COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

La dépréciation de l’Ariary continue. Auparavant, l’Euro – une de nos monnaies de référence – était estimé à 4000 Ariary. Depuis le début de  ce mois, un Euro vaut plus de 4500 Ariary. Cette dépréciation de la monnaie nationale a des impacts considérables pour l’économie du pays, en l’occurrence, l’inflation. Comme solution, le secrétaire général du cercle de réflexion des économistes de Madagascar (Crem) Andriatahiana Rakotoarisoa, propose la valorisation du « vita malagasy » et l’exportation massive.



Raha toa ka 4000 Ariary ny Euro iray teo aloha, ankehitriny kosa efa manodidina ny 4500 Ariary izany. Misy fiantraikany ratsy amin’ny toe-karena izany, toy ny fiakaran’ny vidim-piainana. Mba hialana amin’izay fiovaovan’ny sandam-bola izay kosa nefa dia tokony imasoana, hoy ny sekretera jeneralin’ny faribolan’ny mpahay toe-karena eto Madagasikara (Crem), Rakotoarisoa Andriatahiana, ny fanondranana entana any ivelany sy ny fanomezana lanja ny vita malagasy.

Dahalo, le jeu conçu par le Studio Lomay, est disponible sur STEAM, une plateforme de distribution de contenu en ligne dédiée aux jeux vidéo. Une part des bénéfices sera allouée aux proies des voleurs de bétails, dans le Sud de Madagascar.

 « 1‎$ de chaque jeu vendu sera versé aux victimes des dahalo dans les milieux isolés au Sud de Madagascar. » C'est ce qui a été publié mardi sur la page Facebook du jeu Dahalo. D'après Lomay, cela faisait partie du projet depuis le début et c'est l'une des raisons qui a poussé Matthieu Rabehaja à développer ce jeu. L'équipe a d'ailleurs effectué une descente sur terrain au début de l'année 2018, non seulement pour étudier les éléments qui vont enrichir le jeu, mais aussi pour analyser les besoins de la population locale.

 Un jeu vidéo engagé

Auparavant, les vols de zébus étaient organisés et partaient d’une intention strictement culturelle. Les bêtes servaient de dot à offrir par un jeune homme aux parents de sa future femme. Au fil du temps, cette pratique culturelle s'est transformée en acte de banditisme à cause de la pauvreté, de l'explosion des demandes de viande à exporter et aussi du trafic d'armes.

 Aide aux éleveurs du Sud

Dahalo est un jeu d'aventure 100% malgache interpellant sur ce phénomène qui mine les régions du Sud du pays depuis des années. L'équipe de Lomay prend donc sa mission sociale très au sérieux. Toutefois, elle va y aller progressivement. « Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas aider tout le monde mais lors de notre déplacement, nous avons visité quelques villages dans le Sud de Madagascar et dans un premier temps, c'est vers ces endroits-là que notre aide s'orientera » explique Matthieu Rabehaja.

Pour l'instant, le jeu est seulement disponible sur STEAM mais l'équipe prévoit une édition nationale pour en faciliter l'accès aux Malgaches.

 

Les médecins sont en première ligne pour soigner les malades atteints de la covid-19. Ils sont les plus exposés au virus et par conséquent risquent d’être contaminés à chaque fois qu’ils vont au travail.

Cette situation peut être parfois démoralisante, témoigne le docteur Dorothée Zandrisoa, en charge d’un centre de santé de base qui reçoit les malades de la covid-19 à Tamatave : « Il y a la peur bien sûr, surtout quand on voit des confrères qui sont atteints, ça nous démoralise des fois. Mais en tant que médecin, on essaie toujours de garder le moral pour pouvoir soigner nos malades».

Pour une meilleure protection des soignants

C’est dans cette optique qu’est née l’initiative #Sauvetonmédecin le 4 juin. C’est une cagnotte en ligne ouverte à tous, destinée à approvisionner les médecins et personnels de santé de Tamatave en matériels médicaux. «J’espérais porter la voix des professionnels de santé à Tamatave qui ne peuvent pas forcément se faire entendre, d’où le nom Vonjeo ny Dokotera. Ce sont nos familles, nos héros, nos soldats de première ligne et on se doit en tant que citoyen de les aider autant que possible », explique Audrey Bemananjara, initiatrice du projet. 

