L’actualité sur la femme à Toliary qui a voulu vendre ses enfants pour 20.000 ar a choqué de nombreux citoyens. Cela a relevé les questions sur le transfert de prise en charge de ses enfants à une association ou à d’autres parents, quand on n’a plus les moyens. Juridiquement, cela peut se faire après des enquêtes et différentes concertations entre les autorités et les parents concernés. D’ailleurs, selon Ando Nomenjanahary, présidente de la Plateforme de la Société Civile pour l’Enfance, il existe différents centres d’accueil destinés aux enfants abandonnés ou en situation difficile. On peut aussi procéder à l’adoption mais selon elle, c’est une solution de dernier recours.
Par ailleurs, l’activiste dans la protection des droits humains, Betsara Jean Kinnéar souligne que les parents ont le devoir d’assumer la prise en charge de leurs enfants, à partir du moment où ils ont décidé de devenir parents. De plus, dans la culture malgache, les enfants sont considérés comme de la richesse, ils servent d’ailleurs de pilier et de soutien dans le futur, selon cet activiste. D’après nos intervenants dans « Ndao hilaoeky », l’éducation et la conscientisation des jeunes sont primordiales pour éviter les mariages et grossesses précoces, qui sont l’origine des enfants non désirés.
Nanaitra ny maro ny vaovao momba ilay vehivavy tany Toliary saika hivarotra ny zanany kambana 20 000 ar. Lohahevitra anisan’ny nivoaka tao anatin’izany ny fahafahana manome ny zanaka ho an’ny fikambanana na amin'ny olon-kafa rehefa tsy afaka mamelona azy ireo intsony. Araka ny lalàna, azo atao izany hoy i Ando Nomenjanahary, filohan’ny « Plateforme de la Société Civile pour l’enfance » raha manaraka ny dingana rehetra. Misy ny famotorana sy ny fakan-kevitra isan-karazany eo amin'ny tompon'andraikitra sy ny ray aman-dreny. Misy ihany koa ireo ivon-toerana fandraisana ireo ankizy, izay misedra olana ireo. Azo atao ihany koa ny mampanangana ilay zaza, kanefa rehefa tena tsy mahita vahaolana intsony izany hoy izy. Nanamafy kosa ny mpikatroka amin’ny fiarovana ny zon'olombelona, Betsara Jean Kinnéar, fa ny ray aman-dreny dia tokony vonona hatrany handray andraikitra amin'ny zanany. Ary indrindra fa eo amin’ny kolontsaina Malagasy dia toy ny harena ny zanaka, andry iankinan’ireo ray aman-dreny rahatrizay. Tena ilaina tokoa ny fanabeazana sy ny fanentanana ny ankizy sy ny tanora hoy izy ireo, hisorohana ny fanambadiana sy ny vohoka aloha loatra, izay mampitombo ireo zaza tsy niriana.
Base de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture consiste à stimuler des points spécifiques à divers endroits de notre corps, chacun correspondant à un organe, par l’intermédiaire d’aiguilles.
Selon Harivony Raelinirina, médecin en acupuncture au sein de l’INSPC ou institut national de santé publique et communautaire à Befelatanana, l'acupuncture peut très bien être associée à d’autres médecines. D’un simple mal de tête à des maladies telles que la paralysie faciale en passant par la fatigue ou le stress, l'acupuncture peut guérir bien des maux.
« Avant je traînais les pieds quand je marchais à cause de mes douleurs au niveau de la sciatique, après quelques séances, je me suis remise à marcher normalement, je peux même refaire du sport » témoigne Herilanto, une abonnée à cette médecine traditionnelle.
Cette pratique, de plus en plus courante dans le pays, devient une alternative à la médecine moderne pour certains. Pour précision, la manipulation d’aiguilles est uniquement réservée aux professionnels.
« Sahirana aho namindra, tena nitarika tongotra mihitsy, rehefa nanao tsindrona volamena anefa dia afaka tanteraka izay olana izay, ary efa miverina manao fanatanjahantena aho amin’izao», hoy Herilanto, izay nisafidy ny hitsabotena amin’ny alalan’ny tsindrona volamena na ny « acupuncture ». Fitsaboana nentim-paharazana sinoa ampiasaina fanjaitra anairana ny faritra sasany eo amin’ny vatana izay mifandray amin’ny taova ao anaty marihina fa mpitsabo efa matihanina amin’io sehatra io ihany no afaka manatanteraka izany.
Azo ampiarahina tsara amin’ny fitsaboana hafa ny tsindrona volamena hoy i Harivony Raelinirina, mpitsabo amin’ny alalan’ny tsindrona volamena ao amin’ny INSPC Befelatanana. Ary afaka manao azy io avokoa ny olondrehetra. Maharitra 15mn ka hatramin’ny ora iray ny faharetan’ny fijanonanany fanjaitra eo amin’ny vatany olona iray araka ny aretina mahazo azy, toy izay ihany koa ny isan’ny fanjaitra eo amin’ny vatana.
