COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

IFM Lab est un nouveau service lancé par l’institut Français de Madagascar. Il est créé pour aider les porteurs de projets artistiques et culturels, en particulier les jeunes, à concrétiser les leurs.

« Cela permet aux artistes de surmonter les obstacles à la réalisation de leurs projets » explique le directeur délégué de l’institut, Didier Montagné.

En effet, de l’accompagnement vers le lancement de la production, la plateforme s’engage à soutenir les projets des jeunes artistes, notamment, sur la danse, le théâtre, la musique, l'art visuel, le design, les livres et les médias. S’ils sont concrétisés, le grand public aura accès à plus d’activités culturelles.

Choisis sur la base d’un projet innovant, les sélectionnés auront gratuitement accès, pendant une durée de quatre mois maxima, à un lieu spécifique et équipé au sein de l’IFM. Plus encore, ils disposeront des ressources nécessaires pour la réalisation du projet en fonction de leurs besoins : salle de spectacles, cinéma, médiathèque, animateurs culturels, techniciens…

Tout professionnel et amateur en création artistique et culturelle voulant y accéder est appelé à déposer sa candidature sur le site de l’IFM. Une sélection sera ensuite faite par l’institut français.

« Mitabe tsy lanin’ny mamba » qui veut dire littéralement « ensemble, le crocodile ne nous aura pas » en français. Quand on est ensemble, on est invincible. Selon Has Arthur, orateur, l’ensemble est une sorte de mouvement identique effectué par plusieurs. C’est la solidarité qui est mise en valeur dans le proverbe.



« Mitabe tsy lanin’ny mamba », midika hoe fihetsika mitovy ataona olona maromaro hoy i Has Arthur, mpikabary. Ny firaisankina no tena tiana vohizina anatin’ity ohabolana ity.

Les questions autour du développement personnel suscitent de plus en plus d’intérêt auprès des jeunes malgaches. Les groupes d’échange sur Facebook ont accéléré l’accès à d’innombrables ressources sur ce sujet, des ouvrages écrits et audio. En parallèle, les conférences et événements organisés traitant le développement personnel tendent à se multiplier.

La plupart de ces ressources sont souvent écrites en français ou en anglais. C’est de là que Voniary, auteure du Blaogin’i Voniary, a eu l’idée d’écrire un livre, entièrement en malgache, sur le développement personnel, après avoir réalisé un petit sondage en ligne. Mais son idée va plus loin que cela.  « Je me suis inspiré de la sagesse des Ntaolo et des proverbes malgaches pour écrire ce livre. On y aborde les thèmes principaux comme la pensée positive, l’amour de soi ou la motivation. Mais j’ai fait en sorte d’appuyer ces principes par des connaissances déjà partagées par nos ancêtres dans les ohabolana », explique Voniary. Sur son blog, elle essaie constamment de prouver tout le potentiel de sa langue maternelle. Un défi qu’elle a su relever, une fois de plus.  « Ce n’était pas difficile pour moi d’écrire entièrement en malgache. J’ai utilisé des mots simples et usuels, qu’on entend dans les conversations ordinaires du quotidien. De temps en temps, je consulte des ouvrages sur les religions ou les proverbes malgaches pour enrichir mon vocabulaire », renchérit Voniary.

Pour le moment, le livre, intitulé Raiso an-tanana ny fiainanao (littéralement, prenez votre vie en main) est disponible en version électronique uniquement via sa page facebook Blaogin’i Voniary.

vendredi, 15 mai 2020 09:29

Journal du 15 mai 2020

La fabrication des solutions hydro alcoolique à la maison n’est pas recommandée.

IFM Lab’ : le nouveau service de l’Institut Français de Madagascar qui soutient les artistes malgaches dans la réalisation de leurs projets.

Journée mondiale de la famille : la place des enfants dans une famille recomposée.

11 mai : Lancement d'une consultation publique sur le classement des Glorieuses en résèrve naturelle. Demande de réstitution par rajoelina, en réponse à une question du journaliste RFI.



Harena an-kibon'ny tany : tsy miasa ny 60% n'ny mpiasa mpitrandraka vokatry ny coronavirus.

Mankarary ny toekarena malagasy ny zava-mahadomelina.

Nihena 30% ny tahan'ny vehivavy nanatona toerana misahana ny fandrindrana fiterahana tao anatin'ny 2 volana.

Mipoitra tsikelikely ny hetsika ara-java-kanto.

Namokatra boky fampivelarana ny isam-batan'olona mifanaraka amin'ny fahendrena malagasy ny avy ao amin'ny Blaogin'i Voniary.

Aujourd’hui, le monde entier est, à peu près, à 300.000 morts de la covid-19 et plus de 4 millions de personnes infectées. Pourtant, les pays les plus touchés par ce virus comme les USA, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne ont assoupli leurs mesures de restriction. La crise économique causée par cette crise sanitaire en est la cause. Pour Madagascar, il existe actuellement 230 cas confirmés. Et l’Etat a déjà lancé le déconfinement partiel depuis un mois. La vie reprend son cours normal. Les transports en communs effectuent leurs services. Quelques entreprises ont arrêté le télétravail et les enfants en classes d’examen sont sur le banc de l’école. Pourtant, durant cette semaine, le nombre de cas actifs n’a cessé de croître. Une dizaine de personnes par jour sont confirmées « porteurs du virus ».

Est-ce que la Covid19 va s’arrêter un jour ?

Le 13 mai dernier, le Directeur exécutif des programmes d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, a alarmé le monde, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève, en laissant entendre que la Covid19 pourrait ne jamais disparaître. « Ce virus peut juste se transformer en un autre virus endémique dans nos communautés mais peut ne jamais disparaître. Le VIH n’a pas disparu. Nous nous sommes familiarisés avec le virus et nous avons trouvé les thérapies, les méthodes de préventions et les gens ne se sentent pas si effrayés qu’auparavant… » Tels sont les mots qu’il a employé dans son allocution.

Jusqu’à maintenant aucun remède de la Covid19 n’a été trouvé. Les chercheurs du monde entier essayent de démontrer des remèdes efficaces. Mais tous sont encore au stade de tests cliniques. En attendant l’évolution de la situation, il faut continuer à respecter les mesures sanitaires, la distanciation sociale, le lavage des mains, le port du masque et le fait de rester chez soi.

 

Chaque année, environ 400.000 à 500.000 jeunes malgaches sont au chômage, selon le rapport de l’Organisation International du Travail. Et en cette période de crise, ils éprouvent beaucoup plus de difficulté à s’intégrer au marché du travail. Y a-t-il des stratégies qui permettent de lutter contre le chômage après la reprise des activités ?

Selon le sociologue et président de l’observatoire de la jeunesse, Lanto Ratsida, il est important de mettre en place le pacte pour l’emploi initié par l’OIT (Organisation Internationale du Travail). Il pourra garantir aux jeunes un emploi décent et ainsi de participer à la relance de l’économie. Cependant, cela nécessite l’engagement du Gouvernement, des entrepreneurs, des syndicats et des sociétés civiles. « C’est la première option d’engagement participatif des forces économiques. De son côté, le gouvernement devra soutenir financièrement les employeurs à garder leurs salariés. Mais on ne peut y parvenir sans dialogue social et négociation collective », poursuit-il.

En effet, sans ce pacte, les jeunes sans emploi risquent de se tourner vers le secteur informel et le nombre de chômeurs ne cessera d’augmenter.

Non ! Vous avez sans doute vu sur les réseaux l'histoire d'un camerounais vivant en Chine qui aurait guéri du coronavirus grâce à sa peau noire. C'est évidemment une fausse affirmation. Il n'y a aucune preuve scientifique que les noirs ont plus de chance de résister À LA COVID 19... Les faits prouvent qu'au contraire n'importe qui peut attraper ce virus peu importe son âge, son statut social ou encore sa couleur de peau.

Les personnes âgées ou celles qui auraient des problèmes de santé chronique antérieur, tel que l'asthme, les maladies cardiovasculaires par exemple, peuvent augmenter les risques de complication grave et entraîner la mort dans certains cas.

Respectez les gestes barrières, comme la distanciation sociale d'un mètre minimum, le port du masque et le lavage des mains reste les meilleurs moyens pour vous protéger du Coronavirus.

Faites également attention à certaines fausses informations qui circulent quotidiennement sur les réseaux à propos du coronavirus. Certaines pourraient avoir des conséquences graves sur votre santé et celle d'autrui.


Ny mainty fihodirana ve voaaro kokoa amin'ny coronavirus? 

Tsia, hitantsika tamin'ny tambazotra serasera angamba ny tantaran'ilay tovolahy Camerounais mipetraka any Chine izay sitrana tamin'ny coronavirus noho izy mainty hoditra. Diso anefa iny vaovao iny. Tsy misy porofo ara tsiantifika milaza fa ny mainty hoditra dia voaaro kokoa amin'ny Coronavirus. Ny zavamisy aza dia mampiseho ny mifanohitra amin'izany. Ny olon-drehetra dia mety hifindran'ity aretina ity tsy ankifidy taona, saranga, na loko.

Ny olona efa nahazo taona, na ireo taizan'aretina na efa nanana olana ara-pahasalamana teo aloha toy ny asthme ohatra no manana risika ambonimbony kokoa hisehoany ary mety hitarika hatramin'ny fahafatesana. 

Ny fampiharana ny fihetsika fototra toy ny fanajana ny elanelana iray metatra, ny fanaovana arovava ary ny fanasana tanana matetika amin'ny rano sy savony no fiarovana azo antoka indrindra. 

Mitandrema ihany koa, aza mino ireo karazana resaka miparitaka eraky ny tambazotra serasera momba ny coronavirus. Maro amin'izy ireny no mety hisy fiantraikany goavana amin'ny fahasalamanao sy ny an'ny hafa. 

