COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

La proclamation des résultats de la 4ème édition du concours d’art contemporain malgache a eu lieu le vendredi 5 juin à la galerie de la Fondation H, à Andraharo. Zoarinivo Razakaratrimo, plus connue sous le pseudo Madame Zo, a remporté la première place grâce à son œuvre intitulé « Bateau ».

Cette œuvre, représentant plus précisément un boutre, a permis à Madame Zo de sortir du lot. Elle y assemble du tissu et des matières recyclées comme des pellicules photographiques. En récompense à son travail, l’artiste plasticienne résidera pendant trois mois à la cité Internationale des Arts à Paris. Une bourse de résidence et un billet aller-retour lui seront offerts. A la fin de son séjour artistique, elle aura également le privilège d’exposer ses œuvres et de participer à une table ronde avec des professionnels du monde de l’art.

Deux autres artistes ont également été récompensés durant cette cérémonie. Il s’agit de Felana Rajaonarivelo qui a gagné le « prix d’aide à la production » et Yannick Tojonantenaina Andrianambonisoa celui de la « mention spéciale à la jeune création ».

 Une artiste déjà reconnue internationalement

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le tissage à son actif, Zoarinivo Razakaratrimo est aussi spécialisée dans la création responsable. Elle arrive à tout transformer en œuvre d’art, d’où son crédo « Rien ne se perd, tout devient beau ».

Ayant déjà participé à la première édition du concours Paritana, elle a terminé en deuxième position derrière Temandrota. Elle est donc revenue cette année avec plus d’ambitions.   

Au niveau international, ses œuvres ont déjà été exposés au Musée Quai Branly à Paris, à la Triennale de la tapisserie en Pologne, au National Museum of African Art à Whashington DC ou encore à la Biennale de Dakar.

Chez les Malgaches, les lampions ont été utilisés pour chasser l’obscurité et donner de la place à la lumière. D’une manière générale, on les utilise à l’occasion des grandes cérémonies ou des grandes célébrations.
Avant la colonisation, les lampions malgaches ont été fabriqués à partir de bambou. On met au sommet la bougie pour éclairer le chemin et les lieux. Les lampions en papier dont se sont appropriés les enfants Malgaches jusqu’à maintenant ont été importés par les Français durant la colonisation. Ils ont été inspirés par les Chinois, les Coréens, les Japonais déjà chevronnés dans la fabrication des lanternes, en l’occurrence.
Avec les changements occasionnés par la colonisation, la société malgache a, depuis, abandonné les lampions en bambou.  



Teny malagasy ny arendrina. Teo amin’ny Malagasy dia nentina nandroahana ny aizina, nentina nampidirana ny mazava ny arendrina. Nampiasaina izy ireny indrindra rehefa asaramanitra ka ny alina hifoha any amin’ny fankalazana no hampiasaina azy. Vita avy tamin’ny bararata ny arendrina malagasy taloha. Ary teny amin’ny tendrony no nasiana labozia nentina nanapariahana ny hazavana. Rehefa tonga kosa ny vanim-potoanan’ny fanjanahan-tany, dia nosoloina arendrina taratasy izany. Ny kolotsaina tatsinanana, izay efa havanana amin’ny fanaovan-jiro, no nahasarika ny frantsay hampiditra ny arendrina taratasy teto Madagasikara. Ary nanomboka teo dia najanona ny arendrina bararata fa niova ho arendrina taratasy isika.

lundi, 08 juin 2020 13:31

Jeunes : Vivre seul le confinement

Cela fait déjà près de deux mois et demi que les premiers cas de coronavirus ont été détectés à Madagascar, et même si certaines personnes commencent à sortir de chez elles, d'autres sont toujours confinés. Être confiné avec sa famille c'est une chose, être confiné seul, c'en est une autre.

Fameno, 24 ans, vit seule depuis 3 ans à Antananarivo. Originaire de Moramanga, elle est venue dans la capitale pour étudier et, en même temps, a trouvé un petit boulot de serveuse. Malheureusement, depuis le confinement, son activité professionnelle et ses études sont à l'arrêt.

Habiter seule a ses inconvénients, surtout en cette période particulière. « J'ai peur de sortir parce que si jamais je tombe malade, personne ne viendra à mon secours, alors je préfère prendre mes précautions. Je ne sors que rarement, juste pour faire mes courses », témoigne-t-elle. Bien qu'elle ait l'habitude d'être seule, le fait de ne pas pouvoir fréquenter ses amis est pesant, selon elle : « J'essaie de communiquer fréquemment avec mes amis et ma famille pour ne pas trop me sentir toute seule, et j'ai même adopté un chaton ».

