Il est tout à fait possible d’aborder quelqu’un sans passer pour un harceleur. La fondatrice de Gender Justice for Madagascar, Sthela Gun Holly Hanitrinirina, livre trois conseils à ce sujet.
1- Verbalisez vos sentiments
Contactez la personne qui vous attire et demandez du temps pour vous rencontrer. Si elle accepte, arrangez-vous pour que vous vous sentiez tous deux en sécurité et à l'aise. Préparez à l’avance les choses que vous voulez lui dire. Prenez un papier et notez vos sentiments, puis construisez des phrases. Par exemple, « merci de m'accorder votre temps aujourd'hui, j'ai beaucoup réfléchi avant de vous demander de venir parce que je vous connais depuis un moment, et je crois que j'ai des sentiments pour vous. Je le partage avec vous non pas parce que je m'attends à ce que vous ressentiez la même chose, mais je me demande si vous voudriez qu’on apprenne à se connaître ». Cette rencontre est le moment d'ouvrir une scène de conversation et de dialogue. Lorsque vous arrivez tous les deux à ce rendez-vous, respirez, soyez à l'aise et honnête. Ne forcez pas, jouez la simplicité. Il est important de se rappeler que c'est votre sentiment, pas encore le sien.
2- Acceptez le choix de l’autre
Une fois que vous avez terminé de partager vos pensées, accordez à votre interlocuteur l’espace pour exprimer ou faire ce qu’il estime être le mieux pour lui. N’interprétez pas son comportement en fonction de vos propres émotions. Nous commençons parfois à jouer les choses dans notre tête et interprétons chaque petite chose que l’individu dit ou fait pour correspondre à nos sentiments. Au contraire, écoutez et entendez ce que la personne a à dire et posez des questions si quelque chose n’est pas clair. N’interprétez pas ses paroles si vous ne comprenez pas. La personne peut aussi ne pas vous répondre, voire partir. Parfois, les gens ne veulent pas s’engager dans une relation. Accepter ce choix est déjà une preuve de votre amour. Et contrairement à ce que dit l’expression malgache « manaiky matoa tsy miteny », le silence est aussi à considérer comme un « non ».
3- Restez courtois
Lorsque votre rendez-vous prend fin, assurez-vous de remercier la personne. Ne forcez pas votre interlocuteur à vous embrasser ou à vous faire un câlin. Faites un pas vers elle et si elle dit oui, poursuivez, si elle dit non, acceptez son choix.
En résumé, la drague est un jeu de séduction qui doit être réciproque. Par contre, le harcèlement est une forme de violence qui peut inclure des propos et gestes humiliants, insistants, insultants ou menaçants.
Une parenthèse dans une discussion définit très bien l’adage malgache « tsetsatsetsa tsy aritra ». Cette expression est utilisée pour introduire un sujet qui n’était pas prévu dans la discussion mais qui pourtant traverse l’esprit et qu’on veut impérativement aborder. Elle peut aussi être utilisée pour faire une digression ou une petite remarque hors contexte afin de faire état d’une idée passagère à laquelle on ne peut résister et dont il faut absolument avoir le cœur net, ou encore pour ouvrir une brève discussion pour étancher sa soif de connaissances. Pour plus d’explications, on écoute Jean Christian Ravelomanantsoa, orateur et humoriste.
« Tsetsatsetsa tsy aritra », fomba fiteny entina anapahana resaka tampoka ampidirana lohahevitra mety nanitikitika ny sainao, na ihany koa mety tsy aritra ka tiana ho resahana. Resaka tsy misy idirany hoy ny tanora na ihany koa « entre pa », na anaty fonon-teny. Tsy maharitra ela izany tsetsatsetsa tsy aritra izany fa resaka mandalo fotsiny ihany. Hitondra fanazavana bebekokoa mahakasika izay i Ravelomanantsoa Jean Christian, mpikabary sady mpanao atsikana ihany koa.
Les paysans d’Idilana, dans la commune Ankadivoribe Nord, utilisent la technique de l’horticulture, une branche de la permaculture. Elle rassemble la serriculture, le maraichage, la floriculture et le jardin potager. D’ailleurs, ce terme vient du mot latin « hortus » qui signifie « jardin ». Pour appliquer cette technique, il faut connaître ses semences. Certaines plantes ne peuvent pas être semées en même temps, comme la carotte et le haricot vert par exemple. Ce dernier est riche en azote et la carotte est sensible à cet élément. Bien d’autres techniques plus accessibles sont également à découvrir avec ce type de culture dans l’émission.
