COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

jeudi, 02 juillet 2020 13:38

Journal du 2 juillet 2020

Investir dans la filière huiles essentielles : quels sont les défis à relever ?

Covid19 : les ressortissants de 4 pays africains autorisés à voyager dans l'espace Schengen.

Incubateurs : Quel apport pour les jeunes entrepreneurs en difficulté ?

Frustration du côté des étudiants internes.



180 ireo atokamonina any antranony ao Vakinanakaratra.

Mihena hatramin’ny atsasany ireo mizaha fahasalamana ao amin’ny hopitaly be Toamasina.

Inona ireo paikady entin'ny ministeran'ny fahasalamana iatrehana ny coronavirus.

Orinasa tsy miankina : ireo fepetra raisina raha misy trangana coronavirus.

En partenariat avec le Studio Sifaka, le programme de soutien à la société civile malgache, Fanainga, a organisé hier un débat sur les formes de violence dans les ménages ou dans la société en général, durant cette période de crise sanitaire. Même constat que dans le reste du monde à Madagascar, la violence a augmenté depuis le début du confinement.

Le taux de violences ménagères a toujours été élevé à Antananarivo, selon Sitraka Nantenaina, membre de C-for-C. Cela inclut la violence conjugale et celle faite aux enfants. Le confinement a davantage aggravé cette situation. L’ONG a effectué des enquêtes auprès de plusieurs fokontany de Tananarive. Elle a, par exemple, constaté qu’à Andohatapenaka, ce taux de violence ménagère est monté à 80% en avril dernier, contre 30% en 2019.

« La majorité des Tananariviens travaillent dans l’informel. N’ayant plus de revenu, ils sont envahis par le stress et deviennent plus violents. Ce n’est pas pour justifier ces comportements, c’est juste un constat », explique Sariaka Nantenaina. La Secrétaire exécutif de l’Réseau Tihava, le Dr Nicole Noro Ramananirina, est du même avis. Elle ajoute que « les chômeurs sont en situation de faiblesse. Par conséquent, ceux qui travaillent démontrent par la violence que ce sont eux qui dirigent à la maison. »

« Tokantrano fihafihana, tokantrano tsy ahahaka »

Généralement, les victimes à Madagascar ne dénoncent pas. Le Dr Nicole Ramananirina pense que c’est une question de culture. Les femmes malgaches sont habituées à se taire et pensent qu’elles sont, en partie, responsables des violences qu’elles subissent. On manque également de structure de prise en charge et les femmes n’ont pas confiance en la justice.

De son côté, Sariaka Nantenaina avance que le fokontany est plus proche et plus accessible aux Malgaches dans ce genre de situation. Les victimes n’osent pas aller au-delà de cette structure. Il leur est difficile de porter plainte à l’encontre de leur conjoint. C’est aussi une question de dépendance, puisque ce sont souvent les hommes qui travaillent. Par peur de ne plus avoir de source de revenu, les femmes n’osent donc pas porter plainte.

Conscientiser les victimes et les auteurs de violence

Les violences, qu’elles soient physiques, verbales ou économiques, rabaissent les victimes et ont un impact sur leur comportement. Elles vont se créer elles-mêmes des barrières qui les empêchent de s’épanouir. En réponse à ce problème, le Réseau Tihava écoute d’abord les victimes. Puis, il va vulgariser les lois en vigueur concernant les violences. « La connaissance de la loi réduit la peur et augmente la confiance et l’estime de soi. Après cela, les victimes osent enfin prendre un certificat médical chez le médecin et porter plainte à la police », affirme le Dr Nicole Ramananirina.

Mais les lois ont leurs limites. « La loi sur le mariage protège par exemple les couples passés par le mariage civil. Alors qu’ici, beaucoup n’en sont qu’au Vodiondry », regrette Sitraka Nantenaina. Il faut donc plus de sensibilisations à l’endroit des victimes mais aussi des auteurs de violences. C’est d’ailleurs ce que fait l’ONG C-for-C. Elle écoute les auteurs de violences, des hommes pour la plupart, et les prennent en main pour qu’ils puissent prendre conscience et entamer le changement de comportement.

Le nombre de personnes infectées au coronavirus ne cesse d’augmenter à Madagascar. Ces derniers temps, pas moins de 60 nouveaux cas par jour sont enregistrés. Les hôpitaux commencent à être surpeuplés. Ils passent désormais au triage des malades. Seuls les sujets avec des formes plus ou moins graves sont hospitalisés. Le reste peut recevoir son traitement à domicile.

 

« Avoir un malade du coronavirus à la maison ne devrait pas changer complètement la vie de la famille », explique le Dr Manitra Rakotoarivony. « Le plus dur, c’est de trouver un endroit à lui consacrer. L’idéal serait d’avoir une chambre à lui ou à elle. Si ce n’est pas possible, il faut lui délimiter un espace. L’important c’est respecter la distanciation ».

Par contre, il faut faire preuve de rigueur en termes de propreté. Toute personne qui entre dans l’espace du malade doit se laver les mains avant d’entrer et dès la sortie. Pas besoin de séparer les couverts du malade et du reste de la famille. Mais il faut toujours bien les laver avec du savon. Quant aux vêtements du malade, il faut les laisser tremper dans de l’eau savonneuse pendant plusieurs minutes avant de les laver. « Les malades du coronavirus qui restent chez eux ne doivent pas être marginalisés ou maltraités », selon le Dr Manitra. Ceci dit, ils ont la responsabilité de limiter au maximum les contacts avec d’autres personnes et ne devraient sortir sous aucun prétexte.

 

Faisabilité

Selon le sociologue Lanto Ratsida, le traitement à domicile des malades du coronavirus n’est pas une bonne option. Le mode de vie de la majorité des Malgaches n’est pas compatible avec cette solution. Une famille compte en moyenne quatre ou cinq personnes et vit dans une maison d’environ 5 m². Logistiquement, il est impossible de garder la distance quand chacun n’a pas plus de 1 m² pour vivre. Si une personne est contaminée, il est presque sûr que le reste de la famille va très vite contracter le virus.

 

Par ailleurs, il est aussi difficile de ne pas entrer en contact avec d’autres personnes. Les toilettes par exemple se trouvent souvent à l’extérieur et sont communes à plusieurs familles. La plupart des Malgaches n’ont également pas d’eau chez eux. Ils doivent faire la queue auprès des pompes publiques. Beaucoup n’ont pas non plus de frigo, ils doivent sortir régulièrement pour acheter de quoi manger. Lanto Ratsida explique qu’il faudrait trouver un meilleur moyen d’isoler les malades, même si cela ne doit pas forcément dire les interner à l’hôpital.

La capacité du système de santé à gérer l’afflux de malades a été l’une des raisons pour lesquelles l’OMS a prédit une hécatombe en Afrique à l’annonce des premiers cas sur le contient. L’explosion du nombre des cas au mois de juin met Madagascar au-devant de ce défi, en particulier, à Antananarivo, nouvel épicentre de l’épidémie.

Les témoignages de personnes refoulées des hôpitaux ont émaillé la Facebookosphère ces derniers jours. Le Secrétaire Général du cabinet du Ministère de la Santé, Gaetan Duval a tempéré en indiquant que les hôpitaux ne refusent pas les malades mais essaient de gérer selon l’état des patients. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a adopté une nouvelle approche dans la gestion de la maladie en favorisant le maintien à domicile pour les personnes infectées mais qui ne présentent pas de symptômes.  

Lits supplémentaires

C’est le sens même de la mise en place du centre médical Covid-19 au Village Voara. L’idée est de vérifier les facteurs de risques qui pourraient nécessiter une surveillance rapprochée des patients. C’est sur cette base que les décisions d’hospitalisation en établissement de santé sera prise, a-t-on indiqué, lors de l’inauguration du centre.

Toujours pour alléger les hôpitaux, le directeur de cabinet a fait savoir que les critères de guérison de l’OMS sont actuellement appliqués pour permettre de renvoyer les patients chez eux. « Ces critères sont le fruit de récentes recherches qui ont été menées », a-t-il précisé. « Cela permet de libérer des espaces afin de pouvoir prendre en charge ceux qui en ont vraiment besoin ». Il a, par ailleurs, ajouté que les hôpitaux autour de la capitale sont mis à disposition pour accueillir les malades comme c’est le cas à Fenoarivo, Ambohimangakely, Anosy Avaratra et Bongatsara. « Mais encore une fois, cela dépend de l’état des patients ».

La locution « rovi-damba ririnina, mosarem-pahavaratra» se traduit littéralement par des vêtements déchirés en hiver et la famine durant l’été. Cette expression s’utilise souvent pour parler d’une profonde pauvreté qu’il s’agisse de problèmes financiers ou de manque de moyens… Comme nous le savons, en hiver, les personnes vulnérables doivent se préparer à affronter le froid en termes de vivres. De même, pour l’été afin d’éviter une crise alimentaire. 



Ny hoe «rovi-damba ririnina, mosarem-pahavaratra» dia fomba fiteny, entina hilazana fahantrana sy fahasahiranana lalina : mety ho olana ara-bola izany na koa tsy fahampiana fitaovana... Iaraha-mahalala fa mangatsiaka foana ny andro rehefa ririninina, noho izany, mila manana akanjo mafana ny vatana. Toy izay ihany koa rehefa vanim-potoanan'ny fahavaratra, tokony hanangona sakafo hiatrehana ny fahavaratra ireo olona marefo, mba hisorohana ny hanoanana.

 

Nous avons la fâcheuse tendance de jeter les capsules de jus et de café nespresso. Mais l'entreprise Green Tocco à Tuléar les réutilise pour en faire des bijoux : collier, boucles d'oreilles ... Ce système de recyclage contribue à la préservation de l'environnement à part le fait d'être source de revenu. Rasoambahiny Lovasoa, le responsable de cette activité, nous partage son métier dans l'émission Ketrika sy Kandra.



Matetika isika manary ireny sarona tavoahangy avy nampiasaina ireny na koa ireny kapsily avy nisy kafe nespresso ireny. Ny orinasa Green Tocco any Toliara anefa mamadika ny kapsily ho lasa firavaka indray : rojo, kavina ... Miaro ny tontolo iainana ny zavatra ataony no sady miteraka fidiram-bola ihany koa. RASOAMBAHINY Lovasoa, izay tompon'andraikitra avy ao amin' io orinasa io no hiaraka amintsika ato anatin' ny Ketrika sy Kandra.

Le cadavre d'une personne morte d'une maladie respiratoire aiguë comme la covid-19 peut toujours abriter des virus vivants dans ses poumons et dans d'autres organes.

Il est important que les proches du défunt s'assurent que le corps soit préparé par un professionnel formé et très protégé avant l'enterrement ou l'incinération.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, tant que les précautions nécessaires sont prises, il n'y a aucune raison de craindre que la covid-19 se propage via les corps des personnes décédées. À ce jour, rien ne prouve que des cadavres transmettent la maladie aux vivants, selon l'Organisation panaméricaine de la santé et l'OMS.

Si dans certains pays les funérailles ont été interdites, c'est uniquement à cause des règles de distanciation sociale qui pourraient ne pas être respectées.



Afaka mamindra coronavirus ve ny vatan'ny olona efa maty vokatr'ity aretina ity ?

Ny vatan'ny olona matin'ny aretin'ny taovam-pisefoana, toy ny covid-19 dia mbola afaka mitahiry otrikaretina velona any amin'ny havokavony na amin'ireo taova hafa.

