COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

mercredi, 03 février 2021 12:29

« La langue COVID », c'est quoi ?

« La langue COVID » serait un symptôme du coronavirus de plus en plus observé chez certains patients atteints de la COVID-19. C'est un épidémiologiste britannique qui a alerté de ce nouveau symptôme. Selon ce médecin, une personne sur cinq atteintes de coronavirus présente toujours des symptômes moins connus qui ne figurent pas sur la liste des symptômes courants, tels que des éruptions cutanées.

La « langue COVID » se manifeste par d'étranges tâches blanchâtres inhabituelles, voire d'ulcères.

Si vous avez un symptôme étrange ou même simplement des maux de tête et ressentez la fatigue, restez à la maison !


Inona ilay atao hoe « langue COVID » ?

Soritraretin’ny coronavirus manomboka tsikaritra tsikelikely amin’ireo olona voan’ny COVID-19 ilay hoe « Langue COVID » na hoe « lela COVID ». Mpandinika britanika momba ny valan’aretina no nahita ity soritraretina vaovao ity. Olona iray amin’ny 5 voan’ny coronavirus no ahitana azy ity. Mbola vitsy no mahalala azy ity ary tsy tafiditra ao anatin’ireo soritraretina be mpahafantatra toy ny mandrotsirotsy.

Hita amin'ny alalan'ny tasy fotsy tsy mahazatra ny "langue COVID".

Raha misy soritr'aretina hafahafa na aretin'andoha tsotra sy havizanana ary ianao, mijanòna any an-trano.

 

La filière vitivinicole peine encore à trouver sa place à Madagascar. Malgré que la Grande Île produit du vin depuis l’époque coloniale, cette activité peine encore à trouver son essor. Par ailleurs, les études portant autour de la filière n’intéressent encore que peu de jeunes.

À Madagascar, force est de constater que la culture autour du vin ne trouve pas encore sa place. Cette réalité handicape quelque part le développement de la filière vitivinicole, ce qui se traduit aussi par le manque d’intérêt des jeunes dans les études qui tournent autour du vin.

Ouvert depuis 2015 au sein de l’université de Fianarantsoa, l’ISST (Institut Supérieur des Sciences et Technologies) propose la filière œnologie. Pourtant, peu de jeunes tendent à s’y intéresser et à suivre ces études.

Un secteur qui a du mal à décoller

« Certes, les vins produits à Madagascar n’ont pas les mêmes caractères que les vins qu’ils produisent à l’étranger, mais il reste toutefois possible d’exploiter la filière vitivinicole et surtout d’en faire un produit d’exception sur le marché international », explique Mme Adeline du Domaine de Mahitasoa. Ce qu’il faut savoir, c’est que le cépage qui existe à Madagascar est hybride, souligne-t-elle, contrairement à ce qu’ils ont à l’étranger qui est un cépage noble.

Mme Tatiana Andrianasaina, du Clos Malaza souligne également cela. « L’important n’est pas de chercher à dépasser les grands crus étrangers. Mais il est tout à fait possible de faire du vin à la malgache, tout comme ces produits artisanaux qui portent la signature locale », indique-t-elle. Pourtant, selon cette responsable qui est également formatrice au niveau de l’ISST de Fianarantsoa, peu de jeunes s’intéressent encore à cette filière.

Un manque de communication sur la filière

« Le manque de communication autour de la filière vitivinicole, mais également autour de la culture du vin dans la société malgache restent les plus grandes lacunes qui bloquent quelque peu le développement de cette filière et également des études en œnologie », souligne Tatiana Andrianasaina. Cela tend aussi à influer le choix des jeunes à suivre des études en œnologie. Selon elle, depuis l’ouverture de la filière le nombre d’étudiants à s’y inscrire reste très faible.

Mme Adeline, du Domaine de Mahitasoa, souligne quant à elle le fait que « le pouvoir d’achat des malgaches reste trop faible pour pouvoir se permettre de boire du vin régulièrement ». Selon elle, ce critère influe largement sur l’essor d’une vraie culture autour du vin dans la société malgache.

L’éducateur sportif se charge de l’éducation à travers le sport même si les animateurs sportifs et les entraîneurs sont également là pour éduquer.

