Des données préliminaires suggèrent que les tests antigéniques détectent bien le variant Omicron, mais avec une sensibilité réduite, a déclaré dans un communiqué l'Agence américaine des médicaments (FDA), publié le mardi 28 décembre dernier. Cela veut dire que ces tests sont susceptibles d’indiquer un résultat faux négatif.
En effet, les tests antigéniques reconnaissent seulement les antigènes présents à la surface du virus, tandis que les PCR recherchent le matériel génétique du virus. Les nombreuses mutations du variant Omicron diminuent aussi l’efficacité du test. Ainsi il est conseillé de recourir à un test PCR quand une personne est suspectée d'avoir la COVID-19, présente des symptômes et une haute probabilité d'infection.
Mahita ny variant Omicron ve ny fitiliana TDR?
Mahita ny variant Omicron ny fitiliana TDR saingy tsy voatery hahomby 100% hoy ny Sampandraharaha amerikanina momban’ny fanafody na ny FDA, tao anaty fanambarana nataony ny 28 desambra teo. Izany hoe mety hahazo valiny miiba ianao nefa mitondra ny tsimokaretina, iny ilay antsoina hoe “faux négatif”.
Ny fitiliana TDR mantsy dia mamaky ny antigène eny amin’ny tsimokaretina fotsiny fa tsy mitady raha efa tafiditra ao anaty vatana izany ny tsimokaretina na tsia. Manasarotra ny fitiliana koa etsy andaniny ny fiovan’endrika maro karazana ananan’ny variant Omicron. Tsara araka izany ny mamerina filitiana PCR raha toa ka ahiahiana ho mitondra ny COVID-19 ny olona iray na efa ahitana soritraretina.
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Adulte, adolescent ou enfant, gérer ses finances n’est pas une mince affaire. En inculquant des habitudes financières dès l’enfance, une fois adultes, les enfants peuvent mieux gérer leur argent, selon la coach de vie, Seheno Ranoarivony. Interview.
Studio Sifaka : Qu’est-ce que l’éducation financière ?
Seheno Ranoarivony : C’est apprendre à recevoir, dépenser et épargner. L’important est de savoir quel montant utiliser, économiser et capitaliser, en fonction de l’âge, des besoins et des rentrées d’argent de la personne concernée. Par ailleurs, tout le monde doit être capable de gérer son argent, une fois arrivé à un âge mature, qu’il travaille ou pas et quel que soit son domaine d’activité.
En ce qui concerne l’éducation financière des enfants, les adultes ont tendance à se dire que l’éducation financière est difficile. Mais les parents ont le devoir d’enseigner à leur progéniture comment faire fructifier leur argent en définissant une somme exacte, proportionnelle aux besoins et à l’âge des enfants concernés.
Par ailleurs, lorsqu’ils leur donnent de l’argent, ils doivent leur expliquer pour quelles raisons ils reçoivent ce montant, les conseiller et les guider à dépenser intelligemment, pour les habituer à gérer leurs avoirs.
A partir de quel âge les enfants peuvent recevoir une éducation financière ?
Dès l’enfance. L’éducation financière des enfants se fait au quotidien, sous plusieurs formes par la gestion des dépenses pour les besoins quotidiens.
Tout se joue jusqu’à l’âge de 6 ans. Cependant, même jusqu’à 11 ans, il existe certaines fenêtres qui peuvent aider les parents à orienter leurs enfants car l’adolescence permet de forger l’identité des enfants. Si les enfants commencent dès leur plus jeune âge à faire des épargnes, plus tard, ils auront plus d’aisance à mettre de l’argent de côté, pour des investissements par exemple. D’ailleurs, comme les enfants peuvent avoir un compte épargne à Madagascar, ils peuvent être dirigés et appuyés par des adultes pour définir quel montant mettre en banque, et quelle somme utiliser au quotidien.
Pourquoi aider les enfants à épargner ?
Faire la différence entre les caprices et les besoins, les enfants ont plus de difficultés à le faire que les adultes. Justement, pour qu’ils sachent gérer leur argent une fois adultes, ils ont besoin d’être guidés.
Si les enfants n’apprennent pas tôt à gérer leur argent ou que leurs parents décident de leur accorder tout qu’ils souhaitent, ils risquent, à l’âge adulte, de ne pas savoir gérer leurs propres avoirs, ou pire, gérer leur argent, en ressentant de la frustration, des difficultés.
Les enfants gâtés doivent apprendre progressivement dès l’adolescence à gérer un budget précis. Cela peut être l’argent destiné à leur goûter du jour ou pour une activité définie ou µun achat précis.
C’est une manière d’éduquer les enfants à ne pas basculer vers la pensée selon laquelle une fois en couple, le ou la concerné ( e ) refuse de sortir avec un partenaire qui ne lui donne pas le montant qu’il ou elle attend, si la personne ne lui paie pas tel ou tel objet, au point de définir une relation en fonction de l’argent qu’ils obtiennent de leur moitié. Ces personnes-là ont tendance à ne pas savoir se débrouiller seuls et à attendre d’être servis, en général.
S’ils obtiennent toujours ce qu’ils veulent facilement, le risque de ne pas savoir gérer l’argent obtenu est grand. Cela peut constituer un cercle vicieux à la longue, menant à des comportements radicaux, difficiles à gérer à l’âge adulte.
Comment cultiver la gestion financière chez les enfants ?
Les tirelires, l’argent donné par les membres de la famille, les enveloppes reçues, peuvent déjà constituer des exercices de gestion financière pour les enfants. Même les tout-petits peuvent en faire l’expérience.