Zava-dehibe ny fandraisana an-tanana ataon'ny olona voatokana ho amin'izany ilay razana mialohan'ny fandevenana na fandorana, fa tsy hataon'ny fianakaviana.

Milaza ny OMS fa raha voahaja ny fepetra ilaina, dia tsy hatahorana fa hiparitaka amin'ny hafa ny otrikaretina ao anaty vatana mangatsika matin'ny Covid-19. Hatramin'izao dia tsy misy porofo ahafahana milaza fa mamindra ny aretina ho an'ny velona ny faty, hoy ny Organisation panaméricaine de la santé sy ny OMS.

Raha voarara ny fandevenana any amin'ny firenena sasany, dia mba hisorohana ny fanajana ilay elanelana iray metatra eo amin'ireo mpandevina no tena antony.

Chaque ethnie de l'île possède ses spécificités et ses particularités. Pour cette fois, parlons du Sobahia, l'étoffe sacrée des Sakalava. Cet accoutrement est porté par les Ampanjaka et les autorités Sakalava lors des évènements traditionnels importants. Découvrez ici son histoire, ses spécificités et son importance culturelle.



Samy manana ny mampiavaka azy ny foko tsirairay eto Madagasikara. Isan'izany ny lamba izay entina rehefa mamonjy lanonana ara-drazana. Ny Sobahia, lamba manana ny hasiny manokana ho an'ny foko Sakalava no asiantiska resaka eto. Fantaro ary ny tantarany, ny mampiavaka azy ary ny lanjany ara-kolontsaina. 

Oui ! Si vous avez les cheveux longs ou mi-longs, attachez-les, ou faites-vous un chignon ou une queue de cheval. Si vous avez une frange vous pourriez souvent être amené à remettre vos mèches en place... Oui vos cheveux comme votre visage sont à hauteur des postillons, les fameuses gouttelettes qui transmettent le virus lorsqu'une personne tousse ou éternue à moins d'un mètre de vous !

Si vous êtes en lien avec des personnes susceptibles d'être contaminées par le coronavirus, portez un bonnet par exemple !

Cela explique aussi pourquoi les infirmières doivent porter des bonnets protecteurs ou des charlottes sur la tête !



Mety hahazo ny coronavirus amin'ny alalan'ny volonao ve ianao ?

Eny! Raha lava ny volonao dia tsara kokoa afatotra, atao doko tokana na "chignon" na ihany koa "queue de cheval".

Eny tokoa, ny volo, toy ny tarehy dia mety ho voan'ny piti-drora, izay mety mitondra ny tsimokaretina coronavirus, indrindra rehefa tsy voahaja ny iray metatra nefa mihevina na mikohaka ny olona eo akaikinao.

Raha mifandray amin'ny olona mety tratran'ny coronavirus ianao dia manaova satroka.

Izay no isan'ny antony tsy maintsy anaovan'ireo mpitsabo fehiloha na sarondoha ho fiarovana ny volony.

Le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé officiellement le lancement des essais cliniques du troisième protocole de traitement de la covid-19.

Le Village Voara à Andohatapenaka sera le théâtre des essais cliniques du troisième protocole de traitement de la Covid-19, appelé à être généralisé à Madagascar. Il s’agit de l’artesunate, un dérivé de l’artémisinine, combiné à de la vitamine C à forte dose comme l’a rappelé le chercheur mauricien Dhanjay Jhurry de l’université de Maurice dans une visioconférence durant l’inauguration du site baptisé Centre Médical Covid-19 (CMC).

Un protocole aux normes internationales

Enregistré au Pan African Clinical Trials Registry (PACTR), cet essai clinique adopte un protocole qui suit les normes internationales. L’Etat malgache est le promoteur de l’essai clinique en collaboration avec une clinique privée américaine basée à Mesa en Arizona, spécialisée dans les traitements alternatifs du cancer où l’artesunate est très utilisé. « Madagascar est propulsé dans la cour des grands. C'est grandiose pour un pays du sud de lancer un essai clinique », a lancé Dhanjay Jhurry qui salue une coopération régionale et internationale. Il se dit confiant quant au succès des essais avec les propriétés antivirale et anti-inflammatoire de l’artésunate associées à la vitamine C.

