « Non seulement, ces jeunes vont coacher leurs pairs, mais ils apporteront également la voix de leurs congénères au niveau des différentes autorités, c’est pourquoi la formation en leadership et en plaidoirie est si importante », conclut la coordonnatrice de projet OBSMADA, Anjara Ratsimbason.

Le projet OBSMADA ou Observatoire des jeunes engagés pour une gouvernance plus inclusive efficace et apaisée, du Programme des Nations Unies pour le développement, financé par le Fonds pour la consolidation de la paix, et mis en œuvre par l'ONG Action Intercoopération Madagascar, le MutliSector Information Service, Alliance Voahary Gasy, l'ONG Ivorary, l'ONG Ravitsara et le Studio Sifaka.

Réduire les risques de conflits

Le projet OBSMADA ambitionne de réduire de manière considérable les risques de conflits à travers l’amélioration et l’accroissement de la participation et de l’accès des jeunes dans l’espace public et dans les structures de décision.

Vonimbato Cynthia

Compte tenu de la situation actuelle du coronavirus dans les régions Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra, le ministère de la Santé publique lance une nouvelle stratégie pour rompre la chaîne de transmission de la COVID-19 et réduire le nombre de nouveaux cas.

Désormais, tous les centres de santé de base niveau II (CSBII), procèderont à des prélèvements pour des tests COVID-19. Cette décision s’applique paux régions Analamanga et Vakinankaratra. Pour Antananarivo, il s’agit des CSB II de Mahamasina, d’Ambohidroa, d’Isotry Annexe,d’Ambohimanarina, d’Analamahitsy, d’Andohalo, d’Ambohitsoa, d’Antsahamamy, d’Andraisoro, d’Isotry Central, d’Ambohipo, d’Antanimena, de CSS Tsaralalana, d’Amboniloha, d’Ambohimangakely, de CAR MMA Antohomadinika, et de CSMI Tsaralàlana. Ces centres prendront également en charge les cas-contact.

Vaccination

Par ailleurs, des vaccinodromes seront installés dans ces 18 centres de santé de base d’Antananarivo ainsi que dans les zones périphériques comme Ambohidratrimo, Atsimondrano ou encore Avaradrano pour plus d’accessibilité à la population.

Enfin, le ministère de la Santé publique envisage d’envoyer des agents de santé dans les gares routières et aussi dans les entreprises pour élargir la campagne de vaccination. « Cependant, se faire vacciner reste une option et non une contrainte », a souligné la Directrice Régionale de la Santé Publique Analamanga, le Dr Lalie Raharimamonjy.


Un conseil des ministres spécial est prévu ce soir, 15 décembre 2021 à Iavoloha, pour décider des nouvelles mesures à appliquer face à la montée des cas.


Vonimbato Cynthia

vendredi, 17 décembre 2021 07:06

Journal du 16 décembre 2021

  • COVID-19 : faritra 3 eto Madagasikara no miditra anaty fahamailoana ara-pahasalamana
  • Atrikasa ametrahana paikady amin’ny fanarahan’ny olom-pirenena maso ny raharaham-panjakana
  • Ecole d’été PV Fianar 2021 : hanokafana lalam-pihariana ho an’ny tanora
  • Tsiroanomandidy : fandidiana maimaimpoana ho an’ireo zaza manana fahasembanana mivadi-tongotra

vendredi, 17 décembre 2021 06:41

Journal des régions du 16 décembre 2021

- Amoron’i Mania : nandray fepetra ho fiarovana ny alan-tapia manoloana ny fiakaran’ny taham-panatodian’ny biby landy ny VOI

- Boeny: mahazo famatsiam-bola ny tanora manana tetikasa matotra ahafahana mamokatra angovo afaka mampihena ny fampiasana saribao

- Atsinanana: nitadiavam-bahaolana ny mikasika ny fahasimban’ny tontolo iainana manoloana ny orin’asa mpitrandraka iray ao an-toerana


-Les structures locales de la région d’Amoron’i Mania ont pris des mesures pour préserver la forêt de Tapia face à la multiplication massive des vers à soie

-Boeny : les projets de jeunes axés sur la production d’une énergie pour remplacer le charbon de bois bénéficieront d’une aide financière

-Atsinanana : vers la recherche de solutions pour protéger l’environnement des exploitations minières sur les lieux