En effet, Tamatave est devenue depuis quelques semaines l’épicentre du coronavirus à Madagascar, avec au compteur plus de 500 cas actifs. «Tout l’argent récolté va servir à acheter des équipements de protection individuelle pour l’ensemble des équipes médicales : des gants, des masques, des combinaisons jetables, des blouses lavables… », précise-t-elle. Plus de 2.200 euros, ou l’équivalent de 9,5 millions d’ariary, ont déjà été récoltés, la cagnotte reste ouverte à ceux qui veulent faire des dons.

jeudi, 11 juin 2020 10:54

Journal du 11 juin 2020

Initiative #sauvetonmedecin pour venir en aide aux médecins de Tamatave.

Pourquoi marcher pieds nus ?

TEDx Antananarivo veut marquer son 10e anniversaire.

Une académie de football pour l'avenir à long terme du football malgache.



Arahimaso mitovy amin'ireo marary rehetra ny ao Analamalaotra hoy ny tomponandraikitra any an-toerana. 

Manan-danja lehibe eo amin'ny malagasy ny filevenana am-pasan-drazana.

Mahomby ve ny asa tanamaro ho fiatrehana ny aorian'ny krizy ateraky ny coronavirus? 

Malagasy any La Réunion : Mahomby ny fanarahana fepetra hisorohana ny coronavirus.

« La Nature pour la vie » est le thème de la 11e édition du Prix Equateur. Comme chaque année, ce programme sélectionne et récompense les meilleures initiatives des communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. Madagascar figure parmi les 10 lauréats cette année, grâce aux efforts du VOI TAMIA à Antsirabe Vakinankaratra. C’est une petite structure créée en 2004 et qui a pour mission de gérer le lac d’Andranobe. Interview avec le président du VOI TAMIA.



Tafiditra ho isan’ireo 10 mendrika indrindra maneran-tany nahazo ny fankasitrahana Prix Equateur 2020 i Madagasikara. Isan-taona dia misafidy ireo fomba fitantanana harena voajanahary mahomby indrindra eny anivon’ny fiaraha-monina io fifaninanana io. Nisolo tena antsika tamin’izany ny VOI TAMIA Antsirabe Vakinankaratra. Ny fitantanana sy ny fikajiana ny farihin’Andranobe no tena antom-pisian’izy ireo.

Non ! Ces derniers mois on retrouve plusieurs remède miracles sur les réseaux sociaux. Comme celui-ci par exemple : "Bonne nouvelle, le virus corona de Wuhan peut-être guéri par un bol d'eau d'ail fraîchement bouillie. Un vieux docteur chinois a prouvé son efficacité " Une recette qui n'est pas de l'avis de l'Organisation Mondiale de la Santé. Selon l'OMS "rien ne prouve que la consommation d'ail protège les gens contre le coronavirus'' sur le site de cette organisation on peut lire que : «L'ail est un aliment sain qui peut avoir certaines propriétés antimicrobiennes. Cependant, rien ne prouve que la consommation d'ail protège les gens contre le coronavirus.» Pour le moment ce qui est sûre par rapport à cet aliment, c'est qu'il donne mauvaise haleine !


Miaro amin'ny fifindran'ny coronavirus ve ny fihinanana tongolo gasy? 
Tsia ! Tao anatin'ny roa volana izay dia maro ireo karazana fanafodin'ny coronavirus aroson'ny olona eo amin'ny tambazotra Facebook. Isan'izany ohatra ity anakiray izay milaza fa vaovao mahafaly, ilay tsimokaretina coronavirus dia azo sitranina amin'ny fisotroana ranona tongolo gasy avy nampangotrahina. Voalaza fa mpitsabo sinoa efa be traikefa no nanamarina ny mampahomby azy. Tsy mitovy hevitra amin'izany anefa ny OMS, izay milaza fa tsy misy manamarina fa manasitrana ny coronavirus ny fisotroana ity ranona tongolo gasy ity. Tsindrian'ny OMS manokana mihitsy ao amin'ny tranonkalany fa afaka miady amina mikraoba maro ny tongolo gasy saingy tsy miaro amin'ny coronavirus. Hatreto aloha, ny fantatra, dia isan'ny sakafo mahery fofona izy ity. 

12 personnes ont été arrêtées la semaine dernière pour avoir détruit plusieurs hectares de forêts de mangroves dans le district d'Ambanja. La question est de savoir pourquoi les mangroves subissent autant de pression de la part des hommes alors qu’elles abritent des espèces endémiques et leurs arbres servent à beaucoup de choses. Théogène Belahy, directeur régional du ministère de l’environnement et du développement durable a accepté de répondre à nos questions.



Olona 12 no voasambotra ny faran’ny herinandro teo noho ny famotehana sy fanimbana ala honko tany amin’ny kaominina ambanivohitry Anorontsangana District Ambanja. Ala honko 200Ha no nosimbainy tamin’izany nanaovany arina fandrehitra. Naiditra am-poja vonjimaika ny 11 tamin’izy ireo fa ny iray kosa, izay ankizy 14 taona, dia naverina tamin’ny fiaraha-monina. Nanaovany Fa inona moa izany no tena ilana ireo ala honko ireo ? Aleo i Théogène Belahy avy amin’ny talem-paritry ny tontolo iainana sy ny fampandrosoana lovain-jafy eto DIANA no hanazava izany amintsika.

Cette année, la 11e édition du Prix Equateur a été axé sur le thème « la nature pour la vie ». L’objectif est de récompenser et soutenir les 10 meilleures initiatives des communautés locales de base qui arrivent à concilier développement local et gestion durable des ressources naturelles. Madagascar, à travers le VOI TAMIA, s’est distingué parmi 120 pays participants. 

Le VOI TAMIA, c’est quoi ?

Vondron’Olona Ifotony Tatamo Miray Andranobe est une petite structure, créée en 2004, qui gère le lac Andranobe dans la région Vakinankaratra. Il regroupe les habitants des 4 fokontany qui se trouvent à proximité de ce lac. « Nous sommes composés de pêcheurs, d’agriculteurs, de gestionnaires forestiers, d’artisans, hommes et femmes. On nous a confié la gestion de ce lac de 90 hectares, notre principale ressource, qui assure notre pain quotidien et notre bien-être. En participant à ce concours, nous voulons montrer au monde que nous avons réussi à bien le préserver et en prendre soin malgré les problèmes qu’on a pu avoir » explique Rakotoson Henri, président du VOI.

Trouver les solutions dans la nature

La première difficulté est apparue quand le niveau du lac a baissé petit à petit. A cause de l’exploitation humaine mais aussi du changement climatique.

« Le VOI TAMIA a donc entrepris un projet de reboisement massif sur les collines autour du lac. L’idée c’est de favoriser le cycle de l’eau et s’attendre à une pluie plus abondante. Parallèlement, nous avons nettoyé le lac et retiré les plantes envahissantes. Ce qui a permis de doubler les prises de poisson rapidement. » reprend-t-il.

En effet, la capture de poissons s’élève à 20 tonnes par an actuellement contre 8 tonnes en 2004. A côté, le lac d’Andranobe permet à 3500 personnes d’avoir de l’eau potable et d’irriguer 420 hectares de champ.

Grâce au Prix Equateur 2020, lancé par le PNUD, chaque lauréat sera doté de 10 000 dollars. Pour VOI TAMIA, le prochain objectif est d’étendre la surface reboisée d’une centaine d’hectare en commençant par la création d’une station de pépinière. En même temps, elle veut appuyer la coopérative des pêcheurs du lac d’Andranobe dans l’achat des matériels et d’équipements de pêche durable.

 

La lumière est un élément essentiel quand on réalise un film. Elle dirige le regard du public sur ce qu'il doit voir dans une scène mais également sert à bien définir le contraste du film. Douce, dure, diffuse, etc. elle peut créer des sensations, voire de l'émotion dans le film. Les techniques d'installation de la lumière et de l'éclairage sont discutées entre le réalisateur et le directeur de la photographie bien avant le tournage.

 



Anisan'ny singa manome fihetseham-po ny jiro sy ny hazavana amin'ny fanatontosana sarimihetsika. Entina anavahana tsara izay tokony ho toerana maizina sy mazava ihany koa izy ary entina isarihana ny mason'ny mpijery amin'izay tokony ho jereny. Misy fomba ametrahana azy ireo jiro eo am-panatontosana ilay sarimihetsika mba ahatongavana amin'ilay fihetseham-po ilaina. Resahan'ny mpanatontosa sarimihetsika sy ny tomponandraikitra an'izay lafiny izay mialoha izany rehetra izany.

Plusieurs personnes utilisent encore le masque jetable en ce moment, les mêmes que ceux portés par le personnel de santé. Après utilisation, ils sont souvent jetés à la poubelle, et par la suite, ils atterrissent dans les bacs à ordure. Pourtant, cette habitude présente un risque de propagation du coronavirus et autres maladies.

En effet, les déchets ménagers sont encore manipulés par des gens, que ce soit par les sans-abris ou les éboueurs. Pour le cas d’Antananarivo par exemple, les ordures sont déversées à Andralanitra. Avant de les incinérer, les habitants aux alentours y récupèrent des objets, et souvent de la nourriture. Si l’un d’eux touche accidentellement un masque infecté, il pourrait lui aussi être contaminé par la Covid 19. Par conséquent, le premier réflexe à adopter est de ne pas jeter à la poubelle, ni les masques, ni les matériaux qui pourraient présenter des risques de contamination. « On a cette mauvaise habitude de jeter les couches et autres choses du genre partout alors qu’on pourrait s’en débarrasser en creusant une fosse pour les incinérer. C’est-à-dire une incinération à domicile », affirme le docteur Rachel Razanajoary.

La meilleure manière de se débarrasser d’un masque jetable est donc de l’incinérer. Le Service Autonome de Maintenance de la Ville d'Antananarivo ou SAMVA, la structure en charge de la collecte des déchets ménagers, sensibilise déjà la population à brûler directement les masques après usage au lieu de les jeter à la poubelle.

Depuis l'existence du coronavirus à Madagascar, des protocoles de traitement ont été élaborés pour soigner les malades. Le premier à base de chloroquine, le deuxième est la tisane Covid Organics. Depuis quelques jours voire des semaines, un troisième protocole est en gestation en partenariat avec l'OMS. Ce serait l'association de deux solutions injectables. Mais la question qui se pose : où en sommes-nous actuellement ?

Selon le  directeur des fournitures de soins du ministère de la Santé Publique, le Pr Zely Randriamantany, « c'est en phase de préparation ». En effet,  selon ses explications, en principe les essais cliniques sous forme d'injection devaient être déjà lancés mais « il y a encore des données sur les prérequis pour la surveillance des malades que nous attendons ». Le Pr Zely Randriamanantany a insisté sur la confidentialité du troisième protocole durant la conversation, tout en affirmant qu'il s'agit de médicament injectable.

Traitement au choix du patient

Mais en attendant sa mise en œuvre effective, et les informations y afférentes, lequel des trois protocoles les médecins utilisent pour soigner les malades du coronavirus ? « A l'hôpital, les médecins donnent le choix entre le CVO, le protocole habituel ou le protocole d'essais cliniques sur les injections. Si le malade choisit le troisième, on lui explique le rythme et l'administration injectable », soutient-il.

L'autre question qui se pose : pourquoi avoir choisi l'injection ? « Ce ne sont pas des médicaments qu'on a inventés. Ce sont des médicaments qui existent déjà. Donc, on suit les présentations proposées par les firmes pharmaceutiques. Ce ne sont pas nous qui décidons de les mettre en suppositoires, en solutions buvables, en injection ou en comprimés. Quand ces firmes disent que ce sera des suppositoires, ce sera des suppositoires, quand elles disent que ce sera des injections, ce sera des injections sinon ça va pas marcher », assure-t-il. Toutes les autres informations attendent le feu vert de l'OMS. A suivre. 

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