- DIANA : miharitra ireo zavamanan’aina anaty ranomasina ao Antsiranana
- Itasy, Bongolava sy Vakinankaratra : namboarina ny lalana RN43 mampitohy an’i Sambaina sy Faratsiho
- Boeny : karatany miisa 85 000 no voazara tao Mitsinnjo, Ambatomboeny ary Marovoay
- Matsiatra Ambony : basy miisa 63 no naverin’ny mponina ao amin’ny Kaominina Isaka tamin’ny zandarmariam-pirenena
Â
- Diana : les ressources halieutiques à Antsiranana en diminution
- Itasy, Bongolava sy Vakinankaratra : la RN43 reliant Sambaina et Faratsiho réhabilitée
- Boeny : 85.000 certificats fonciers distribués à Mitsinjo, Ambatomboeny et Marovoay
- Haute Matsiatra : 63 armes à feu restituées à la gendarmerie nationale par les habitants de la Commune Isaka
Lorsqu’un député veut faire passer une proposition de loi, la consultation publique est une étape fondamentale. Selon le conseiller parlementaire auprès de la commission évaluation politique publique, Lovaniaina Ramahefarisoa, des efforts sont déjà mis en œuvre auprès du parlement pour mieux se rapprocher des citoyens. La tenue d’une consultation publique avant toute proposition de loi en fait partie. Ricard Andrianamanana, de l’ONG Tolotsoa, souligne quant à lui l’importance de faire valoir la démocratie, la transparence et de faire en sorte que ce processus soit réellement inclusif. Quoi qu’il en soit, nos intervenants estiment qu’il y a aussi des efforts que chaque citoyen doit fournir, à commencer par s’intéresser aux sujets portant sur ces lois, sur le travail et le rôle du parlement.
Dingana maro no tsy maintsy andalovan’ny tolo-dalà na iray izay aroson’ny solombavambahoaka, isan’izany ary isan’ireo manana ny lanjany indrindra ny fakan-kevitra. Misy ny ezaka ataon’ny eo anivon’ny parlemanta mba hanakaiky kokoa ny vahoaka, indrindra amin’ny fampiharana izany fakan-kevitra izany hoy Ramahefarisoa Lovaniaina, mpanolotsaina eo anivon’ny parlemanta. Mametraka ny maha zava-dehibe ny tokony haha demokratika sy mangarahara, ary mampiaty izany kosa i Andrianamanana Ricard, avy ao amin’ny ONG Tolotsoa. Manamafy izy ireo, fa misy ihany koa ny ezaka tokony ho ataon’ny vahoaka, mba ho liana sy hiezaka ny hahafantatra ny mikasika ireo volavolan-dalà na, tolo-dalà na, ny asa sy ny andraikitry ny solombavambahoaka.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Ce qui n’était qu’une rumeur ce jour a été confirmée par le collège des chercheurs-enseignants du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza. Le collège se positionne contre le projet de privatisation du parc.
C’est la rumeur qui a alimenté la facebookosphère malgache ce matin. Il a été dit que le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) serait privatisé et dirigé par la Fondation Axian, pour une durée de 30 ans. La rumeur a été corroborée par une déclaration faite par le collège des chercheurs-enseignants du PBZT qui a affiché son opposition au projet, au nom de la préservation du patrimoine. Les mots sont forts de la part des chercheurs qui parlent même de « solder la patrie ». Ils dénoncent également le manque de transparence dans la procédure effectuée de gré à gré. « La décision a été parachutée. On n’était au courant de rien », lance l’un des chercheurs-enseignants. Cette rumeur intervient quelques jours après que le directeur du parc ait été placé sous contrôle judiciaire pour détournement.