Contrairement à Fameno, Tsilavina, qui habite seul à Majunga, ne connait pas cet isolement. Comme la ville est presque épargnée par la pandémie, il arrive à maintenir sa vie sociale : « j'arrive quand même à voir mes amis, rien n'a changé du point de vue relationnel mais c'est au niveau du mode de vie qu’il y a quelques changements ». Quoi qu'il en soit, espérons que la situation s'améliore pour que nous puissions vite retrouver nos proches.

 

Cela fait presque une année que Yavosoa Oly et sa famille fabriquent des paniers à partir des emballages de biscuits. En ce moment, ils vendent de jolis paniers finement tissés artisanalement. Cette idée leur est venue après avoir observé des enfants qui jouaient dans la cour et tressaient des objets à partir de ces emballages.



Herintaona teo hoe eo izay no nidiran’i Yavosoa Oly sy ny fianakaviana tamin’ny fanodinana fonona biskoitra ho lasa harona. Avy amin’ny fahitana ankizy kely nilalao sy nandrary no niangan’ny hevitra hoy izy, teo koa no nanombohan’ity orinasa teo amin’ny fianakaviany ity.

lundi, 08 juin 2020 12:01

Kozio ahy : "Inona akia no hidirako"

Argot et expression populaire signifiant « de quoi je me mêle » ou pour dire qu’on ne veut pas mettre son nez dans les affaires des autres. Cette expression est encore récente, tirée d’un film long métrage réalisé par une maison de production malgache. On la retrouve dans les paroles de quelques artistes urbains.



Inona akia no idirako : fomba fitenin’ny tanora nalaina avy amina honoronantsary malagasy iray. Ampiasaina rehefa misy resaka tsy mifandray, na ilazana hoe tsy te hiraharaha na tsy te hiditra amin’ny resaka ifanaovana. Mitondra fanazavana misimisy kokoa i Rado mpikabary sy mpanentana Havozo.

lundi, 08 juin 2020 11:35

Santénaka : Diabète et COVID-19

Les diabétiques sont considérés comme étant des personnes à risques de la COVID19. Parmi les décédés de la pandémie à Madagascar, on recense des patients qui avaient le diabète. Mais pourquoi ? Le docteur Haja Ramamonjisoa, diabétologue, directeur de l’Association Malgache de la lutte contre le diabète ou AMADIA nous donne plus de détails concernant le diabète.



Isan’ireo olona voasokajy ho marefo ireo olona voan’ny diabeta manoloana ny fihanaky ny tsimokar’aretina COVID19. Ny fananana hery fiarovana ambany raha oharina amin’ny olona tsy misy diabeta no anton’izany. Fantaro ihany koa fa manakorontana ny diabeta ny fisian’ny tsimok’aretina ao amin’ilay olona ka vao maika mampihombo ny aretina. Mitondra fanazavana misimisy kokoa mikasika ny diabeta i dokotera Ramamonjisoa  Haja, manampahaizana manokana sady talen’ny Andia Malagasy Miady amin'ny Diabeta na AMADIA.

lundi, 08 juin 2020 11:20

Journal du 8 juin 2020

Les récifs coralliens sont de plus en plus pollués

Pourquoi dit-on que les diabétiques sont plus exposés à la Covid19 ?

Montréal: foyer du coronavirus au Canada, comment le vivent les Malgaches qui y sont installés ?

Vivre le confinement tout seul, comment s'en sortir ?



Efa azo jifaina eto Antananarivo izao ilay fatana ATIALA mandeha amin’ny akofa.

Ahoana ny fomba hanampiana ireo tanora matihanina mpanatontosa sarimihersika aorian'ity krizy ara-pahasalamana ity ?

Ny tsy fahalianana amin'ny fianarana ny fitsipiky ny teny malagasy no mahatonga ny tanora tsy mahafehy ny fanoratana izany.

Ho hitantsika ato anaty vaovao ihany koa ny fomba fitaninana andro.

Des réchauds à balles de riz sont désormais disponibles à Antananarivo. Il s'agit d'un produit du projet ATIALA de l'association Hetsika Fampiraisaina ny Kristianina hoan'ny Firenena ou HFKF. L'objectif est de ralentir la déforestation à Madagascar. De plus, les ménages pourraient bien épargner un peu plus d'argent en se tournant vers cette option écolo.

Encourager les Malgaches à abandonner petit à petit l'utilisation du charbon n'a jamais été une tâche facile. La plupart des alternatives proposées à la population coûtent trop cher.

L'arrivée de ces réchauds à balles de riz est assez prometteuse. En effet, près d'un million de tonnes de balles de riz vont à la poubelle chaque année. C'est pourtant un produit très utile. Il coûte beaucoup moins cher que le charbon et fait cuire les repas presque deux fois plus vite. Les ménages peuvent économiser 20.000 ariary ou plus en réduisant leurs dépenses en charbon. Donc, l'environnement y gagne, mais l'économie aussi. L'association va essayer de distribuer 100.000 réchauds dans tout le pays, cette année.