Reportage 

Ao anatin’ny lalàn’ny tontolo iainana no mipetraka ny « principe du pollueur payeur » . Izany hoe izay mandoto dia mandoa onitra. Ireo orinasa izay miteraka fahalotoana, dia tsy maintsy manonitra izany. Mety amin’ny fandoavana vola, na fanaovana asa fisorohana izany. Tranga fahita any ivelany izy io. Ny firenena mandroso matetika no mampihatra io foto-kevitra io. Rehefa misy trangana fandotoana goavana nataona orinasa iray ohatra, ka misy fiantraikany amin’ny tontolo iainana dia azo toriana any amin’ny fitsarana izany, ka ity farany no mampandoa onitra ilay mpandoto. Toy izay niseho tany Frantsa tamin’ny ny 12 Desambra 1999, rehefa rendrika ny sambo mpitatitra solika iray, antsoina hoe « Erika ».  Efa tafiditra anaty fehezan-dalana nasionaly sy iraisam-pirenena mihitsy ity foto-kevitra ity ka mihatra avy hatrany rehefa voamarina fa nisy ny fandotoana.

ITW  

Rehefa misy orinasa iray mieritreritra hitrandraka harena an-kibon’ny tany eto Madagasikara dia misy fepetra tokony arahany mba ahazoany alalana manao izany. Anisan’ny dingana amin’izany ny fanadihadihana ara-tontolo iainana na « étude d’impact environnemental ». Hanazava antsika mahakasika izany ny mpahay lalàna ao amin’ny foibe-pirenena momban’ny tontolo iainana na ONE, Rakotomalala Fara Vololona sy ny tompon’andraikitry ny fanaraha-maso ara-tontolo iainana eo anivon’ny ONE ihany Rajoelina Cedric.

DIY 

Fotoanan’ny litchis moa izao, betsaka ny loto aterak’izany. Fantatrao ve fa azo ahodina ho zavatra azo ampiasaina amin’ny fiainana andavanandro ny garabana litchis ? Harahinao izany ato ami’ny DIY. 



Reportage

Le principe du pollueur payeur est un des principes consacrés par le droit de l’environnement. Littéralement, il consiste à faire payer au pollueur la pollution qu’il a générée. Il faut savoir que la pollution de l’environnement a des conséquences sur l’écosystème dont la faune, la flore, et même les Hommes. Dans la pratique, ceux qui polluent, notamment les entreprises du fait de leurs activités doivent compenser les préjudices subis par les victimes de cette pollution. Ces derniers peuvent poursuivre les pollueurs responsables en justice pour justement être réparés. Ce fut le cas en France, le 12 décembre 1999, lorsqu'un cargo nommé « Erika » a fait naufrage et a causé le déversement de plusieurs tonnes de fioul dans la mer. Toutefois, l’application de ce principe signifie que l'environnement n’a pu être sauvegardé. L’idéal serait donc d’éviter cela et se tourner plus vers la prévention.

ITW  
A Madagascar, le permis environnemental est le document qui permet à une entreprise donnée de commencer une activité d’exploitation des ressources naturelles sur le territoire. Néanmoins, celle-ci doit passer par plusieurs étapes avant d’avoir ce permis. L’une d’elle est l’obligation de réaliser une étude d’impact environnemental.

L’étude d’impact environnemental, c’est quoi ? Comment le faire ? Quels intérêts sont en jeu ?

C’est à ces questions que la juriste au sein de l’Office National pour l’Environnement ou ONE, Fara Vololona Rakotomalala et le responsable de l’évaluation environnemental au sein de l’ONE, Cédric Rajoelina, vont répondre.

DIY 

Nous sommes en pleine saison des litchis. Saviez-vous que les « garaba » de litchis peuvent être réutilisés dans la vie de tous les jours, par exemple, pour garder des plats au chaud? Vous trouverez cela ici dans notre DIY.

mercredi, 15 décembre 2021 14:38

Calcul rénal et médication

Isan’ireo taova manana anjara asa lehibe ao amin’ny vatana ny voa, satria io taova io no manampy amin’ny fitazomana ny fatran’ny rano ilain’ny vatana. Fa ny voa ihany koa no manadio ny rà sy manaisotra ao amin’ny vatana ny loto sy poizina rehetra mety mameno ny vatan’olombelona. Isan’ny manakorontana ny fahasalaman’ity taova ity anefa ny fihinanana fanafody be loatra na tsy mifanaraka amin’ny tokony ho izy.

