Les significations du mot « boto » évoluent. Au début, ce mot signifiait « serviteurs ». Mais après, comme il y avait des serviteurs de tous âges, y compris des petits garçons, il ne désigne alors que le « petit garçon ». C’est sa signification actuelle. Dans le mot « jiolahim-boto », délinquant, il y a l’assemblage du mot « jiolahy » et « boto ». Ici « jiolahy » désigne une personne faisant des actions à l’encontre des règles de conduites dans la société.
Nivoatra noho ny tamin’ny voalohany ny hevitry ny teny hoe boto. Tamim-boalohany izy midika hoe mpanompo na mpiasa. Avy eo, niova io dikany io ary lasa hoe zazalahy kely satria nisy ireo mpanompo zaza lahy kely. Izay no fampiasa azy ankehitriny. Ny ifandraisan’io teny io amin’io hoe jiolahim-boto dia ny jiolahy moa midika ireo manao zavatra tsy mendrika eo amin’ny fiaraha monina. Raha ilay heviny taloha no raisina dia ireo boto, ireo mpanompo izany, izay mirenireny eny fa tsy miasa sady manao asa ratsy.
Soins à domicile de la covid-19 : quelles pratiques adopter ?
Un centre de prélèvement opérationnel à Andohatapenaka pour ceux qui présentent des symptômes.
Se confiner jusqu'à la fin de l'année scolaire. Quelles conséquences pour les élèves ?
Filière confection textile : Les articles de sport occupent les stocks.
Eny amin’ny village Voara Andohatapenaka no hanaovana fitiliana maimaim-poana ho an’ireo izay miahiahy fa mitondra ny valan’aretina Coronavirus.
Fifaninanana sorantononina nahaliana olona maro, indrindra ny olon-dehibe.
Alefa eny amin’ny hopitalim-panjakana avokoa ireo marary na ahiana ho mitondra ny tsimokaretina coronavirus ao Antsirabe.
Averina ny maha-olona ireo mpivaro-tena araka ny antso avo avy amina fikambanana iray.
Le Petit Prince nosoratan’i Antoine de Saint Exupery : Inona no tena hevitra voizin’io boky io ?
En entrant dans un lieu où il n’y a pas de point d’eau, comme dans un magasin, le gel hydroalcoolique peut faire l’affaire mais un lavage à l’eau et au savon serait beaucoup mieux et plus hygiénique !Â
En effet, même si le gel hydroalcoolique est efficace contre de nombreux virus et bactéries, le savon est nettement plus efficace. Donc par exemple, si vous êtes dans un restaurant ou dans un café, préférez le lavage des mains à l’eau savonneuse !
Sachez que le gel hydroalcoolique ne nettoie pas vraiment les mains, vous aurez encore des traces de saletés, notamment sous vos ongles, et puis à l’utiliser trop souvent, sachez aussi qu’il dessèche la peau.
Un conseil, lavez-vous régulièrement les mains au savon, pendant au moins 20 à 30 secondes. Utilisez seulement le gel hydroalcoolique en cas d’absence de point d’eau.
Évitez aussi de mettre le flacon de gel à la portée des enfants, ils pourraient être tentés de le boire ou de s’en mettre dans les yeux.
Inona avy ireo lafy tsara sy lafy ratsin'ny gel hydroalcoolique ?
Rehefa amina toerana tsy misy rano toy ny anaty magazay dia ilaina ny mampiasa gel hydroalcoolique hanadiovana tanana, saingy ny fampiasana rano sy savony no tsara kokoa.
Na dia mandaitra amin'ny famonoana bakteria sy otrikaretina aza ny gel hydroalcoolique, dia ny savony no mahomby kokoa.
Raha toa ianao ao amina trano fisakafoanana ohatra dia safidio ny hanadio tanana amin’ny rano sy savony.
Fantaro anefa fa tsy tena manadio tanteraka ny gel satria mbola misy loto tavela amin'ny hohonao. Ary ny fampiasana gel matetika dia manamaina ny hoditra.
Nous sommes en pleine période hivernale. Il y a des gens frileux ne supportent pas cette baisse de température. Pour y faire face, certains d’entre eux préfèrent utiliser la climatisation. Malgré les avantages du climatiseur, il pourrait présenter un danger sur la santé. Le docteur Domoina Rakotonoely en parle.
Miditra tsikelikely amin’ ny vanim-potoanan’ ny ririnina isika izao. Misy anefa ireo olona tsy mahazaka izany hatsiakan’ ny ririnina izany ka mampiasa « climatiseur » na ireny  fitaovana ahafahana mampiakatra na mampidina hafanana amin’ ny faritra mihiboka toy ny efitrano na fiara. Ilana fitandremana anefa ny fampiasana ny « climatiseur » araka ny fanazavan’ i Domoina Rakotonoely, mpitsabo.
Derrière le mot Firenena, il y a la philosophie et l'état d'esprit des Malgaches. La source et la raison de notre existence ainsi que la définition de l'être humain sont liées à ce mot, explique l'académicien Ranjatohery Harilala.
Ny filozofia sy fotom-pisainana Malagasy ao ambadiky ny teny hoe Firenena. Zavatra telo no mamaritra izany dia ilay loharano nipoirana izay nampisy ny tena.  Nampiorina ny fisiana sy namaritra ny maha- olona. Ary ny  vokatry ny tany no  iveloman'ny Malagasy izay mirakitra ny taolam-balony. Io no hazavain'i Ranjatohery Harilala, akademisianina ato anatin'ny fandaharana Sandrify.
Le programme TEDx est inspiré des conferences TED nées aux Etats-Unis. Il s’agit d’un espace consacré aux inventeurs, scientifiques, jeunes entrepreneurs et influenceurs qui ont des idées à partager. Antananarivo a accueilli son tout premier TEDx en avril 2009 sous l’initiative de Herinjaka Ratozamanana. Depuis, l’évènement s’est décliné en TED Youth et TED Woman également. Cette année, le défi c’est de créer TED Kids pour les enfants, de déplacer l’évènement dans les provinces et de donner le maximum de visibilité aux intervenants.
Ny hetsika TEDx dia niainga avy amin’ilay famelabelaran-kevitra lehibe TED niforona tany Etats-Unis. Izy io dia sehatra iray hahafahan’ireo mpamorona, siantifika, mpandraharaha sy manam-pahaizana samihafa, hizara ny hevitra ananany na famoronana vitany. Tamin’ny volana aprily 2009 no natao voalohany teto Madagasikara ny hetsika TEDx Antananarivo. 10 taona aty aoriana, mametraka fanamby vaovao ireo mpikarakara : hanome sehatra kokoa ny ankizy, hivoaka ivelan’Antananarivo ary hitrandraka ny teknolojia vaovao.
Ces dernières années, on constate que le nombre des enfants errant dans les rues de nos villes augmente. La plupart du temps, ces enfants font la manche parce qu’ils ont été séparés de leurs parents.
Selon l’enquête MICS réalisée par l’Institut National de la Statistique en 2018, presque la moitié des enfants âgés de 5 à 17 ans sont impliqués dans le travail des enfants à Madagascar. Les régions Haute-Matsiatra, Androy et Vakinakaratra enregistrent les pourcentages les plus élevés. Ces mineurs sont amenés à effectuer des tâches ménagères, des activités économiques ou des travaux dont les conditions sont dangereuses.
Les enfants des rues en augmentation
Par contre, il y a une situation dont on ne parle pas assez dans les grandes villes. Il s’agit de l’augmentation du nombre d’enfants qui quémandent les passants dans les rues. L’association Grandir à Antsirabe s’occupe des enfants des rues dans la Ville d’eau. D’après son directeur, Tsitoha Ratolojanahary, 90 % des enfants des rues sont en rupture familiale et doivent subvenir seuls à leurs besoins. Toutefois, il y en a qui se font exploiter par les adultes.
Ces enfants deviennent encore plus vulnérables en ce moment. Pour protéger les enfants pris en charge et le personnel de l’épidémie de coronavirus, Grandir à Antsirabe a cessé l’accueil d’urgence des enfants des rues la nuit. Pourtant, cela leur permettait de prendre une douche, de manger et de faire d’autres activités.
Très peu reviennent à l’école
Habitué trop tôt à recevoir de l’argent, ces enfants en rupture familiale ne veulent pas revenir sur le chemin de l’école. Seuls 15 % de ceux qui sont recueillis par l’association veulent étudier pour obtenir leur Certificat d'Études Primaires Élémentaires (CEPE). Ce dernier est indispensable pour pouvoir suivre une formation professionnelle. En général, ils entament cette formation à 14 ans et travaillent tout de suite après. Avant cet âge, Grandir à Antsirabe s’assure de maintenir un lien entre les enfants et leurs familles. Ce n’est qu’une fois qu’ils ont fini la formation et ont trouvé un travail décent que les enfants sont réinsérés dans leur famille. Sans ces conditions, ils reviendraient dans les rues.
Aujourd’hui, est célébrée la Journée mondiale contre le travail des enfants. Selon la convention relative aux droits des enfants, « les enfants ont le droit d’être protégés de tout travail dangereux ou mauvais pour leur éducation, leur santé ou leur développement. S’ils travaillent, ils ont le droit d’être en sécurité et d’être payés comme il faut. »
Pharmaciens Sans Frontières Suisse ou PSF Suisse est une association à but non-lucratif qui vise « l’accès aux soins de qualité, partout et pour tous ». Elle est présente à Madagascar depuis le début de la pandémie et s’est installée à Mahajanga. En ce moment, PSF Suisse produit et distribue des masques et du gel hydroalcoolique pour mieux protéger le personnel soignant.