Les jeunes favorables
Quoi qu’il en soit, la vétusté des installations du parc parle en faveur de la privatisation. « C’est que le parc n’est plus comme il était avant », lance un visiteur dans la cinquantaine. S’il est d’avis qu’un acteur privé peut apporter des changements, il se dit contre le projet. « Le parc est aux Malgaches et doit le rester. C’est la mentalité des directeurs qui doivent changer », ajoute-t-il. Même son de cloche chez le responsable d’une des boutiques du parc. « Je ne pense pas que la privatisation soit la solution. C’est un patrimoine. On doit juste améliorer la façon de faire », lance-t-il. De leur côté, les employés du parc voient également d’un mauvais œil une privatisation. « Nous craignons pour notre emploi. Nous sommes nombreux à ne pas encore avoir de matricule », lance un employé. Il est à noter que le PBZT est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
La position est diamétralement opposée chez les plus jeunes. « Je n’étais pas venu ici depuis cinq. Ca a beaucoup changé. Il y a moins d’animaux et les installations sont défraîchis », déclare un jeune dans la vingtaine. Sa troupe d’amis et lui sont favorables à la reprise du parc par un acteur privé. Le feuilleton est ouvert.
Tolotra Andrianalizah
Reportage :
En reboisement, il est nécessaire d’avoir des jeunes plants à mettre en terre. A Antsirabe, la pépinière d’Ambatolahy propose tant de jeunes plants d’arbres que de plantes, mais également un espace de détente pour les visiteurs. L’équipe de la pépinière d’Ambatolahy propose également aux visiteurs des conseils, des astuces ou même de l’aide se rapportant aux aménagements  d’espaces verts. Leur objectif : inciter les gens à aimer la nature et à reverdir l’environnement.
Interview :
Randrianasolo Mahefarilala Antso Tania, agroforestier et animateur environnemental, nous explique quant à elle les points importants à connaître sur le reboisement, à savoir : le choix des espèces, le choix de l’implantation ou encore l’importance du suivi.
DIYÂ :
Savez-vous à quoi servent réellement les serres de jardin ? On en parle dans notre DIY et on vous propose même une petite astuce pour en créer un facilement, dans votre espace extérieur.
Â
Fanadihadiana :
Ny zanakazo no tonga an-tsaina voalohany rehefa hiresaka fambolenkazo. Isan’ireo toerana mamokatra zanakazo sy zana-bonikazo maro karazana ny Pépinière d’Ambatolahy ao Antsirabe. Misy toerana fitsangatsanganana sy fialana sasatra ihany koa ny ao an-toerana. Isan’ireo ataon’ny ekipan’ny pépinière d’Ambatolahy ny manampy ireo mpitsidika sy manoro hevitra amin’ny fomba fambolenkazo na ny fikarakarana izany. Tanjon’izy ireo ny hanentana ny olona amin’ny fanamaitsoana indray ny tontolo iainana.
Tafatafa :
Etsy ankilan’izay dia manazava amintsika mikasika ny tsara ho fantatra rehetra momba ny fambolen-kazo i Randrianasolo Mahefarilala Antso Tania, Agroforestier no sady mpanentana ara-tontolo iainana. Toy ny ahoana ny fisafidianana ireo karazan-kazo ho ambolena, ny toerana, ary inona no maha zava-dehibe ny fanaraha-maso sy fikarakarana.
DIYÂ :
Fantatrao ve hoe inona no tena asan’ireny trano fiaro-tsimoka ireny ? Ho resahintsika izany ao anatin’ny DIY, ary misy ihany koa ny torohevitra hanampiana anao hanangana trano fiaro-tsimoka ao an-tokontaninao
-Ambanja : fifaninana nasionaly ho an’ny Cacao tsara indrindra
-Antsiranana:  tanora miisa 100 mandray anjara amin’ny Rary Aro BootCamp
-Analanjirofo : tafatsangana ny lapan’ny fitsarana amabaratonga voalohany ao Sainte Marie
-Ambanja : concours national de la meilleure fève de cacao
-Antsiranana: Â 100 jeunes participent Rary Aro BootCamp
-Analanjirofo : Sainte Marie dispose désormais de son palais de justice de première instance
Madagascar n’est pas encore à sa 3e vague de COVID-19. D’autres pays africains, comme le Maroc ou le Sénégal ont déjà fait face à cette 3ème vague de l’épidémie. Pour le cas du Maroc, les autorités insistent sur le respect des gestes barrières. Les sénégalais, eux, ils se ruent sur les vaccins contre la COVID-19. Dans la 2ème partie de cette émission, nous allons faire un petit rappel de ce qu’est une vague de coronavirus, d’expliquer pourquoi il est important de continuer à respecter les gestes barrières même après vaccination et quels sont les composants du vaccin et de leurs rôles respectifs.
