Que sur ce soit sur Facebook, YouTube, Netflix et autres, la suggestion de contenus semble de plus en plus ciblée voire de plus en plus précise, parfois sans que le principal intéressé, l’utilisateur, s’en rende compte.
Il est loin le temps où le mass média traditionnel diffusait et imposait des contenus aux spectateurs. A l’heure d’Internet et du « à la demande », c’est l’utilisateur qui choisit ce qu’il va regarder que ce soit pour les divertissements ou même les infos. D’un clic, l’utilisateur a accès à ce qu’il veut regarder. Avec pour objectif annoncé d’améliorer l’expérience utilisateur, les plateformes de partage de contenu ont recours à des algorithmes pour proposer ce qui est susceptible d’intéresser celui qui est derrière l’écran. Ainsi, sans même le remarquer, un amateur de musique rap se verra systématiquement proposer du rap sur une plateforme comme YouTube. Il en est de même sur les réseaux sociaux. Le fil d’actualité varie d’un utilisateur à un autre sur Facebook. « Lorsqu’un utilisateur a interagi sur la publication d’une page, même pour un « dislike », cette page se retrouvera pendant un certain temps sur son fil d’actualité. L’algorithme pensera que le contenu de cette page peut intéresser l’utilisateur », explique un spécialiste en réseaux sociaux. Même les suggestions d’amis tiennent compte du comportement de l’utilisateur.
Diversification
D’une certaine manière, cela présente effectivement un aspect positif dans la mesure où les contenus proposés sont « pertinents ». D’un autre côté, ce système enferme l’utilisateur dans ses préférences et ses idées dans un internet où le pluralisme est pourtant roi. Culturellement, les algorithmes laissent peu de place à la découverte. Politiquement, surtout dans un contexte tendu, cela ouvre la voie à l’extrémisme comme on a pu le voir aux Etats-Unis lors de la présidentielle ou même à Madagascar avec la floraison de pages partisanes. Le risque est alors l’embrigadement des utilisateurs dans des courants de pensée.
Pour éviter cela, notre spécialiste des réseaux sociaux indique qu’il revient à l’utilisateur de diversifier ses recherches et ses interactions afin d’avoir des suggestions plus variées. Pour sa part, le rappeur X-Tah estime qu’il faut sortir de sa zone de confort même dans ses préférences pour découvrir de « nouveaux sons » comme il dit.
Les enfants sont moins exposés aux cas graves du coronavirus, d’ailleurs, les plus jeunes transmettraient beaucoup moins la COVID-19. C’est pour cela que jusqu’à maintenant leur vaccination n’est pas une priorité.
Néanmoins, une fois qu’il y aura suffisamment de doses et que les adultes seront vaccinés, pour certains scientifiques la vaccination des enfants est cruciale pour éradiquer la pandémie.
D’ailleurs, le 16 mars dernier, l'entreprise américaine Moderna a annoncé avoir commencé des essais de son vaccin contre la COVID-19 sur des milliers d'enfants âgés de 6 mois à 11 ans aux États-Unis et au Canada. Jusqu’ici, il s'agit surtout de déterminer quel dosage est le mieux adapté pour eux.
A noter que pour le moment, le vaccins Pfizer est autorisé pour les personnes âgées de 16 ans et plus, et ceux de Moderna et de Johnson & Johnson pour les 18 ans et plus. Quant à AstraZeneca, le laboratoire britannique étudie de son côté l'effet de son vaccin dès 6 ans.
Voakasiky ny vaksiny miaro amin’ny COVID-19 ihany koa ve ny ankizy ?
Tsy dia voakasiky ny tranga atahorana amin’ny coronavirus loatra ny ankizy ary tsy mamindra an’ilay tsimokaretina izy ireo. Izany no mahatonga hoe tsy dia maika ny fanaovana vaksiny azy ireo.
