Dezaka qui vient du mot français « désert » est un terme argotique des jeunes pour désigner les endroits éloignés de la capitale et les milieux ruraux caractérisés par la poussière et la brousse. En outre, « dezaka » s'utilise également en référence aux personnes sont en retard par rapport à une actualité, pour souligner qu'ils doivent revenir de loin pour être à la page. Ce terme est surtout utilisé dans les Hautes Terres comme dans la région Analamanga, Bongolava, Vakinankaratra. L'écrivain, Hubert Rakotoarimanana, nous en dit plus.
Fitenin-jatovo ny hoe « dezaka », avy amin' ny teny vahiny izay midika hoe « tany efitra », entina ilazana ny toerana lavitry ny renivohitra, ny tontolo ambanivohitra izay be vovoka sy bozaka. Ankoatra izay, ampiasaina io teny io hanoharana ny olona lavitry ny fandrosoana na koa tara amin' ny fanarahana vaovao. Ny tanora avy eto afovoan-tany no matetika mampiasa azy io toy ny avy amin' ny faritra Analamanga, Bongolava, Vakinankaratra. Hanazava mikasika izay i Hubert Rakotoarimanana, mpanoratra.
Que ce soit pour les œufs ou la chair, la filière avicole est grippée par la situation sanitaire. Les prix baissent un peu partout, la demande n’est pas au rendez-vous.
« C’est à peine si nous en vendons deux sobika (paniers) par jour actuellement alors que nous en vendons en moyenne sept », se plaint une grossiste d’œufs du côté d’Antohomadinika, une sobika contenant 400 Å“ufs. D’ordinaire animé durant la matinée, ce marché aux Å“ufs de la capitale est devenu plus calme depuis la crise, au grand dam des marchands. « Normalement, il y a des acheteurs qui viennent deux à trois fois par jour mais là ils ne viennent plus qu’une fois », ajoute la grossiste. Pour une autre vendeuse, le responsable est tout trouvé. « C’est le confinement. C’est à peine si j’arrive à écouler la moitié de ce que je vends d’habitude », souligne-t-elle. Résultat, le prix des Å“ufs connait une baisse faute d’acheteurs. La baisse peut aller jusqu’à 50 ariary selon le calibre. Un Å“uf vendu à 450 est actuellement proposé à 400 ariary par exemple.Â
Vente à perte
Le problème de débouché touche également le marché du poulet de chair, d’après un technicien auprès d’un fournisseur en intrants avicoles. « Sept des fermiers avec qui je travaille du côté d’Imerintsiatosika ont fermé au cours des dernières semaines. Les autres ont dû réduire la taille de leur cheptel pour pouvoir assurer l’alimentation des bêtes », indique-t-il tout en soulignant que les producteurs commencent à vendre à perte. Si au départ des fermes, le poulet était proposé entre 7.000 et 7.500 ariary le kilo avant le confinement, le prix s’articule aujourd’hui à 5.700 ariary. De plus, « auparavant, une ferme avec plus de 1.000 têtes pouvait recevoir une commande de 300 têtes. Actuellement, c’est de l’ordre de 50 voire 10 têtes », précise-il. C’est toute la filière avicole qui se retrouve ébranlée par la crise.
Désormais, Madagascar disposera d’un cadre institutionnel permettant d’instaurer des règlementations pour le secteur de l’agriculture biologique. Après avoir obtenu l’aval des parlementaires au mois de mai 2020, la loi 2020-003 portant sur l’agriculture biologique à Madagascar a été validée par la Haute Cour Constitutionnelle.
Pour les exploitants agricoles comme pour les opérateurs malgaches, l’adoption de la loi 2020-003, portant sur l’agriculture biologique est une réelle opportunité. Travaillant de concert avec des partenaires des secteurs privés, dont SYMABIO (Syndicat Malgache d’Agriculture Biologique) ou CASEF (Croissance Agricole et Sécurisation Foncière), le ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche veut mettre en place un cadre règlementaire pour la filière agriculture bio. Cela permettra désormais aux produits malgaches de bénéficier d’une certification Bio pour pouvoir se frayer un chemin facilement sur le marché national, régional et également mondial. Â
Par définition, l’agriculture biologique est un mode de production qui n’utilise ni produits chimiques comme les engrais ou les pesticides, ni OGM (organisme génétiquement modifié). Ce système de production met plutôt l’accent sur la qualité des produits et le respect de l’environnement. De fait, plusieurs critères entrent en jeu dans la certification des produits dont la traçabilité du produit depuis la production jusqu’à la commercialisation.
Plus de facilité pour les producteurs et opérateurs malgaches
Dans un pays où l’économie repose en grande partie sur l’agriculture, l’essor de la filière est une réelle opportunité, notamment la mise en place d’une règlementation pour la certification bio. Aujourd’hui, l’agriculture bio impliquerait 23.000 producteurs et 177 entreprises selon les chiffres du MAEP. Pourtant, le développement réel de ce secteur est resté jusqu’à maintenant en retard, dû notamment à l’absence d’un cadre règlementaire. Cette nouvelle loi, dont le décret d’application reste attendu, comporte 33 articles et fait mention entre autres des principes généraux de l’agriculture biologique à Madagascar, de son champ d’application, du système d’évaluation et de la conformité des produits.
Il faut savoir que pour obtenir une certification bio, les producteurs comme les opérateurs économiques devaient jusqu’à maintenant se référer aux règlementations européenne, américaine et japonaise. Grâce à cette nouvelle loi, la condition de mise sur le marché des produits sera plus allégée, les exportateurs n’auront plus besoin d’une double certification pour pouvoir répondre aux normes des pays importateurs.
Mis à part les producteurs et les opérateurs qui exportent leurs produits, peu de gens s’intéressent encore à la filière et à la certification bio. Pourtant, pour pouvoir asseoir un réel développement sur le long terme, il est important de sensibiliser autant les producteurs que les consommateurs sur l’importance des produits et de l’agriculture biologique.
Pour que l’après coronavirus ne soit pas un cauchemar, l’association Jeunes Actifs Interrégional (JAI) invite déjà les jeunes à l’imaginer et à partager leurs visions à travers un concours vidéo.
Ouvert aux jeunes de 16 à 30 ans, ce concours a pour objectif de renforcer leurs compétences et leur autonomie. D’après les organisateurs, c’est aussi un moyen de les aider à s’exprimer en public, de les intéresser à la vie de la nation et  de les inciter à véhiculer des messages positifs sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo de 30 secondes, chaque participant est invité à partager leur vision de Madagascar et de la jeunesse malgache après cette crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Des formations pour les chanceux
Les 10 à 15 vidéos qui auront le plus de réactions seront récompensées. A la clé, pas de somme d’argent ou de matériel informatique mais un renforcement de capacités en leadership, développement personnel, culture entrepreneuriale et citoyenneté. « Ce concours et le lot à gagner sont complémentaires puisqu’il faut avoir une vision, un rêve pour devenir un leader. Le renforcement du leadership et de l’autonomie chez les jeunes fait aussi partie des missions de notre association », explique Erico Randriarimalala, président de JAI.Â
Selon ce jeune leader, les formations en leadership et en développement personnel ne manquent pas à Madagascar. Toutefois, il faut les renforcer pour que les résultats soient palpables. Il souligne également que le fait de participer à ce genre de concours contribue déjà à une prise de responsabilité. Et puis, il est toujours utile de se former et d’apprendre de nouvelles choses chaque jour.
Ceux qui sont intéressés ont jusqu’au 23 août pour envoyer leurs vidéos à la page JAI Association. Le vote public débutera dès le lendemain.
Peut-on éradiquer la pandémie ?
Quelle fréquence idéale pour le désinfection ?
Les barquettes en plastique sont-elles dangereuses pour la santé ?
Les nouvelles habitudes des femmes en temps de confinement !
Les femmes se soutiennent à travers des photos en noir et blanc.
Inona ny atao hoe olona salama manoloana izao coronavirus izao ?
Covid-19 : tsinjovina manokana ireo olona manana fahasembanana sy ny ankizy autistes.
Zara revy, hetsika iray hanehoan'ny tanora ny vinany ho an'i Madagasikara.
Herinandro manerantany hoan'ny fampinonoan-dreny, avy aiza no niavian'izany ?Â
La désinfection de la maison, du lieu de travail, des marchés ou des lieux publics est devenue impérative face au coronavirus. Bien évidemment, nettoyer et désinfecter sont deux opérations corollaires, sauf que le nettoyage peut être effectué tous les jours, toutes les semaines, à chaque fois qu’on le souhaite. Mais qu’en est-il de la désinfection ? Il faut s’y mettre quotidiennement, hebdomadairement, deux fois par semaine, ou à la demande ?
D’après les explications d’un responsable d’une entreprise locale spécialisée en désinfection, une opération dite « traitement de choc » précède la désinfection. Ensuite, la fréquence de l’action dépend du nombre de personnes qui fréquentent le lieu. « Si, après le traitement de choc, il y a beaucoup de monde, il est préférable de procéder à la désinfection deux à trois fois par semaine. Autrement, avec peu de monde, une désinfection par semaine est largement suffisante », informe-t-il.
Traitement de choc et désinfection
Par ailleurs, de nombreuses personnes s’inquiètent de l’éventuelle toxicité des produits désinfectants. Toujours selon ce responsable, les produits utilisés lors de l’opération de traitement de choc sont effectivement beaucoup plus forts, à la limite suffocants, contrairement à ceux pour la désinfection normale. « Mais il n’y a aucun risque sur la santé », a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne le coût des opérations, le prix dépend des surfaces à désinfecter. Mais, généralement, une surface de 300 m² se désinfecte aux environs de 280.000 Ariary. Il ne faut pas non plus oublier que la désinfection à l’eau de javel est relativement efficace. Mais avant d’opter pour ce système, il est préférable de se conformer aux conseils des professionnels ou de se documenter.
Garder sa ligne sans pour autant passer par des régimes alimentaires draconiens, c’est désormais la nouvelle tendance. Mais le régime Healthy, c’est avant tout le choix de manger mieux ou d’adopter une alimentation saine et équilibrée.
Apparue aux Etats-Unis et aujourd’hui très en vogue en Europe, la tendance Healthy Food commence également à prendre place à Madagascar. Vu comme une simple prédisposition pour se défaire de la malbouffe des fastfoods, le healthy food est plus une prise de conscience sur l’importance d’une meilleure alimentation. En effet, une alimentation équilibrée est nécessaire pour la santé, mais aide également ceux qui veulent retrouver une jolie silhouette.
Le healthy food : manger mieux
L’apparition du « healthy food » a commencé par la prise de conscience des effets néfastes de la malbouffe sur la santé. Les menus trop gras ou trop caloriques des fastfoods sont à l’origine de certaines maladies, dont le surpoids ou les problèmes cardiovasculaires. Une alimentation saine est ainsi un des moyens pour renverser la tendance.
Le principe d’un régime healthy, c’est avant tout l’équilibre et le choix des aliments pour que l’organisme ait au quotidien l’apport de nutriments, vitamines et minéraux nécessaires. En accompagnement à un programme sportif ou juste pour garder sa ligne, un régime healthy contribue avant tout au bien-être. Bien que peu nombreux, il existe aujourd’hui des coaches sportifs qui font également dans le coaching nutritionnel à Madagascar.
Profiter du confinement pour se mettre au healthy food
En apportant les nutriments et éléments nécessaires, le healthy food permet de renforcer nos défenses immunitaires. Cela en fait une mesure préventive adéquate pour faire face à la pandémie de covid-19. Une situation qui pourrait également expliquer l’engouement pour le healthy food.
Avec le confinement, et surtout le fait de ne pouvoir sortir de la maison, chacun peut aujourd’hui se mettre au healthy food. Il s’agit d’adopter une meilleure hygiène de vie et sortir des mauvaises habitudes alimentaires. Sans entrer dans les détails, l’idéal serait un repas principalement composé de légumes, avec assez de protéines et d’amidon et peu de graisse. Il ne faut pas oublier d’y ajouter également au moins un fruit ou un jus de fruit.
L'avènement des livres pop-up avec des illustrations en 3D devrait faire plaisir à plus d'un. Les éléments de dessins peuvent prendre forme et bouger à l'ouverture des pages. Il faut établir un petit projet pour produire ce genre d'illustration. Rija, responsable d'exploitation à la librairie Mille Feuilles nous l'explique davantage dans l'émission. D'un autre côté, il y a les dessins en 2D, qui sont des compléments d'informations pour l'enfant afin qu'il puisse bien comprendre l'histoire. Marie Michelle Rakotoanosy, écrivaine de conte pour enfant et directrice d'édition à « Edition Jeunes Malgache » nous explique que ces dessins sont mieux s'ils sont adaptés à l'environnement de l'histoire dans le livre, afin que l'enfant ait des repères par rapport à ce qu'il lit.
Boky misy pop up, sary mivoitra sy mihetsika no hita ao anatiny. Dingana maromaro vao mahatafavoaka izany boky misy pop up izany. Tsy toy ny amin'ny sary tsotra izay atonta fotsiny ihany ny fanaovana azy, araka ny ambaran'i Rija, tompon'andraikitra ara-teknika ao amin'ny fivarotam-boky Mille Feuilles. Ny boky misy sary tsotra, izay efa mahazatra antsika ny mahita azy, atonta miaraka amin'ny lahatsoratra no hatafavoahany. Natao ho fanampim-panazavana ny tantara ireo sary ireo hoy i Marie Michelle Rakotoanosy, mpanoratra tantara ho an'ny ankizy sady talen'ny fanontana ao amin'ny « Edition Jeunes Malgaches ». Tsara hoy izy raha mifandraika amin'ny tontolo misy ilay tantara no sary atao mba tsy hahavery ireo ankizy sy hahazoany sary an-tsaina izany toerana izany.
Diabétique et en surpoids, Rondro, 48 ans, fait partie des personnes considérées comme vulnérables face à la covid-19. Elle a contracté la maladie, cependant, elle emprunte lentement mais sûrement la voie de la guérison. Refusant de se laisser abattre, elle partage, à travers cette interview, la positive attitude qu’elle s’est forcée d’avoir pour surmonter cette épreuve.   Â
Studio Sifaka : Etiez-vous au courant des risques pour les personnes vulnérables ?
Rondro : Oui je connaissais les risques. Je fais partie des personnes qui faisaient très attention. A la limite de la paranoïa.
Quelles précautions avez-vous prises par rapport à cela ?
J’étais suréquipée : masques, gants, gels, et même lingettes pour bébés sans parfum au cas où on ne peut pas se laver les mains. Tout un arsenal (sourire). Au seuil de la porte de la maison, j’ai mis des torchons imbibés d'eau de javel. Nous n’entrons pas dans la maison avec les mêmes chaussures. Nous les enlevons, elles restent dehors et nous les remettons le lendemain. Nous avons des chaussures et des vêtements de rechange près de la porte. Je suis très sévère envers ma fille de 11 ans quand elle ne suit pas ces règles. Bien-sûr, arrivés à la maison, on se lave les mains. Je demande à ma fille de compter jusqu'à 20 avant de se les rincer.
Vos sentiments à la lecture des résultats du test ?
Le médecin de mes proches m'avait dit que l'annonce des résultats positifs de la covid-19 fait littéralement l’effet d’une sensation de mort imminente. Je pense que c'est exactement ce que j'ai ressenti quand le médecin m'a dit que je l'avais. Que ma mère et moi nous l'avions. Nous venions d'enterrer mon père il y a quelques jours et il a fait le test mais les résultats ne nous sont jamais parvenus. Le fait qu'il nous ait transmis la maladie reste une supposition. On n'a juste pas fait attention à nous, on n'a pas écouté notre corps. On était en deuil. En allant chez le médecin, j'étais à peu près sûre que c'était ça. Mais il y a quand même eu un choc.
Le médecin vous a prescrit l’utilisation d’un concentrateur d’oxygène. Votre impression à la vue de la machine ? Â
Mon père était déjà sous concentrateur d'oxygène à la clinique où il est mort, donc forcément cela a ravivé de très mauvais souvenirs.
Aviez-vous des difficultés à respirer ?
Je me rappelle avoir eu du mal à respirer, mais vraiment, ne pas pouvoir respirer quelques jours avant la mort de mon père. Mais j'étais en plein déménagement et je pensais que c'était dû à la poussière. Deux jours après, j’étais très fatiguée et j’avais des courbatures.
Comment avez-vous vécu ces derniers jours ?
Quand le médecin nous a dit qu'on était contaminées ma mère et moi, il a souligné que je devais également être hospitalisée. Mais comme je ne pouvais pas laisser maman toute seule, nous sommes retournées ensemble à la maison, les prescriptions du médecin sous les bras. Là , je me suis dit, on va guérir parce qu'il le faut. C'est ce à quoi je me suis accrochée et l’idée ne m'a pas quittée. J'ai décidé d'être positive sans pour autant me voiler la face. Le fait de se dire qu'on va se battre et qu'on va gagner aide énormément. La plus petite note de positivité, je l'ai prise et je n'ai pas écouté les pessimistes.
A combien de jours de traitement êtes-vous actuellement ?
15 jours. Normalement dans un traitement covid-19, l'évolution positive se voit après 7 jours. Mais pour maman et moi, nos taux de d'oxygène respectifs n'arrivaient pas encore à grimper assez haut après 7 jours. Alors le médecin nous a dit de poursuivre le traitement.
Vous sentez-vous mieux ?
Je me sens encore faible mais je me sens mieux.
Vous considérez-vous comme une survivante ?
Nous avons traversé de rudes épreuves dans la famille ces dernières semaines. La perte d'un être cher et la maladie. J'ai vu un témoignage sur Facebook d'une personne dans la même situation que moi. Je me suis sentie un peu moins seule.
Le Ministre de la Santé a convoqué la presse ce jour à Ambohidahy. Sa déclaration était attendue quelques jours après qu’il ait été désavoué par un communiqué de la porte-parole du gouvernement.
Suite et fin. Clair et concis comme à son habitude, c’est à travers une déclaration de moins de 4 minutes que le professeur Ahmad Ahmad met fin à la polémique le concernant qui a marqué cette semaine. Le Ministre de la Santé a signifié devant la presse l’unité du gouvernement dans cette lutte contre le coronavirus sous le leadership du Président de la République. Quelques jours plus tôt, la porte-parole du gouvernement l’avait accusé de faire cavalier seul après qu’une lettre qu’il a transmise aux partenaires techniques et financiers ait fuité sur les réseaux sociaux, provoquant de vives réactions auprès de la population.
CVO
Le Ministre d’expliquer que cette lettre fait office de préliminaire à une demande ultérieure plus officielle du gouvernement. Prenant le relais, son Secrétaire Général a précisé que le Ministère de la Santé est le premier responsable dans cette crise et qu’en tant que tel, il lui revient de proposer des solutions mais qu’il appartient au Président de la République et au Premier Ministre de décider.
Fait marquant dans la déclaration, la mention du CVO par le Ministre, certes furtivement mais il l’a fait, en énumérant des exemples d’actions entreprises par l’Etat. Visiblement, cela entre toujours dans sa volonté de tourner cette page car une autre polémique met en évidence que le Ministre aurait préféré taire ce remède dans lequel Andry Rajoelina met tant d’espoir.
Quoi qu’il en soit le Ministre a tenu à prévenir que le chemin est encore long dans cette lutte contre le coronavirus.
« Faire de la littérature, c’est parler du quotidien autrement », a affirmé Serge Henri Rodin, membre actif dans la branche « Art et célébrité » de l’Académie malgache. En effet, les indispensables ingrédients pour faire de la littérature sont les mots. Et c’est tout un savoir-faire, sous diverses formes, … Les jeunes, de leur côté, s’y mettent. Mais certains se demandent comment faire pour confirmer leur production dans le « haut-niveau ».
Les jeunes amoureux de la littérature en crise de repèreÂ
Romanciers, poètes, slameurs, rappeurs … Au pays, les jeunes producteurs littéraires fusent actuellement. Cependant, la plupart de ces férus « de mots » n’ont que des connaissances très vagues sur comment fonctionne l’Académie.
« Je connais l’académie malgache comme une institution chargée d’entretenir la culture et la linguistique malgache, mais pour le reste je ne sais pas ! », a confié Sandratra, amoureux de la littérature qui aime mettre son talent à l’essai à travers la production de romans et de poésies. « Moi, j’écris des histoires pour les bandes dessinées, et je ne sais pas grand-chose de ce qui se passe chez les académiciens, sauf qu’on disait tout simplement quand on était à l’école, qu’il y a des poètes et des romanciers parmi eux », selon Sébastien, jeune prof de philo.
A quoi peut servir l’Académie pour les jeunes ?
« L’Académie Malgache fonctionne comme un centre de recherches sur tout ce qui concerne Madagascar et les Malgaches », selon Serge Henri Rodin, en poursuivant que toutes les œuvres de recherche confirmées par les responsables sont sorties en livres.
A noter que cette structure se divise en quatre branches, à savoir « L’Art et la Célébrité » (laza sy kanto), « le Savoir, les Courants de Pensée et l’Histoire » (Hai-fototra, ny tantara sy ny fiheverana), « Le Savoir théorique » (Hai-fototra) et le « Savoir Appliqué » (Hairaha Appliqué).
Cependant, notre interlocuteur a mentionné que, pour l’instant, l’Académie n’intègre pas encore l’accompagnement de jeunes littéraires dans son fonctionnement. Mais comme elle recueille et valide des travaux de recherches, il est permis aux jeunes ambitieux de ramener leurs œuvres au niveau de la structure académique pour les mettre à l’épreuve, et ainsi de préparer leur chemin vers le « high-level ».