Â
Mbola tsy tratran’ny andiany faha-3 amin’ny coronavirus i Madagasikara. Misy firenena sasany any Afrika nefa efa nandia izany, toa an’i Maroc sy i Senegal. Raha ho an’i Maroc manokana, ny fanamafisana ny fanajana ireo fihetsika sakana no tena nataony hiatrehana izany. Ho an’i Senegal kosa, nirohotra ireo olona nanao vaksiny miady amin’ny coronavirus. Manoloana ireo, hampatsiahivina anao ao amin’ny tapany faha-2 amin’ny fandaharana ny atao hoe andiany amin’ny coronavirus, ny tokony mbola hanohizana ny fihetsika sakana na dia efa vita vaksiny aza. Hampahafantarina ihany koa ireo singa ao anaty vaksiny sy ny anjara asany tsirairay avy.
Le cacao malgache va avoir son concours national à partir de cette année. Le Conseil national du cacao en organise ce novembre la première édition.
Madagascar est réputé pour la qualité de son cacao. C’est fort de cette assurance que la Grande île a participé à trois reprises à la compétition internationale du cacao organisée par le COEX (Cocoa of excellence) de la Fédération mondiale du cacao depuis 2015, un concours qui a lieu tous les deux ans. La Grande île est d’ailleurs en lice pour les trois premières places de la dernière édition avec le Fofifa (Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural), la coopérative TMAR et Aly Robert, un petit producteur, qui figurent tous les trois parmi les cinquante finalistes. Les résultats seront connus le 16 décembre.
Pour préparer au mieux cette compétition internationale qui assoit un peu plus la notoriété des lauréats, le Conseil national du cacao (CNC) organise cette année la première édition du concours national du cacao. « C’est la première fois qu’on organise cette compétition nationale. On compte l’organiser tous les deux ans, entre la compétition internationale », explique le secrétaire exécutif du CNC, Bernard Rakotondrabary. Concrètement, les participants apportent 6 kg de fèves qui seront analysés par des experts à l’aveugle. Des analyses physique et sensorielle.
Naturel et bio
Bernard Rakotondrabary de souligner que le cacao de Madagascar est très recherché dans le monde. « Les grandes sociétés en font un argument de vente en mentionnant cacao de Madagascar sur leur produit, indique-t-il. Le cacao de Madagascar est un cacao 100% fin. C’est le seul à avoir ce label dans toute la région subsaharienne ». Madagascar exporte actuellement entre 12 000 (en 2020) et 14 000 tonnes de fèves. L’objectif est de parvenir à 25 000 tonnes de qualité supérieure en 2025. Le cacao exporté par Madagascar est soit naturel, soit bio. Les recherches se focalisent actuellement sur des fongicides et insecticides naturels pour garantir cette particularité fait-on savoir du côté du CNC.
La qualité du cacao malgache est cependant menacée par l’âge avancé des cacaoyers. « La plupart de nos arbres datent de la colonisation. Pourtant à partir de 50 ans, les cacaoyers produisent moins et la qualité des fèves se dégrade », affirme Bernard Rakotondrabary. Pour maintenir la production, la CNC mise sur le renouvellement des plants. Avec l’appui du PIC, une ombrière de 4 000 m2 a été installée dans l’enceinte du Fofifa à Ambanja pour permettre la production de 200.000 jeunes plants. « L’objectif est de distribuer 100 000 jeunes plants par an. Nous avons déjà réussi à sortir 135.000 plants mais à cause des problèmes au sein du Fofifa, nous avons dû suspendre mais nous allons reprendre bientôt », ajoute le secrétaire exécutif du CNC qui parle également de sensibiliser les producteurs à la mise en place de pépinière villageoise.