Auparavant les tirelires étaient à la mode mais l’habitude s’est perdue peu à peu même si certains ont continué à perpétuer ce mode d’éducation financière. C’est un bon début mais dans certains cas, les enfants le font, sans comprendre le pourquoi du comment. Qu’il s’agisse d’argent de poche ou de contribution pour renflouer une tirelire, il faut que les parents définissent à l’avance, avec eux, les raisons pour lesquelles ils ont réellement besoin d’argent et quand il faut vraiment casser leur tirelire, par exemple.
Il appartient également aux parents de faire comprendre la différence entre les besoins et les caprices. Cela ne signifie pas que les enfants n’ont pas du tout le droit de faire des caprices mais qu’il est primordial qu’ils comprennent le sens des priorités avant tout. Lorsqu’ils saisissent que les besoins doivent d’abord être satisfaits avant leurs caprices, ils sont sur la bonne voie.
Par la suite, une fois guidés, les enfants peuvent, eux-mêmes définir quelle somme dépenser pour leur déjeuner, par exemple et combien épargner, en comprenant bien leurs priorités.
Quelles sont les erreurs financières que commettent souvent les parents ?
Si les parents font comprendre à leurs enfants quels sont les moyens financiers dont ils disposent pour acheter un objet précis, les enfants peuvent comprendre la situation. Certains peuvent aller jusqu’à chercher une solution pour combler le manque, en envisageant de casser leur tirelire ou de prélever de l’argent de leur propre argent de poche, ou même de changer d’avis, en optant pour l’achat d’un objet à la portée des moyens financiers disponibles. Dans ce cas, ils auront plus de chance d’adopter ce mode de pensée et de vie, à l’avenir.
D’autres peuvent, par contre, ne pas avoir le sens des priorités. Et le fait de valider toutes les demandes des enfants, qu’il s’agisse de besoin ou de caprice est une manière de les gâter dans le mauvais sens. Accepter de réaliser tous leurs caprices peut les pousser à imaginer qu’ils peuvent tout avoir d’un claquement de doigt.
Quand un enfant n’a pas ce qu’il demande, il peut manifester son mécontentement de différentes manières, pleurs, cris, colère …et même menacer ses parents. Face à cela, les parents ne doivent pas céder pour que leurs enfants changent de mentalité et ne poursuivent pas dans cette voie, au risque qu’une fois adultes, ils se comportent pareillement envers leurs proches.
Certains enfants sont habiles, dès leur jeune âge, à chercher des manières de se faire l’argent, à renflouer leur portefeuille. Leur avenir financier dépend de l’éducation financière qu’ils reçoivent de leur entourage.
Propos recueillis par Linda Karine
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La pandémie COVID-19 et la fermeture des frontières ont affecté l'économie malgache en général. De nombreux secteurs d’activités ont connu des difficultés mais le secteur artisanal a figuré parmi les plus durement touchés.
L'artisanat tient une place importante dans l'économie malgache. En effet, durant l’année 2018, environ 15 % du produit intérieur brut de Madagascar provenait de ce secteur. Les touristes et les étrangers sont les principaux acheteurs des produits artisanaux. De ce fait, la fermeture des frontières a entrainé d’énormes pertes aux artisans malgaches.
Stagnation
Hugues Razanajoelina, un artisan du marché artisanal d’Analakely réagit : "Avant la COVID-19, on a réussi à gagner entre 50.000 ariary et 100.000 ariary par jour, le prix des marchandises variant entre 1.000 ariary et 200.000 ariary.
Pendant les périodes de hausse des cas de COVID-19, le marché artisanal d’Analakely a fermé ses portes. Et même avec l’allègement des mesures sanitaires, c’est la stagnation. « Malgré l’ouverture des frontières, les touristes ne sont toujours pas de retour. Jusqu'à présent, ma boutique reste encore fermée», souligne-t-il.
Même si les frontières de Madagascar s'ouvrent progressivement depuis le 6 novembre 2021, cela n’a pas beaucoup eu d'impacts sur le secteur explique le président des artisans du village des artisans créateurs sur 67ha, Fanomezanjanahary Randrianarimanana. « Quelques étrangers viennent de temps en temps visiter le marché mais ils n’achètent rien».
Le domaine de l'artisanat comprend la sculpture sur bois, la broderie, le crochet des paniers, la fabrication de bijoux et même la fabrication d'aliments. Douze différents métiers d'art sont enregistrés à Madagascar, avec 114 emplois différents. On estime qu'environ deux millions de Malgaches travaillent dans ce secteur à Madagascar, selon le ministère de l’artisanat. En outre, le 3ème recensement par l’Institut national de la statistique ou RGPH3 a révélé qu’environ 500.000 artisans sont légaux à Madagascar. Analamanga, Vakinakaratra et Matsiatra Ambony comptent le plus grand nombre d'artisans.
Hiresaka mikasika vaovao misongadina nandritra ity herinandro ity I Randriambololona Clara, Andrianarivo Aina, ary I Tafitasoa Miora, samy mpianatra eny amin’ny Oniversite, vahinin’ny Studio Sifaka ato amin’ny Ndao Hilaoeky anio.
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Comme tous les vendredis, des jeunes sont invités pour débattre sur les sujets d’actualités de la semaine dans Ndao Hilaoeky. Randriambololona Clara, Andrianarivo Aina, ary I Tafitasoa Miora sont nos invités de cette semaine, pour parler de :