Cette date a marqué l’histoire de Madagascar, des étudiants en médecine ont initié le premier mouvement de contestations au système scolaire imitant encore celui de la France. Analakely qui abritait l’hôtel de ville et l’avenue de l’Indépendance étaient noirs de monde. N’arrivant plus à contenir la foule, les Forces Républicaines de Sécurité ou FRS ont ouvert le feu. Bilan : une quarantaine de morts, des blessés et des personnes arrêtées.

48 ans après cet événement, nous avons demandé à des jeunes ce qu’ils ont retenu de cette date. Effectivement, la majorité d’entre eux ont répondu qu’il y avait une manifestation ayant conduit au départ du premier président du pays. Toutefois, le principal motif de cette manifestation leur est inconnu. Alors, un petit cours d’histoire s’impose.

Feu Philibert Tsiranana fut le premier président de la République malgache, il a surtout été critiqué pour la mise en place du programme d’enseignement qui ne diffère pas de celui appliqué pendant la période coloniale. A cela s’ajoutent les questions de la scolarisation et de la langue d’enseignement et aussi l’accès à l’enseignement. Tout cela fait l’objet de revendication des étudiants. Mais malheureusement, le mouvement a conduit à la chute du régime Tsiranana.

Bekoto et Dama du groupe Mahaleo, un message pour les jeunes

Le groupe Mahaleo a participé pleinement à ce mouvement mais à sa manière, c’est-à-dire en chantant.  Selon Bekoto, des jeunes nationalistes l’ont invité à animer la scène pendant des manifestations à Antsirabe. Mahaleo a pu chanter devant un public enthousiasmé, ce show inattendu était une belle occasion de faire connaître le groupe. Mais le message de Bekoto pour les jeunes c’est qu’actuellement il est facile de déconstruire que de construire. « Se soulever et manifester jusqu’à la chute d’un régime c’est facile mais reconstruire tout ce qui a été détruit est une étape douloureuse, voire difficile. Les Malgaches ont beaucoup d’énergie mais il faut l’utiliser pour bâtir quelque chose de bon et non pour faire des manifestations à caractère politique ».

Quant à Dama, il avait 18 ans à l’époque. Il regrettait que malgré la déclaration de l’indépendance en 1960, il connaissait mieux la France que Madagascar. Le programme d’enseignement dans toutes les écoles est celui utilisé en France.

Un concours vidéo est organisé par Eduteam, un consortium des organisations des sociétés civiles, il sera axé sur l'éducation primaire à Madagascar. Il est ouvert aux personnes, âgées de 18 à 45 ans, qu'elles soient amatrices ou professionnelles. L'idée est surtout de récolter le maximum d'informations sur l'éducation et de permettre aux gens de partager leurs visions.

Pendant 3 minutes, les participants donneront leur point de vue sous forme de reportage, d'animation ou de documentaire. Ils seront jugés sur la pertinence des messages, sur le plan technique et sur sa correspondance au thème. La date limite pour soumettre la production est le 13 juin 2020. Les juges sont composés d'un réalisateur, d'un membre de l'Eduteam et d'un représentant des sociétés civiles œuvrant dans l'éducation. De ce fait, les candidats doivent être créatifs.

À l'issue de ce concours, Eduteam utilisera les vidéos comme support au plaidoyer sur la gratuité effective de l'éducation fondamentale qu'elle va mener. Selon Lovanirina, directeur du projet, « son principal objectif est de valoriser le droit des enfants à l'éducation gratuite et de qualité". Un combat à long terme pour que les enfants puissent avoir un avenir meilleur.

jeudi, 14 mai 2020 11:17

Journal du 14 mai 2020

A quel stade du coronavirus sommes nous actuellement ?

Covid 19: Un mois de confinement couterait 65 milliards de dollars à l'Afrique.

Les enfants de bas ages ne savent pas ce que c'est le coronavirus.



Midina ny vidin'ny omby any Amboasary Atsimo.

Ireo paikady entina hiadiana amin'ny tsy fananan'asa eo amin ireo tanora aorian'ny coronavirus.

Fianarantsoa : Nahazo fiofanana momba ny fandraisana fitenenana, fanentanana ary fahaiza-mitarika ny tanora.

Mifarana rahampitso ny fanavaozana ny lisi-pifidianana.

Edufilm : Fifaninana tolokevitra ho fanatsarana ny kalitaon'ny fanabeazana fototra maimaimpoana.

Le nom est comme un champ d’arachides, chacun est libre de délimiter son champ. Chaque parent est libre de donner le nom qu'il veut à ses enfants, selon la chance et les voeux qu'ils veulent pour eux.



Anarana tanimboanjo, samy mamaritra ny azy araka izay tiany. Teo amin’ny Ntaolo dia samy mametraka anarana izay safidiny ny ray aman-dreny, araka ny fanirina sy ny vintana an’ilay zaza. Ary fahiny rehefa hamaritra tanimboanjo dia afaka manoritra izay tiany ny olona, fa kosa mamaritra izany arak’izay fahafahany mampiasa izany.

Pour en savoir plus sur nos activités
M'inscrire à la newsletter