L'animateur a pour uniquement objectif de faire jouer les enfants. L’éducateur sportif joue également avec les enfants mais commence à introduire les règles régissant la discipline sportive pratiquée. L’entraîneur prépare les enfants aux compétitions après qu’ils soient passés par l’éducation sportive. De plus, un éducateur sportif doit être diplômé d'une école de formation en matière de sport. Mahita Simonia et Tahiana Rasoamaro tous deux éducateurs sportifs expliquent qu’un éducateur doit avoir le sens de la pédagogie. Ils doivent également avoir des connaissances concernant la psychologie et le fonctionnement psychomoteur et physiologique des enfants.


Ny atao hoe « éducateur sportif » na mpanabe ara-panatajahantena dia olona manabe amin’ny alalan’ny fanatajahantena. Tsy ny « éducateur sportif » ihany no azo atao hoe mpanabe ara-panatajahantena fa voakasik’izany ihany koa ny « animateur » na mpanentana ara-panatajahantena sy ny mpanazatra. Saingy misy ihany ny mahasamihafa azy. Ny mpanentana dia manana tanjona hampilalao ny ankizy fotsiny ao anatin’ny fampiarana ny fanatajahantena. Ny mpanabe ara-panatajahantena dia mampilalao zaza ihany koa fa efa manomboka mampiditra ny lalàna mifehy ny fanatajahantena iray. Ary ny mpanazatra dia efa manomana ireo ankizy avy nandalo tao amin’ny mpanabe ara-panatajahantena hanao fifaninana isan-karazany. Tsy izay rehetra nanao fanatajahantena akory dia afaka manao « éducateur sportif » avokoa. Voalohany aloha olona nivoaka tamin’ny sekoly fampiofanana ho mapanabe no mahazo manao éducateur sportif. Mila mahay pédagogie, ny toe-batan’ny zaza, ny fomba fisainan’ny zaza araka ny fanazavan’ireo mpanabe ara-panatahantena, Mahita Simonia sy Rasoamaro Tahiana.

Tsy izay ihany ny asa atao amin’ny sehatry fanatajahantena fa azo atao ihany koa ny mandraharaha amin’io sehatra io. Saingy mbola sarotra izany hoy i Rafalimanana Ny Anjara, tompon’andraikitry ny Yfomac.

Andian-tantara « Hafatry » - ”Atao mangarahara” – Fizarana faharoa
Tsy maharaka ny vaovao momba ilay fizarana masomboly i Velotody fa lany ny vatoaratry ny vata fandrenesam-peony. Tsy nino loatra an’i Alima izy rehefa nolazan’i Alima izany vaovao izany ka nikoropaka handeha ho any amin’i Rabiry hanamarina izany. Manoro azy i Alima mba handeha ho any amin’ny fokontany raha tsy tratrany ao an-trano Rabiry.


Velotody n’est pas au courant de la distribution de semence aux agriculteurs. Les piles de sa radio sont à plat, raison pour laquelle il n’a pas entendu les informations. Il n’a pas cru Alima quand elle lui a fait part de cette information. Il s’est alors précipité chez Rabiry pour vérifier cette information. Alima lui conseille d’aller directement au bureau du Fokontany si Rabiry n’est pas chez lui.

Le groupe Mpamanga est composé de musiciens, tous différents de par leur style musical respectif. Cette diversité constitue la valeur ajoutée de Mpamanga. Le pianiste du groupe, Toky Ar, en parle dans l’émission.


Mpanao mozika avy amina sehatra sy gadona samihafa no mandrafitra ny tarika Mpamanga. Izay fahasamihafana izay no mampiavaka ny kanto foronin’ity tarika ity izay heno avy hatrany anatin’ny hirany. Vahinin’ny fandaharana miresaka momba izany i Toky Ar, mpitendry vata maro afitsoka ao amin’ny tarika Mpamanga.

mercredi, 03 février 2021 08:55

Journal du 02 février 2021

- 60% des étudiants malgaches en Inde s’orientent vers la filière management

- Le CCOC demande plus d’investissements dans le secteur eau à Madagascar

- Confiance en soi : à chacun ses petites astuces- #MetooInceste : un moyen de dénoncer les abus sexuels subis dans l’enfance