Mety hitarika hatramin’ny antsoina hoe "calcul rénal" aza izany, raha ny fanazavan’ny dokotera Waibe Fabien. Tokony hitandrina ary indrindra tokony hisotro rano matetika mba hahafahana misoroka izany, hoy izy.


Les reins figurent parmi les organes les plus importants du corps humain, puisqu’ils régulent la quantité d’eau dans le corps. Cet organe purifie également le sang des poisons et toxines qui circulent dans le corps. La prise de médicaments non contrôlée et dépassant les doses normales peut cependant influent grandement sur le fonctionnement de cet organe.

Selon le docteur Waibe Fabien, cela peut même conduire jusqu’à l’apparition de ce qu’on appelle "calcul rénal". Il est ainsi important de prendre garde et surtout de boire beaucoup d’eau pour éviter cela.

Betsara Jean Kinnear est le coordinateur régional de la Région Antsinana du KMF/CNOE. Selon lui, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), outre ses missions et ses responsabilités traditionnelles, joue surtout un rôle d’éducateur électoral.

Studio Sifaka : quelles sont les attributions de la CENI ?

Betsara Jean Kinnear : Certaines attributions de la CENI lui sont propres tandis que d’autres sont partagées avec l’Etat. La CENI travaille avant, pendant et après la période électorale. Avant les élections, par exemple, la CENI élabore le budget qui sera alloué aux dépenses électorales. Aussi, toutes les politiques et plans d’actions pour les élections sont élaborées par la CENI. Durant les élections, la CENI désigne les membres des bureaux de votes. Après les élections, la CENI est également chargée de la proclamation des résultats provisoires. En période normale, la CENI assure l’éducation électorale.

Comment sont désignés les membres de la CENI ?

L’article 13 de la loi 2015-020, relative à la structure nationale indépendante chargée de l’organisation et de la gestion des opérations électorales dénommée « Commission Electorale Nationale Indépendante » dispose que les membres de la CENI sont au nombre de neuf. L’article 15 de la même loi précise que l’un de ces 9 membres est désigné par le Président de la République, une personnalité est élue par le Sénat, une personnalité élue par l’Assemblée nationale, une personnalité élue par la Haute Cour Constitutionnelle, une personnalité élue par la Cour Suprême, une personnalité élue par l’Ordre des Avocats, une personnalité élue par l’Ordre des journalistes et deux personnalités élues par les organisations de la société civile, légalement constituées œuvrant dans le domaine de l’observation des élections.

Sur combien d’année s’étale le mandat des membres de la CENI ?

Ils sont élus pour un mandat de six ans non renouvelables.

Propos recueillis par Salohy Rollande 

mercredi, 15 décembre 2021 13:09

Journal du 15 décembre 2021

  • Manatona ifotony ny olompirenena ny ministeran’ny fahasalamam-bahoaka hanaovana fitiliana sy vaksiny hiarovana amin’ny COVID-19
  • EPP Maurice Guyot Toamasina : nahazo efitrano manokana hanabeazana ireo ankizy manana fahatarana ara-tsaina sy fahasembanana ara-batana
  • Fakiolten’ny Siansa ao amin’ny anjerimanontolo : mitombo ny tanora liana amin’ny fikarohana mikasika ny bibikely
  • Fotciencia 17 : hanehoana amin’ny fomba hafa ny loza vokatry ny fiovaovan’ny toetr’andro

mercredi, 15 décembre 2021 13:01

Journal des régions du 15 décembre 2021

-Menabe : fiantsoana tanora hirotsaka antsitrapo hanao fanabeazana momba ny fifidianana eny anivon’ny fiaraha-monina

-Toamasina : hiara-hikaroka vahaolana amin’ireo mpivarotra manamorina ny EPP Maurice Guyot ny biraon’ny FEFFI Vaovao

-Boeny : ampitomboina ny voka-bary vokarina ao an-toerana ahafahana manamari-toerana ny vidiny


-Menabe : appel à volontariat destinés aux jeunes de la région pour une éducation citoyenne effective concernant les élections

-Toamasina : le nouveau bureau du FEFFI opte pour la résolution des problèmes avec les vendeurs aux alentours de l'EPP Maurice Guyot

-Boeny : mise au point de la production massive du riz pour stabiliser le prix de vente

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