COVID-19 : Tous ensemble face au virus

ArticlesLifestyle

Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

vendredi, 09 avril 2021 08:17

5 astuces pour éviter l’insomnie

La durée recommandée de sommeil est de 7 à 8 heures pour une bonne récupération. Toutefois, certaines personnes n'ont besoin que de 5 à 6 heures de sommeil. Ce temps de repos permet à l’organisme de bien fonctionner et aux cellules de se renouveler. Des répercussions telles que la fatigue, la lassitude, la nervosité, ou encore la perte de la mémoire, peuvent être ressenties si l’on ne dort pas assez.

Devenue de plus en plus fréquente, l’insomnie est souvent causée par le stress, l'anxiété ou la dépression. Elle peut se manifester le soir au coucher ou le matin avec un réveil précoce. Quoi qu’il en soit, il est possible de l’éviter. Pour cela, il faut adapter une meilleure hygiène de vie. Voici cinq astuces pour vous aider à y parvenir :

  • Se coucher et se lever à une heure fixe

Dormir et se lever à des horaires réguliers permettent de réduire les accidents cardiovasculaires. Les rythmes biologiques deviennent réguliers, ce qui permet un bon fonctionnement de l’organisme.

  • Eviter les excitants

A part les fruits et légumes à consommer tous les jours, réduisez la consommation d’excitants comme le coca, le caféine, l’alcool ou encore la nicotine. Ils boostent notre énergie. Toutefois, à la fin de la journée, ils deviennent néfastes en entraînant la nervosité et la fatigue.

  • Manger léger le soir

Une alimentation riche en vitamine B, en calcium, en magnésium et en zinc a un effet positif sur la qualité du sommeil. De ce fait, privilégiez les fruits secs, les compotes et les jus de fruits le soir. Cela permet de rebalancer l’équilibre chimique du cerveau, favorisant le sommeil.

  • Faire de l’exercice

Faire de l’exercice 30 minutes par jour n’est plus une nouvelle pratique à adopter. Il permet de libérer de l’énergie et favoriser l’endormissement. Vous pouvez également opter pour une activité légère avant de se coucher comme le Yoga ou la méditation. A la place, si vous n’avez pas assez de temps, vous pouvez opter pour une douche tiède avant d’aller au lit.

  • Réduire le temps passé devant les écrans 

Outre ses impacts sur la santé oculaire, la lumière bleue émise par les écrans perturbe également le sommeil. En effet, elle inhibe la production de mélatonine, l’hormone responsable de la synchronisation du cycle veille/sommeil et de la régulation de nos rythmes biologiques. Par conséquent, elle nous tient éveillé. Il est conseillé d’arrêter d’utiliser les écrans (téléphone, ordinateur, télévision), 30 minutes avant de se coucher.

Le traitement des formes graves, pour les personnes testées positives à la COVID-19 requiert l’utilisation d’oxygène. Avec la hausse des cas depuis début mars (atteignant la barre des 250 cas en date du 6 avril), cela tend à provoquer, quelque part, une spéculation autour de ces matériels médicaux.

Pour les personnes souffrant de forme grave de COVID-19, la mise sous oxygène relève d’une question de vie ou de mort. Entre concentrateur d’oxygène et bouteille d’oxygène, le choix des familles se base souvent sur le prix et la disponibilité, notamment pour les traitements à domicile. Cependant, il existe une grande différence t entre concentrateur et bouteille d’oxygène, comme entre oxygène industriel et oxygène à usage médical. Surtout pour ce qui est de leur efficacité.   

L’oxygène industriel est loin d’être pur

Bien que l’oxygène industriel et celui utilisé à des fins médicales soient produits de la même manière, la dissemblance se situe au niveau de leur pureté. Etant principalement produit pour le secteur industriel, l’oxygène industriel n’est pas parfaitement pur. Il peut contenir des débris ou des particules que le corps humain peut ne pas supporter. « Même les bouteilles ne sont pas traitées de manière à être purifiées avant d’être rechargées », souligne le Dr Andrianasolo Eric, ajoutant que cela peut engendrer des risques plutôt que de soigner les patients.   

L’oxygène médical, par contre, a été largement traité avec les soins nécessaires pour arriver à une qualité et une parfaite pureté. Cependant, selon le Dr Razanajoary Rachel, « il est possible d’utiliser l’oxygène industriel en cas d’urgence. Cependant, celui-ci doit passer par une machine appelée transformateur qui purifie l’oxygène avant son utilisation ».

Concentrateur ou oxygène médical ?

