Véritable carrefour sur la route nationale 2, Brickaville fait le pont entre Antananarivo et Toamasina. Cette ville se reconnaît également comme étant le port des bateaux qui transportent des marchandises ou des passagers en provenance des localités bordant les fleuves Rianila et Rongaronga.
À un peu moins de 250 kilomètres d’Antananarivo, Brickaville, de par son pont qui figure souvent dans les cartes postales, est facile à repérer. Escales pour ceux et celles qui vont vers Manambato ou Ambila Lemaitso, cette ville est également une halte pour les routiers qui traversent la RN2 en direction de Tamatave, Fenerive Est ou autre. L’histoire de Brickaville remonte à l’époque coloniale et s’apparente à ce fameux pont, qui lui se rattache à un certain Charles Bricka.
Brickaville ou la ville de Bricka
À l’époque coloniale, les Français ont principalement occupé deux grandes régions de la Grande Île, à savoir la côte Est et le Nord. C’est d’ailleurs en ce sens que beaucoup de localités de la partie Est de l’île ont des appellations francophones : Périnet, les Pangalanes, Foulpointe ou Brickaville. Pour mener à bien les travaux de construction des routes et des chemins de fer, notamment la TCE., le gouvernement dépêcha sur l’île un ingénieur français : Charles Bricka.
Débarquant au port de Toamasina, Charles Bricka s’est installé dans cette localité d’où il dirigera les travaux de construction du chemin de fer. C’est sur les rives du fleuve Rianila que s’est érigée la demeure de cet ingénieur français. N’ayant à l’époque aucune appellation, la localité sera baptisée la « Ville de Bricka » et se reconnaitra par le pont que l’ingénieur a construit.
Aujourd’hui un carrefour routier et fluvial
Avec le temps, Brickaville est devenu un véritable carrefour, autant routier que fluvial. Depuis que la ligne TCE n’est plus fonctionnelle, le petit port fluvial de Vohibinany est chaque jour le lieu de débarquement de marchandises et de passagers venant des localités éloignées de la route nationale à l’exemple d’Anivorano-Gare, Mizahamioraka, Ambatobe ou encore Andevoranto. C’est également le point de sortie pour ceux qui veulent rejoindre Ambila Lemaitso ou Manambato.
C'est l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a popularisé ce terme depuis avril 2020. « Infodémie » est la contraction et la fusion des mots « Information » et « pandémie ». Depuis le début de la pandémie du coronavirus, les fausses informations à ce sujet ne cessent de se propager sur les réseaux sociaux alimentant ainsi les théories complotistes et la désinformation des citoyens.
L'infodémie rend aussi la gestion de la pandémie très difficile pour les dirigeants des pays à travers le monde. L'OMS s'est même donné comme mission en 2021 de mettre fin à l'infodémie qui accompagne la COVID-19.
En tant que citoyen, n'oubliez pas qu'il est important de vérifier la fiabilité de chaque information que vous vous partagez afin de ne pas contribuer à l'infodemie. Attention aussi à ne pas vous faire manipuler par les multiples théories complotistes qui tournent sur Facebook, Whatsapp, Twitter et même Tiktok.
Inona no dikan’izany hoe « infodemie » ?
Ny sampan-draharahan’ny Firenena Mikambana misahana ny fahasalamana no nampalaza an’io fiteny io nanomboka ny aprily 2020. Fikambanan’ny teny hoe « information » sy « pandémie » io hoe « infodemie » io, izany hoe ireo vaovao rehetra manodidina ny valanaretina. Nanomboka tamin’ny fiandohan’ny fiparitahan’ny valanaretina coronavirus, misy ireo vaovao tsy marina mihely eny amin’ny tambajotra sosialy mahatonga ireo « théories du complot » sy mahatonga ireo vaovao diso any amin’ny olom-pirenena.
Manasarotra ny fifehezan’ireo mpitondra maneran-tany ny coronavirus io « infodemie » io. Nametraka tanjona ny sampan-draharahan’ny Firenena Mikambana misahana ny fahasalamana amin’izao 2021 izao ny hampitsahatra ny « infodemie » izay manaraka ny COVID-19.
