Découvert le 24 novembre dernier, un nouveau variant de la COVID-19, appelé Omicron a fait apparition, et a déjà été détecté à La Réunion, en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Autriche et en Italie.
Même si 66% des européens ont déjà été entièrement vaccinés, sa naissance remet en cause la nécessité d’une troisième dose de vaccin dans de nombreux pays européens. En plus d’être jugé « hautement transmissible » par les ministres de la santé du G7, de nombreux scientifiques craignent cette souche soit particulièrement résistante au vaccin.
L’OMS recommande aux pays d’évaluer les risques et de renforcer les mesures pour limiter sa propagation éventuelle. Pour ce faire, les interdictions de vols ont été imposées aux pays d’Afrique australe. Pour l’heure, la présence de ce variant n’a pas encore détectée à Madagascar. Cependant, la Grande Ile figure actuellement parmi les pays en liste rouge.
Â
Omicron, endrika vaovaon’ny COVID-19
Hita tamin'ny 24 novambra lasa teo fa misy endriny vaovao ny COVID-19, izay antsoina hoe Omicron, ary efa hita tany La Réunion, Espaina, Portugal, Royaume-Uni, Holandy, Aotrisy ary Italia izy.
Na dia efa vita vaksiny tanteraka aza ny 66%-n'ny Eoropeana, mampametra-panontaniana ny amin'ny filà na fatra fahatelo amin'ny vaksiny any amin'ny firenena eoropeanina maro ny fisiany. Raha ny nambaran'ny minisitry ny fahasalamana mivondrona ao amin’ny G7, voasokajy ho "tena mora mifindra" izy. Ny mpahay siansa koa dia manahy fa tsy tohitrin’ny vaksiny ito endriny vaovao ito.
Manamafy ny OMS fa tokony hanao fanombanana ny risika sy hanamafy ny fepetra hamerana ny fiparitahan'izy io, ny firenena rehetra. Nampiharina araka izany ny fandrarana ny sidina amin’ireo firenena any amin’ny faritra atsimon’i Afrika. Tsy mbola hita eto Madagasikara ny fisian’ity Omicron ity hatreto. Na izany aza, anisan'ireo firenena ao anatin'ny lisitra mena isika amin'izao fotoana izao.
La rencontre entre la demande et l’offre d’emploi pour les jeunes se fait essentiellement en ligne actuellement.
« Je ne lis pas les journaux. C’est sur les pages et les groupes sur Facebook que je cherche un emploi », lance un jeune interrogé dans les allées de l’évènement les Journées des métiers et de la formation professionnelle. Comme lui, pratiquement la totalité des jeunes présents dans la cour du Palais des Sports ne prennent pas l’habitude de passer en revue les pages des quotidiens pour un travail.
Les employeurs s’adaptent à cette réalité. « Nous ne passons pratiquement plus par les journaux pour nos offres d’emploi », indique une responsable d’un call center dans la capitale. « Les jeunes ne lisent plus les journaux. La dernière fois que nous avions publié une offre dans un journal, nous n’avions eu que très peu de propositions », poursuit-elle. L’entreprise passe ainsi surtout par Facebook et surtout par la plateforme PortalJob, d’après ses explications. Idem pour un établissement de crédit. « Pour les offres d’emploi qui s’adressent plus aux jeunes, nous préférons Facebook », indique un responsable. Il ajoute toutefois que l’établissement s’appuie toujours sur les journaux pour des postes à plus de responsabilité.
Génération Z
Moins chères et plus en phase avec une génération Z qui est née au moment où le numérique est bien ancré dans la société, les plateformes en ligne sont privilégiés par les jeunes en quête de leurs premières expériences professionnelles. En plus de Facebook, les sites malgaches comme PortalJob ou encore MadaJob proposent une interface qui facilite grandement la recherche d’emploi. Tout est accessible en quelques clics, même la candidature.
Les jeunes répondent également présents lors des évènements comme les Journées des métiers et de la formation professionnelle. « Je ne rate jamais ce genre d’occasion pour déposer mon CV », déclare une jeune visiteuse. Un responsable de formation dans l’établissement de crédit s’est dit impressionné par la détermination qu’affichent les jeunes d’aujourd’hui pour trouver du travail. « Je ne sais pas si c’est le manque d’opportunités ou pas mais je vois de plus en plus de jeunes qui se proposent pour des postes qui ne correspondent pas du tout à leur parcours académique », souligne-t-il.
Tolotra Andrianalizah
Reportage :
La pollution de l'air envahit  la capitale Antananarivo et ses environs depuis le début du mois de novembre. Elle a dépassé dix fois la norme établie par l'OMS pendant le mois de novembre, selon la Responsable des Opérations d’INDRI, une association qui inspecte la pollution de l'air de la capitale depuis 3 ans, Rova Andriamananjara. L'air est pollué à cause des feux de brousse aux alentours d'Antananarivo, en plus de la fumée des ordures brûlées à Andralanitra et de la fumée des voitures de la capitale. A cela s’ajoutent, les fumées dégagées par les pots d’échappement de vieilles voitures circulant à Antananarivo. Au niveau de la visite technique,  la Direction Générale de la Sécurité Routière a constaté une hausse du nombre de voitures recalées, pour des raisons de fumées excessives, selon le directeur des opérations routière de la DGSR, le colonel Ranedison Celin. Lorsque le ministère de l'Environnement et la DGSR ont effectué une descente en pleine rue, pour effectuer un constat, face à la pollution de l'air dans la capitale, des dizaines de véhicules ont été appréhendés pour excès de fumée.
Interview :
L'« Accord de Paris » a souvent été évoqué pendant la participation de Madagascar à la COP 26 pour la lutte contre le changement climatique. De quoi s’agit-il exactement ? La directrice de programme du CRADOI à Madagascar, Volahery Andriamanantenasoa nous donne des détails sur « l’Accord Paris » et ses applications.
Â
Fanadihadiana :
Miharihary ny fahalotoan’ny rivotra teto Antananarivo renivohitra sy ny manodidina ary efa tafiakatra avo folo heny amin’ny fenitra napetraky ny OMS ny singan’ny loto anatin’ny rivotra tamin’ity volana novambra ity hoy ny tompon’andraikitry ny INDRI, izay vondrona manao ny fanarahamaso ny fahaloton’ny rivotra eto andrenivohitra efa telo taona izay, Andriamananjara Rova. Vokatry ny doro ala sy ny doro tanety manodidina an’Antananarivo, miampy ny setroky ny fako dorana eny Andralanitra sy ny setroka fiarakodia mivezivezy eto no tena mampaloto ny rivotra. Etsy ankilany, efa hita tany amin’ny fitsarana fiara ny fiakaran’ny fiara tsy vita vizity noho ny setroka be hoy ny talen’ny asa amin’ny fifamoivoizana ao amin’ny DGSR, ny kolonely Ranedison Celin. Rehefa nanao filatsahana eny an’arabe ho fitsirihana noho izay fahalotoan’ny rivotra izay ihany koa ny ministeran’ny tontolo iainana sy ny teo anivon’ny fandrindrana ny fifamoivoizana dia nanasazy fiara manetroka tafahoatra amam-polony teto andrenivohitra.
Interview :
Voaresaka foana ny « Accord de Paris » tao anatin’ny fandraisan’anjaran’ny Madagasikara tamin’ny COP 26 eo amin’ny ady amin’ny fiovaovan’ny toetrandro. Manazava an’izay « Accord Paris » izay sy ny fanatanterahana azy ny talen’ny ny fandaharan’asan’ny CRADOI eto Madagasikara, Andriamanantenasoa Volahery.
L’éditeur travaille de près avec l’auteur. C’est lui qui se charge de la correction, de la mise en page, du design du livre. Selon l’éditeur Manantsoa Raparison, l’éditeur doit avoir des connaissances autour du monde du livre. Il doit, par exemple, connaître le format adéquat pour les livres jeunesses, les différents types de papier à utiliser pour chaque genre de livre, etc. À part le côté technique, il s’occupe également de la promotion du livre. La vente du livre, par contre, revient au libraire. Karim Rakotobe, libraire au « Maki a bonne mine », découvre plein d’opportunités en étant libraire. Il peut faire la rencontre de plusieurs auteurs, échanger des idées avec d’autres passionnés de lecture et surtout lire les livres qu’il vend.
Miara-miasa akaiky amin’ny mpanoratra ny mpamoaka boky. Izy no mitsara ny asa soratra, mikarakara ny endriky ny boky sy ny fivoahany. Araka ny nambaran’ny mpamoaka boky Raparison Manantsoa, mila manana fahalalana amin’ny tontolon’ny boky ny mpamoaka boky. Toy ny hoe : ohatry ny ahoana ny tokony ho endriky ny boky ho an’ankizy, inona ny karazana taratasy ampiasaina, sns. Ankoatra izay, ny mpamoaka boky no miandraikitra ny fampahafantarana ny boky. Fa raha ny fivarotana ny boky kosa dia ny mpivaro-boky no manao izay asa izay. Ho an’i Rakotobe Karim, mpivaro-boky ao amin’ny « Maki a bonne mine », afaka mifanerasera be amin’ireo mpanoratra izy, afaka mifanakalo hevitra amin’ireo mpitia mamaky boky toa azy ary ny tena mahaliana azy dia ny mamaky ireo boky izay varotany.
Sava : fanohitra lehibe hoan’ny toekarena ao an-toerana ny Foire économique et commerciale
Matsiatra ambony : nandray fepetra ara-pahasalamana hiadiana amin’ny COVID-19 manoloana ireo tranga vaovao
Atsimo Andrefana : 89 ireo voafonja tratran’ny tsy fanjarian-tsakafo
Toamasina : lalao kolo kitra, lalao baolina kitra entina hanentanana momba ny fanariana fako plastika.
Â
Sava : la Foire économique et commerciale a contribué à la relance économique de la région
Matsiatra Ambony : la commune urbaine de Fianarantsoa prend de nouvelles mesures sanitaires face à la recrudescence des cas de COVID-19
Atsimo Andefana : 89 détenus de la maison carcérale d'Ampanihy, victimes de malnutrition
Toamasina : Kolo Kitra, un tournoi de foot pour sensibiliser contre les déchets en plastique
Malgré la morosité ambiante, les entrepreneurs malgaches s’activent pour exister. Tous les moyens sont bons pour se démarquer. Malgré le coût exorbitant du packaging, les petites et moyennes entreprises font des concessions pour proposer le meilleur à leurs clients.
La qualité du produit ne suffit pas pour vendre. Le marketing passe aussi par un bon packaging. De plus en plus de petites entreprises ont pris conscience de cette nécessité malgré le coût que cela engendre. Elles n’hésitent pas à investir dans des emballages plus chers pour se faire une place dans le marché limité par un pouvoir d’achat qui s’effrite d’année en année. Une entrepreneure qui s’est lancée dans la restauration en ligne consacre beaucoup d’argent dans le package de ses plats et de ses boissons. « C’est cher, lance-t-elle. Actuellement, les barquettes et les bouteilles pèsent entre 30 et 40% du coût total de mes produits ». En plus d’être cachetées, ses bouteilles de jus sont étiquetées. La volonté est vraiment de se donner une image plus professionnelle, plus orientée marché. Â
Environnement
Une autre PME spécialisée dans la production de jus de fruit va plus loin en important l’emballage de leurs boissons fait en feuille d’aluminium. « Avec l’étiquetage, le package coute 50% du produit », explique une responsable. Elle indique toutefois que l’emballage attire plus l’attention des clients. Les produits malgaches ont beaucoup progressé dans le packaging ces dernières années reprenant les codes des produits étrangers. Madagascar est toutefois en retard en ce qui concerne la préservation de l’environnement car les PME se tournent plus vers des solutions non-biodégradables.
Tolotra Andrianalizah
C’est avec des pots de fleurs en terre cuite et à motifs dits « malagasy » qu’un stand particulier a souhaité représenter l’Analamanga, si les 22 autres régions l’ont, en majorité, été par des produits locaux alimentaires, lors de la première édition de la Foire des 23 régions, au stade des Barea à Mahamasina.
De nombreux producteurs et artisans ayant été invités à participer à cette foire pour représenter leurs régions respectives, le potier Jean Jacques Randrianirina a choisi de mettre en avant les pots de terre rouge « vita malagasy », pour représenter la région Analamanga. Il avoue participer à cet événement, d’une part, pour une meilleure visibilité pour ses produits et, d’autre part, pour promouvoir l’artisanat malgache.
À 10 heures, environ une cinquantaine de pots de fleurs, travaillés un à un par les mains de Jean Jacques Randrianirina, ornent son stand. En contrebas, dans des cartons, d’autres pots n’ont pas encore été déballés. Selon lui, la poterie est « une manière de mettre en avant l’artisanat malgache à l’échelle nationale mais aussi internationale ».
Une inspiration malgache
L’inspiration, le choix des matières, la manière de faire cuire les pots sont, d’après ce potier, propres aux Malgaches et sa touche personnelle se retranscrit par les choix d’éléments culturels malgaches, préalablement choisis. Il s’agit en l’occurrence des plantes endémiques comme le baobab, les cactus et des variétés rares d’orchidées agrémentées d’une touche contemporaine émanant de son inspiration du moment. En outre, comme matériau de base, lui de souligner que « la terre rose et la terre blanche naturelle constituent de très bonnes bases pour faire des pots, cependant, la terre rouge reste la meilleure qualité et je m’en procure en m’en achetant ».
Travaillant tout seul depuis toujours, cette année, il a réussi à écouler environ 300 pots jusqu’ici, via des commandes spécifiques de modèles uniques, à Madagascar, Maurice et à La Réunion. Ses modèles uniques s’achètent entre 10.000 at 35.000 ariary par pot acheté.
Préservation de l’environnement
Ne se servant que de matières premières locales comme la terre et le bois de chauffe, il qualifie son travail de passionnant, mais à la fois « contraignant et préventif ».
Comme il utilise du bois de chauffe pour alimenter son « four gasy », afin de faire cuire ses pots, action qu’il reconnaît être néfaste pour l’environnement, il précise que sa contrepartie réside « dans la préservation de la nature, en rappelant aux acheteurs que les pots de fleurs faits de terre peuvent servir d’objets de décoration pour les inciter à cultiver des fleurs ».
Par ailleurs, il précise vouloir solliciter des structures comme le projet Fihariana pour financer la création d’un four ne nécessitant pas l’utilisation de bois de chauffe mais plutôt de gaz, afin d’avoir une meilleure alternative et de protéger à l’artisanat malgache de l’extinction de cette activité.
Avec 20 ans d’expérience dans le domaine, il incite les jeunes artisans à s’accrocher et à s’investir dans des activités professionnelles et ne pas penser qu’à s’enrichir.