COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

mercredi, 22 juillet 2020 10:42

Journal du 22 juillet 2020

Lutte contre le coronavirus, l’OJM lance un appel au gouvernement pour l’équipement des journalistes.

Les malgaches bloqués à l’étranger à cause de la covid-19.

Les impacts culturels de la disparition des baobabs.

First Global Challenge, le concours se fait en ligne.



Tokony tsy handoavam-bola avokoa ny sehatra ara-tsosialy rehetra, raha ny nambaran’ny mpahay toekarena iray.

Havaozina ireo vava fisintomandrano eto Andrenivohitra.

Mitaky rafitra monisipaly miahy azy ireo tanora ao Toamasina.

One Love : hetsika natokan’ny Unicef hanampiana ireo fianakaviana sahirana noho ny COVID 19.

Le mot carnettiste peut être un tout nouveau mot pour certains d'entre nous. Vous voulez savoir ce qu'il en est ? Ecoutez ce podcast ! Nous pouvons seulement vous dire qu'il s'agit d'un artiste qui immortalise un moment précis via un dessin sur le vif.



Mety ho vaovao amin'ny sasany amintsika angamba izany hoe « carnettiste » izany. Te hahalala bebe kokoa ny momba io teny iray io ianao ? Henoy ary ity resaka nifanaovana tamin'i Nino sy Dwa, samy mpanao sary ity! Ny azonay lazaina anao fotsiny dia hoe mpanakanto iray mandrakitra an-tsary ny zavatra hitany no manao izany « carnettiste » izany.

Créée il y a tout juste une semaine, la page Facebook Perfect Stranger, l’étranger parfait, en français, a déjà plus de 3.000 abonnés. La team PerfectStranger s’est donné pour mission d’aider les gens à retrouver des amis de longue date ou comme l’indique le nom de la page : « un parfait inconnu » croisé quelque part.

Cette initiative intéresse particulièrement les jeunes. D’ailleurs, ces sont 7 jeunes de 20 à 25 ans qui sont derrière cette page. « Dans notre équipe, il y a une personne qui avait croisé un parfait inconnu et qui tenait à tout prix à le retrouver. On s’est dit alors qu’on allait créer une page pour rechercher son perfectStranger », explique un membre de l’équipe.

Comment opère la magie ?

Concrètement, pour chercher quelqu’un, les abonnés doivent pertinemment fournir quelques informations en message privé ou dans les commentaires. Il s’agit, par exemple de l’endroit où la personne a été vue, ses habits, ce qu’elle y faisait ou avec qui elle était. Les dits « avis de recherche » sont ensuite publiés sur la page Facebook PerfectStranger (tout attaché) selon les dates d’arrivées des demandes. « On ne publie pas les annonces conflictuelles ou les messages qui incitent à la haine », souligne notre source.

Depuis le 14 juillet 2020, date de lancement de la page PerfectStranger, 3 personnes ont pu renouer avec des amis de longue date et une dame a retrouvé son parfait étranger. A part cela, l’objectif de PerfectStranger est de permettre aux gens, en cette période de crise,  de se défouler positivement et de partager leur joie de vivre.

Cela fait trois mois que le projet Ambatovy a suspendu ses activités, urgence sanitaire oblige. Les localités concernées par le projet poursuivent leurs vies respectives sans Ambatovy et les impacts se font ressentir.

Comme pour de nombreuses entreprises contraintes de s’arrêter, le drame concerne en premier les employés directs du projet. D’après une source proche du dossier, les employés d’Ambatovy concernés par le chômage technique ont reçu la totalité de leur paie pour la dernière fois en mai. « Il a été convenu que l’entreprise paie une indemnité à hauteur de 75% du salaire en juin et 50% à partir de juillet jusqu’à la reprise », selon cette source. 

Ralentissement des activités économiques

Selon les chiffres du projet, Ambatovy c’est 9.000 emplois directs répartis sur le site d’extraction à Moramanga et l’usine de Toamasina. Ambatovy, c’est aussi 252.8 millions de dollars auprès d’entreprises locales pour la seule année 2018.

Sur le terrain, l’arrêt d’Ambatovy se traduit par un ralentissement des activités économiques au niveau local. « Le commerce n’est plus fluide comme avant », souligne une habitante de Moramanga qui note un changement palpable depuis l’arrêt des activités. Cette directrice d’école de faire savoir que le cas des boucheries de la ville en est une parfaite illustration. « D’ordinaire, on a du mal à trouver de la viande dès les premières heures de l’après-midi. Ce n’est plus le cas actuellement », indique-t-elle.

Même constat pour Toamasina. « C’est normal. Ambatovy a, à son service, beaucoup de personnes dans la ville que ce soit les employés directs ou les petites entreprises prestataires du projet », indique le gouverneur de la région Atsinanana, Richard Rafidison. « Si on ne voit pas encore l’impact à cause du confinement, on peut déjà le présager. Ambatovy tient une grande place dans l’économie réelle de la ville ne serait-ce que pour les dépenses des employés ». Il est à noter que les deux tiers des emplois créés par le projet se trouvent à Toamasina.

Pour l’heure aucune date de reprise n’a été communiquée.

mardi, 21 juillet 2020 15:07

Kozio ahy : « Daindy »

Daindy, issu du mot français désignant « dinde » ou « dindon » est un terme argotique que les jeunes ont juste traduit vis-à-vis de la phonétique du mot français pour désigner les individus qui prennent de la drogue ou simplement les junkies comme on dit en occident. Mais on l'utilise aussi pour parler des personnes qui ont l'apparence d'une dinde ou qui présentent une malformation au visage et qui ont l'aspect de l'animal cité.



Daindy, nalaina avy amin'ny anaran'ny vorontsiloza ity tenin-jatovo ity. Mba tsy hilazana mivantana ireo mpifoka zava mahadomelina ho toy ny vorontsiloza dia tsy naka sarotra ny tanora malagasy, nandika azy hoe daindy (dinde amin'ny teny frantsay). HIta soritra eny amin'ny tarehin'izy ireo mantsy izay mitarazoka sy mivonto ny ambany maso maka endrika daindy.

Madagascar fait partie du Top 30 au Young African Leaders Awards 2020 grâce à Jimmy Ranitratsilo. C’est un jeune leader malgache, surtout connu dans le monde du développement social et de la politique.

Jimmy Ranitratsilo est un expert en développement communautaire et politique. Il est également responsable juridique d’un parti politique. Il a représenté Madagascar et a été sélectionné parmi 360 jeunes leaders dans le continent africain.

Une riche formation dans les sciences sociales

Après son baccalauréat en 2007, Jimmy Ranitratsilo a choisi la filière sociologie à l’Université d’Antananarivo. En même temps, il a suivi une formation à distance en communication pour laquelle il a obtenu sa licence et s’est spécialisé, par la suite, en anthropologie sociale et culturelle et également en sociolinguistique. Actuellement, il est doctorant en agronomie du territoire.  

Il se démarque, en tant que jeune leader, en intégrant la 15ème promotion de Youth Leadership Training Program de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, en 2015. « Trois mois après la formation YLTP, j’ai été choisi pour représenter Madagascar au model African Union, en Ethiopie. On représentait chacun nos pays à travers une simulation de débat et c’est là que j’ai découvert Young African Leader Award. »

Sa conviction dans le social et la politique

Jimmy Ranitratsilo a toujours participé à différents projets sociaux dans la Grande Ile. En tant que jeune membre d’un parti politique, il veut changer la pratique de la politique à Madagascar. « On voit souvent la mauvaise pratique de la politique dans les pays pauvres comme Madagascar, la corruption domine. J’ai décidé d’intégrer un parti politique après mes formations pour pouvoir changer cette vision et pour adopter de nouvelles pratiques. »   

Il encourage les jeunes à avoir confiance en eux. « Il faut avoir un projet de vie. Quand on a la volonté et quand le chemin qu’on veut suivre est bien clair dans notre esprit, tout devrait bien se passer. Je vous incite à toujours chercher le meilleur pour votre personne et pour la société. »  Tel est le message de Jimmy Ranitratsilo.

Vaccin Moderna des Etats-Unis ou encore ChAdOx1 nCoV-19 de l’université britannique Oxford, les grands Etats affirment que les essais cliniques pour trouver le vaccin contre la covid-19 sont encourageants. Mais qu’en est-il de la capacité de production ? En effet, dès qu’un vaccin est effectif, il doit être distribué dans tous les pays du monde et administré aux 7 milliards d’habitants.