Amin’ny maha olom-pirenena anao, aza adinoina fa ilaina foana ary tsy maintsy atao ny manamarina ny vaovao azo izay vao mizara sy manaparitaka ireo vaovao mba tsy hampirongatra ny « infodemie ». Mitandrema ihany koa tsy ho voafitak’ireo « théorie du complot » mihely amin’ny Facebook, Whatsapp, Twitter eny na dia TikTok.
Ramamonjy Ny Hoby et Manitra Mamy Aldair, deux jeunes scouts du Tily Analamanga Afovoany s’expriment sur les sujets suivants
-Depuis 2014, de plus en plus d’étudiants malgaches choisissent l’Inde pour poursuivre leurs études après l’obtention du Bac
-Quelles alternatives pour éviter autant que possible les conséquences du changement climatique sur l’agriculture et la riziculture à Madagascar
-La gestion de projet ne dépend pas de l’envergure mais de la créativité et de la volonté de chacun
- Ramamonjy Ny Hoby et Manitra Mamy Aldair, tanora mpiandraikitra eo anivon’ny Tily Analamanga Afovoany dia manolotra ny heviny mikasika ny :
-Fitomboan’ny isan’ireo tanora Malagasy manohy fianarana any Inde aorian’ny fahazoana ny Bac
-Ny fomba mahomby hanenana ny fiantraikan’ny fiovan’ny toetr’andro sy ny fahasimban’ny tontolo iainana amin’ny fambolena eto Madagasikara
-Miankina amin’ny finiavana sy ny fahaiza-mamorona fa tsy miankina amin’ny halehibe na hakelin’ny tetik’asa iray ny mampahomby ny fitantanana tetik’asa
Sendra nandalo hitsidika ny zanaky Zanety i Kalozara ka tafaresaka momba ilay resabe sy kolikoly voalaza fa ataon’ny komity loharano izy roa. Raha ny fanazavan’i Zanety, Rabiry manizingizina fa ireo nahaloa adidy ao amin’ny fokontany no tokony hahazo fanampiana, ny komity loharano anefa mahafantatra tsara ireo olona sahirana eny anivon’ny fiarahamonina. Manahy i Kalozara ny amin’ny tsy hisian’ny fampandrosoana eo anivon’ny kaomina raha hisy tsy fifankazahoana toy izany hatrany isaky ny fokontany. Nanoro an’i Zanety izy mba hitondra ny raharaha eny anivon’ny kaomina satria tsy lavitra ny tranon’i Zanety rahateo ny birao.
Kalozara rend visite à Zanety et son enfant. Elles profitent de l’occasion pour discuter de ces accusations de corruption qui pèsent sur le komity loharano. Selon Zanety, Rabiry insisterait sur le fait que ceux qui ont payé les cotisations au niveau du Fokontany sont les seuls qui devraient profiter des aides. De leur côté, les membres du komity loharano connaissent mieux les réalités dans les quartiers. Kalozara craint que de telles conditions ne puissent conduire à un développement réel de la commune. Elle incite d’ailleurs Zanety à porter l’affaire au niveau de la commune, la maison de cette dernière étant proche des bureaux de la commune.
Madagascar a perdu 1,3 millions d’hectares de forêts entre 2002 et 2019, selon le WWF. Pour pallier cela, l’Etat malgache s’est alors fixé comme objectif 2020 de planter 60 millions d’arbres pour retrouver l’île verte. Mais saviez-vous qu’à part les humains, le lémurien, ayant pour nom « Varecia variegata », est aussi un très bon planteur d’arbres ? Le primatologue, Tovonanahary Rasolofoharivelo, nous en dit plus sur cette créature aux doigts de fée.
Studio Sifaka : Pouvez-vous nous faire une brève description du Varecia Variegata ?
Tovonanahary Rasolofoharivelo : « Varecia variegata, c'est le nom latin du lémurien quadrupède arboricole, à pelage noir et blanc, d'où son nom français : « vari noir et blanc ». Il a une tête noire avec un museau de chien et une crinière en collerette blanche. Il s'agit d'un primate de type "prosimian". C’est un lémurien assez grand avec un corps de 50 à 60cm de long et une queue de la même taille pour servir de balancier, lors des sauts dans les arbres. Il pèse entre 3 et 4,5kg. C'est un animal très social mais aussi très sensible. Il émet des vocalises plus puissantes que les aboiements, au moindre stress. Même les petits bruits peuvent le perturber au point de quitter à long terme son domaine vital.»
