Pourquoi « Astéroïd day » ?
Dernier jour du mois pour l'environnement, où en sont les malgaches ?
Coupures d’électricité à Antananarivo : Surconsommation et infrastructures anciennes de la JIRAMA.
Exportation de vanille et coronavirus, que faire ?
Arnaque sur facebook : Les publicités mensongères se multiplient.
Tsy natao ho an’ny zaza rehetra ny aro vava.
Hala-bary ao Ambatondrazaka: 10%n’ny voka-bary isantaona no very.
Hiova ny fomba fiasa ao amin’ny kaominina Antananarivo Renivohitra vokatry ny fijanonan’ireo mpiasa marefo.
Krizy ara-pahasalamana : misedra fahasahiranana ara-tsakafo ireo akany fitaizana zaza sy ankizy.
Fanaovana dialyse eto Madagasikara, manao antso avo ny fikambanana Association Rénale de Madagascar mba hampihenana ny sarany.
Daniel Sitrakiniaina Razafimaharavo est en 3ème année dans la mention Etudes anglophones à l’Université d’Antananarivo. A tout juste 20 ans, il a fabriqué un avion miniature à partir de composants électroniques recyclés et du matériel de robotique. Il a partagé sa passion avec Studio Sifaka.  Â
D’où t’es venue l’idée de construire un avion ?
Je tiens cette passion pour les avions de mon père qui est technicien aéronautique. Il garde un tas de document sur les avions à la maison. Mais le déclic est venu lorsque j’ai lu un article dans le magazine « Aviation Weeks and Space Technology » à propos du drone MQ-1 Predator, en 2005. Je me suis dit que ce serait bien si notre armée en possédait aussi.
Est-ce que c’est ta première création ?
Non, j’ai fait de nombreuses réalisations étant petit mais je les ai toutes perdues à cause d’un cyclone le 14 février 2011. J’ai déjà fait des recherches sur les énergies renouvelables (éolienne, convertisseur). En fait, notre maison n’a été électrifiée qu’en 2018. Je me suis concentré sur différentes manières de produire de l’énergie parce qu’il était quasiment impossible d’étudier dans le noir.
Pourquoi tu as choisi les études anglophones au lieu d’une mention qui correspond plus à ta passion ?
Après l’obtention du bac en 2016, j’ai passé un concours pour entrer à l’Ecole Supérieure de Polytechnique mais je n’ai pas été reçu. En plus, depuis que j’ai lu cet article dans « Aviation Weeks and Space Technology » qui était en anglais, j’ai commencé à aimer cette langue. Ce second choix était donc évident.
Au-delà de la création de cette avion miniature, quelles sont désormais tes perspectives ?  Â
Ma priorité est pour l’instant d’électrifier des villages reculés de Madagascar car j’ai vécu mon enfance sans électricité et ce n’est pas facile quand on veut découvrir le monde autour de nous. J’ai aussi beaucoup de projets en suspens faute de matériel. J’ai déjà participé à un concours pour bénéficier d’un programme de l’UNICEF. On verra si ma candidature sera retenue ou pas.
Oui, une étude britannique a prouvé durant ce mois de juin qu’un médicament de la famille des stéroïdes, appelé la dexaméthasone, réduirait d'un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par la covid-19.
L’organisation Mondiale de la Santé a même confirmé que ce traitement serait le premier qui aurait fait ses preuves en matière de réduction de la mortalité chez les patients atteints par la covid-19 sous assistance d’oxygène ou de respirateur, c’est-à -dire les patients gravement atteints du coronavirus.
Selon cette étude, un décès sur huit pourrait être évité grâce à ce traitement chez les patients placés sous respirateur artificiel.
L’OMS a précisé qu’une une analyse plus approfondie de ces recherches serait conduite afin de mieux cerner quand ce médicament devrait être utilisé contre la maladie.
En attendant le Royaume-Uni a commencé l’utilisation de la stéroïde dans le traitement des cas graves de la covid19.
Marina ve fa ny steroid dia mampihena ny taham-pahafatesan’ny marary mafin’ny coronavirus ?
Eny, nisy fikarohana nataondry zareo anglisy tamin'ity volana jona ity, izay nampiseho fa ny fanafody antsoina hoe dexamethasone dia mampihena hatramin'ny ampahatelony ny taha-pahafatesan’ireo olona marary mafin'ny covid-19.
Ny OMS dia nanamafy ihany koa fa ity fitsaboana ity no voalohany afaka mampihena ny fahafatesan'ny marary voan'ny covid-19 izay efa manomboka sempotra, izany hoe efa voa mafy.
Araka io fanadihadiana io, fahafatesana iray amin'ny valo no azo sorohina noho ity fitsaboana ity ho ani’reo marary izay efa ampiasaina ilay fitaovana respirateur.
Nanipika ny OMS fa hotohizana ny fikarohana mikasika ity fanafody ity mba hitarafana ny fotoana tokony hampiasana azy manoloana ny ady amin’ny coronavirus.
Mandritra izany fotoana izany dia nanomboka nampiasa ny steroid ny anglisy hitsaboana ireo efa marary mafin'ny Covid19.
« Travail en ligne, vous aurez juste besoin d’un compte Facebook et d’une connexion internet ». « Gagnez 20.000 ariary par jour avec votre compte Facebook, cliquez sur ce lien si vous êtes intéressé ». Ce genre d’annonces affluent sur Facebook depuis quelques mois. Il y en a tellement que c’est parfois difficile de distinguer le vrai du faux. Au cours du premier semestre de cette année, le service cybercriminalité de la gendarmerie a enregistré une quarantaine de plaintes suite à cette forme d’arnaque. Mais selon eux, le nombre de victimes est nombreux et ne cesse d’augmenter.
« Asa tsotra sady mahazo vola haingana, mila manana kaonty Facebook sy internet fotsiny » « Te hahazo 20.000ariary isanandro ? Misy asa aty, midira ato amin’ity rohy ity raha liana ianao na mandefasa mp »
Misy karazany betsaka ny tolotrasa tahaka itony ao amin’ny Facebook. Mila mitandrina anefa satria misy fisolokiana no ambadik’ireny. Fitarainana 40 mahery no voarain’ny avy ao amin’ny sampandraharaha miady amin’ny « cybercriminalité » mahakasika itony famitahana itony, tao anatin’ny enimbolana. Saingy mahita izy ireo fa mbola betsaka lavitra ny olona voasoloky saingy tsy sahy mitory.
Ce groupe de mots s’emploie souvent avec le proverbe « zatra lalan-dririnina ka fahavaratra avy no manao hitsin-dalana » pour faire référence aux mauvaises habitudes de l’hiver qui sont devenues une deuxième nature même en période d’été. Pendant la saison hivernale, toutes les plantes sont desséchées en raison d’un froid intense à Madagascar et la plupart des terrains à cultiver restent vide. Les gens font du « lalan-dririnina » quand ils se créent un nouveau chemin au milieu de ce champ pour arriver rapidement à destination.
Notsoahina avy amin’ ny ohabolana malagasy ny hoe « lalan-dririnina ». Hoy isika «zatra lalan-dririnina ka fahavaratra avy no manao hitsin-dalana», entina ilazana ireo fahazaran-dratsy natao nandritry ny ririnina kanefa atao ihany na dia efa vanim-potoanan’ ny fahavaratra ary. Mihintsana noho ny hatsiaka mamirifiry ny ravin-kazo rehefa ririnina, maina ny zava-maniry ary dia ngazana ny ankamaroan’ ny tanimboly. Vokatr’ izay, mamorona lalan-kely manivaka amin’ ireny tanimboly ireny ny olona mba hahatongavana haingana amin’izay aleha. Na dia fahazarana rehefa ririnina ihany aza izany, misy ireo olona izay mbola mampiasa io lalana io rehefa fahavaratra.
Une occlusion intestinale est un blocage dans l'intestin qui empêche la circulation et l'évacuation de matières fécales. Cette occlusion provoque chez l'individu une douleur abdominale permanente. Elle peut être due à la prolifération des microbes dans l'intestin suite à une consommation d'aliment mal lavé.