- Décès de Monja Manintsindava


 - COVID-19 : mijanona eo antokontanim-pianarana ihany ny fanarahana ireo fepetra ara-pahasalamana any amin’ireo EPP sasany

- Manaiky izay asa hitany ireo olona very asa nandritry ny krizy ara-pahasalamana

- Fanambin’I Sami Andria: ny fifehezana sy fifandraisana amin’ny natiora no antoka fiarovana ho azy

- « Valiha feno na chromatique » : ahafahana mampivelatra kokoa ny kolontsaina sy manokatra tsena iraisam-pirenena

Face à la crise provoquée par la COVID-19, nombreux sont ceux qui ont perdu leur emploi ou qui font face à diverses difficultés. Pourtant, d’un autre côté, cette crise a mis en avant la place du numérique ou du travail dans le monde du digital. Josceline Yvonne Andriamiarintsoa a décidé de lancer LadiesGital, une communauté plateforme visant à promouvoir la femme dans le monde du digital et de leur permettre aussi d’avoir une autonomie. Interview.

Studio Sifaka : LadiesGital, c’est quoi exactement ?

Josceline Yvonne Andriamiarintsoa : Je suis partie sur le constat que la crise qu’a engendrée la COVID-19 a détruit la vie de nombreuses familles à cause de la perte d’emploi et de revenus. Beaucoup d’entreprises ont dû fermer leurs portes. Mais face à cette pandémie, de nombreuses structures ont dû s’adapter à la situation en privilégiant le travail à distance, l’externalisation, le travail en ligne et dans le monde du numérique. J’ai donc eu l’idée de surfer sur cette vague et de mettre en place une plateforme pour aider les femmes à conquérir le monde du travail dans le numérique en créant LadiesGital. Il s’agit d’une plateforme qui vise à aider celles qui commencent à peine à entrer dans le monde professionnel, mais aussi celles qui ont déjà de l’expérience, mais veulent entreprendre une reconversion et enfin celles qui sont déjà dans le monde du numérique.

Mais pourquoi cibler principalement les femmes ?

Je dirais qu’il y a deux points qui l’expliquent. D’une part, je suis moi-même féministe. Et pendant de nombreuses années, il y a eu ce stéréotype comme quoi le travail dans le monde du numérique est presque entièrement pour les hommes. De fait, je veux à travers cette plateforme promouvoir l’inclusion féminine dans le domaine du numérique. D’autre part, certes, il y a aussi des hommes qui ont perdu leur emploi à cause de la crise ; mais les femmes sont plus vulnérables. Pendant longtemps, au sein du foyer familial, les femmes s’occupaient des corvées ménagères. Elles ne peuvent sortir parce qu’elles sont enceintes, elles doivent s’occuper de leur famille… Mais à l’ère du numérique, il est désormais possible pour les femmes de travailler sans pour autant sortir de chez eux. Elles peuvent ainsi gagner en autonomie, travailler sans sortir de la maison et devenir entrepreneures indépendante, consultante ou encore freelance.

Y a-t-il des critères pour qu’une femme puisse intégrer cette communauté plateforme ?

Question critères, il n’y en a pas réellement, sauf bien-sûr le fait que c’est une femme. Par contre, nous privilégions les personnes qui veulent réellement se lancer dans le monde du travail digital. Comme je l’ai dit plus haut, nous visons d’une part celles qui sont novices, les nouveaux diplômés ou les jeunes qui commencent à entrer dans le monde professionnel, mais qui ne trouvent pas d’emploi à cause du du contexte de la COVID-19. Mais nous visons également celles qui ont déjà un emploi dans le domaine du numérique, mais qui veulent soit partager leur expérience et acquis soit renforcer leur compétence et trouver des opportunités. Enfin, nos cibles sont aussi celles qui veulent se reconvertir et entrer dans ce secteur.

Que propose la communauté plateforme LadiesGital ?