Manontany an’i Alima sy Velotody i Zanety raha naheno fa voan’ny COVID-19 ny zanaky ny ben’ny tanana. Niady hevitra momba izay teo izy ireo ary tonga hatrany amin’ny hoe soa ihany fa tsy niaraka tamin’ny Saotra intsony i Kalozara raha tsy izay voan’ny COVID-19 ihany koa. Mbola tsy foana ny aretina ka mila mitandrina ny rehetra indrindra rehefa hifamangy hoy izy ireo namarana ny resaka.
Zanety demande à Alima et Velotody s'ils ont entendu parler du fils du maire infecté par la COVID-19. Ils ont discuté de la situation sanitaire. Alima est ensuite arrivé à la conclusion qu’heureusement Kalozara n'était plus avec Saotra. Elle aurait pu être également infecté s’ils étaient encore ensemble.
Des vers bien posés, pesés et rimés de l’illustre Dox ou de ceux du poète mythique qu’est Jean Joseph Rabearivelo, rien n’est encore perdu. Nombreux jeunes poètes s’en inspirent encore. Mais certains d’entre eux, ciblant un public plus jeune, marient de manière lyrique « poésie et argots ».
Pour les jeunes poètes conservateurs, la poésie en elle-même est un art et comme tout art, elle doit savoir se décalquer de l’ordinaire. Ajouter de l’argot dans les vers ne fait ainsi que détruire le côté artistique de la poésie. Pour d’autres poètes, qui veulent atteindre un public plus jeune, les termes argotiques du quotidien permettent d’arriver facilement à ce but.
Tout est question de personnalité et de cible
C’est surtout dans le slam, une forme de poésie plus théâtralisée, que se rencontre souvent l’utilisation de mots argotiques et de jargons du quotidien. Une façon pour les poètes-slameurs d’arriver facilement à transmettre leurs messages au public, surtout aux jeunes. « Pour ma part, c’est tout à fait possible et cela ne change en rien la valeur artistique et le charme lyrique de la poésie », souligne Barry Benson, jeune poète-slameur, qui utilise cette forme de poésie plus « jeune ». Na Hassi, une jeune écrivaine slameuse, souligne la même chose. « Certes, je n’utilise pas d’argots dans mes écrits. Mais je trouve que c’est une façon originale, bien que hors du commun, de créer des vers avec des argots sans pour autant tomber dans la vulgarité ».
Selon Barry Benson, il est surtout question de personnalité de l’écrivain mais aussi du public ciblé. « Il est autant possible pour un écrivain de rester dans la forme traditionnelle que de basculer vers cette nouvelle tendance, pour parler plus aux jeunes », indique-t-il. Cependant, selon ce jeune poète, c’est l’écrivain qui risquerait d’y perdre sa personnalité s’il veut jongler entre les deux.
La poésie attire encore les jeunes
Riambola Mitia, jeune poète et président du Faribolana Sandratra, fait remarquer que le fait d’utiliser des argots détruit l’image même de l’art que revêt la poésie. « La poésie est un art, et se doit de refléter cette dimension, même dans le choix des mots que dans le choix des vers utilisés », souligne-t-il. Pour lui, si c’est dans le slam, qui est plutôt théâtralisé et qui vise les jeunes, ça peut passer.
Par ailleurs, selon ce jeune écrivain, le slam et la poésie dans sa forme traditionnelle attirent aujourd’hui les jeunes. Il n’est ainsi d’aucune utilité de marier la poésie avec l’argot, si le slam peut déjà le faire. « Il s’agit de deux mondes différents et de deux arts différents », souligne-t-il.
Si le campus universitaire est protégé par la franchise, elle peut être levée pour des raisons de sécurité c’est-à-dire en cas d’actes de vandalisme, de pillage ou encore cas d’homicide. Selon les explications de Rakotoarison Jean Jacques, enseignant chercheur à l’université de Toamasina, dans certaines situations, telle que l’homicide, les forces de l’ordre peuvent intervenir sans attendre la levée de la franchise.
Voaaron’ny « franchise universitaire » ny oniversité kanefa afaka ahantona izany rehefa voakititika ny filaminana anatiny. Izany hoe rehefa ahitana famotehana sy fangalarana na ihany koa famonoan’olona. Raha ny fanazavan’i Rakotoarison Jean Jacques, mpampianatra mpikaroka ao amin’ny oniversite an’i Toamasina, dia tsy voatery miandry ny fampiantonana ny « franchise universitaire » ny mpitandro ny filaminana vao miditra an-tsehatra, raha sendra tranga toy ny fifamonoana olona ohatra.
“Nôfa” est une expression familière aux jeunes malgaches. Ce terme s’utilise généralement pour dire qu’une personne est incompétente ou encore maladroite. Même idée que stupide, parfois, il insinue le fait de sous-estimer indirectement les autres.
