Vaozavo lenda est un groupe originaire de Taolagnaro. A la base, le groupe joue sur les rythmes et instruments de musique typiques de l’ethnie Antandroy. Mais après des échanges avec d’autres professionnels de la musique, ils ont fusionné leur musique en utilisant des instruments plus modernes tels que la guitare basse, les claviers ou les percussions. Toutefois, lorsqu’ils sont en scène, ils préfèrent garder les musiques et instruments traditionnels, nous confie Marcel Ravelomanantsoa, leader du groupe.
Très connu grâce au célèbre titre « Salakao », le flambeau du groupe original Vaovy est aujourd’hui repris par leur descendance, le groupe Vaovy Junior. Beaucoup d’entre nous connaissent la chanson « Salakao » mais combien connaissent l’histoire derrière la chanson ? Soja Deshman, fils du fondateur du groupe Vaovy raconte que c’est l’histoire d’une jeune fille qui s’est enfuie de la maison ses parents. Plus tard, elle éprouve des remords et souhaite retourner auprès de ces derniers. Elle leur demande pardon.
Tarika iray avy any atsimo any ny Voazavo Lenda. Miangaly ny mozika mampiavaka ny faritra atsimo izy ireo amin’ny ankapobeny. Taty aoriana rehefa nahazo fiofanana tamin’ireo mpanakanto hafa izy ireo dia nampifangaro izany mozika izany tamina zava-maneno sy gadona maoderina kokoa. Rehefa miakatra an-tsehatra kosa anefa, dia safidian’izy ireo milalao ireo zava-maneno mampiavaka ny faritra Atsimo.
« Salakao », io no hira tena nahafantarana ny tarika Vaovy. Efa nodimandry ny lehiben’ny tarika ka ireo zanany amin’izao no mamelona ny anaran’ny tarika. Betsaka isika no efa naheno an’io hira « Salakao » io saingy firy amintsika anefa no mahalala ny zavatra tantarainy? Tantarana tovovavy iray niala ny tranon’ny ray aman-dreniny izy iny. Rehefa elaela tany dia nanenina ity farany ka niverina ary nifona tamin’ny iray aman-dreniny sy nitalaho hiverina.
Le marché aux puces de jeux vidéo devant le portail du stade des cheminots à Antanimena semble avoir toujours fait partie du décor. Bien que le nombre de vendeurs ait diminué au fil des années, les étals continuent de ramener aux bons souvenirs des anciens jeux.
S’il y a un secteur qui a connu une grande évolution au cours des dernières décennies, c’est bien le secteur vidéo ludique. Bien avant les PS5 et Xbox Series X, beaucoup de gamers ont découvert les jeux vidéo avec les Sega Mega Drive ou encore la Super Nintendo. La course au graphisme, toujours aussi époustouflant de réalisme à chaque sortie, n’enlève en rien le besoin de retourner aux sources pour les passionnés comme Elysé Botoarison. « C’est au marché à Antananimena que je cherche d’anciens jeux », indique ce gamer, dans la trentaine, qui garde précieusement chez lui une Super Nintendo. « Difficile de trouver un jeu précis quand on y va. C’est souvent par hasard qu’on tombe sur les cartouches », souligne-t-il.
Originalité
Effectivement, les consoles de salon Nintendo et Sega se font de plus en plus rares. « J’ai des passionnés qui cherchent des Super Nintendo. Mais je n’en trouve quasiment plus. Idem pour les jeux », indique un vendeur. « Pour l’heure nous avons surtout des Playstation 1 et 2. Les jeux que les gens achètent le plus c’est la série Tekken ». Elysé Botoarison, pour sa part, recherche une Dreamcast. « Cela fait quelques années que je cherche à acquérir une Dreamcast ou une Saturn ». Ce que les gamers aiment dans les anciens jeux c’est le gameplay. « Bien-sûr il y a la nostalgie, mais j’aime aussi beaucoup le côté gameplay sur les anciennes consoles. On sent que les développeurs de jeu étaient encore à fond dans leur potentiel créatif. Le résultat est plus original et authentique », souligne-t-il.
Miresaka momba ireo fitarainana marobe avy tamin’ireo mpanao asa-tanana I Lisy sy Fredy. Maty antoka ny mpanao asa tanana noho ny fanambakana mahazo azy ireo mikasika ny vidiny angalana ireo asa tananany eny ifotony. Tsy mankasitraka an’I Bernard noho izany ireo mpanao asa tanana satria tsy fantany ny lanjan’ny asa tanana eo amin’ny fampandrosoana ny kaominina. Tokony atsahatra ny fiaraha-miasan’ny kaominina amin’I Bernard hoy I Fredy.