Démarche volontaire des patients

Participer à l’essai clinique est une démarche volontaire des patients. Toutefois, les personnes éligibles doivent répondre à des critères biologiques et cliniques précises. D’après les explications, il faudra attendre entre 12 à 24 heures pour savoir si l’on peut participer ou non au protocole. Le traitement s’étale sur 7 jours et il faut ajouter à cela 3 semaines de suivi. Les premiers résultats devraient remonter au bout de 15 jours. Toutes les analyses nécessaires aux essais cliniques seront effectuées uniquement à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Si les essais sont concluants, une nouvelle option thérapeutique sera disponible.

Nouvelle structure née dans le cadre de la lutte contre la covid-19, le Centre médical Covid-19 au Village Voara Andohatapenaka a accueilli, depuis ce matin, les premières personnes qui souhaitent se faire tester.

« J’ai présenté certains symptômes donc j’ai décidé de venir au Village Voara », souligne une jeune fille de 16 ans alors qu’elle attendait son tour au niveau de la salle de tri du Centre médical Covid-19 (CMC). A quelques mètres d’elle, un homme dans la quarantaine affirme avoir des manifestations grippales depuis quelques jours. « C’est pour cela que je suis venu ici. Pour être sûr ». Ces deux personnes figurent parmi les premières à vouloir se faire tester au Covid-19, une démarche entièrement volontaire. Comme eux, ils sont plus d’une vingtaine à attendre d’être reçus par le personnel de tri avant une consultation.

Des résultats en 72 heures

La consultation est nécessaire dans la mesure où seuls ceux qui présentent des signes feront l’objet de prélèvement. Par ailleurs, les résultats des tests devraient être communiqués en moins de 72 heures a assuré le Président de la République, Andry Rajoelina, qui a fait le déplacement pour l’inauguration du centre de prélèvement. Le CMC est ouvert 24/7.

Conformément à la nouvelle approche annoncée par le Premier Ministre, Christian Ntsay, dimanche, les personnes testées positives mais qui ne présentent pas de forme grave pourront se faire soigner et se mettre en quarantaine chez elles. Seuls les plus mal en point seront orientés vers les hôpitaux qui prennent en charge la covid-19. A noter que les personnes positives au virus se verront proposer la participation à l’essai clinique du troisième protocole mis en place à Madagascar pour soigner la covid-19. Il s’agit de de la combinaison d’Artesunate IV et de la Vitamine C.

 

 

Alors que le nombre de cas graves a sensiblement augmenté ces dernières semaines, la question sur la prise en charge est plus que jamais d’actualité avec au centre la disponibilité des respirateurs.

Le Secrétaire général du Ministère de la Santé Gaetan Duval a fait savoir que Madagascar compte actuellement quelque 80 respirateurs artificiels sans compter ceux dans les cliniques privés. Il a fait savoir que les derniers respirateurs qui sont arrivés vont être répartis dans les différentes régions de Madagascar. "Pas plus tard qu’hier, nous avons envoyé deux respirateurs de réanimation avec des concentrateurs d’oxygène à Antsirabe. Aujourd’hui, on en a envoyé à Fenoarivo. Demain, un camion du ministère partira pour la région Melaky", a indiqué le Secrétaire général.

Il a par ailleurs fait savoir qu’un cas grave ne nécessite pas forcément l’utilisation d’un respirateur. "C’est au médecin soignant de décider si un malade a besoin de l’assistance d’un respirateur ou pas", a-t-il ajouté. Cela vaut pour les personnes qui présentent des difficultés respiratoires. D’après ses explications, cela dépend surtout du taux d’oxygène dans le sang. "C’est lorsque ce taux est vraiment très bas qu’on a recours au respirateur", a-t-il résumé.

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