Les producteurs sont conscients de ce vieillissement de leurs arbres à l’image du maire de la commune de Marotolagna, Moratombo. « Les producteurs sont prêts à faire pousser des jeunes plants », lance-t-il. Cette commune compte 13 fokontany dont 10 sont tous des producteurs de cacao. Dans la vallée du Sambirano, 30.000 personnes vivent de la production de cacao.
Tolotra Andrianalizah
A ce jour, environ 130 études ont été menées sur l’Homme concernant de nouvelles formes de vaccins, a déclaré la cheffe du département scientifique de l'Organisation des Nations Unies pour la santé, Soumya Swaminathan.
Parmi les nouveautés, figure le vaccin nasal. L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, et l’University Tours en France comptent parmi les fondateurs du vaccin nasal.
Ce produit anti COVID-19 sera sous forme de poudre à injecter dans le nez. Comme son nom l’indique, le vaccin nasal a pour but d’empêcher le virus de pénétrer dans les muqueuses nasales, les narines étant les organes servant de première porte à l'infection.
Les expériences réalisées sur des animaux ont jusqu’ici été probantes. La prochaine étape est de procéder à des expériences humaines.
Cette option de vaccination par voie nasale pourrait être une solution au problème d’insuffisance de seringue, à condition que cette innovation réponde aux besoins sur une grande échelle, et que les essais sur les humains soient concluants.
COVID-19: miroso ny andrana vaksiny amin’ny endrika vovony araraka anaty orona
Manodidina ny 130 ny fanandramana natao tamin'ny olombelona momba ny karazana vaksiny vaovao, hoy ny lehiben'ny sampana siantifika ao amin'ny Firenena Mikambana momba ny fahasalamana, Soumya Swaminathan.
Anisan'ny zava-baovao ny vaksiny atao amin’ny orona. Ny Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement ary ny University Tours any Frantsa no anisan'ny nahita ity vaksiny ity. Izy io dia amin'ny endrika vovoka hararaka anaty orona hisorohana ny tsimokaretina tsy hiditra ao amin'ny lavak’orona, izay varavarana idiran’ny valanaretina.
Nahomby ny fanandramana natao tamin’ny biby hatreto ary ny dingana manaraka dia ny fanaovana andrana amin'ny olombelona.
 Mety ho vahaolana amin'ny tsy fahampian'ny fitsindrona ny vaksiny amin’ny orona raha voamarina fa tena miaro tokoa amin’ny COVID-19.Â
Mbola malalaka ny sehampiarian’ny jono eto Madagasikara. Raha ny any Taolagnaro, kaominina Sentilisy, miara miasa akaiky ny mpanjono sy ny mpanangom-bokatra, hanatsarana io sehampihariana io. Vaipika sy vovo no fitaovana entin’izy ireo manjono amin’ny ankapobeny. Manazava ny fanamboarana ny fitaovana sy ny fomba fanjonoana i Razanatiana Edwin, mpanangom-bokatra.
Ny andiany voalohany tamin’ny tsenabe ny hazandrano na Foire des produits halieutiques no fotoana iray nihaonan’ireo mpisehatra manodidina ny hazandrano. Ny talen’ny fampiroboroboan’ny toekarena manga, Rabary Andriantsilavo no hiresaka mikasika izany ato anaty fandaharana.
Le secteur de la pêche à Madagascar est vaste même si cela fait partie des activités dans presque toutes les provinces. A Taolagnaro, dans la commune de Sentilisy, les pêcheurs et les collecteurs travaillent en étroite collaboration pour dynamiser cette filière. Ils s’arment généralement de crochets et de filets dans leurs tâches quotidiennes. Edwin Razanatiana, collecteur dans la région, explique comment se fabriquent les matériels, sur place et comment les pêcheurs de la région travaillent.
La première édition de la Foire des produits halieutiques a permis aux acteurs du secteur pêche de se réunir autour d’une même passion. Rabary Andriantsilavo, directeur du développement de l'économie bleue, en parle dans l’émission.