Toerana iray isan’ny manao ny horticulture na hay zava-maniry ny eny Ankadivoribe. Ity tekinikam-pambolena ity dia tafiditra ao anatin’ny pemraculture. Mitambatra ao anatin’izany ny serriculture, maraîchage, ny fambolena voninkazo, ny fambolena legioma sy voankazo. Amin’ny maha hay zava-maniry azy dia ilaina ny mamantatra ireo zava-maniry ho hambolena. Ohatra tsy afaka miaraka ny karaoty sy ny ny haricot vert. Ny haricot vert dia manankarena azote ary ny karoty kosa dia tsy dia mazaka izany. Maro ireo fomba fambolena mora ampiharina amin’ny alalan'ity voit iray ity.
Porté par le succès de l’Ultimate Figthing Championship (UFC) et des films comme Never Back Down, le MMA (Mixed martial arts) a un franc succès chez les jeunes à Madagascar. La discipline est cependant souvent pointée du doigt pour la violence qu’elle peut comporter.
Comme en France, le MMA n’a pas encore de compétition officielle à Madagascar. Cela n’empêche pas la discipline d’avoir des adeptes sur la Grande île. C’est le cas de Willy Razakarisoa, un jeune homme qui en fait. Ce passionné d’arts martiaux en général est séduit par cette discipline qui réunit plusieurs techniques. « En plus de l’amour des arts martiaux, j’aime également l’entretien du corps et du mental à travers ce sport », indique-t-il. Il est toutefois conscient de la dangerosité de cette discipline mixte et évoque l’importance d’avoir beaucoup le self control. « Plus on pratique le MMA, plus on fait attention. Personnellement, je pense qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec cette discipline. Le self control est très important », lance-t-il.
Le MMA pour l’éveil des plus jeunes
La discipline est pourtant enseignée à des enfants. Willy Razakarisoa s’occupe d’ailleurs de l’initiation des plus jeunes au MMA ou plus exactement au pancrace. « Nous enseignons ce sport à partir de 5 ans mais à cet âge, c’est plus de l’éveil. C’est à partir de 10 ans qu’on apprend les fondamentaux », explique-t-il. Un autre club indique enseigner l’art du combat libre à partir de 4 ans. « Nous prenons le temps d’éduquer nos élèves pour qu’ils sachent se conduire en société », indique le responsable de cette formation, qui enseigne également le self-defense et le krav maga. Il ajoute qu’il n’y a pas de risque que les jeunes du club se battent en dehors grâce aux règles mises en place.
L’éducateur Raoeliarijao confirme que la pratique des arts martiaux chez les jeunes doit toujours s’accompagner d’un volet éducation pour éviter la dérive. « Je pense qu’il y a toujours des leçons de vie dans les arts martiaux », souligne ce passionné.
La pression des études, le stress du travail, la routine, la monotonie nous poussent parfois à chercher un autre endroit pour nous mettre plus à l’aise. Un cadre ouvert représente pour beaucoup l’espace idéal pour mieux vivre ses journées afin d’être plus productif. Si vous ne le savez pas encore, cet endroit existe sous le nom de « working space ». Un espace ouvert et convivial de rencontres professionnelles encourageant les échanges et le travail collaboratif dans l’optique de créer tout un écosystème professionnel. Ouvert à tous, chaque « coworking space » a ses offres et ses activités. Hasina Rakotondrazanany, responsable en communication et événementielle à Next A, un « coworking space », nous donne plus d’informations sur le concept même de ce qu’est un travail collaboratif.
Tsy voatery hijanona ao ampesana, na ihany koa hitoetra ao anatin’ny rindrana efatry ny anjery manontolo rehefa hoe hianatra na hiasa. Efa malaza amin’izao fotoana izao ny « coworking space » toerana ahafahana miasa ampilaminana sy mifanerasera ary miara-miasa amin’ny karazan’olona maro ahafahana mampivelatra ny fifandraisana eo amin’y sehatry ny maha-matianina. Rakotondrazanany Hasina, tompon’andraikitry ny serasera sy ny fikarakarana lanonana ao amin’ny Next A, « coworking space » no hiresaka momba izany amintsika.
Manatona an’I Stanislas I Kalozara sy ny namany mpanao taozavatra mba hizaran’izy ireo ny hetahetany. Tsy ankasitrahan’izy ireo I Bernard fa tokony omena vahana ireo mpandraharaha avy eo an-toerana. I Stanislas kosa manambara fa efa nitady vahaolana manoloana izany. Milaza I Kalozara, izay solon-tenan’ireto mpanao asa tanana mandray fitenenana fa tokony hanontany ireo olom-pirenena rehefa misy fananganana sy fametrahana zavatra iray.
Kalozara et ses collègues artisans approchent Stanislas et lui partagent leurs besoins. Ils n'approuvent pas Bernard et estiment que la priorité devrait être donnée aux entreprises locales. Stanislas, quant à lui, dit qu'il est en train de chercher une solution. Kalozara, porte-parole des artisans, martèle que les citoyens devraient être consultés avant la prise d’une décision.