LadiesGital a trois principaux objectifs ou missions. LadiesGital vise à permettre aux membres de réseauter et d’élargir leur horizon. Elles peuvent s’échanger entre elles ou partager des opportunités entre elles, ce qui permettra par la suite un meilleur développement de chacune. Par ailleurs, nous voulons également à partager avec les membres ou favoriser le partage entre membres, des opportunités dans le monde du digital. Enfin, la plateforme vise également à aider celles qui sont nouvelles dans le domaine en proposant des formations pour les novices et suivant leur besoin ou leur envie. 

Il faut noter que la communauté plateforme LadiesGital n’existe encore aujourd’hui que sur Facebook. Mais nous travaillons à le changer en entreprise solidaire pour l’inclusion numérique et économique des femmes. Après cela, nous aurions de nombreuses autres propositions pour aider nos membres à réussir dans le domaine du digital, à travers des formations, webinaires, partages, documents… 

Si dans le monde, Madagascar est catégorisé parmi les pays les plus pauvres du monde, dans la Grande-île, on reconnaît l’Androy comme étant l’épicentre du kere. C’est pour casser ces clichés que l’événement « Mbetoa Heke » a été organisé les 29 et 30 janvier dernier, dans la cour de l’Office de la Radio et Télévision de Madagascar.

Une richesse culturelle reconnue mais parfois incomprise

La musique du Sud, qui fait la notoriété de Madagascar partout dans le monde, n’est plus à présenter. Elle a résonné dans la cour de l’ORTM durant les deux jours de « Mbetoa Heke ». Des instruments traditionnels tels que le lokanga ou le mandaliny ont aussi été exposés dans les stands. A part la musique, les tenues, la gastronomie, le sport ou encore la médecine traditionnelle ont été présentés aux visiteurs.

Ces deux jours ont permis de faire comprendre les significations des pratiques culturelles. « En général, les gens ne connaissent de l’Androy que le kere. Mais les personnes qui ont déjà visité la région, et le président de la République l’a dit, les Antandroy gardent toujours leur joie de vivre malgré leur situation. Par exemple, notre rite funéraire ressemble à une fête. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on se réjouit du décès. C’est plutôt pour apaiser la souffrance de la famille du défunt », explique Gasimiaro, un notable en région Androy.

Importance de ce genre d’événement culturel

Pour une première édition, l’événement Mbetoa Heke a réuni du monde, ne serait-ce que les natifs de la région Androy habitant dans la capitale. Il y a toutefois des améliorations à faire selon Gasimiaro. « Je leur ai dit : améliorez votre organisation parce que ce sont vous, les artistes, qui êtes les ambassadeurs de Madagascar lorsque vous vous produisez à l’étranger. On parle souvent de Madagascar comme étant un pays pauvre, mais des artistes comme D’Gary ou Jaojoby permettent de dire : on est peut-être pauvre économiquement, mais nous avons une richesse culturelle incomparable », souligne-t-il.

L’événement a rassemblé des personnes qui ne se comprennent pas forcément. Le fait que ce soit gratuit et la présence des stands ont permis aux visiteurs de découvrir les différentes facettes de la culture de l’Androy. C’est bénéfique tant pour la région que pour le pays, selon Miza Norine. « Je pense que ce genre d’événement peut développer l’Androy. Beaucoup de personnes ont déjà manifesté leur désir de visiter notre région. Cela apporte aussi une ouverture d’esprit à tous les Malgaches » assure-t-elle.  

Selon le Ministère responsable, cet événement est le début d’une série qui permettra de mettre en exergue toutes les régions de Madagascar.

mardi, 02 février 2021 17:18

Le métier de moniteur de kitesurf

Les vagues, la mousson, un environnement encore sauvage, c’est ce qui fait la particularité du spot de kitesurf de la Baie des sakalava. Dans cette émission, nous allons parler du métier de moniteur de kitesurf avec Orlando Aristide, qui exerce ce métier depuis des années. Mais avant cela, le directeur régional de la jeunesse et des sports, Arisandratra Augustin, va nous expliquer les potentialités de ce marché dans la région.


Tontolo iainana mbola tsy voakitika firy, onjan-dranomasina sy varatraza, ireo no anisany manintona olona maro andeha hanao surf any amin’ny Baie des sakalava. Ato anatin’ity fandaharana ity no ahalalanao misimisy kokoa ny momba ny asana mpampianatra kitesurf miaraka amin’i Orlando Aristide, efa nanao io asa io an-taonany maro. Ny talem-paritry ny tanora sy ny fanatanjahan-tena DIANA, Arisandratra Augustin, kosa no hanazava momba ity tsenan’asa iray ity.

 

Selon l'Organisation Mondiale de la santé, les masques en tissu sont toujours aussi efficaces. Aux États-Unis, certains politiciens super posent le masque en tissu sur un masque chirurgical. Le but est d'ajouter des couches de filtration pour rendre plus difficile la propagation des gouttelettes potentiellement contagieuses. Sachez néanmoins que si les deux masques sont mal ajustés, la protection sera minimisée. Selon plusieurs scientifiques nord-américains, un masque unique bien ajusté sur votre visage et le respect des distanciations sociales fonctionnerait toujours aussi bien.


Tsy miharo tsara amin’ireo karazan’endrika vaovaon’ny COVID-19 ve ireo arovava vita amin’ny lamba ?

Mbola afaka miaro hatrany ireo arovava vita amin’ny lamba hoy ny sampandraharahan’ny firenena mikambana misahana ny fahasalamana. Any Etazonia, misy mpanao politika sasany mametaka arovava amin’ny lamba eo ambonin’ny arovava fampiasa amin’ny toeram-pitsaboana.  Heverina fa hampihena ny fidiran’ny pitidrano mety hitondra ny tsimokaretina ny fanaovana maro-sosona ny arovava. Mety tsy handaitra anefa izany hevitra izany raha ratsy fipetraka ireo arovava. Araka ireo mpikaroka avy any avaratry Amerika, mbola maharo tsara foana ny arovava tsara fipetraka eo amin’ny tarehy sy ny fanajana ireo elanelana amin’ny olona hafa.

Entrepreneur dans le domaine de l’audiovisuel, mais également politicien, Yvan Fabius se veut être un modèle pour la jeunesse tamatavienne.

Studio Sifaka : Vous faites partie de ces jeunes particulièrement actifs dans la ville de Toamasina. Quel regard portez-vous justement sur la jeunesse de la ville ?

Yvan Fabius : Les jeunes ont peur de prendre leurs responsabilités. On leur dit souvent qu’ils sont l’avenir. Résultat, ils ne prennent pas leurs responsabilités. On laisse cela aux aînés. C’est un réel problème. C’en est un lorsque les jeunes sont attirés par l’argent facile. On demande de l’argent aux parents pour faire des virées. Les filles, quant à elles, sortent avec des hommes riches. Puis vient la quarantaine, c’est trop tard. C’est depuis l’adolescence qu’on doit acquérir de l’expérience dans la prise de responsabilité. Mais il y a une certaine catégorie de jeunes qui veulent prendre leur avenir en main. Je mesure cela à leur présence à des conférences sur l’entrepreneuriat par exemple. Ils sont de plus en nombreux même si certains dorment (rires).

Pourquoi ce changement ?

Des modèles ont émergé en grande partie grâce au groupe Ino Maresaka Tamatave (IMT). C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons créé le groupe Facebook. Les jeunes n’ont plus de modèles. Lorsqu’on parle de Toamasina, on entendait toujours les mêmes noms. Il y a une citation qui dit que « si tu n’aimes pas un modèle, crées-en un autre qui te correspond ». Nous nous sommes levés pour être des modèles. Nous avons appris des leçons des anciens, mais nous avons affirmé notre identité dans notre façon d’agir où il n’est pas tout le temps question d’argent ou de népotisme.

Le fait que vous vous soyez présenté à la mairie en 2019 a-t-il apporté quelque chose ?

Lorsque je me suis présenté à la mairie, les gens étaient étonnés de voir mon âge. 34 ans, face à de vieux briscards comme Rolland Ratsiraka, un ancien député puis encore le candidat du régime. J’étais un petit jeune qui sortait de nulle part. On m’a demandé si j’avais peur … Lorsque les jeunes ont vu cela, beaucoup ont suivi la voie et ont commencé à émerger, mais plus dans l’entrepreneuriat.

Pouvez-vous illustrer vos propos ?