En quelques semaines, le prix de l’oxygène a connu une hausse, que ce soit celui de la location des concentrateurs d’oxygène ou celui des oxygènes en bouteille. Les rumeurs concernant une pénurie, la hausse des cas de formes graves y sont pour beaucoup.

Pour certains, qui préfèrent suivent leur traitement à domicile, recourir à un concentrateur ou à une bouteille d’oxygène reste la solution pour ne pas aller à l’hôpital. «Nous avons préféré rester à la maison et louer un concentrateur pour pouvoir être au chevet de la personne qui est malade, vu qu’aller à l’hôpital serait autant fatiguant pour nous que pour elle », explique un individu ayant loué un concentrateur pour un proche qui suit des soins à domicile.

Selon un prestataire qui loue des concentrateurs, le prix de location va de 20.000 à 40.000 ariary par jour, contre 900.000 ariary pour la bouteille d’oxygène.   

Le Dr Andrianasolo Eric interpelle cependant sur un point important : « Le débit des concentrateurs d’oxygène n’est pas adapté aux personnes souffrant de formes modérées ou de formes graves de COVID-19. C’est pour cela qu’il est impératif d’aller se faire soigner dans des centres hospitaliers pour avoir accès à l’oxygène médicale ». 

Généralement, le débit d’oxygène des concentrateurs va de 5 à 10 litres par minutes, contre 15 litres par minutes pour l’oxygène médical dans les hôpitaux. Pourtant, selon ce président de l’ordre des médecins, les malades qui souffrent de forme modérée ou grave ont besoin d’un débit assez élevé.

 


Pour rappel, les patients qui souffrent d’une forme grave ou modérée de COVID-19 n’ont pas seulement besoin d’assistance respiratoire. Il leur faut également des soins adaptés pour leur permettre de récupérer rapidement leurs fonctions respiratoires. Voilà pourquoi il est plus qu’important de les conduire dans les centres de traitements les plus proches.

 


La capacité d’accueil des malades va être sensiblement augmentée dans les prochains jours. Le dernier conseil des ministres parle de l’ouverture d’autres centres de traitement COVID-19, mais également de la mise à disposition d’établissements dans le processus.

Visiblement l’une des particularités de cette nouvelle vague, cristallisée par le nouveau variant de la COVID-19, c’est la forte propension de la maladie à évoluer en forme grave. Le recours à l’hospitalisation est nécessaire pour plusieurs malades créant une tension palpable au niveau du système de santé. Ainsi, pour Antananarivo, en plus du centre de traitement (CTC) d’Alarobia qui vient d’être rouvert cette semaine, d’autres CTC vont être mis en place dans les prochains jours à Ankorondrano et au By-Pass. Par ailleurs, des services dans les grands hôpitaux qui prennent déjà en charge les formes graves seront aménagés pour accueillir des malades selon la disponibilité.

Recrutement

Aucune précision n’a cependant été donnée sur le nombre de lits supplémentaires à l’issue de cette décision. Toujours dans cette optique, le ministère de la Santé lance un recrutement flash de médecins et d’infirmiers pour étoffer le personnel médical à Antananarivo dans le cadre de cette crise. Concrètement, le ministère propose un CDD de un an et les retraités seront acceptés.

En quelques semaines, un remède réputé efficace contre la COVID-19 truste les fils d’actualités sur les réseaux sociaux. D’autres remèdes émergent également. Faute de déclaration officielle des instances étatiques, le public se base sur les témoignages sur Facebook pour se faire un jugement.

Retour aux sources ?

Beaucoup de Malgaches se sont toujours tournés vers les plantes pour se guérir. Plusieurs médicaments traditionnels dits améliorés se trouvent d’ailleurs sur le marché depuis plusieurs années. Dans la foulée du CVO, d’autres remèdes du même type ont vu le jour, en pleine période de COVID-19, titillant la curiosité mais surtout l’intérêt d’un public, même citadin, plus occidentalisé. Ce « retour aux sources » a pourtant été accéléré par l’urgence de la situation. C’est dans ce sens qu’un remède semble tirer son épingle du jeu. On se l’arrache littéralement à la vue de la longue file qui se crée tous les jours devant la propriété où il est distribué. Certains font la queue dès 4h du matin pour être sûrs d’avoir un numéro car le remède se fait rare. Des marchés parallèles existeraient pour le produit où il s’achète au prix fort. La crainte de contrefaçon est de plus également grande devant le succès du médicament.