Généralement, l’entrepreneuriat est considéré comme un monde d’adultes ou du moins de personnes qui ont suivi des formations universitaires. Pourtant, à travers le mouvement « Our KidPreneurs », Noussyh Seheno Ranoarivony veut changer cette façon de voir, qui est quelque peu erronée. Le Studio Sifaka s’est entretenu avec elle pour en savoir plus sur cette initiative.
Studio Sifaka : Our KidPreneur ou initier les enfants et adolescents à l’entrepreneuriat, pourquoi cette initiative ?
Noussyh Seheno Ranoarivony : En fait, l’idée est partie d’un constat : les enfants ont des idées et ont aussi un énorme potentiel de créativité qui sont cependant sous-estimés. En accompagnant des enfants, moi-même étant directrice d’école primaire et préscolaire, nous avons constaté cela. Mais le problème est que nous, les adultes, nous ne les écoutons pas, pensant que ce ne sont que des enfants. D’autre part, il faut savoir que l’entrepreneuriat ne se base pas que sur tout ce qui est compétences, savoir-faire et aptitudes acquis durant les années universitaires ou dans le travail. Il y a également des éléments que l’on a acquis depuis l’enfance, à savoir : le travail sur soi, la créativité, l’éducation financière… Donc, à travers ce programme, l’idée est d’inculquer aux enfants cela avec des formations ludiques et participatives, pour que les enfants et les adolescents puissent assimiler facilement.
Entrepreneuriat, éducation financière, comptabilité… Ces disciplines semblent quelque peu techniques, comment inculquer cela aux enfants ?
D’une part, pour ce qui est de l’éducation financière, bien qu’elle doive se faire dès l’enfance, chez nous, c’est assez délaissé. Pourtant, l’éducation financière des enfants commence avec l’argent de poche et le système de tirelire. Ainsi pour l’apprentissage de cela, nous avons adapté les formations en abordant des exemples plus concrets de manière ludique. On parlera entre autres de comment dépenser son argent ou le gérer pour se faire plaisir, épargner ou participer aux charges au sein du foyer. C’est également le cas pour les parties plus techniques, à savoir le design thinking, le business model ou encore la comptabilité. Chaque séance sera plus ludique et demandera la participation de chacun. Cela permet autant de rendre les formations plus passionnantes que de permettre aux enfants d’enregistrer facilement.
À terme, l’enfant pourrait-il donc monter son projet ou créer son entreprise ?
C’est l’idée et aussi l’objectif de ce programme Our KidPreneur justement. Ce programme intègre tous les volets nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, en commençant par la créativité, affiner ses idées, la comptabilité, le business model, le design thinking… Mais je tiens toujours à souligner que chaque formation a été travaillée de sorte à être ludique et facile à assimiler. Il y a également des formations sur le calcul des coûts, la partie commerciale ou marketing… Toutefois, à Madagascar, l’enfant ne peut gérer une entreprise ou générer des revenus. De fait, il ne pourra travailler sur son projet que sous tutorat de ses parents ou d’un tuteur. Par contre, nous faisons un suivi pour veiller à ce que ce soit réellement son idée qui soit menée, et qu’une fois adulte, il puisse prendre les rênes de son entreprise.
L’entrepreneuriat n’est-il pas trop chargé pour l’enfant en plus de son emploi du temps scolaire ?
Comme c’est avant tout une activité périscolaire, nous avons également travaillé le format de ce programme pour que les séances soient sous forme d’ateliers ludiques et participatifs. Cela permettra également de faciliter l’apprentissage, mais surtout pour que les enfants arrivent à capter et à enregistrer. Par ailleurs, lors de la mise en place de ce programme, nous avons travaillé de concert avec des coaches en entrepreneuriat, des coaches en développement personnel, des psychologues, des éducatrices spécialisées et des directeurs d’écoles. Durant cette concertation et ce travail de groupe, nous avons structuré la formation pour justement éviter que cela ne charge encore plus les enfants.
Sami Andria, le champion de Madagascar et d’Afrique de vélo trial va défier les hauteurs de la Tour Orange dans les jours qui viennent. Retour en interview sur les péripéties qui l’ont conduit à braver une fois de plus la mort au sommet de l’immeuble le plus haut de la région. Une occasion aussi de découvrir qui est réellement ce jeune homme de 26 ans.
Studio Sifaka : Comment vous est venue l’idée de faire des figures sur le sommet de la Tour Orange ?
Sami Andria : Je fais du trial depuis plus de 12 ans. Je me suis toujours fixé des défis. Je cherche toujours de nouvelles choses à faire, de nouveaux spots. C’est en cherchant un nouveau défi à faire que j’ai pensé à la Tour Orange. C’est la partie d’Antananarivo que je trouve impressionnante et assez haute. J’ai demandé pour voir s’ils acceptent. Et ils ont donné leur feu vert.