Nefa rehefa misy fatrana vakisiny ampy ho an’ny rehetra, ary vita avokoa ireo olondehibe, dia toa tsy maintsy hatao vaksiny ihany ireo ankizy araka ny voalazan’ny mpikaroka sasany mba hamongorana tanteraka ny valan’aretina.
Ny 16 martsa teo, nilaza ny orinasa amerikana Moderna fa efa nanomboka nanao andrana ireo vakisiny hiarovana amin’ny COVID-19 teo amin’ny zaza enim-bolana hatramin’ny 11 taona ao Etazonina sy Canada izy ireo.
Amin’izao aloha, mbola jerena ny fatrany mety tsara amin’izy ireo.
Marihina fa ny vaksiny Pfizer dia azo hatao amin’ireo olona 16 taona noho miakatra. Ny an’i Moderna sy Johnson&Johnson kosa ho an’ireo 18 taona noho miakatra. Ny an’i AstraZeneca, ilay laboratoara britanika, eo am-pikarohana ny vokatry ny vaksiny manomboka ny faha-6 taona izy ireo.
Le décret MECIE ou décret de mise en compatibilité des investissements avec l’environnement est l’ensemble des textes règlementaires de base qui régit les études d’impacts environnementaux. En effet, avant la construction d’une infrastructure (habitation, usines, centre de recherches, etc.), il est nécessaire d’évaluer les potentiels impacts que pourrait avoir ladite construction ainsi que les activités de cette dernière sur l’environnement. Les impacts ne se limitent pas uniquement à la faune et sur la flore mais pourrait s’étendre aussi sur les communautés environnantes. Trois types d’enquêtes peuvent- être effectuées : l’étude d’impact environnemental (EIE), le programme d’engagement environnemental (PREE) ou la mise en conformité (MEC), selon l’envergure de la construction et les dégâts occasionnés par le projet. Dans l’émission de ce jour, nous allons écouter les explications du chef d’unité de l’évaluation de l’intégration de la durabilité environnemental au sein de l’office national de l’environnement, Hajaridera Raoninjatovoherivonjy et Fara Vololona Rakotomalala, juriste de l’ONE sur ce qu’est exactement le décret MECIE et l’EIE.
Rehefa manao fananganana fotodrafitrasa tahaka ny orinasa ohatra dia ilaina ny manao tombatombana mahakasika ny mety ho voka-dratsin’io fananganana io eo amin’ny tontolo iainana sy ny olona mipetraka eo amin’ny manodidina ilay toerana. Ao anatin’ny « décret MECIE » no ahitana izay. Raoninjatovoherivonjy Hajaridera, tompon’andraikitry ny fanombatombanana ara-tontolo iainana na UEIDE sy Rakotomalala Fara Vololona, mpiandraikitra ny lafiny lalàna ao amin’ny foibe-pirenena momban’ny tontolo iainana hanazava bebe kokoa ny mahakasika izay « décret MECIE » sy ny « EIE » izay.
Mifanena eny an-dalana I Besoa sy Solofo ary tafaresaka mikasika ilay fandravana tsena ho ataon’ny kaominina. Milaza I Solofo fa namidin’ny kaominina ny toerana ka izany no antony andravana ireo tsena eo aminy. Tsy misy ninoninona azon’ireo mpivarotra atao intsony ihany koa hoy izy satria efa vadintany mihitsy no nanala azy ireo teo. Mitaona an’I Solofo mba hamory ny mpivarotra rehetra sy hanentanana azy ireo hifampidinika amin’ingahy Mera I Besoa.
Besoa et Solofo se croisent dans la rue et parlent de la démolition du marché. Solofo explique que la commune a vendu le terrain, raison pour laquelle le marché va être démoli. Il a également évoqué que les commerçants ne pouvaient rien faire parce qu’un huissier les avaient renvoyés du marché. Besoa exhorte Solofo à rassembler tous les commerçants et à les encourager à approcher le maire de la commune.
L’équilibre alimentaire consiste en la consommation quotidienne d’aliments de différentes couleurs et donc de familles, afin de compenser les dépenses énergétiques du corps. Le « régime arc-en-ciel », qui se base sur des aliments diversifiés qui peuvent être catégorisés en couleurs bien distinctes, contribue à cela. Les aliments de couleur rouge comme la viande, le poisson et les œufs apportent de l’oxygène dans le sang et aident à la construction de la masse musculaire. Ceux qui ont la couleur bleue, c’est-à-dire les produits laitiers, sont indispensables pour la formation du squelette et des dents. Il construit et entretient également les tissus du corps. Les aliments de couleur jaune apportés par certains fruits comme la citrouille apportent de l’énergie et favorisent la croissance des tissus. Enfin, ceux de couleur verte comme les légumes verts protègent l’organisme.
Azo sokajiana arakaraka ny zavatra entiny amin’ny vatan’ny olombelona ny sakafo. Loko no nanavahana azy ireo ka ny sokajin-tsakafo fotsy dia mitondra tanjaka. Miaro ny vatana amin’ny aretina kosa ny maintso ary mandrindra ny ao anaty tsinay ao. Manampy amin’ny fitondrana oksizena any anaty ra sy mampitombo ny sokajy mena. Ho an’ny manga, izany hoe ny ronono sy ny vokatra rehetra vita avy amin’izany dia manamafy ny taolana sy ny nify. Ary farany, ny sokajy mavo izay manatsara ny maso.
Les mystères comme les fantômes ou les esprits ont leur place dans la culture malgache. Dans certains quartiers, des histoires et des légendes naissent après que les gens se transmettent de bouche à oreille les manifestations dont ils étaient témoins. Andriandrainarivo Josephin, président de l’association « Manda atao aron’ny mahagasy », explique que la profanation d’un lieu est l’origine de ces manifestations. D’un côté, les contes ont également leur origine.
Dans la deuxième partie, Malanjaona Rakotomalala, anthropologue, professeur émérite à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco, Paris) nous explique ses théories concernant le conte de Ikotofetsy sy Imahaka.
Manana ny anjara toerany tokoa ireny fisehoana matoatoa na fanahy ireny amin’ny kolontsaina malagasy. Any amin’ny tanana sasany, misy tantara sy honohono mimpoitra avy amin’ireo fitantaran’olona zavatra hafahafa niainany. Manazava i Andriandrainarivo Josephin, filohan’ny fikambanana « Manda atao aron’ny mahagasy » fa ny tsy fanajana toerana iray manan-kasina no mahatonga ireny fisehoana ireny. Etsy an-daniny, mizara amintsika ny heviny momba izay ao ambadiky ny tantaran’Ikotofetsy sy Imahaka i Malanjaona Rakotomalala, mpampianatra mpikaroka momba ny haifiarahamonina sy ny kolontsaina ao amin’ny « Institut national des langues et civilisatons orientales » ao Parisy.
Dans l’histoire de la littérature malgache, la femme a toujours tenu une place importante, depuis des siècles. Pourtant, malgré leurs œuvres, les grandes écrivaines ont toujours été mises à l’ombre de leurs égaux masculins. Mais ces dernières années, les écrivaines malgaches ont commencé à prendre place dans le monde de la littérature.
Malgré la pertinence et la valeur de leurs œuvres, les écrivaines ont toujours été placées derrière le rideau ; à l’exemple de Rasoamieja, grande écrivaine de l’époque de Radama, ou Charlotte Razafiniaina, au temps de Jean Joseph Rabearivelo. Mais aujourd’hui, les femmes écrivaines commencent à prendre leur place au-devant de la scène de la littérature malgache. Cependant, plusieurs blocages restent à lever pour un réel essor des écrivaines à Madagascar.
Cachée dans l’ombre du mâle
Dans la société malgache, comme dans d’autres civilisations, la place de la femme a toujours été masquée par l’ombre des hommes. C’est le cas dans le monde de la littérature à Madagascar. « Historiquement, la femme a toujours eu une place dans le monde de la littérature », fait remarquer l’auteure, Michelle Rakotoson. Selon elle, c’est la structure même de la société qui a voulu que la femme soit toujours placée derrière les rideaux. « C’est le cas par exemple de ces femmes qui dans le temps écrivaient les histoires que les enfants jouaient à l’église chaque Noël », indique-t-elle.
La femme se voyait comme étant la mère, celle qui prend soin de sa famille ou qui instruit ses enfants. « Par contre, face à la société, la femme n’a jamais eu la possibilité de faire savoir au monde qu’elle était aussi auteure », explique Michelle Rakotoson. Plusieurs cas témoignent de cela dans la société malgache, indique-t-elle. Il y a eu Razafiniaina Charlotte, l’auteure qui était cachée à l’ombre de Jean Joseph Rabearivelo. Ce fut également le cas au temps de Clarisse Ratsifandrihamanana, une grande auteure dont la renommée d’E.D Andriamalala a cachée.
Vers une émancipation féminine
Aujourd’hui, cette réalité commence à changer. « Depuis 1980, plusieurs femmes auteures ont commencé à s'émanciper. Cependant, elles ne sont pas montrées au-devant de la scène par peur du jugement de la société », souligne Michelle Rakotoson. C’est le cas par exemple de Monique Rakotoanosy, de Mathilde Razafy et de nombreuses autres encore. Pourtant, selon elle, il y a un blocage qui reste assez difficile à lever, que ce soit pour les auteurs, hommes ou les femmes : la question de l’édition et de la publication. Une remarque que d’autres auteures actuelles confirment. « Aujourd’hui, la question d’être auteur ne tient plus compte du fait qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, mais plutôt de la problématique de budget que nécessite un livre », souligne la jeune poétesse, Na Hassi. Selon elle, dans le monde actuel, la femme revêt à la fois la casquette de mère de famille, de professionnelle et aussi d’auteure, ce qui ne lui donne que peu de temps pour sa passion. Il en est de même pour les hommes. Plus encore, à Madagascar, éditer un livre coûte encore assez cher.
Dans tous les cas, l’existence d'événements pour la promotion du livre à Madagascar est déjà un grand pas pour l’essor de la littérature à Madagascar. C’est le cas par exemple des évènements organisés par le Ministère de la Culture ou des associations comme l’association Bokiko.
Siansa mandinika momba ny fiaraha-monina no atao hoe sciences sociales. Isan’ireo oniversiteé manofana amin’izany ny ao amin’ny fakiolte DEGS ao amin’ny oniversiten’i Fianarantsoa dia ny sampam-pianarana sciences sociales de développement. Amin’ny ankapobeny, tsy voatery miankina amin’ny fianarana noratovina ny asa izay afaka hatao raha ny fanazavan’i Professeur Henri Rasamoelina, mpampianatra mpikaroka eny anivon’ny oniversiten’i Fianarantsoa. Afaka miasa any amin’ny tetik’asa na projet ireo mpianatra niofana tao amin’ny sciences sociales ary afaka manao fifaninanana hidirana ho mpiasam-panjakana ihany koa raha ny fanazavany hatrany. Miresaka ny asan’ny socio-organisateur na mpikarakara fiaraha-monina kosa i Mahasoa Ernest Nicolas, socio-organisateur ao anatina tetikasa misahana fizarana tohana ara-bola ho an’ireo marefo ara-pivelomana ato anatin’ny fandaharana #KSK
Les sciences sociales comprennent plusieurs disciplines académiques dont entre autres la sociologie, l’anthropologie, l’économie et la psychologie sociale. La faculté DEGS de l'université de Fianarantsoa est l'un des établissements supérieurs qui offrent une formation dans ce domaine via le département des sciences sociales du développement. En général, le travail qui peut être fait ne dépend pas nécessairement des études effectuées, selon le professeur Henri Rasamoelina, enseignant-chercheur à l'université de Fianarantsoa. Les étudiants formés en sciences sociales peuvent travailler sur divers projets sociaux ou entrepreneuriaux mais ont également le choix de passer aux concours administratifs pour entrer dans la fonction publique, selon lui. Mahasoa Ernest Nicolas, socio-organisateur d'un projet de soutien financier aux plus vulnérables, nous informe sur son métier dans l’émission #KSK.
Les mots et la parole sont précieux pour les Malgaches. L’expression « il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler » prend bien son sens dans l’île. Toutefois, on laisse parfois échapper de notre bouche des pensées négatives. Dans ces cas-là, les malgaches prient pour que cela n’arrive jamais. En utilisant l’expression “sanatrian’ny vava ladian’ny lela” , on veut tout simplement dire “que cela n’arrive pas, même si je l’ai dit car ma langue va chasser le mal”, d’après les explications de l’orateur Salohifito dans Kozio ahy.
Manan-kasina ny teny amin’ny malagasy ka nilazany hoe “Avadibadiho im-pito ny lela vao miteny”. Indraindray anefa voalaza ihany ny tsy tokony tenenina ka tsy maintsy sanatriavina. Adika tsotra hoe “na dia tenenin’ny vava aza dia aoka tsy ho tanteraka fa ho esorin’ny lela ny ratsy” ny fomba fiteny hoe “sanatrian’ny vava ladian’ny lela”, araka ny fanazavan’ny mpikabary Salohifito ato anatin’ny fandaharana Kozio ahy.
Voir une mère mendier avec un bébé dans les bras est une scène devenu banale sur les trottoirs de la capitale. Ces femmes connaissent pourtant la contraception, du moins celles qu’on a pu approcher.
« J’utilise les implants dans le bras », indique une sans-abri de 20 ans, mère de deux enfants, le premier âgé de 3 ans et demi et le second âgé de un an. Avec sa mère et sa progéniture, elle fait la manche à Antsahavola. « Mon mari et moi mendions, lance-t-elle. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir beaucoup d’enfants. C’est pour cela que j’ai choisi de faire de la contraception depuis que j’ai eu mon premier enfant ».
1 mois
Les femmes, même sans-abri, sont informées des produits de contraception. Une autre femme âgée de 28 ans qui utilise également les implants indique qu’elle a entendu parler de ce produit grâce aux campagnes de sensibilisation dans les rues. Malgré cela, la femme a quatre enfants : 10 ans, 7 ans, 1 an et 1 mois. C’est donc avec un bébé de un mois dans les bras qu’elle mendie du côté d’Antanimena. « Le CSB où je vais ne posait pas les implants durant le confinement. Maintenant, je me retrouve avec deux bébés que je dois allaiter », déplore-t-elle. « C’est vraiment difficile ». A côté d’elle, une autre sans-abri, cette fois de 26 ans, affirme également utiliser les implants, mais encore une fois avec un bébé dans les bras, et trois autres dans la nature, le premier ayant 9 ans.
Quoi qu’il en soit, parmi les méthodes modernes de contraception, les produits injectables sont les plus utilisés à hauteur de 65.9% d’après les chiffres du MICS 6 (Multiple Indicators Cluster Survey) de 2018 devant les implants, 16.3%. Le directeur de la santé familiale au sein du ministère de la Santé publique, le Dr Sylvie Tidahy, indique que l’implant a l’avantage de protéger sur une longue durée, trois ans, contre trois mois pour l’injection. Le médecin chef d’un CSB de la capitale indique que ce sont généralement les femmes qui viennent d’avoir un bébé qui utilise l’implant.
6.2 enfants par femme
Dr Sylvie Tidahy de préciser que les produits de contraception sont entièrement gratuits à Madagascar. « L’acte médical comme la pose de l’implant et l’injection peuvent toutefois être facturé », souligne-t-elle. Pour le cas de notre première interlocutrice, c’est 500 ariary la pose dans un centre privé.
D’après le dernier recensement, l’indice synthétique de fécondité à Madagascar est de 4.3 enfants par femme avec un plus haut de 6.2 dans l’Androy.