Quête

Sans statuer concrètement sur ce remède-phare, le ministère de la santé, par l’intermédiaire de la direction de la pharmacie, des laboratoires et de la médecine traditionnels (DPLMT), a fait savoir que la mise en vente de ce genre de médicament doit suivre des procédures strictes. Dans cette optique, il existe un manuel de procédure d’enregistrement des produits et des établissements de la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire. Il a également été rappelé l’interdiction de toutes formes de publicités relatives à la médecine traditionnelle et à la médecine complémentaire.

Sur terrain, ledit remède fait l’objet d’une véritable quête pour les personnes qui présentent des symptômes ou qui ont des proches à l’hôpital.

En 2020, le secteur de l’éducation et surtout les enfants ont payé le prix fort à cause de la pandémie de COVID-19. Les écoles ont fermé leurs portes en mars pour ne rouvrir qu’au début de l’année scolaire 2020-2021. Le même scénario risque-t-il de se reproduire cette année avec cette deuxième vague qui s’avère être plus meurtrière ?

Le nombre de nouveaux cas de contamination à la COVID-19 ne cesse de grimper. Face à cela, en conseil des ministres le 31 mars, l’État a décidé, pour le cas des écoles et des universités, de prolonger les vacances de Pâques jusqu’au 18 avril. En marge, des protocoles pédagogiques et sanitaires ont été élaborés, le but étant de permettre une reprise des cours dans le strict respect des gestes barrières. Toutefois, compte tenu de l’état d’urgence sanitaire, les décisions dépendent du Gouvernement.

Des protocoles sanitaire et pédagogique en cas de pandémie

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, pour veiller au fonctionnement des écoles et établissements scolaires, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place deux protocoles : un protocole sanitaire et un protocole pédagogique en cas de pandémie. L’objectif de ces protocoles est d’empêcher la propagation du virus, mais aussi d’assurer la continuité du programme scolaire.

Ces deux protocoles ont été mis en place pour être appliqués dès la reprise des cours après les deux semaines de vacances.

Le protocole sanitaire prévoit, pour sa part, les organisations pour une prévention, mais aussi pour la riposte en cas d’une contamination au sein de l’établissement et les mesures à prendre pour le retour en classe des élèves. Quant au protocole pédagogique, celui-ci définit l’organisation générale à adopter pour ce qui est du programme scolaire.

Des comités de vigilance au niveau de chaque établissement

Ces protocoles prévoient également la mise en place d’un comité de vigilance au niveau de chaque école et établissement scolaire. Ce comité se chargera autant de la veille sanitaire, mais aussi de l’organisation pédagogique au niveau de l’établissement. Suivant les cas et les possibilités au niveau de chaque établissement, cette structure peut décider avec les responsables auprès des établissements de l’organisation pédagogique à suivre.

Par ailleurs, c’est également au comité que revient le rôle de sensibiliser les parents et enseignants sur les modes de contamination, les gestes barrières, les signes ou encore les préventions. Si des cas se présentent, ces comités ont également le rôle de prévenir le ministère de la Santé publique via le CRCO, DRSP…

Selon le protocole sanitaire, « si un cas est confirmé dans une classe, celle-ci fermera pendant 14 jours. Si 3 classes présentent des cas confirmés, l’école entière fermera pendant 14 jours ». Par ailleurs, si l’État d’urgence sanitaire est décrété, les décisions dépendront du contenu dudit décret.

jeudi, 08 avril 2021 11:39

Revue de presse du 08 avril 2021

COVID-19 : les hôpitaux et centres de traitement sont saturés

EMMONAT : sanctions immédiates à ceux qui transgressent les mesures sanitaires

Classement FIFA : Madagascar recule de 6 places


 


COVID-19 : feno marary ireo toeram-pitsaboana

EMMONAT : ho entitra amin’ny fanaraha-maso ny fampiharana ireo fepetra ara-pahasalamana

Classement FIFA : very toerana 6 i Madagasikara

jeudi, 08 avril 2021 11:36

Revue de presse du 07 avril 2021

    • Manampy tosika ireo hopitalim-panjakana amin’ny fandraisna mararin’ny coronavirus ny dokotera tsy miankina
    • Voafonja roa voamarina fa mitondra ny tsimokeretina coronavirus tao amin’ny fonjan’ny Mahajanga
    • Vokam-pifidianana kaominaly tany Nosy Be, nivoaka ny didim-pitsarana nanafoana izany

  • Les médecins privés aident les hôpitaux publics à traiter les patients atteints de coronavirus
  • Deux détenus dans la prison de Mahajanga ont été testés positifs au coronavirus
  • Le conseil d’Etat vient d’annuler les résultats des élections communales de 2019 à Nosy Be
jeudi, 08 avril 2021 11:31

Sifflet du 07 avril 2021

    • Sambany vao handray anjara amin’ny « Fiba e-sport open » taranja baskety i Madagasikara
    • Rugby top 20: ny faran’ny herinandro izao etsy amin’ny kianja Makis Andohatapenaka ny lalao fahatelo sady farany
    • Nahemotra ho amin’ny 23, 24, ary 25 avril ho avy izao ny fihaonana rezionaly savate boxe française eto Analamanga

  • Madagascar participera pour la première fois au Fiba esport Open Basketball
  • Rugby : le troisième et dernier match pour le top 20 aura lieu ce week-end au stade Makis Andohatapenaka
  • La rencontre régionale de la savate boxe française pour Analamanga a été reportée aux 23, 24 et 25 avril
jeudi, 08 avril 2021 10:17

Journal des régions du 08 avril 2021

  • Boeny : hasiana fitaovana fakana horonantsary eo amin’ny vozon’akanjon’ireo zandary miasa eny amin’ny “barrage sanitaire” mba hanarahana maso ireo mpampiasa lalana
  • Ny dinik’asa "Dina malain-kalatra na Besaboha” dia hanampy amin’ny fampandriana fahalemana ao amin’ny faritra Sofia
  • Ambalavao Tsienimparihy: niverina tapaka indray ny famatsian-drano
  • Tratra ny sambo nitondra mpandeha kaomoriana mpifindra monina antsokosoko saika ho ao Nosy Be

  • Mahajanga : des caméras à la disposition des gendarmes dans les barrages sanitaires pour surveiller les usagers de la route
  • Le "Dina malain-kalatra na Besaboha” permet de renforcer la sécurité dans la région Sofia
  • Ambalavao Tsienimparihy : des perturbations autour de l’approvisionnement en eau
  • Plusieurs immigrés comoriens arrêtés à Nosy Be dans un bateau
jeudi, 08 avril 2021 10:08

Journal du 08 avril 2021

- Mitokana tanteraka ny efitra hizahana ireo misy soratr’aretina COVID-19 eny amin’ireo CSB II

- Mila manao mafana hatrany ny olona «asthmatique » amin’izao ririnina izao

- Nitombo ireo mpandeha amin’ny zotra rezionaly ao Fianarantsoa tao anatin’ny herinandro

- Misalasala amin’ny fanaovana vaksiny fanefitry ny coronavirus eto Madagasikara ireo olona any amin’ny faritra

- Antsiranana : manomboka mivaha tsikelikely ny olan’ny tsy fisian’ny siramamy

 



- Prolongement des vacances de pâques : le moment opportun pour réviser

- COVID-19 : comment se déroule un test PCR ?

- Antsiranana : des mesures ont été prises pour permettre aux jeunes de continuer à fréquenter la médiathèque de la ville

- « L’Encrier renversé » offre une opportunité aux écrivains malgaches francophones


Depuis mars 2020, le personnel soignant malgache travaille d’arrache-pied pour lutter contre le coronavirus. Dès le début de la pandémie, ils ont été soumis à des conditions de stress et de fatigue. Cependant, ils sont soumis à des règles morales et comportementales dans l’exercice de leurs fonctions.  Et pour cause, entre autres, psychologiquement, cela aide les patients à mieux affronter leurs maladies. « L’humanisation des soins est importante. Il s’agit de respecter et de traiter avec dignité les patients», explique le médecin Jean David Andriamanjato. Pour rappel, la journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril.


Isan’ireo tsy nitsahatra niasa ny mpiasan’ny fahasalamana malagasy toy ny dokotera hatramin’ny fiandohan’ny valan’aretina ny martsa 2020. Mety mahatonga rarintsaina sy harerahana eo amin’izy ireo izany. Na izany aza anefa, mitaky fitondran-tena manohana ara-tsaina ny marary ny asan’izy ireo. Isany manampy amin’ny fahasitranan’ireo olona tsaboina izany.

« Zava-dehibe eo amin’ny fitsaboana koa ny fiheverana ny maha-izy ny olona iray. Isan’izany ny fanajana sy fomba fandraisana amim-pahamendrehana ireo tsy salama. », araka ny fanazavan’i Andriamanjato Jean David, mpitsabo.

Tsiahivina fa ankalazaina ny 7 avrily ny andro manerantany ho an’ny fahasalamana.

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter