Le recrutement en ligne ou recrutement virtuel est un outil de plus en plus utilisé par les entreprises et les recruteurs. Depuis l’annonce d’une offre d’emploi sur les réseaux sociaux jusqu’à l’entretien d’embauche via des applications. Qu’en est-il de notre contexte à Madagascar ? Cette solution sera-t-elle aussi efficace ? Pas à ce stade, selon Daniela Rebeka, recruteur pour entreprises. Elle estime qu’il reste encore beaucoup de blocage à surmonter.
Ny « recrutement en ligne » dia fomba anankiray hahafahan’ny orinasa mifantina mpiasa vaovao amin’ny alalan’ny aterineto. Izany hoe tsy voatery mihaona mivantana ilay mpampiasa sy ilay olona mitady asa fa vita amin’ny finday na amin’ny solosaina ny resaka ifanaovana. Efa misy ary mihamitombo ny orinasa malagasy na vahiny no mampiasa ity vahaolana ity eto amintsika. Mbola maro anefa ny tanora malagasy no tsy mahafehy azy io.
Fanainga est une organisation d’appui aux Organisations des Sociétés Civiles (OSC), anciennement connue sous le nom de Fonds Commun multi-bailleurs. En cette période de lutte contre le coronavirus, Fanainga estime que la participation des sociétés civiles est un atout pour le pays.
Pour ce faire, elle accordera une somme de 5.000.000 ariary à 200.000.000 ariary pour soutenir les projets de lutte contre le coronavirus. Selon le Responsable de gestion des connaissances et de l’information, Mendrika Rakoto Ravelomanalina, « si une OSC veut faire une demande d'initiative d'urgence chez nous, mieux vaut faire appel à un conseiller technique. Il lui dira si le projet est éligible ou non. Il l’aidera également à remplir le formulaire de demande. C'est en quelque sorte une pré-validation et la validation officielle devient une simple formalité. »
Les projets concernés par l’offre sont ceux qui priorisent l’aide à la sécurité alimentaire et aux personnes vulnérables, ceux qui ont pour objectif d’informer sur le coronavirus ainsi que les projets qui font le suivi de la gestion du budget et de l’administration publique. Il est à noter que les Organisations de la Société Civile ayant de l’expérience dans ces domaines seront privilégiées.
Les personnes qui souhaitent faire des actions caritatives sont désormais invitées à déposer leurs dons auprès de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Cette dernière s’occupera de la distribution. Le dépôt des dons suivra un calendrier et un processus bien définis par les responsables de la commune. C’est ce que prévoit la nouvelle convention signée ce 13 mai, entre la CUA et la fondation Axian, dans les locaux de l’Hôtel de Ville Analakely.
Par ailleurs, cette convention définit le projet de réhabilitation et de gestion du centre d’accueil et d’hébergement provisoire des sans-abris sis à Anosizato. Le protocole d’accord y afférent a, d’ores et déjà été validé, au préalable, par le conseil municipal, lors de la session extraordinaire qui a eu lieu du 6 au 7 mai dernier.
Dispatch des tâches
D’après les explications de la conseillère municipale, Hilda Hasinjo Ravelonahina, la CUA s’engage à récolter les dons comme les produits de première nécessité (PPN) et les vêtements. La fondation Axian quant à elle s’occupera de la réhabilitation du centre d’hébergement, de la gestion des stocks et du salaire du personnel qui travaillera dans le centre. Ce dernier accueillera plus de 200 sans-abris de la capitale. L’accord entre les deux entités durera 5 ans et sera renouvelable. Les sans-abris resteront trois mois dans le centre, puis seront répartis dans divers foyers d’accueil.
Qu’en pensent les associations caritatives ?
Andry Zo Rakotomalala, un jeune à la tête d’une association, qui souhaite rester anonyme, approuve cette nouvelle organisation. « Des sans-abris se sont permis de mendier dans d’autres centres caritatifs même s’ils ont déjà eu leur part. Cette organisation permet, de ce fait, de répartir à bon escient les dons », explique Andry. Néanmoins, il souhaite que l’Etat accepte la contribution des animateurs venant des associations afin de poursuivre la sensibilisation des bénéficiaires.
Nous sommes encore en période de confinement et la plupart des jeunes passent, chaque jour, près du quart de leur temps devant les écrans. Ils surfent sur les réseaux sociaux, regardent des films et jouent à des jeux vidéo. Récemment, des jeunes lycéens malgaches viennent d’en concevoir un.Â
Il s’agit d’un groupe de quatre lycéens nommé « Infinit Games ». Ils ont créé un jeu vidéo en s’inspirant de la fièvre des Barea. En effet, la CAN 2019 avait rallié tous les Malgaches. C’est ainsi qu’a commencé l’élaboration de leur premier jeu nommé « Alefa Mada », spécialement dédié à l’équipe nationale de football de Madagascar. Beaucoup de volonté, de passion et un fort esprit d’équipe a donné naissance à ce produit.
La cible principale de ces créateurs en herbe est la jeunesse malgache. C’est en fonction de ce critère qu’ils ont visé à rendre leur jeu le plus accessible possible à toutes les tranches d’âge.
Comme pour « Alefa Mada » ou encore le jeu « ROA » sorti un peu après, les jeux d’Infinit Games sont disponibles gratuitement sur Playstore. À noter également qu’ils sont tous en langue malgache.
Randrianarison Maurice dit Zoto et sa famille font actuellement le tour de Madagascar à pied. Ils dorment parfois dans les forêts et rencontrent sur leur routes des bandits et des animaux sauvages. Mais jusqu'ici, arrivée à Antananarivo, la famille "zoto" se porte à merveille. Ils reprendront la route dans quelques jours.
Hitety an'i Madagisakara an-tongotra no tanjon'i Randrianarison Maurice na i Zoto. Miaraka amin'ny vady aman-janany izy ary indraindray izy ireo matory anaty ala any ary mifanena amin'ny dahalo sy biby dia mihitsy aza. Tonga eto Antananarivo izy ireo ankehitriny ary hanohy ny lalany mankany Antsiranana indray afaka andro vitsivitsy.
Le 13 mai est une date marquante dans l'histoire de Madagascar. En 1972, des étudiants ont tenu un mouvement pour espérer des changements dans la situation du pays. Dama, un étudiant gréviste de l'époque, que la lutte n'est pas encore fini. Selon lui, l'éducation est primordiale pour continuer cette lutte, après viennent les infrastructures.
Daty manan-tantara ho an'ny firenena ny 13 mey. Nisy tanora mpianatra nitarika hetsika hampisy ny fiovana tamin’izany. Nambaran' i Dama, nandray anjara tamin' izany fa tsy mbola vita ny tolona tamin' iny fotoana iny fa mila tohizana. Ny fanabeazana no tokony laharam-pahamehana aloha, izay vao ny fotodrafitr' asa isan-karazany.
Alefa Mada : un jeu mobile créé par des jeunes lycéens.
Quel type de communication doit-on utiliser dans la gestion d'une crise sanitaire ?
Marché du travail : les recrutements en ligne pendant le confinement.
Pensez à entretenir vos outils électroniques pour assurer le télétravail
Tsy tokony matoritory ny mpilalao rugby malagasy fa maro ireo lalao miandry hoy ny federasionina.
13 mai 72 : mitoetra ho tantara ny tolona nataon’ ny mpianatra teny amin’ ny araben’ ny fahaleovantena Analakely.
Fanainga : hanohana ireo tetikasan’ny fiarahamonimpirenena hiatrehana ny coronavirus.
Nahemotra ny tetiandrom-pifaninanana tantara an-tsoratra hoan'ireo mpianatra.
Tsy azo atao intsony ny mizara mivantana fanampiana ho an'ireo tsy manan-kialofana.