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Manakana ny fivoahan'ny maloto ao amin'ny vatana ny fahatsetseman'ny tsinay ary mahatonga fanaintainana maharitra ao amin'ny kibo. Ny fihanaky ny mikroba noho ny fihinana sakafo tsy voasasa tsara matetika no mahatonga io fahatsetseman'ny tsinay io hoy ny mpitsabo.
L’explosion du nombre de cas au cours des dernières semaines n’a pas échappé aux yeux et aux oreilles des Malgaches. Un médecin spécialisé en santé publique et engagé dans la lutte estime que les statistiques reflètent l’efficacité du ciblage des tests effectués.
1.307 nouveaux cas ont été comptabilisés entre le 31 mai et le 28 juin. Madagascar est parti de 771 à 2.078 cas au cours de cette période. Cela représente 62% des personnes infectées depuis l’apparition du premier cas, le 19 mars dernier. Parallèlement à cela, le nombre de tests a également connu un bond au cours de la même période. 9.653 tests ont été effectués soit 46% des tests depuis le 19 mars.
Dans son intervention télévisée du 28 juin, la professeure Hanta Vololontiana a indiqué que les prélèvements ont, effectivement, augmenté au cours du mois de juin. « Nous comptabilisons les tests effectués dans les quatre laboratoires » a-t-elle souligné. Depuis quelques semaines, Madagascar comptabilise les tests effectués par trois laboratoires en plus de l’Institut Pasteur de Madagascar, à savoir le Centre d'infectiologie Charles Mérieux, l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona et le Laboratoire d’analyses médicales malagasy.
Augmentation des tests, multiplication des cas
D’après un médecin spécialisé en santé publique et engagé dans la lutte contre le coronavirus, ce qui se passe actuellement est normal. « Cela montre que le ciblage des personnes testées est efficace, indique-t-il. Ces personnes nouvellement infectées sont les contacts étroits des cas précédents ». Avec ces nouveaux cas, il prévient d’ores et déjà qu’il faut s’attendre à des chiffres tout aussi élevés au cours des prochaines semaines. Il explique que l’objectif est d’identifier le plus précocement possible les cas afin de les isoler.
Les tests et la mise en quarantaine des personnes infectées sont nécessaires pour vaincre la maladie. Avec la possibilité des patients de rester chez eux pour se soigner, le sens de responsabilité des citoyens sera une nouvelle fois mise à l’épreuve. Le médecin de rappeler que les gestes barrières constituent une obligation et une contribution effective de tout un chacun dans cette lutte.
Rebecca Rakotovao est issue de la quatrième génération de la grande famille Rainivony de la société Cordonnerie Rainivony (anciennement connue sous le nom de « Chaussures Rainivony »). Pour parfaire ses connaissances et techniques en cordonnerie, elle est allée étudier à la capitale de la chaussure à Romans.
Isan’ireo zafikelin’itompokolahy Rainivony nandova ny fitiavana manamboatra kiraro i Rebecca Rakotovao. Nandalina manokana momba ny fanamboarana kiraro tany ivelany mihitsy izy mba hahafahany manampy ny fivoarana sy ny fitohizan’ny orinasa Cordonnerie Rainivony.
Il est désormais possible de pratiquer le vodiondry Betsileo à tout moment, si auparavant, c'était une tradition qui rassemblait la famille et qui ne permettait de demander la main d'une femme à ses parents qu'en lune croissante.
Vodiondry Betsileo, efa azo atao amin'ny fotoana maro samihafa izy ankehitriny fa ny fanao dia rehefa mazava volana iny tokoa na tsignambolana no fotoana hangatahana an-dravehivavy any amin'ny ray aman-dreniny. Ka eo vao manomboka ny kabary maro isan-karazany fanao rehefa tahak'izao.
Cela fait maintenant trois mois que les écoles sont fermées à Madagascar à cause de la crise sanitaire. Comme la plupart d’entre elles n’ont pas pu avoir recours au télé-enseignement, c’est trois mois d’arrêt total pour les élèves, notamment pour ceux qui ne sont pas en classe d’examen. Cela risque d’ailleurs de s’enchaîner avec les grandes vacances puisque nous arrivons au terme de l’année scolaire.
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Plusieurs enfants ne font qu’errer dans les rues de leurs quartiers depuis le confinement. Même s’ils s’ennuient, ils ont tout de même vers des centres d’intérêts mais qui n’ont rien à voir avec leurs études. De leurs côtés, les parents sont encore occupés avec leur travail. Ils ont du mal à trouver le temps pour les aider à faire leurs révisions. A cause de cette longue période d’inactivité, ils oublient tout ce qu’ils ont acquis au cours des deux premiers trimestres et leur capacité à assimiler de nouvelles leçons risque de diminuer considérablement, selon Tsiory Andriamanjato, une enseignante au sein d’une école publique.
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Période de réinscription
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Dans les écoles privées les négociations ont été engagées entre les parents et l’administration. En effet, nous entrons déjà dans la période de réinscription alors que l’année scolaire n’a même pas pu être achevée en bonne et due forme. « Nous avons conclu un accord. Nous acceptons de payer l’écolage pour les 10 mois initialement prévus et l’école nous fera cadeau d’un 11e mois pour rattraper le retard. Ce mois de rattrapage commencera dès que la situation sanitaire dans le pays le permettra » explique une jeune mère.
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Cette option n’est pourtant pas à la portée de tous. Plusieurs parents font face à des difficultés financières sévères depuis la crise. Payer l’écolage pour des mois où leurs enfants n’ont même pas consommé leurs cours à l’école n’est pas envisageable. Tsiory Andriamanjato va même plus loin en disant que « le taux de scolarisation va probablement diminuer dans le pays l’année prochaine. Beaucoup de parents auront du mal à trouver les moyens nécessaires pour la réinscription. Pourtant, il y a toujours des frais à payer que ce soit une école publique ou privée, sans oublier les fournitures scolaires. Certains préfèreront faire travailler leurs enfants pour trouver de quoi manger plutôt que de les renvoyer à l’école ». Une complication engendrée par la covid-19.
Le Premier Ministre a annoncé hier les nouvelles mesures pour la huitième période de confinement. Jusqu’ici les dates des examens officiels restent inconnues. Une situation qui inquiète les élèves et leurs parents.
Lors de cette interview, Christian Ntsay a appuyé les affirmations du Président de la République le 13 juin, selon lesquelles les examens officiels auront lieu cette année. Toutefois, le sujet a seulement été effleuré et le calendrier des examens officiels dépendra de l’évolution de la lutte contre le coronavirus.
Des impacts négatifs sur les élèves
Cette situation met les élèves et les parents en difficulté. Le fils de Ravoniaina passera le CEPE cette année. « Il est évident que cela a un impact négatif sur les préparations. De plus, mon fils a en ce moment des difficultés à comprendre ses leçons. Son école ne donne pas des cours de remise à niveau. Ils ne font que des exercices durant la matinée », déplore-t-elle.
De son côté, Cassy Michèle va passer le bac. Elle est du même avis que sa mère : « cela ne change pas grand-chose puisqu’on a déjà terminé le programme scolaire. Dans mon lycée, nous sommes actuellement en pleine révision. Mais il serait tout de même mieux de connaitre la date à l’avance. Dans ma classe, certains élèves sont distraits. Ils ne vont pas en cours et sortent le soir. »
Discussions régulières entre parents et enfant
Selon la psychologue Ny Andy Randrianarisoa, ce manque d’information pourrait provoquer la peur ou le stress chez les élèves. Leur motivation à réviser pourrait baisser car ils ne peuvent pas se fixer des objectifs.
Pour y remédier, elle pense que « il faut continuer les révisions. Mais au-delà de cela, il faut se préparer mentalement. Les parents doivent discuter régulièrement avec leur enfant pour lui expliquer la situation. Il faut lui faire comprendre que rien ne change même si on n’étudie pas à l’école. Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a un temps pour les études et un temps pour les loisirs. »
Enfin, dans les échanges familiaux, il est important de rappeler l’importance de manger sain et équilibré pour être prêt le jour J.