La commune a reçu plusieurs plaintes des artisans. Ces derniers font des ventes à perte car les collecteurs achètent les produits artisanaux à des prix non raisonnables. De ce fait, les artisans n’apprécient pas Bernard. Il ne comprend pas la valeur et l’enjeu de l’artisanat dans le développement de la commune. Fredy pense que la commune devrait arrêter la collaboration avec Bernard.
Le secteur du social comprend plusieurs métiers. Ce jour, nous allons nous focaliser sur le métier d’assistant social et sur celui d’éducateur au pair. Souraya Marizafy, assistante sociale auprès d’une association humanitaire d’Antsiranana va nous parler de sa fonction. D’un autre côté, Sylvia Andrianirina et Omega Andriatsiafoy, deux éducateurs au pair venant d’Antsiranana et d’Antananarivo nous expliqueront les ficelles de leur métier.
Maro ny asa azo atao eo amin’ny sehatra sosialy. Fa ny hifantohantsika androany dia ny asana mpanabe olon-tsahala sy ny mpanome tantsoroka ara-tsosialy. I Souraya Marizafy, mpanome tantsoroka ara-tsosialy miasa eo anivon’ny fikambanana iray ao Antsiranana no hanazava momba ny asany. I Sylvia Andrianirina sy i Omega Andriatsiafoy kosa no hizara amintsika ny ataony amin’ny maha mpanabe olon-tsahala azy ireo.
Le massage facial est une méthode de relaxation qui consiste à masser le visage. C’est également une technique anti-ride et un anti-âge mais surtout un anti-stress. Quand le masseur masse le visage, il va de bas en haut, du menton jusqu’au front en passant par les pommettes. Il masse le crâne et les épaules en même temps, d’après Nini, esthéticienne au salon de beauté Hariniala. Ce type de massage permet d’estomper les cernes, ces bleus qui apparaissent autour des yeux quand on est fatigué. Mettre des rondelles de concombre sur les yeux permet aussi d’enlever les cernes, explique Felana, esthéticienne et responsable au salon de beauté Luminelle. Cependant, d’autres méthodes sont aussi pratiquées.
Fomba iray mety hahazoana aina ny fanorana ny tarehy. Mampihemotra ny fahanterana sy manala ny rarintsaina ihany koa izy ity. Horina manomboka aty amin’ny saoka ka miakatra mankany amin’ny andrina ary mandalo amin’ny taolan-tava no fanaovana azy ity. Horina ihany koa ny taolan-doha sy ny soraka rehefa manao azy hoy i Nini, mpikarakara tarehy ao amin’ny salon de beauté Hariniala. Manala ilay mangana manodidina ny maso ny fanorana ny tarehy. Manala ireo mangana ireo ihany koa ny fametahana kokombra eo amin’ny maso araka ny fanazavan’i Felana, mpikarakara tarehy sady tompon’andraikitra ao main’ny Salonde de Beauté Luminelle, fa misy fomba hafa ihany anefa.
Parfois l’enfant se referme sur lui-même quand ses parents le réprimandent. Il suce son pouce ou va dans son coin sans parler à personne. Certains parents s’inquiètent de ce comportement. Ils ont peur que l’enfant ait des problèmes à communiquer ce qu’il ressent et que cela risquerait d’avoir des conséquences sur son développement psychologique. Ce comportement est normal, rassure Holitiana Rajaonarivony, psychologue clinicienne. Les parents doivent comprendre ce comportement en se rapprochant de l’enfant, en écoutant ses besoins selon Tahiry Rakotondratsimba, psychologue. Quant aux adolescents qui se mutilent, les parents doivent être attentifs à leurs comportements. L’auto mutilation ou la scarification est très dangereuse, cela peut l’emmener à se suicider d’après Holitiana Rajaonarivony.
Matetika mikobona irery ny fihetseham-pony any ny zaza rehefa bedy. Ny sasany mitokana irery any amin’izay misy azy any, ny sasany minono tanana mihitsy izy. Mitaintaina ny ray aman-dreny manoloana izay fihetsika izay. Matahotra izy ireo sao hisy fiantraikany any amin’ny fivoarana ara-tsain’ny zaza ny fikobonana ny fihetseham-pony toy izany. Fihetsika mahazatra anefa izany hoy i Rajaonarivony Holitiana, psikilogy. Mila mahazo ny dikan’ilay fihetsika ireo ray aman-dreny ary mila manatona ilay zaza hoy indray i Rakotondratsimba Tahiry, psikology. Momba ireo adolantsento mandratra tena indray, mila mailo amin’ny fihetsiky ny zanany ireo ray aman-dreny fa mety hitera-doza ny fanaovana an’io araka ny nambaran’i Rajaonarivony Holitiana. Mety hahatonga hatramin’ny famonoan-tena mihitsy aza.