SS : Où est ce qu'on en trouve à Madagascar ?
T.R : « Ce sont des animaux endémiques des forêts denses humides de l'Est de Madagascar. Mais, ils sont différenciés en sous- espèces par trois localisations géographiques. Les populations du Nord, allant de Mananara-Nord, Nosy Mangabe et Makira sont appelées varis à ceinture blanche, sous le nom scientifique « Varecia variegata subcincta », localement appelés « varikosy ». Celles des forêts de basse altitude, allant de Marotandrano, Ambatovaky, Zahamena et Betampona, sont appelées « Varecia variegata variegata », localement appelés « varikandana ». Et les populations du Sud, depuis Andasibe-Mantadia, passant par Ranomafana jusqu'à Manombo, sont appelées « Varecia variegata editorum », littéralement « provenant des montagnes », localement appelés « varijatsy ».
SS : Comment est-ce qu'ils contribuent à la reforestation d'une forêt ?
De par leur régime alimentaire, ce sont des grands frugivores. 75% à 80% de leurs nourritures sont composés de fruits. Les recherches ont prouvé que pour certains arbres, le passage des graines dans l'estomac des lémuriens favorise leur germination. D'autant plus, quand les graines non mastiquées sont rejetées dans les excréments. C’est ce qui permet des plantations naturelles avec de l'engrais biologique. Pour les plantes à nectar comme le ravinala, le Varecia devient l'agent pollinisateur en transportant le pollen de fleurs en fleurs avec ses poils. Cest la raison pour laquelle ils sont considérés comme animaux très favorables à la reproduction des arbres.
SS : Qu'est-ce qui menace cette espèce ?
« Comme c'est une espèce arboricole, la plus grande menace pour son existence est la disparition de la forêt, son habitat naturel. Le varecia est très sensible à la qualité de la forêt. Pourtant, les Hommes détruisent la forêt surtout pour la culture sur brûlis et coupent du bois pour diverses utilisations. A part cela, la chasse et le braconnage constituent l'autre cause de la disparition du Varecia. Dans la brousse, la viande de lémurien constitue une source de protéine tandis que pour certains hôteliers, c'est un mets de luxe. »
Qu'adviendrait-il si le Varecia Variegata venait à disparaître de nos forêts ?
« Selon les statistiques de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, la population mondiale des Varecia a perdu 80% de son effectif au cours des deux dernières décennies. Si cela continue, non seulement on aura fait disparaître l'une des espèces qui plantent le plus d'arbres à Madagascar, mais on aura aussi perdu une espèce phare qui joue un rôle très important dans les fonctions écologiques de notre écosystème forestier. Effectivement, si une espèce aussi grande venait à périr, les autres espèces plus petites seront aussi victimes. »
Comment les protéger ?
« Il faut agir sur plusieurs aspects. Le plus important consiste à l'éducation pour tout un chacun et à tous les niveaux. Il faut faire connaître à tous et conscientiser tout le monde sur la valeur des lémuriens et leurs rôles dans le maintien de la vie sur terre. Puis, les mesures de protection sont à appliquer pour cette espèce ainsi que son habitat naturel. La gouvernance des ressources naturelles doit impliquer tout le monde.»
D'après vous, serait-ce possible d'inclure les Varecia Variegata dans les stratégies de reboisement menées par l'Etat ?
« Alors, c'est tout à fait logique et raisonnable de faire des Varecia variegata de vrais porte-fanions de la stratégie de reboisement à Madagascar. On vient de le dire : les Varecia sont de bons planteurs d'arbres et les arbres permettent aux Varecia de subsister comme patrimoine naturel de notre pays. Les Hommes,en devenant de bons planteurs d'arbres, pourront non seulement aider les lémuriens à survivre, mais aussi subvenir à leurs besoins futurs en ressources naturelles, protégeant leur propre environnement, et prévoyant leur propre survie. »
Propos recueillis par Princia Randrianarivony
On connaît le curcuma sous son utilisation culinaire, notamment pour donner une couleur jaune aux plats ou encore pour sa douce saveur chaude. Mais outre le fait qu’il relève un peu plus le goût de vos plats et y donne un arôme succulent, le curcuma a de nombreux bienfaits sur la santé.