Après analyse, plusieurs médias internationaux sont arrivés à une seule et même conclusion : nous ne pouvons pas produire une telle quantité en si peu de temps. Même si les grandes entreprises pharmaceutiques comme AztraZeneca, Sanofi, Johnson & Johnson se préparent déjà à cette éventualité, la capacité actuelle de production des laboratoires ne permet pas une couverture de vaccination mondiale immédiate. Le groupe Sanofi, un des premiers distributeurs mondiaux de vaccin, a une capacité de production de 2,5 millions de doses par jour.

Il est clair que le processus de production et de distribution se fera progressivement, par étapes, et donc certains pays auront le vaccin avant d’autres. Qui bénéficiera alors du vaccin en premier ? L’OMS en Afrique est déjà en collaboration avec la communauté internationale afin de s’assurer d’un partage équitable du futur vaccin tant pour les pays africains que pour les pays occidentaux. D’ailleurs, un essai clinique a lieu, en ce moment, en Afrique du Sud, sur environ 2.000 personnes, le premier essai de cette envergure dans le continent. 

Les masques en tissu sont beaucoup plus utilisés que les masques chirurgicaux jetables, surtout par les habitants de la capitale. Bien qu’ils soient réutilisables, il est nécessaire de savoir à quel moment il faut les remplacer définitivement.

Le docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la Santé auprès du ministère de la Santé publique, souligne que c’est à chacun de voir à quel moment son masque est usé : « On ne peut pas décréter précisément à partir de quel moment un masque ne doit plus être utilisé. Cela dépend de la fréquence de lavage. Plus on le lave, plus le tissu s’abimera et l’élastique lâchera ». D’ailleurs, il recommande de ne pas frotter trop fort le masque en tissu pendant son lavage : « Il suffit juste de le laisser dans de l’eau savonneuse et de le laver doucement pour éviter de l’endommager rapidement. »

Comment s’en débarrasser ?

Comme pour les masques chirurgicaux, le mieux est toujours de brûler ceux en tissu, une fois qu’ils sont usés. « Si toutefois cela n’est pas faisable, on peut les jeter. Mais il faut d’abord bien les laver et les couper avant de les jeter, pour éviter au maximum la transmission du virus », précise le docteur Manitra Rakotoarivony.

Il est aussi conseillé d’avoir au moins deux masques en tissu par personne et de le laver directement après son utilisation. En tissu ou chirurgical, il ne faut pas oublier pas d’en changer toutes les 3 ou 4 heures.

Qu’est-ce que la malbouffe ? Il s’agit du régime alimentaire basé sur de la nourriture contenant trop de matières grasses, de sucres et de calories et n’apportant aucun élément nutritif essentiel. La surconsommation de ce type d’aliments entraîne des maladies comme l’obésité.



Inona ny atao hoe : malbouffe na haninkanimpoana ? Ireo karazana sakafo matavy loatra, be siramamy sy kaloria loatra. Tsy  ampy ny otrikaina entin’ireny karazana sakafo ireny ary miteraka aretina toy ny hatavezana ny fihinanana azy be loatra.

La crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus affecte énormément l’économie du pays. Selon l’économiste et coordonnateur national du Cercle de Réflexion des Economistes de Madagascar (Crem), seuls ceux qui sont positifs doivent se confiner. Ceux qui sont en bonne santé doivent continuer à travailler, afin de faire tourner la machine économique.

Selon le membre du mouvement Komba, Nantenaina Rakotonirina, l’Etat devrait distribuer du CVO en tisane dans chaque foyer, car non seulement elle peut prévenir le coronavirus, mais également guérir.



Mibaby olana lehibe mihitsy ny toe-karena amin’izao fotoana izao, noho ny krizy ara-pahasalamana hateraky ny covid19. Raha ny fahitan’ny mpahay toe-karena sady mpandrindra nasionalin’ny faribolan’ny mpahay toe-karena eto Madagasikara (Crem), Ramarofeno Andrianantenaina, dia tokony izay mararin’ny coronavirus ihany no mihiboka. Ireo izay salama kosa, hoy izy, dia tokony manohy ny asa ahafahana mampiodina hatrany ny teo-karena.