Le concept de street food ou cuisine de rue est simple : cela se passe dans la rue, les produits sont, à la base, locaux, la préparation se fait sous les regards des clients, et surtout la manière de cuisiner est à la fois libre et flexible. Ailleurs comme à Madagascar, on retrouve ce concept à chaque coin de rue. Les nems et les samoussas, les grillades, les « vary mitsangana » ; entre amis, avec la famille ou seul, la street food est devenue une culture culinaire à laquelle bon nombre de malgaches adhèrent. Pourquoi ? Parce que c’est facile à avaler, à la portée de tous, et surtout cela dépanne dans certains cas. Le monde de la gastronomie ne cesse d’évoluer, si avant la street food se trouvait uniquement dans les rues, aujourd’hui de plus en plus de vendeurs aménagent de petits espaces pour plus de sécurité, de question d’hygiène et surtout pour le côté pratique. Une petite cabane de fortune peut faire l’affaire.
Yohan Chan Hong, un jeune malagasy a préféré innover en ouvrant une street food spécialiseé en cuisine asiatique, le « wokkusu ». On en parle dans Sandrify.
Ny street food dia tsy inona akory fa ireny sakafo hani-masaka karakaraina sy amidy ary jifaina eny amoron-dalana ireny. Ny kitonotono, ny vary mitsangana, ny pakopako sy ny lasary, dia ao anatin’izay street food izay avokoa. Saika ahitana izay hani-masaka izay daholo rehefa amorondalana na eto andrenivohitra na any amin’ny faritra ary samy manana ny mampiavaka azy ny faritra rehetra. Be mpitia sy be mpanjifa itony hani-masaka itony satria dia sady takatry ny fahefan’ny vidin’ny rehetra no maro isafidiana ihany koa, fa indrindra ankafizin’ny maro noho izy mahavonjy amin’ny fotoam-pahasahiranana. Anisan’ny tombony amin’ny street food ny fahafahana mitrandraka tsiro sy fomba fahandro hafa hatrany. Izany hoe malalaka kokoa ny street food. Mivoatra hatrany ny fomba fahandro ary efa saika manorina trano kely avokoa ireo mpivarotra hani-masaka amin’izao raha toa ka nitafo lanitra izy ireo teo aloha.
Tanora malagasy iray, Yohan Chan Hong, izy no namorona ny « wokkusu », toerana iray ahafahana manjifa street food asiatique.
Le musée de la science et de la paléontologie ou le musée de Tsimbazaza est un des plus méconnus du grand public. Pourtant riche en histoires et vestiges du passé, ce musée est la preuve « vivante » des marques de l’existence des dinosaures mais aussi du fait que ces grands prédateurs ont habité il y a des milliers d’années de cela à Madagascar. De la formation des continents, aux fossiles de divers grands animaux endémiques de Madagascar, en passant par toutes sortes d’animaux empaillés, encore existant de nos jours, exposés dans les vitrines, le musée regorge d’histoires et de légendes. Le musée de Tsimbazaza renferme aussi, dans son local, des sculptures représentant le quotidien des malgaches des quatre coins de la grande île, des collections de bijoux d’antan et divers autres collections liées à la vie de la population malagasy. Arthur Raeolison, responsable du musée Tsimbazaza nous fait une petite visite guidée de l’établissement.
Ny valan-javaboary sy zava-maniry na ny parc no tena ahafantaran’ny be sy ny maro an’i Tsimbazaza. Misy ihany koa anefa ny mozea izay mitahiry ireo taolam-biby lehibe nisy teto Madagascar taloha tahaka ny dinozaoro sy ny lalomena ohatra. Mizara roa mazava tsara io mozea Tsimbazaza io, ahitana ny vakoka mahakasika ny science naturelle sy ny paléontologie, sy ireo vakoka mifandraika amin’ny fiarahamonina na ny ethnographie. Hita ao an-toerana avokoa ny tantaran’ny nisarahan’ny tany, ny endrika vato manaraka ny fivoaharan’ny biby sy ireo karazana biby voasesika mololo na animaux « empaillé » izay mbola hita ao amin’ny parc Tsimbazaza. Aranty ao amin’ny mozea Tsimbazaza ihany koa ny sary sikotra maneho ny andavan’andrompiainan’ny faritra sasany eto Madagascar, ny karazana haingo sy ravaka fahiny, sy ny fitaovana maro isankarazany nampiasana tamin’izany fotoana. Raoelison Arthur, tompon’andraikitra voalohany ao amin’ny mozea no hitarika antsika amin’ny fitsidihina ny mozea Tsimbazaza ato anatin’ny sandrify.