Fampiasan’ny tanora malagasy amin’ny andavanandro ny teny hoe « nôfa ». Entina ilazàna olona iray tsy ampy fahalalàna na koa vontsavontsa fiasa. Isan’ny teny mitovy hevitra amin’izy io ny hoe « vendrana » na koa « donto » Amin’ny lafiny iray, teny ampiasaina mba hanambaniana ny hafa ankolaka ny « nôfa ».
Depuis le début de la pandémie, la culture en pot ou en bouteille est devenue l’un des passe-temps favori chez certains citadins. En général, ce sont ceux qui pratiquent l’agriculture urbaine qui utilisent cette technique.
La culture en pot dépend de la profondeur dont la racine de la plante a besoin. Ainsi, il faut bien choisir ses plantes c’est-à-dire favoriser celles dont les racines n’ont pas besoin d’aller puiser toutes leurs ressources dans la terre. Tomates, laitues, concombres, poivrons ,carottes ou encore légumineuses etc… sont idéaux pour la culture en pot. Quant à la fertilité du sol, il faut être patient. Pour améliorer la qualité de la terre à cultiver, il faut planter des légumineuses avant les autres semences. Le permaculteur, Anja Andriatsiresy explique que « les légumineuses dégagent de l’azote, élément jouent un rôle déterminant pour les plantes. Il est d’ailleurs considéré comme un des éléments nutritifs principaux des plantes ».
Planter des plantes les unes à côtés des autres
Gérer un petit espace de culture n’est pas facile. Pourtant, de plus en plus de gens veulen tavoir un petit potager et un jardin chez soi. Il est possible d’associer plusieurs plantes différentes dans un même pot. Cependant, il faut faire attention aux plantes qui s’entretuent. Par exemple, la carotte ne se marie pas avec les haricots verts. Ce dernier est un fixateur d’azote. Pourtant la carotte est sensible à cet élément, explique Anja Andriantsiresy. En effet, la carotte a besoin d’azote mais ce qu’elle trouve dans la terre lui suffit pour pour sa croissance. Ce légume peut, par contre, se mélanger avec de la tomate. Effectivement, l’odeur de la tomate éloigne les pucerons de la carotte. Et la présence de la carotte éloigne les mouches de la tomate. Il en est de même pour le poireau.
Les plantes aromatiques indispensables à culture en pot
L’aneth, la verveine, la citronnelle, le thym, le romarin, le fenouil, la menthe et le basilic, etc. protègent les autres plantes. Ce sont des insecticides naturels. Leurs odeurs agissent comme répulsifs contre les bestioles nuisibles . Le basilic et la lavande, par exemple, repoussent les mouches et les pucerons. Ainsi, ils peuvent s’associer avec la tomate et la carotte dans un même pot. La menthe repousse les moustiques. Mais il faut faire attention car elle se répand facilement. Elle peut envahir les autres plantes. Il est préférable de l’isoler. Cependant, son pot doit se placer près des autres pots afin de repousser les moustiques.
Pour assurer la culture en pot, il faut choisir des plantes ayant les mêmes besoins.
Tazan’i Saotra avy eny am-baravarakelin’ny biraon’i Stanislas tao anatin’ireo olona mikomy i Kalozara. Nifampiantso an-telefaonina izy roa taorian’izay ka nanambara i Kalozara fa hiady ho an’ny fanafoanana ny kolikoly misy eo amin’ny kaominina izy. Naniraka azy hody anefa i Saotra satria nolazainy fa lasa namonjy fivoriana any Antananarivo ny rainy fa tsy eto an-toerana. Tapaka ny antso ary nitohy ny horakoraka. Nony avy eo, nentin’i Saotra nirifatra tamin’ny scooter i Kalozara ary nakany amin’ny toerana mangina izy roa. Nanazava i Saotra fa tiany i Kalozara ary mbola ho vinanton’i Stanislas. Tsy tsara noho izany raha mifangaro amin’ny mpitolona eo izy. Niteny anefa i Kalozara fa fantany ny fiarahan’i Saotra sy Nomena. Nifamaly teo izy roa ka nitsodrano an’i Saotra i Kalozara ary lasa.
Saotra a vu Kalozara de la fenêtre du bureau de Stanislas parmi les manifestants devant la commune. Ils se sont appelés plus tard et Kalozara a affirmé qu'elle se battrait pour éradiquer la corruption et pour instaurer la transparence dans la commune. Cependant, Saotra l'a renvoyée chez elle en l’informant que son père n’est pas au bureau. Il est allé à une réunion à Antananarivo. L'appel a été interrompu et l'agitation a continué. Plus tard, Saotra a emmené Kalozara sur son scooter afin de discuter dans un endroit calme. Saotra a expliqué que Kalozara ne devrait pas manifester car elle serait sans doute la belle fille du maire. Les larmes aux yeux, Kalozara lui a répondu qu’elle était bel et bien au courant de la relation entre Saotra et Nomena. Ils se sont disputés et Kalozara est partie.