Raha ny fahitan-dRakotonirina Nantenaina, mpikambana ao amin’ny hetsika Komba azy kosa, dia tokony zaraina isan-tokantrano ny CVO izay afaka miaro amin’ny valanaretina ciovid19, no afaka manasitana ihany koa.

mardi, 21 juillet 2020 11:27

Journal du 21 juillet 2020

Les vols de rapatriement doivent tous obtenir des autorisations spéciales, informe l’ACM.

PerfectStranger aide à retrouver des amis de longue date.

L’auto-survie des entreprises de productions publicitaires.

Vaccin contre la covid-19 : la production serait limitée.



Mbola matahotra ny ho voan’ny coronavirus ve ny olona sitrana ?

Mère Veilleuse Madagascar », tanora manampy ireo zaza kamboty amin’izao vanimpotoanan’ny coronavirus izao.

Jimmy Ranitratsilo, anisan’ny tanora mpitarika mendrika eto Afrika.

Makeup : mety miteraka fiankinan-doha ho an’ny tovovavy.

La plupart des jeunes actifs sur les réseaux sociaux ne font pas attention à la confidentialité de leurs données personnelles (nom, adresse, photos, contacts, goûts et préférences etc.). Leurs publications sont souvent accessibles au grand public. Pourtant, le nombre de cas d’usurpation d’identité et d’utilisation de photos sans autorisation se multiplient via les réseaux sociaux. Que peut-on faire pour se  protéger ? Rindra Loic Rabemananjara, spécialiste des Technologies de l'Information et de la Communication pour le Développement (ICT4D) nous donne quelques conseils.

 

1 - Faire attention à son identité numérique

Il s’agit de l’image qu’internet a de qui nous sommes, l’ensemble des données à notre propos disponibles sur la toile. Pour vérifier son identité numérique, il suffit de taper son nom sur un moteur de recherche comme Google par exemple. Donc, faire attention à son identité numérique signifie choisir minutieusement ce que nous publions à notre sujet. Ne pas partager trop de détails sur notre vie privée par exemple. S’il faut vraiment entrer des données personnelles sur une quelconque plateforme numérique, il faut veiller à ce que ce soit le strict minimum.

 

2 - Changer régulièrement son mot de passe

Plus de la moitié des personnes ayant accès à internet s’inspirent de leurs données personnelles pour créer leur mot de passe. Une partie de leur nom, leur date de naissance ou celle de leurs proches, etc. Cette pratique facilite pourtant la tâche pour les pirates cybernétiques. Il faut que le mot de passe n’ait aucun rapport avec nos données personnelles. Et il faudrait également le changer régulièrement.

 

3- Configurer les paramètres de confidentialité

Partager quelque chose sur les réseaux sociaux équivaut à discuter avec des actifs. Tout comme nous ne racontons pas les mêmes choses aux mêmes interlocuteurs, chaque publication devrait avoir un public cible. Pour le cas de Facebook par exemple, il y a huit options de confidentialité pour les publications. Ce qui signifie qu’il est tout à fait possible de choisir qui peut voir et avoir accès à nos posts. Il suffit de prendre le temps de personnaliser avant de publier.

 

4- Arrêter d’appuyer systématiquement sur « autoriser » ou « suivant » au cours de l’installation d’une application

Quand nous installons des applications sur nos gadgets électroniques, il y a souvent des demandes d’accès à nos données personnelles : galerie photo, contacts, caméra ou même micro. Avant d’autoriser cela, il faudrait d’abord se poser une question : est-ce que cette application a réellement besoin d’avoir accès à ces données pour pouvoir fonctionner ? Il est fréquent que les applications demandent l’accès à plus de données que nécessaire. En effet, la vente de données personnelles à des opérateurs commerciaux est très courante en ce moment. Cela aide les entreprises à peaufiner leurs stratégies de marketing. Pareil pour les conditions de service des applications. Nous avons la mauvaise habitude d’accepter sans vraiment les lire. Désormais, il faut faire l’effort d’y jeter un coup d’œil pour notre propre sécurité.

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