Ce sont surtout les dispensaires de Mahajanga qui bénéficient du soutien de PSF Suisse. Ce choix a été fait en vue de mieux venir en aide aux soignants et aux patients les plus vulnérables. Dans un premier temps, ils avaient déjà donné 1.250 masques chirurgicaux au personnel soignant pour d’éventuels cas suspects. Avec la propagation du virus dans le pays, 800 autres masques lavables ont été distribués auprès de cinq centres de santé au début de ce mois de juin. Les bénéficiaires ont aussi reçu une formation sur la bonne manière de les laver dans l’optique d’assurer une réutilisation sans risques. 50 litres de gel hydroalcoolique ont également été répartis dans les cinq centres de santé. PSF Suisse se mobilise actuellement pour produire la prochaine vague qui comptera 400 masques supplémentaires et 50 litres de gel.
 La dengue, le paludisme et les autres fléaux
 Cette présence des PSF Suisse à Mahajanga a permis aux soignants de mieux faire face aux autres pathologies qui font également ravage dans la région. En effet, si la ville de Mahajanga a plus ou moins été épargnée par la covid-19, elle mène son propre combat contre la dengue et le paludisme. Des centaines de cas ont été recensés dans la région. Plusieurs agents communautaires ont alors été formés pour étoffer l’équipe du personnel soignant. Ils reçoivent les patients à l’entrée des centres, leur rappellent les bons gestes à adopter et distribuent des masques.
À noter que l’Ambassade de Suisse à Madagascar soutient PSF Suisse dans ce projet. Selon eux, cela a, non seulement permis d’aider des milliers de personnes mais le personnel soignant peut également travailler dans de meilleures conditions.
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Quand est-ce que Madagascar va rouvrir les frontières ?
Accident de la route et homicide involontaire, que dit la loi ?
Les enfants "miniers" travaillent dans des conditions difficiles.
Championnats internationaux et nationaux : Préparations en solo pour nos athlètes.
Mbola maro ireo tanora tsy manao arotava ao Toamasina.
Famitahana sy fisandohana kaonty amin'ny alalan'ny tolotrasa tsy tena izy eo amin'ny Facebook.
Fifaninanana mozika nentim-paharazana hanamarihana ny fetim-pirenena.
Malagasy any Paris, mitantara ny fiatrehany ny krizy ara-pahasalamana.
Iarivo musique et art, sekoly fampianarana mozika noforonina tanora malagasy.
La journée mondiale contre le travail des enfants est célébrée, comme à chaque année, le 12 juin. Cependant, dans le monde, près de 72 sur 152 millions d’enfants exercent une profession dangereuse, selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail, et Madagascar n’y échappe pas.
Plus de 10.000 enfants malgaches, parfois dès l’âge de 5 ans, travaillent dans les mines de mica, d’après une étude effectuée par l’ONG Terre des Hommes en 2019. C’est cette même année que Anja Raminosoa a passé quelques semaines à Andranonambo, un site d’exploitation de mica dans le sud de Madagascar, pour réaliser son mémoire de fin d’études. « Mon thème a porté sur l’impact du travail précoce des enfants sur leur développement cérébral. Ce thème me tient à cœur parce que le cas des mineurs qui travaillent dans les mines est concret et cela a des répercussions vraiment palpables sur leur santé et leur développement », témoigne-t-elle.
En effet, dans l’exécution de leurs tâches, ces enfants ne portent aucune protection et sont directement exposés aux particules de poussière qui peuvent provoquer la toux sans compter les anomalies au niveau des poumons. Outre ces maladies, les blessures physiques ne sont pas exclues, au niveau des mains ou des pieds, pour ceux qui y vont pieds nus.
La plupart d’entre eux n’ont pas conscience des conditions dans lesquelles ils vivent. « Il y a des enfants de 4 ans qui accompagnent leurs parents dans les mines, et ce, dès 5 heures du matin. Les plus jeunes considèrent cela comme un jeu et je trouve cela triste. Ils ne savent pas comment vivre autrement. D’ailleurs, ce qui m’a le plus marqué, c’est une jeune fille de 16 ans, enceinte qui continuait à travailler malgré sa situation ».
Il est à noter que l’UNICEF a déjà mis en place un programme de lutte contre le travail des enfants, mais « la voie qui conduit à l’abandon du travail des enfants est complexe et prend du temps » selon cet organisme onusien.
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Non ! Et ne faite surtout pas ça ! Des conspirationnistes suggèrent que la meilleure façon de se protéger du coronavirus est de boire une sorte d'eau de Javel. Une solution à 28% de chlorite de sodium supposée guérir le SIDA, l'autisme, le virus H1N1, sans aucune preuve clinique. Rappelez-vous, en avril dernier, le président américain, Donald Trump a fait un scandale international en suggérant des injections de désinfectant comme l'eau de Javel pour contrer la covid-19. Suite à cette déclaration, des Américains se sont retrouvé au centre antipoison pour un nettoyage de l'estomac. Dans tous les cas, il ne faut ni ingérer ni s'injecter des produits désinfectants. Ces substances chimiques sont nocives pour votre santé. Boire de l'eau de javel peut vous tuer !
Misoroka ny fifindran'ny coronavirus ve ny fisotroana eau de javel ?
Tsia, ary fadio ny manao izany. Misy olona manoro hevitra fa ny fisotroana eau de javel no fisorohana tsara indrindra an'ity aretina ity.
Misy karazana fikarakarana ranom-panafody misy sodium mitovitovy amin'ny eau de javel voalaza fa manasitrana ny sida, ny autisme sy ny H1N1, kanefa tsy misy porofo mazava ny amin'izany.
Tsaroantsika ihany koa ilay fanambarana nataon'ny filoha amerikanina Donald Trump izay manoro hevitra ny olona hitsindrona amin'ny eau de javel hiarovana amin'ny coronavirus. Maro tamin'ireo amerikanina nanaraka ity torohevitra ity no voatery nalefa tany amin'ny fanadiovana vavony satria voapoizina. Na izany na tsy izany, tsy azo sotroina ireny akora fanadiovana ireny satria misy singa simika manimba ny Fahasalamana. Mahafaty mihitsy aza.
Quand est-ce que les frontières seront rouvertes ? C’est sans doute la question que se posent la plupart des personnes, Malgaches ou expatriés, qui doivent rentrer à Madagascar ou rejoindre leur pays pour diverses raisons.
Nous ne sommes pas sans savoir que les frontières sont fermées depuis le 19 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Nouvel ordre qui reste flou dans la mesure où même au niveau des autorités, aucune réponse satisfaisante n’est fournie jusqu’à ce jour.
Se renvoyer la balle
Face à cette situation, la compagnie aérienne Air Madagascar a refusé de se prononcer sur le sujet car la décision appartient au ministère de l'Intérieur et des Transports. Selon notre source, « la compagnie s’occupe uniquement des études de risques ». Même topo pour le ministère des Transports, arguant que « il s’agit de questions techniques que seul le ministre peut se prononcer sur le sujet et qu’une allocution est prévue la semaine prochaine ». Du côté du CCO Covid-19, les responsables ont tout simplement affirmé n’être au courant de rien.
Des plans bouleversés
Pendant ce temps, la vie des gens concernés par la  fermeture des frontières est bouleversée. C’est le cas de Antsa Nahary, un étudiant Malgache qui devait rentrer en Chine ce mois-ci mais qui se retrouve coincé à Madagascar. « Je devais terminer mes études là -bas pour pouvoir travailler par la suite. C’est une grande perte de temps pour moi parce que j’aurais pu faire quelque chose d’autre en attendant », nous a-t-il confié.
 Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Njaka, un jeune Malgache qui travaille à Toulouse, dont le contrat a pris fin le 21 mai, est également concerné par la problématique. Il devait arriver à Madagascar le 24 mai, mais en ce moment, il est bloqué en terre toulousaine. « Je devais rentrer au pays mais vu le nombre de personnes atteintes du coronavirus, j’ai peur de ne pouvoir revenir ici [Toulouse] l’année prochaine pour renouveler mon contrat. J’ai peur d’être coincé là -bas [Madagascar] », lance-t-il.
Une date prévue ?
Antsa Nahary, affirmé qu’on lui a donné la date du 30 juin mais la situation dépendra sûrement de l’évolution de la pandémie. D’autant qu’il fait face à un autre problème. « Vous savez que même si nos frontières seront rouvertes, en Chine aussi, ils ont fermé les frontières. On ne peut y entrer que par décret gouvernemental. La réouverture des frontières chinoises serait prévue vers le mois d’octobre ou septembre, selon les informations que j’ai eues », soutient-il.
Du côté de Njaka, l’ambassade de Madagascar en France lui a proposé de suivre les publications sur leur page Facebook concernant les vols de rapatriement. Une attente qui met ce jeune malgache en difficulté « je n’ai plus de travail, et je survis grâce à mes économies. En ce moment, je cherche du travail pour satisfaire mes besoins », livre-t-il.
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