COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesLifestyle

Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

lundi, 13 décembre 2021 13:10

Quand faire appel à la CNIDH ?

Fampisehoana an-takelaka ny zo miisa 30 mandrafitra ny zon’olombelona, sy trano heva teny amin’ny parvis an’Analakely no nanamarihan’ny CNIDH (vondrona mahaleo tena miaro ny zon’olombelona ) ny faha 73 taona ny nanambarana ny zon’olombelona.

Manoloana ny fahanginana hiainan’ny olom-pirenena sasany amin’ny amboletra atao azy ireo, dia manentana ny tsirairay ny CNIDH mba hahasahy hitaraina. Afaka tsy mitonona anarana ilay niharan’ny tsy rariny ary maimaimpoana ny fametrahana fitarainana. Fomba fiasan’ity vaomiera ity ny maka ny hevitry ny roa tonta na ny Principe du contradictoire raha ny nambaran’ny filohany, Seta Andriamarohasina.


Une exposition des 30 articles des droits de l’Homme et des stands placés au parvis Analakely ont été mis en place pour célébrer le 73e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme, par la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH). Le président de la CNIDH, Seta Andriamarohasina, encourage les citoyens à dénoncer les cas de violations des droits de l’Homme dont ils sont victimes ou témoins. L’anonymat est garanti, selon toujours la CNIDH. A savoir également que les services sont gratuits.

Comme tous les vendredis, le Studio Sifaka donne la parole aux jeunes pour débattre sur les actualités de la semaine. Aujourd’hui, ils vont s’exprimer par rapport aux problèmes d’approvisionnement en eau dans la capitale, le respect des droits de l’Homme et le droit des consommateurs. 


Isaky ny zoma, ny tanora no omena sehatra eto amin’ny Studio Sifaka, mba hahafahan’izy ireo maneho ny heviny mikasika ireo vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Anio, haneho hevitra momba ny olan’ny famatsian-drano eto Antananarivo renivohitra sy ny fanajana ny zon’olombelona ary ny mahakasika ny zon’ny mpanjifa.

lundi, 13 décembre 2021 12:44

Journal du 13 décembre 2021

  • COVID-19 : 142 isan’andro ny isan'ny olona voa teo anelanelan’ny 4 sy ny 10 desambra
  • Ireo fepetra teo aloha ihany no raisin’ireo mpikarakara hetsika « événement privé » manoloana ny fiakaran’ny trangana COVID-19
  • Fampiofanana mpitarika tanora avy amin’ny OBS MADA: hametrahana rafitra fanairana ny disadisa
  • Ny fitsaboana ireo zaza no tena manahirana ireo akany mpitaiza zaza kamboty

lundi, 13 décembre 2021 12:18

Journal des régions du 13 décembre 2021

- Faritra Atsinanana : niova ho CJST ny CRJS teo aloha ary misokatra amin’ny faritanin’ny Toamasina iray manontolo izy amin’izao

- Anôsy : tanora 184 isa niofana momba ny toe-karena manga nahazo fitaovana hiasana avy hatrany

- i-votika: ivon-toerana nomerika manome sehatra ankizy, tanora ary olona manana fahasembanana ara-batana any Vakinankaratra

- Itasy: omby maherin’ny 6.000 isa no ahitana trangan’aretina vaovao any Arivonimamo


- Le CRJS est désormais CJST, le centre est accessible pour toute la province de Tamatave

- Anôsy : 184 jeunes formés sur l’économie bleue sont dotés des matériels de démarrage d’activité

- i-votika : centre numérique pour enfants, jeunes et personnes handicapées dans la région Vakinankaratra

-Itasy : plus de 6.000 bovidés affectés par une nouvelle maladie à Arivonimamo

lundi, 13 décembre 2021 11:56

Journal du 11 décembre 2021

- Namokatra horonantsary fanairana amin’ny herisetra ny tanora ao Ambanja

- Ny kolikoly amin’ny fanorenana trano tsy ara-dalàna no mateti-pitranga indrindra ato amin’ny kaominina Antananarivo renivohitra

- Inona avy ireo zon’ny mpanjifa ?


lundi, 13 décembre 2021 10:18

Journal des régions du 11 décembre 2021

    • Toamasina : orinasa famokarana simenitra sy ny arabe mikodana hatomboka tsy ho ela
    • Diana : trangana COVID-19 enina no voatily tao anatin’ny herinandron’ny 6 hatramin’ny 9 desambra
    • Antananarivo : notokanana omaly ny ivon-toerana malagasy fikarohana vakisiny teny amin’ny anjery manontolo Ankatso
    • Soanieran’Ivongo : natomboka ny fanamboarana ny lalana Soanieran’Ivongo – Ivahibe

  • Toamasina : la construction d’une cimenterie et l’autoroute Toamasina-Antananarivo pour bientôt
  • Diana : six cas de COVID-19 recensés la semaine du 6 au 9 décembre
  • Antananarivo : ”Madagascar Institute for vaccine Research” de l'Université d'Ankatso a été inauguré hier
  • Soanieran'Ivongo : la construction de la route Soanieran'Ivongo - Ivahibe a officiellement commencé

A partir des études qu’elle a faites sur le paysage médiatique malgache, la Fondation Hirondelle a été mandatée par le Programme des Nations-Unies pour le Développement, avec le concours financier du Fonds pour la consolidation de la paix, pour mettre en place le projet Sifaka en juin 2019. Il s’agit de « tracer la voie de la paix à travers la voix des jeunes ». Au bout de 2 ans, le projet passe au stade d’ONG de droit malgache, la Fondation Hirondelle agissant désormais en tant que partenaire. Caroline Vuillemin, Directrice Générale de la Fondation Hirondelle, nous dresse le bilan des deux ans de réalisations et présente les projections futures.


Taorian’ny fanadihadiana nataony mikasika ny asa fanaovan-gazety sy ny tolotra misy teto Madagasikara, dia nosafidian’ny rafitry ny firenena mikambana hanatanteraka ny tetik’asa Sifaka ny Fondation Hirondelle ny volana jona 2019. Rehefa tapitra ny roa taona naharetan’ny tetik’asa dia niova ho ONG malagasy ny Studio Sifaka, ka lasa mpiara-miasa aminy ny Fondation Hirondelle. Mitantara ny zava-bita nandritra ny roa taona sy ny fiaraha-miasa ho avy ny tale jeneralin’ny Fondation Hirondelle, Caroline Vuillemin.

lundi, 13 décembre 2021 08:15

La timidité et la phobie sociale

Dans notre cercle d’amis ou au sein de notre famille, nous connaissons tous quelqu’un qui a du mal à s’exprimer en public, qui a peur du regard des autres et qui s’adapte difficilement à une nouvelle situation. Ces personnes, qualifiées de timides, sont considérées par la société comme normales. En effet, la psychologue clinicienne Mihaja Rabenoro affirme que la timidité, n’étant pas une maladie, fait partie des traits de caractères d’une personne. Atteignant un certain stade, par contre, elle peut se transformer en anxiété sociale et même en phobie sociale. Dans ces cas de figure, cela peut constituer un véritable handicap social et nécessiter des consultations auprès d’un spécialiste.


Raisina ho toetra voajanahary sy mahazatra ny hasarotan-kenatra amin’ny ankapobeny. Mety ho aretina anefa izy io, ary tokony ho tsaboina, rehefa manakana ny olona iray tsy hivoatra. Misy karazana ny hasarotan-kenatra, misy ambaratonga ihany koa hoy ny mpahay toetr’olona Rabenoro Mihaja, miainga avy amin'ny sokajy tsotra indrindra ka hatramin'ny fihetsika mety hampandringa ny fifandraisana amin’ny hafa. Tsy hasarotan-kenatra intsony no iantsoana ity farany fa « anxiété sociale » na ihany koa « phobie sociale », izay aretina ilaina tsaboina any amin’ireo mpitsabo voatokana amin’izany.

samedi, 04 décembre 2021 09:28

Journal des régions du 4 décembre 2021

Analanjirofo : fitsirihana ireo fiara miteraka setroka diso tafahoatra

Amoron’i Mania : 8 ireo olona vaovao mitondra ny tsimok’aretina COVID-19

Toamasina : tsy raisin’ireo mpanondram-bokatra ireo letchi

Mandritsara :  ritra ny renirano Mangarahara, miverina indray ny olana amin’ny fahazoan-drano fisotro madio

 


Analanjirofo : contrôle des véhicules polluants par les équipes de la police judiciaire et le ministère de l’environnement

Amoron’i Mania : 8 nouveaux cas de COVID-19, les autorités renforcent l’application des gestes barrières

Toamasina : près de 50 camions de letchis sans acheteurs

Mandritsara : tarissement du fleuve Mangarahara, les problèmes d’accès en eau potable de retour

Avec ou sans diplôme, entreprendre peut être alléchant comme faire peur aux jeunes. Cependant, n’est pas entrepreneur tout personne qui se l’autoproclame.

C’est avec ferveur que l’entrepreneure Domoina Rasamoelson a soutenu que « les jeunes malgaches ont la volonté de créer des entreprises », malgré les différentes pierres d’achoppement dans ce secteur, à Madagascar, lors d’un échange avec les journalistes du Studio Sifaka. Toutefois, sans éducation financière, le chemin risque d’être parsemé de peurs, de perte de temps, d’embûches de différentes sortes.

Expérience

Entreprendre et faire faillite. Telle est la plus grande peur des jeunes malgaches. Raison pour laquelle ils n’osent pas faire le grand saut. Selon Domoina Rasamoelson, gérante de Tatsimo Agroalimentaire,  « la plupart des ménages malgaches favorisent la prédestination des filles pour le mariage, ne leur laissant pas la possibilité de penser qu’elles peuvent entreprendre », d’une part. D’autre part, le système d’éducation parentale malgache favorise la tendance du voile sur l’éducation financière à la maison, par honte de manque de rentrées d’argent ou encore par croyance que seuls les adultes doivent gérer les caisses du ménage. Mais sans modèle parental financier pour montrer la voie à suivre, la volonté de ces jeunes, si volonté il y a, risque de ne jamais faire naître des entrepreneurs.

Par ailleurs, le manque d’expérience des jeunes s’avère faible, s’ils n’osent pas entreprendre. « La résilience constitue la base de l’entrepreneuriat, reprend-t-elle tout en précisant que  le fait de tomber et de se relever, pour un entrepreneur, permet d’avoir de l’expérience par le fait d’apprendre de ses erreurs ».

Compétences 

Si oser entreprendre est une chose, le président du Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy (FIVMPAMA), Rivo Rakotondrasanjy, souhaite conscientiser les jeunes sur l’importance de tenir compte de l’environnement général des affaires à Madagascar, mais aussi dans le contexte mondial. L’orientation et les choix devraient se baser sur la situation du pays, en l’occurrence, sur des variables comme la sécurité, les infrastructures, la bancarisation, les filières porteuses, ...

Lui de préciser que « l’entrepreneuriat n’est pas question d’âge mais de compétences nécessaires. Ce n’est également pas une question de genre non plus. Tout repose sur les compétences ». A ses yeux, certains modèles économiques malgaches, devenus de grosses pointures ont commencé autodidactes. Le fait de savoir rebondir sur des opportunités est important car « entrepreneuriat signifie opportunités ou création d’opportunités, et surtout la capacité à faire durer l’opportunité».

Changement de mentalité

Selon la vision économique de Fidèle Randriamananjara du Centre de Réflexion des Economistes de Madagascar, les jeunes ne doivent pas se laisser berner par la tendance ancrée dans les représentations mentales malgaches selon lesquelles un seul secteur permet de s’enrichir à Madagascar : la politique.

Un changement de mentalité s’impose pour que l’entrepreneuriat s’inscrive dans la durabilité. Pour ce faire, lui de souligner que premièrement, l’entrepreneuriat est pour tous sans exception. Deuxièmement, « l’Etat a le devoir de trouver une place aux jeunes dans le domaine professionnel ». Lui de conclure que « le patriotisme économique ne se dit pas juste pour les représentations mentales mais se pratique ».

Manana anjara toerana lehibe ny mpampaneno lakolosy na ny « lanceur d’alerte » anatina firenena miady amin’ny kolikoly toa an’i Madagasikara. Ny atao hoe mpisintona lakolosy dia olona iray mahafantatra ny mety hanohitohina ny tombontsoa iombonana ka mitoroka izany any amin’ny manam-pahefana. Raha ny eto amintsika anefa, mbola sarotra ny manatanteraka izany ny hita sy tsapa, satria mbola iharan’ny tsindry hazolena ary mety higadra izy ireny. Nisy noho izany lalàna novolavolaina ho enti-miaro ireo mpampaneno lakolosy. Misedra olana ny fandaniana io lalàna io ankehitriny hoy ny tompon’andraikitra avy eo amin’ny Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM), Ketakandriana Rafitoson.


Le lanceur d'alerte joue un rôle important dans un pays luttant contre la corruption comme Madagascar. Un lanceur d’alerte est celui ou celle qui détient une information sur un fait dont l’accomplissement porte préjudice à l’intérêt général. Il /elle a pour mission de porter cette information auprès des autorités compétentes. A Madagascar, le lanceur d’alerte est menacé et sa protection fait défaut. En effet, ces derniers sont souvent poursuivis et peuvent même aller en prison. Ainsi, un projet de loi est en cours d’adoption pour les protéger, une adoption difficile selon la directrice exécutive de la Transparency International – Initiative Madagascar (TI-IM), Ketakandriana Rafitoson.

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter