COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

samedi, 24 juillet 2021 10:20

Journal des régions du 24 juillet 2021

  • Atao any Mahajanga ny fankalazana ny andro iraisam-pirenena natao hiarovana ny ala honko
  • Tokantrano maro no tsy manan-kialofana amin’izao noho ny fahamaizana trano hazo tao Amparabona Ambatondrazaka ny alin’ny 23 jolay
  • Nahazo fahafahana ireo mpianatra telo lahy voarohirohy tamin’ny fiparitahana laza adina BEPC tany Mandritsara
  • Mikasa hanorina Tranoben’ny Ampela any Amboasary Atsimo ny avy ao amin’ny ministeran’ny mponina
  • Mbola mitohy ny fitrandrahana ao amin’ny karieran’ny Andilana Avaratra na efa noraràna aza

  • Célébration de la journée internationale pour la conservation de l’écosystème de Mangrove à Mahajanga
  • Plusieurs foyers sans abri après un incendie à Ambatondrazaka dans la nuit du 23 juillet
  • Les 3 dealers de sujet d’examen durant le BEPC ont été relâchés
  • Le ministère de la Population prévoit de construire une maison des « Ampela » dans Amboasary Atsimo
  • L’exploitation dans la carrière d’Andilana Avaratra continue malgré les interdictions

Certains enfants en bas âge ont la peau fragile et très sèche par rapport aux autres. Pour cela, le docteur Rova Nomenjanahary, pédiatre, conseille d’ajouter un peu d’huile de cuisson, de préférence de l’huile végétale, dans le bain du bébé. Il ne faut pas oublier d’hydrater sa peau après le bain. Les malgaches ont tendance à utiliser l’huile de coco et l’huile d’amande douce. Pour ce dernier, il faut faire attention à ce que l’enfant n’en soit pas allergique. Il existe également des produits spécifiques pour les peaux très sèches pour bébé en pharmacie, qui permettent une ultra hydratation. Il faut continuer ce soin même si la peau du bébé devient plus douce. Il est toujours préférable d’attendre les visites mensuelles chez le pédiatre avant de décider quoi que ce soit. En ce qui concerne la consommation de sucre chez les enfants en bas âge, le docteur Faramalala, pédiatre, déconseille le rajout de sucre dans la nourriture, même pour les adultes, car le sucre est addictif. Notre alimentation est généralement de nature sucrée.

Misy hoditra zazakely sasany marefo sy maina be noho ny an’ny hafa. Araka ny torohevitra nomen’ny Dokotera Nomenjanahary Rova, dokoteran-jaza, asina menaka fahandro vita amin’ny zava-maniry ny rano fandroan’ny zazakely. Tsy hadinoina avy eo ny mampamandina ny hodiny amin’ny menaka isan-karazany. Ny mahazatra antsika moa dia ny diloilo coco sy ny « huile d’amande douce ». Mila mitandrina tsara nefa amin’ity farany fa mety tsy hahazaka azy ny zazakely sasany fa mety vao mainka hanimba ny hodiny izany. Misy vokatra natokana ho an’ny zazakely ihany koa amidy eny amin’ny fivarotam-panafody izay mahamandina be izay hoditra maina loatra izay. Tohizana foana moa ny fikarakarana ny hoditry ny zazakely na dia hita ary fa efa mihatsara izany. Ny mety dia miandry ilay fizahana isam-bolana atao amin’ilay zaza any amin’ny dokotera vao manapa-kevitra. Raha ny fihinanana zava-mamy indray no resahina, tsy dia tsara hoy i Dokotera Faramalala, dokoteran-jaza, ny manampy siramamy any anaty sakafo satria manjary lasa miankin-doha amin’iny ilay zaza, eny na ny olon-dehibe aza. Ny sakafon-tsika amin’ny andavan’andro dia efa misy siramamy voajanahary.

L’accès aux lois reste difficile à Madagascar et les jeunes s’y intéressent peu ou pas du tout. En effet, les jeunes ne sont pas consultés lors des élaborations des lois. De plus, certaines lois ne sont pas disponibles sur les plateformes déjà existantes (site internet de l’administration). Face à cela, les juristes devraient selon Tsimihipa Andriamazavarivo, coordinateur de l’ONG Tolotsoa, participer plus à la vulgarisation, à rendre publiques et compréhensibles les lois malgaches.

Mbola sarotra ny fikarohana sy fikirakirana, ary ny fahazoana ireny lalàna ireny eto Madagasikara, ary vitsy ny tanora liana sy mandray andraikitra ao anatin’izany. Anisan’ny anton’izany ny tsy fandraisan’ny tanora anjara amin’ny famolavolan-dalàna, ny tsy fahafahan’ny olona mijery sy manaraka ny fivoaran’ny lalàna eto amintsika. Tsy ampy ihany koa ny fandraisan’ny mpahay lalàna anjara amin’ny fanapariahana ny lalàna sy ny famakafana ireny amin’ny be sy ny maro.  Manazava bebe kokoa mikasika izay i Andriamazavarivo Tsimihipa, mpandrindra ny ONG Tolotsoa.

mercredi, 21 juillet 2021 11:54

Journal du 21 juillet 2021

Ireo lohatenim-baovao eto amin’ny Studio Sifaka :

  • Ambany ny taha-pahafatesan’ny olona voan’ny covid 19 « variant Delta » noho ireo « variant » afrikanina sy anglisy.
  • Mila hamoraina ny fomba fikarohana sy fahazahoana ny lahatsora-dalàna ho azon’ny daholobe, indrindra ireo tanora
  • Faharitran'ny ranon'ikopa : ny fiantraikany amin'ireo mpivelona aminy
  • Befandriana Avaratra : napetraka ny Dina malain-kalatra na Besaboha.

mercredi, 21 juillet 2021 11:01

Journal des régions du 21 juillet 2021

  • Coronavirus : mpandeha sambo avy any Komoro voamarina fa mitondra tsimok’aretina.
  • Famadihan-drazana : mbola tsy misy fahazoan-dalana ny aoFandriana.
  • Sambatra 2021 : ireo tomponandraikitra ara-panjakana no manao ny serasera sy miantoka ny ara-pahasalamana ary ny filaminana.

  • Coronavirus : un cas détecté au bord d’un bateau en provenance des Comores.
  • Retournement des morts : aucune autorisation pour l’heure à Fandriana.
  • Sambatra 2021 : les responsables étatiques assurent la communication, la santé et la sécurité durant l’évènement.

Être enregistré à la naissance est le premier des droits civils parce qu'il atteste de l'existence et de l'identité d'un enfant peut-on lire sur le site de l’UNICEF. Alors que la Banque mondiale a approuvé un fonds de 143 millions de dollars au mois de septembre dernier pour renforcer le système de gestion de l'identité à Madagascar, le principal défi dans le pays est l’enregistrement des Malgaches. 

« Environ 78% des enfants malgaches entre 0 et 5 ans ont un acte de naissance, selon les dernières statistiques, indique le directeur d’Appui aux systèmes d’état-civil Haingotiana Rasitefanoelina. Ce taux est d’environ 70% pour les adultes ». Sachant que l’identité est un droit fondamental permettant à un individu de jouir d’autres droits, ces chiffres ne sont pas reluisants d’autant plus qu’il y a une grande disparité entre les régions. « Certaines régions sont moins avancées que d’autres », précise Haingotiana Rasitefanoelina pour diverses raisons. 

Identifiant unique   

La Banque mondiale soutient le renforcement du système de gestion de l'identité dans le pays avec un projet qui comporte notamment la mise en place d’un numéro d'identification unique dès la naissance. D’après le directeur, l’identifiant unique n’est qu’un outil. « Le plus important c’est le fait que les gens soient enregistrés car il s’agit d’un droit. L’Etat doit assurer la couverture de ce droit », lance-t-elle à travers la mise en place des services adéquats afin d’en assurer l’accès à tous les Malgaches. En ce sens, elle fait savoir que le chantier, qui a commencé en 2016 avec l’adaptation d’une stratégie nationale sur 10 ans, est conséquent. Plusieurs partenaires techniques et financiers ont appuyé cette stratégie dont l’Unicef. « Le soutien de la Banque mondiale devrait accélérer les choses », indique-t-elle. A terme, Madagascar devrait avoir un logiciel de gestion de l’état-civil unique dans un format uniformisé et normalisé, car d’après elle, le format des copies n’est pas le même d’une localité à une autre sur l’île.    

L’inclusion par la danse, c’est se servir de la danse comme outil éducatif et, en même temps,  d’intégration sociale des personnes en situation de handicap. La danse favorise la rencontre des personnes valides et les personnes en situation de handicap sur la scène ou durant l’initiation à la danse, selon Lovatiana Erica Rakotobe. Elle a créé une technique appelée le « Teboka Lasitra », en s’inspirant de l’écriture braille », pour apprendre aux non-voyants à danser. Elle nous l’explique.

 

Studio Sifaka : Comment vous enseignez la danse à travers cette nouvelle technique que vous venez de créer ?

Lovatiana Erica Rakotobe : Ayant des danseurs non-voyants dans notre compagnie de danse, c’est à partir de ma rencontre avec eux et notre contact qu’est née cette nouvelle technique. Je lui ai donné le nom de « Teboka lasitra ». En fait, nous avons transposé les alphabets en braille pour signifier les différentes positions du corps. Cela permet de travailler à la fois la coordination, l’équilibre, l’orientation. Ces positions constituent les différentes bases qui permettent au corps de s’initier à la danse. Pour moi, « Teboka Lasitra » est une méthode de transmission de la danse qui, au début, était uniquement dédiée aux non-voyants. Après des expériences et des échanges, nous nous sommes rendu compte que ce n’est pas forcément destiné qu’aux personnes non-voyantes. C’est vraiment une nouvelle approche du corps en lui-même.

 

Comment les personnes ayant des handicaps peuvent-elles appréhender la danse ?

Cela dépend du type de handicap. Les personnes non-voyantes peuvent entendre et percevoir les informations qu’on leur donne. La différence avec les personnes voyantes, c’est juste au niveau du temps d’appréhension. Il faut plus de patience avec les personnes non-voyantes. Par contre, avec les personnes ayant des handicaps, c’est vraiment une autre approche. Nous réadaptons la méthode de travail selon le type de handicap. Mais l’objectif reste toujours le même, c’est l’inclusion et l’intégration. Tout le monde sur scène se trouve sur le même piédestal. 

 
De quelle façon vous transmettez la danse aux personnes ayant des handicaps ?

Cela demande plus de temps. Elles doivent s’adapter et chacun doit trouver son aise dans l’exécution de chaque mouvement. Nous ne forçons pas les personnes à exécuter les mêmes gestes, mais que chacun retrouve sa propre personnalité.

 
Comment organisez-vous au sein de la compagnie ?

La compagnie Lovatiana organise des événements dans l’année comme des ateliers, des festivals, des échanges. C’est par le biais de ces initiatives que nous pouvons montrer que même ayant un handicap, chaque personne peut s’exprimer et peut pratiquer la danse. En même temps, les danseurs en situation de handicap peuvent retrouver leur autonomie dans leur quotidien. Un des danseurs avait du mal à se déplacer tout seul au début, il fallait qu’il soit accompagné. Mais au fur et à mesure des exercices, il peut maintenant se déplacer là où il le veut.

Le « Stylisme écoresponsable », concept peu connu à Madagascar, consiste à utiliser des matières recyclées ou biologiques dans les créations. Emy Ga, styliste écoresponsable, explique le concept.

Studio Sifaka : Qu’est-ce que le stylisme écoresponsable ?

Emy Ga : Peu de personnes pratiquent le stylisme écoresponsable à Madagascar. C’est une branche de la mode où le styliste a une autre vision de l’environnement. Il crée des vêtements tout en respectant l’environnement. L’industrie de la mode est la seconde activité la plus polluante au monde. Le styliste essaie de réduire son empreinte écologique par rapport à l’environnement.

En quoi le styliste peut réduire son empreinte écologique par rapport à l’environnement ?

Cette action est faite en sélectionnant les matières biologiques dans les produits de base pour les créations. L’utilisation de matières recyclées comme le coton pour la création d’un nouveau vêtement permet également de réduire l’empreinte écologique. Pour ma part, j’utilise le coton certifié bio, dans la mesure où la plantation de coton n’a pas été en contact avec des pesticides ou autres produits chimiques. Je regarde également le processus de fabrication des tissus. A part le coton, le lin et le chanvre font partie des matières biologiques.

Comment le styliste peut extérioriser sa créativité tout en respectant l’environnement ?

C’est vraiment assez difficile. Le styliste écoresponsable est très limité par rapport à sa créativité, mais c’est toujours agréable de créer. Personnellement, je crois que je fais comme tout le monde. Après avoir trouvé l’inspiration, je l’inscris dans mon cahier et c’est là que je commence à travailler sur le projet. C’est à partir d’une certaine étape que je vais étudier la façon dont je peux rendre ma création la plus écoresponsable possible. Je m’impose certaines limites, je n’utilise pas le cuir ou la vraie fourrure, par exemple.

 
Comment reconnaître la mode écoresponsable ?

Pour cela, il faut demander à la personne qui a créé le vêtement ou bien vérifier les étiquettes. Je n’achète pas n’importe où et n’importe quoi pour avoir des vêtements écoresponsables. Je ne suis pas non plus fan  des vêtements qui ont été confectionnés par des enfants ou par des personnes sous payés. Il n’y a pas de grande différence entre des vêtements écoresponsable et les autres, mais il faut toujours vérifeer ou demander. Mais après, les vêtements écoresponsables durent plus longtemps que les autres grâce aux sélections des tissus biologiques. C’est pour cette raison que les vêtements écoresponsables sont plus chers, par contre s’ils sont confectionnés avec des tissus recyclés, ils seront moins chers. Et ils se portent très bien au quotidien.

Les difficultés à trouver un emploi constituent un des problèmes majeurs des jeunes malgaches. La plupart de ceux qui viennent de terminer leurs études sont confrontées au manque d’expérience compte tenu de l’absence d’ancienneté. Cela pousse les recruteurs à les recaler. Face à cela, les jeunes se ruent sur les emplois disponibles même s’il s’agit de fonctions qui ne correspondent pas à leurs diplômes. Selon Mialy Sombiniaina Rakotondrasoa, « Communication & Youth Officer » chez YMCA Madagascar, le choix de travailler dans un secteur qui ne correspond pas à la formation suivie peut réduire les performances de l’employé. Pour Njaka Rakotoniaina, ingénieur informaticien, reconverti dans la construction d’ouvrages métalliques, l’idéal c’est de savoir s’adapter au poste et d’être polyvalent même si ce n’est pas en totale adéquation avec la formation suivie par le candidat.



Isan’ny olana ho an’ny tanora ankehitriny ny fitadiavana asa. Matetika ireo vao nahavita fianarana tsy avy hatrany dia mahita asa noho ny tsy fahampian’ny traikefa izay takian’ny orinasa ka lasa mitady asa hafa tsy mifanaraka amin’ny fianarany ny tanora sasany araka izany. Ho an’i Rakotondrasoa Mialy Sombiniana, tompondraikitry ny serasera sy ny haitariky ny tanora ao amin’ny YMCA Madagascar dia ny manao asa mifanaraka amin’ny fianarana natao no tsara indrindra hialana amin’ny tsy fifehezana ilay asa ka hitarika faty antoka ho an’ny orinasa. Ho an’i Rakotondrasoa Njaka, ingénieur informaticien ary misehatra amin’ny asa fanodinana vy na « ouvrage métallique » kosa tsy voatery ho mifanaraka ny asa ny fianarana fa ny tsara indrindra dia mahay mampifandray izay asa hita amin’ilay fianarana natao.

Le groupe Bloco Malagasy fait partie du projet Casem ou Centre d'accueil socio-éducatif et musical de l'ONG Bel Avenir, sis à Tuléar. Le projet en question vise, selon Sitraka Nomenjanahary Ralaiarinony, coordonnatrice du projet, la promotion des droits de l'enfant, des jeunes femmes et des femmes, mais lutte également contre la délinquance juvénile, la grossesse précoce ainsi que la prostitution, devenus des faits courants dans la ville de Tuléar. Ainsi, la Bloco Malagasy, un groupe d’actuellement 225 femmes percussionnistes, regroupe des jeunes filles issues de milieux défavorisés.

A part la Bloco Malagasy, l'ONG Bel Avenir alimente également le Cirque, le Géant de Tuléar, la Capoeira et la Philharmonie.

Par ailleurs, le groupe Mihaja I Androy nous fait plonger dans les danses traditionnelles Antandroy, notamment, celles qu'on utilise dans les moments de joie et de malheur. Tous les éléments comme les cris, les mains hissées, les pieds rythmés, la tenue traditionnelle ont chacun leur signification.



Mba hialana amin’ny fivarotan-tena sy ny vohoka aloha loatra izay mpahazo ny tovovavy ao Toliara dia namorona ny tarika Bloco Malagasy ny ONG Bel Avenir. Ny tarika Bloco Malagasy moa dia tarika vehivavy mpively ampongabe avy ao Toliara.

Tafiditra ao anatin’ny tetikasa Casem na Centre d’accueil socio-éducatif et musical ny ONG Bel Avenir ny Bloco Malagasy izay ahitana mpikambana miisa 225 amin’izao fotoana izao. Raha ny nambaran’i Ralaiarinony Sitraka Nomenjanahary mpandrindra io Casem io dia miady ho amin’ny zon’ny vehivavy sy ny tovovavy koa ny Casem ary indrindra amin’ny herisetra hatao amin’ny ankizy.

Ankoatra ny Bloco Malagasy izay tsy misy afa-tsy tovovavy, misy ihany koa ny Cirques, ny Géants de Tuléar, ny Capoeira sy ny Philharmonie izay natokana hoan’ny tanora rehetra ao Toliara hataon’ny ONG Bel Avenir.

Mbola eo amin'izay resaka kanto izay hatrany dia entin'i tarika Mihaja i Androy mitety ireo karazana fitsinjaka avy any Androy isika. Ao ny hatao rehefa misy fahoriana, ao koa ireo hatao rehefa misy fifaliana. Ankoatra izay, misy dikany avokoa ireo tanana mandihy toy ny hitsikitsika, ny tongotra mitsatoka amin'ny tany, ny horakoraka ary ny lamba soga tafiana mandritra ilay dihy.

Matina Razafimahefa, jeune entrepreneure malgache, figure parmi les finalistes de Anzisha Price, le prix qui récompense les jeunes entrepreneurs africains entre 15 et 22 ans. Elle est la fondatrice de Sayna, la première école digitale de Madagascar.

Matina est née en Côte d’Ivoire, a grandi à Madagascar et a fait ses études supérieures à La Sorbonne, en France. Elle a créé Sayna, la première école digitale à Madagascar, il y a 2 ans. C’est une école qui sélectionne, forme et place de futurs talents digitaux malgaches au sein d’entreprises. « J’ai eu la chance d’aller dans de grandes écoles sans payer de frais de scolarité, alors que les jeunes à Madagascar n’ont pas cette opportunité-là. C’est une injustice pour moi et je voulais changer cela », précise Matina. Ce qui fait la particularité de Sayna, c’est qu’elle offre la possibilité aux étudiants de payer les frais de formation après qu’ils aient obtenu un travail : « on a un service de carrière qui accompagne les étudiants et qui les préparent à trouver un travail. On les oriente aussi pour les placer par la suite dans des entreprises nationales et internationales», poursuit la jeune entrepreneure.

Anzisha Price, le prix qui récompense les jeunes entrepreneurs africains

Une somme de 100.000 dollars est en jeu pour les 20 finalistes. Le gagnant aura 25.000 dollars en poche et le reste sera départagé entre les autres finalistes. Matina a déjà des projets pour son entreprise, notamment le renouvellement des locaux de Sayna : « on va installer de nouveaux matériels pour mieux accueillir nos étudiants et investir dans le développement commercial de l’entreprise». C’est tout le pays qu’elle représente selon elle : « on a été choisi parmi 1.200 candidatures, c’est juste incroyable. Si on gagne c’est Madagascar qui gagnera également à travers nous ».

Le gagnant de Anzisha Price 2020 sera annoncé le 27 octobre prochain.

Oliva Hanitrinala Andriamanamahefa et Antso Bommartin travaillent toutes deux dans le domaine des festivités familiales. Animées par leurs passions dont elles ont fait leur second métier, elles partagent leurs expériences afin de démontrer qu’il est possible d’exercer plusieurs fonctions à la fois.

Oliva Hanitriniala Andriamanamahefa est principalement assistante en communication mais elle est à la fois décoratrice de mariage, de baptême, etc. Pour elle, la décoration est une passion devenue un second métier.

L’influenceuse Antso Bommartin est également traiteur. Dans ses activités, elle est assistée par de nombreux agents. De ce fait, elle peut consacrer du temps à sa famille, notamment à son mari et à ses quatre filles. Pour exercer plusieurs métiers à la fois, tout est question d’organisation, selon Antso Bommartin.



Tena mankafy ny asany i Andriamanamahefa Oliva Hanitriniala sy Antso Bommartin ny asany. Samy misehatra ao anatin’ny fikarakarana fetim-pianakaviana izy roa vavy ireto. Ho an’i Oliva, mpanampy ara-tserasera no asa fototra ataony. Ny fanaingona, izay zavatra tiany manokana, no lasa vadin’asany. Ny an’ i Antso Bommartin kosa, mpikarakaraka sakafo ho an’ ny lanonam-pianakaviana izy alohan’ny hoe « influenceuse » na mpamokatra horonantsary mahatonga saina amin’ ny tambajotran-tserasera. Na maro ary ny asa sahaniny, manana mpanampy maro i Antso Bommartin, ary afaka manokana fotoana ho an’ ny tenany. Ao anatin’ izany rehetra izany, samy reny izy roa vavy ireto nefa tsy manakana ny fanatanterahin’ izy ireo ny asany izany. Fahaizana fandaminana ihany izany hoy i Antso Bommartin.

vendredi, 25 septembre 2020 14:42

Si les lémuriens disparaissaient….

Madagascar est caractérisé par sa biodiversité notamment en termes de primatologie. Malheureusement, parmi ces primates, certains animaux endémiques comme les lémuriens risquent de disparaître.

Espèces emblématiques de la grande île, les lémuriens représentent une  valeur patrimoniale. Actuellement, Madagascar compte 113 espèces. Appartenant à l’Ordre des primates, sous ordre des prosimiens, ils constituent l’un des groupes les plus diversifiés.

Au cœur de l’écotourisme malgache

Les lémuriens représentent des sources d’attraction pour les touristes nationaux et internationaux. Beaucoup d’entre eux viennent à Madagascar pour visiter le site d’Andrafiamena-Andavakoera, géré par l’Association Fanamby. Leur objectif est souvent de voir le célèbre Propitheque noir (Propithecus perrieri), connu localement par l’appellation Akomba joby ou d’aller au Parc National d’Andasibe-Mantadia pour entendre le chant matinal des Indri indri.

Les retombées économiques de ces visites grâce à la présence de ces espèces endémiques profitent aux communautés locales, guides touristiques ainsi qu’aux secteurs hôteliers et restaurateurs des régions d’accueil.

Cependant, le secteur touristique fait partie des premiers touchés par la disparition de la biodiversité. « Vu que notre métier consiste à vendre nos ressources,  quand ces animaux sont partis, les touristes ne sont plus intéressés et ils seront devenu moins nombreux», témoigne Jonah Ramampionona, président d’une association privée regroupant les Tours Operators Professionnels Réceptifs de Madagascar.

Les enjeux de la disparition envers l’écosystème

Les lémuriens occupent un rôle important dans l’écosystème. « Certains d’entre eux sont des disperseurs de graines comme le Lemur à ventre roux (Eulemur rubriventer), le Vari noir et blanc de Hill  (Varecia variegata editorum) », affirme Rio Heriniaina, primatologue et Coordinateur du projet de conservation des lémuriens à Mahatsara, Andasibe-Mantadia, Madagascar.  Après qu’ils aient digéré leur nourriture, les graines non digestibles ressortent avec les excréments pour donner naissance à de nouvelles jeunes plants. Puisque ces espèces participent activement à la reforestation, ce rôle de disperseur est essentiel pour l’équilibre de l’intégrité écologique.

Pourtant, d’après  la liste rouge de l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), les derniers chiffres sur l’évaluation des lémuriens sont très alarmants. « Aujourd’hui, près de 31% de toutes les espèces de lémuriens de Madagascar sont en danger critique, à seulement un pas vers l’extinction. En plus,  98% d’entre elles sont menacées en raison de la destruction de leur habitat causée par le feu, l’agriculture sur brûlis, l’exploitation illégale des forêts et la chasse», affirme ce primatologue.

Si Madagascar n’agit pas le vite plus possible, l’île risque de perdre cette grande richesse.

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