C’est surtout dans la cuisine indienne qu’on retrouve beaucoup plus le curcuma dans de nombreuses recettes. Bien que nous ne soyons habitués qu’à le consommer dans les plats salés, il s’utilise également dans les desserts sucrés, mais aussi les boissons. En effet, pourquoi s’en priver ? Voici 6 vertus du curcuma que vous ne connaissez peut-être pas et des raisons pour lesquelles vous l’adopterez peut-être plus dans votre quotidien !
Sa forte concentration en vitamines en fait un meilleur allié pour rester en bonne santé. Il est tout aussi riche en fer, manganèse, potassium. Ainsi, en consommer régulièrement permet de rester en forme ; et dans les coups de fatigue, il permet de gagner en peps. Considéré comme étant un super aliment, il permet de veiller à une bonne santé en général.
Le curcuma aurait aussi des bienfaits sur le taux de cholestérol dans le sang. Il permet notamment de maintenir le taux de mauvais cholestérol bas. Bien que l’effet ne soit pas direct, la consommation de curcuma est conseillée aux personnes diabétiques, en complément des traitements médicaux.
En plus d’avoir un effet quasi immédiat sur les maux d’estomac, le curcuma agit sur les fonctions de la bile, qui souvent sont à l’origine de la constipation. C’est aussi un allié de taille pour améliorer la qualité des muqueuses intestinales. Ceux qui veulent éviter les ulcères gastriques peuvent consommer régulièrement une boisson à base de curcuma.
C’est la curcumine qui offre au curcuma des propriétés anti-inflammatoires naturelles. Il permet ainsi d’améliorer la mobilité des articulations en aidant à réduire les douleurs articulaires. Ses propriétés anti-inflammatoires protègent également des maladies inflammatoires du foie et de l’intestin, à l’exemple de l’hépatite.
C’est également la curcumine et la turmérone, un autre composant du curcuma, qui agit positivement sur le cerveau. Les effets de ces deux composants soutiennent la régénération cellulaire notamment pour les maladies neurologiques. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, ces molécules détruisent les plaques de protéines qui sont à l’origine de la dégénérescence de certaines cellules cérébrales.
Riche en antioxydant, le curcuma est reconnu comme étant un atout dans la prévention du vieillissement des cellules. Luttant également contre le stress oxydatif, qui est à l’origine de la dégénérescence cellulaire, il prévient certains cancers. En Chine, par exemple, le curcuma s’utilise déjà dans le traitement des premières phases du cancer du col de l’utérus.
Un faux positif est lorsqu'une personne testée à la COVID-19 à l'aide d'un PCR obtient un résultat faiblement positif. À ce moment, les services de santé se doivent, en principe, d'enquêter pour tenter de découvrir si le sujet a été précédemment en contact avec un cas positif. Puis, un second test de dépistage est effectué quelques jours après, généralement au bout d'une semaine. Si le deuxième test s'avère positif, cette personne sera alors considérée comme atteinte du coronavirus et sera isolée pendant 14 jours.
Inona no atao hoe tranga « faux positif » amin’ny COVID-19 ?
Miseho ny « faux positif » rehefa voatily tamin’ny PCR ny olona iray ka mahazo valiny tsy dia fantatra mazava hoe voa tsara ve. Amin’izay fotoana izay, mila manadiady ireo tompon’andraikitra hahafantarana hoe nifandray tamina olona voamarina fa voa ve io olona manao fitiliana io. Andro vitsy aty aoriana, eo amin’ny herinandro eo amin’ny ankapobeny, mila miverina manao fitiliana fanindroany izy. Raha voalaza amin’io fitiliana faharoa io fa voa izy, eo vao azo lazaina tsara amin’izay fa voan’ny coronavirus ilay olona ary mila mihiboka mandritra ny 14 andro.
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Fiteny teraka tany amin’ny taona sivifolo tany ho any ity hoe « m’pince » ity, raha ny fanazavan’i Tsiory, mpianatra tao amin’ny sampam-papianarana Malagasy. Mbola ampiasaina ankehitriny ity fiteny ity. Ary misotro toaka iray vera eo no tena dikany.
« M’pince » est une expression née dans les années 90, selon les explications de Tsiory, une ancienne étudiante du département Malagasy. Cette expression est encore utilisée aujourd’hui et signifie boire un verre ou deux.