Spotify, Deezer, Soundcloud sont quelques-unes des plateformes disponibles en ligne pour écouter de la musique. Dans le contexte actuel, puisque le rassemblement  de personnes est interdit,  les artistes ne peuvent plus se produire sur scène. Heureusement, l’utilisation de ces plateformes peut apporter un certain  support financier aux  artistes.
Nudacy Records, un label international, vient de s’installer à Madagascar pour promouvoir les artistes malgaches. Cette entreprise distribue gratuitement les chansons sur les plateformes de streaming légal pour booster l’audience des artistes. Effectivement, une soixantaine d’artistes malgaches de différents genres y sont membre. Parmi eux : le groupe Reko, leader du folk progressif à Madagascar ou encore le jeune chanteur Andriaina, invité du Studio Sifaka dans l’émission Sandrify du 30 janvier 2020. Nudacy Records protège les œuvres de l’artiste avec une rémunération équitable.
Depuis le début de la crise sanitaire, « on a pu constater une augmentation d’audience sur la plateforme de streaming musical » explique le responsable de Nudacy Records à Madagascar, Ranto Razafitrimo. « C’est tout à fait rentable pour les artistes parce que l’insertion de la chanson dans la plateforme est gratuite » poursuit-t-il. En effet, les titulaires de l’œuvre sont rémunérés en fonction du nombre d’auditeurs. Plus les audiences augmentent, plus les artistes gagnent de l’argent, et cet argent est viré directement dans le compte de l’artiste.Â
Rak Roots, un jeune chanteur d’Antsirabe , a commencé à utiliser la plateforme Deezer, depuis novembre 2019, pour partager ses musiques.« Jusqu’ à présent, j’ai cinq chansons sur Deezer mais j’essaie d’intégrer les autres. C’est bénéfique pour les artistes car la plateforme est disponible dans le monde entier. La plupart des gens l’utilisent souvent surtout à l’étranger.», a confirmé Rak Roots. Les artistes peuvent connaître à tout moment  leurs abonnés et vérifier instantanément leurs rémunérations.
Écouter les  chansons sur les plateformes de streaming musical est  un plaisir, mais aussi un coup de pouce pour nos artistes malgaches préférés, surtout pendant cette période de crise.
Foodwise Madagascar est une entreprise sociale qui lutte contre l’insécurité alimentaire. Sa principale activité consiste à récupérer les surplus alimentaires dans les restaurants de la capitale puis de les distribuer dans les centres pour enfants vulnérables.
En cette période, Foodwise Madagascar fait face à de grandes difficultés. Selon sa coordinatrice nationale, Ornella Assimini, « Nous avons été contraints de suspendre la distribution de denrées alimentaires car tout était fermé. Le confinement a mis les restaurants ainsi que les centres bénéficiaires à mal ». Néanmoins, malgré les restrictions durant ce confinement, ils ont décidé de reprendre leur activité face aux demandes qui affluent. En effet, les enfants mangent plus que d’habitude durant ce confinement. Les centres spécialisés dans l’enfance avaient besoin de leur aide. Foodwise Madagascar devait alors faire face à une urgence.
La solution était de se tourner vers les entreprises agroalimentaires pour récupérer les invendus. Les principaux donateurs et restaurants partenaires de l’entreprise sociale sont toujours fermés depuis le début de la crise sanitaire. Les dons collectés sont essentiellement composés de jus de fruits, de chips, de biscuits et d’œufs. D'après la coordinatrice nationale, « au total, nous avons pu distribuer environ 12 tonnes de denrées alimentaires. Les bénéficiaires sont au nombre de 3.000 enfants et familles d’Antananarivo. Ces dernières semaines Foodwise a ajouté de nouveaux centres bénéficiaires à leur liste.
Alors crise sanitaire ou pas, Foodwise Madagascar continue sa lutte contre l’insécurité alimentaire.