A distribuer gratuitement pour certains ménages

Le premier point de vente de ce réchaud a été installé dans la capitale. Les usagers peuvent trouver des balles de riz secs dans les différentes usines qui pilent du riz. La vente des réchauds en soi n'est pas la priorité explique un responsable de l'association HFKF, Tiana Randrianasolo. L'association fournit d'abord des réchauds à balles de riz gratuitement aux ménages vulnérables qui utilisent principalement le charbon. Elle envisage également d’en envoyer dans les régions, dès que possible, en fonction de l'évolution de la crise sanitaire. Une convention de partenariat avec les autorités est également en cours de signature pour plus de soutien technique et financier.

Non !

Sachez que vous ne pouvez pas contracter le coronavirus simplement en marchant dans la rue. Le virus ne flotte pas dans l'air. En effet, l'organisation mondiale de la santé affirme que la Covid 19 se transmet à travers des gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu'une personne tousse ou éternue. Si vous vous tenez à plus d'un mètre de cette personne, vous ne risquez rien.

Cependant, dans un espace fermé comme dans un taxi B ou une voiture, le risque est plus élevé. Vous pourriez facilement attraper le virus sur une poignée, une fenêtre ou une autre partie du véhicule qu'une autre personne contaminée a touché avant vous.

Comment ?

En touchant juste après votre visage, vos yeux, votre nez ou votre bouche, vous pourriez donc vous contaminer. Sachez que le virus peut survivre sur plusieurs surfaces en tissus, en verre ou en métal, pendant plusieurs heures. Un conseil, couvrez bien votre nez et votre bouche avec un masque et utilisez le plus souvent possible un gel hydro alcoolique lorsque vous êtes installé dans les transports  et une fois que vous en êtes sorti.



Mety ho azo amin’ny alalan’ny rivotra ve COVID -19 ?

Tsia !

Fantaro fa tsy ho voan’ny coronavirus ianao/ raha mandeha tsotra eny andalana. Tsy miparitaka eny amin’ny rivotra io virus io. Mifindra amin’ny alalan’ireo tsiranoka avy ao amin’ny orona rehefa mihevona na avy amin’ny vava rehefa mikohaka ny Covid-19 araky ny voalazan’ny fikambanana irasam-pirenena momba ny fahasalamana .Tsy misy atahoranao ny hifindran’izany raha manaja ny elanelana iray metatra ianao.

Nefa kosa, ambony ny taha mety ahazoanao ny tsimok’aretina ao anatin’ny toerana mihiboka toy ny Taxi B na fiara tsotra, amin’ny alalan’ny fikasihana ireo hidim’baravarana, ireo varavaran-kely na ireo faritra hafa ao anaty fiara ka efa nokasihin’ny olona mety nitondra io tsimok’aretina io.

Amin’ny fomba ahoana ?

Ny fikasihanao monja ny tarehy, ireo maso, ny orona na ny vava dia mety ahazoanao azy. Fantaro fa afaka mivelona mandritry ny ora maro amin’ny lamba, fitaratra na vy ny virus. Hany torohevitra: rakofy amin’ny harotava ny orona sy ny vavanao  ary diovy, arak’izay azo atao amin’ny « Gel Hydroalcoolique » ny tanana rehefa ao anatiny sy rehefa mivoaka ny fiara fitanterana ianao.

Les solutions hydroalcooliques, les gels désinfectants, et même l’alcool 90° ont disparu des étals des pharmacies depuis le début de cette pandémie. Face à cette rupture de stock, beaucoup de recettes maisons de désinfectants sont postés sur la toile. Sont-elles sûres et efficaces ?

Des vidéos, qui conseillent aux gens de concocter par leurs propres soins leur désinfectant pour les mains, circulent sur les réseaux sociaux dont YouTube et Facebook. Elles proposent des recettes faciles à base d’eau et d’alcool pour la solution hydroalcoolique, certaines suggèrent même d’ajouter du vinaigre, de l’aloe vera, voire du citron dans la solution pour obtenir une odeur agréable.

Privilégier l'eau et le savon

Certes, ces partages sont faciles à faire et moins chers mais ils ne respectent pas la formule recommandée pour être utilisés comme solution antibactérienne, antivirale et désinfectante pour les mains. « Je ne recommande pas aux gens de fabriquer de solution hydroalcoolique chez eux. Il faut de l’alcool allant de 96 à 100 degrés pour avoir ce liquide, et cet alcool, on le retrouve uniquement chez les fournisseurs de réactifs. En fait, la solution la plus efficace est de toujours de vous laver les mains avec de l’eau et du savon », explique le directeur de la transfusion sanguine auprès du Ministère de la Santé, le Pr Zely Randriamanantany.

Effectivement, le gel et les solutions sont très pratiques, mobiles et accessibles quand nous sommes en déplacement mais il faut rappeler que leur utilisation n’est conseillée que lorsqu’il n’y a pas d’eau et de savon à proximité.

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