Durant le confinement, il y a beaucoup d’entreprises qui ont vu le jour. Je propose un service baptisé « Coup de pouce », qui propose une vidéo de promotion gratuite aux PME formelles ou informelles pour qu’elles puissent se faire connaître et être, à leur tour, un modèle. Comme quoi c’est possible d’entreprendre. Pas besoin d’être un karana, un sinoa (Chinois), un vazaha ou un gosse de riche. Avant, c’était difficile de dire aux jeunes de se lancer dans l’entrepreneuriat. La première question c’est, où est l’argent ? Maintenant, quelle est l’idée ? Aidez-nous. Je pense que si ça continue, Toamasina pourra devenir la capitale de l’entrepreneuriat des jeunes. Avant la jeunesse de Toamasina était timide. C’est pour cela qu’on a besoin des jeunes qu’on voit. Il faut montrer les réalisations. Si on ne se dévoile pas, on ne devient pas un modèle. Nous avons aujourd’hui plusieurs initiatives comme Ateriko, Zatia Kaly ou des jeunes comme Kevin Deris. 

Et dans la société, quelle est la place des jeunes ?

C’est encore le raiamandrenisme (paternalisme) qui prévaut. Il y a eu, par exemple, des jeunes qui ont nettoyé la plage. Un groupe de lycéens qui s’appelait « Saritaka » (Bordel). Les aînés ont mal vu le nom. Le conflit de génération est bien réel. Il y a aussi une difficulté chez les aînés à partager. Il y a une pensée qui veut que la connaissance des aînés soit infuse, une connaissance qui ne peut être apprise, mais qu’on acquiert en copiant. Mais nous n’en sommes plus là, le savoir doit être transmis. Lorsque je me suis présenté à la mairie, on m’avait dit qu’il fallait demander une bénédiction auprès des notables. Je ne voulais pas mais c’est ancré. C’est même devenu une croyance.

Ino maresaka Tamatave, de groupe à association. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Ino maresaka Tamatave est un groupe Facebook créé en 2013-2014. L’idée était de faire du journalisme citoyen. Les publications devaient être accompagnées de preuves en photos ou en vidéos. Nous en sommes actuellement à 208.000 abonnés partout dans le monde. Depuis, des groupes similaires sont apparus dans d’autres villes. Nous avons créé l’association en août 2014 pour pouvoir organiser des évènements.

Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah

Voalaza fa miteraka ny homamiadan'ny nono ireny fanalana fofona sy atsembohana atao amin’ny helika ireny. “Sel d’aluminium” no singa ahiahiana indrindra ao anatin’izany. Ny  taona 2000 no efa nanomboka ny fikarohana momba io  fa mbola tsy misy porofo mazava ara-tsiansa hatreto. Manamafy izany ny dokotera Raharinavalona Lee,  pharmacien ary nianatra manokana momba “ny cosmétique”. Efa atao andrana eny anivon’ny laboratoara avokoa ny vokatra amidy eo amin’ny sehatra iraisam-pirenena hoy izy, handinihana ny fiantraikany amin'ny fahasalamana. Amin'izao fotoana izao dia misy ihany koa ireo vokatra biolojika.  Manome torohevitra amin’ny fikojakojana ny helika moa I Rakotoarizafy Harilala Tatianah, mampianatra momba ny fikarakarana ny vatana ary manipika ny fampiasana akora  voajanahary toy ny vahona sy tantely izy. 


Les déodorants et les anti-transpirant causeraient le cancer du sein. Le “sel d’aluminium » est le composant le plus suspecté.  Des études ont été menées sur ce sujet depuis les années 2000 mais il n’existe pas encore de preuves scientifiques jusqu’à ce jour. Néanmoins, le docteur en pharmacie et cosmétique, Lee Raharinavalona le confirme également. Tous les produits vendus à l’échelle internationale sont analysés auprès des laboratoires pour étudier leur impact sur la santé. Actuellement, des produits bios sont aussi disponibles sur le marché.  Harilala Tatianah Rakotoarizafy, enseignante en soins esthétique donne des conseils dans l’émission pour le bon entretien des aisselles, en soulignant les produits naturels comme l’Aloe Vera  et le miel.

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