Comment réagissent vos proches ?
Mes proches sont libres d’esprit. Je n’aime pas fréquenter les personnes bornées. A 99% ils sont d’accord. Mais les gens généralement n’acceptent pas. Ils disent que je suis fou. Pour ce qui est de mes parents, ils ont peur mais ils acceptent. Ils apprécient le fait que je fasse du vélo. Je suis asthmatique. M’entraîner régulièrement m’a permis d’améliorer mon état de santé.
La peur a-t-elle sa place dans ce que vous faites ?
Comme tout le monde, j’ai peur mais c’est justement le fait d’affronter et de vaincre sa peur qui est super. C’est ce qui fait sensation.
Les défis sont un peu comme une drogue au final pour vous ?
Oui, on peut dire. Je ne peux pas m’en passer. En fait, je ne suis pas à l’aise si je ne me lance pas dans de nouveaux défis. C’est ce qui me fait sentir en vie. On ne peut pas acheter ce qu’on peut ressentir une fois qu’on a réussi un défi.
Comment se prépare un défi comme ce que vous allez faire sur la Tour Orange ?
Nous devons y aller un mois à l’avance. Il y a des repérages à faire. Il est important de ne pas sous-estimer les forces de la nature. Bien que nous ayons vu des spots plus hauts comme à Ibity, il ne faut jamais sous-estimer un défi parce que cela reste dangereux. On se retrouve face à la nature. Ce n’est pas trop la Tour mais c’est le vent, la gravité, le manque d’oxygène, … La pluie peut aussi faire son apparition.
Donc au final les risques sont calculés …
On peut dire. On regarde par exemple le sens du vent. Si le vent souffle vers la gauche, vous n’allez pas faire vos figures sur le bord gauche. Les éléments sont nos alliés dans ce genre de défis. Il faut être en harmonie avec la nature.
Quels sont vos objectifs dans le trial ?
C’est que mon vélo m’emmène dans le monde entier. Je compte par exemple faire des figures au sommet du Burj Khalifa à Dubaï. Nous étions déjà en contact avec des gens de là-bas mais la COVID-19 a changé nos plans. L’immeuble a une section qui s’occupe uniquement des sportifs extrêmes qui veulent dompter le gratte-ciel. Il y a des professionnels qui ne font que cela de leur vie.
Comment avez-vous découvert le trial ?
C’est par un gars dénommé Tsimba que j’ai découvert le trial. J’ai été impressionné par ce qu’il faisait puis le vélo qui n’avait pas de selle a attiré mon attention. Ce gars m’a initié à la discipline. Puis, j’ai eu la chance de côtoyer des étrangers qui en faisaient.
Quels ont été vos premiers défis ?
Les gens m’ont découvert à travers ma première vidéo filmée du haut d’une église à Antanifotsy. Mais avant cela, j’ai fait plusieurs dingueries, seulement on n’avait pas encore pensé à filmer. J’ai, par exemple, sauté du haut d’une chute d’eau. Dernièrement, j’ai fait du freestyle sur les bords du cratère du volcan Tritriva avant de plonger dans le lac. L’hiver dernier, nous étions sur les sommets d’Ibity, 2.800 mètres. Nous avons campé là-haut et fait quelques figures sur les rochers au niveau d’une partie abrupte de la formation rocheuse.
Que faites-vous à part le trial ?
A part le trial, je mène une vie d’aventures. Je fais du kitesurf et un peu de motocross. Je suis, par ailleurs, vidéaste et photographe.
Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah
Taraiky ny sakafo naroson’i Alima ho an i Jhonny nefa izy efa sorena sy reraka avy any an-dranomasina. Manazava i Alima fa fifandaminana sy fifandirana teo amin’ny samy mpanao tao-zavatra noho ny tsy fankasitrahana an’i Bernard no nahataraiky ny fikarakarana sakafo toy izao. Tsy hain’ireo mpanao taozavatra intsony hoe amidy amin’iza ny asa-tanany manoloana ny savorovoro misy eo amin’ny kaominina sy izay nahazo alalana amin’ny fandraharana ny asa tanana. Vaky ny ady amin’ireto roa tonta. Etsy an-daniny, manamafy i Jhonny fa tsy misy ambadika politika io.
Alima sert le repas un peu tard à Jhonny alors qu’il était très fatigué. Alima lui explique que ce retard est dû au problème de coordination et de conflit entre les artisans en raison de la désapprobation de Bernard. Les artisans ne savent plus à qui vendre leurs produits ni à quel saint se vouer face au désaccord entre la commune et ceux qui sont autorisés à prendre les produits artisanaux. La guerre est bien déclarée entre les deux camps. Néanmoins, Jhonny affirme qu'il ne s’agit pas de combine politique.