Manamarina ireo mponina tsy nahavita adidy sy tsy manana karinem-pokontany I Zanety. Amin’ireo mponina, manodidina ny 70% no tsy nahavita adidy noho ny fihibohana. Sahirana ny ao Antanimavony. Izay nahavita adidy ihany no mahazo fanampiana hoy I Rabiry, sefo fokontany. Mifanditra I Zanety sy I Velotody momba ny fitondran-dRabiry sy ny momba ny zava-misy ao amin’ny kômity. Tsy misy idiran’I Velotody ny fandaminana hoy I Rabiry sy I Zanety.
Zanety vérifie ceux qui n’ont pas encore payé leurs cotisations et n’ont pas de carnet pour le Fokontany. Parmi la population d’Antaniavony, 70% ont encore des dettes à payer à cause du confinement. Selon Rabiry, seuls, ceux qui ont payé leurs cotisations obtiendront les aides d’urgence en provenance de la mairie. D’un autre côté, Zanety et Velotody se chamaillent à propos de la façon dont Rabiry traite Zanety et de la situation au sein du comité.
Manamarina ireo mponina tsy nahavita adidy sy tsy manana karinem-pokontany I Zanety. Amin’ireo mponina, manodidina ny 70% no tsy nahavita adidy noho ny fihibohana. Sahirana ny ao Antanimavony. Izay nahavita adidy ihany no mahazo fanampiana hoy I Rabiry, sefo fokontany. Mifanditra I Zanety sy I Velotody momba ny fitondran-dRabiry sy ny momba ny zava-misy ao amin’ny kômity. Tsy misy idiran’I Velotody ny fandaminana hoy I Rabiry sy I Zanety.
Zanety vérifie ceux qui n’ont pas encore payé leurs cotisations et n’ont pas de carnet pour le Fokontany. Parmi la population d’Antaniavony, 70% ont encore des dettes à payer à cause du confinement. Selon Rabiry, seuls, ceux qui ont payé leurs cotisations obtiendront les aides d’urgence en provenance de la mairie. D’un autre côté, Zanety et Velotody se chamaillent à propos de la façon dont Rabiry traite Zanety et de la situation au sein du comité.
Miresaka ao an-tsena momba ilay fanampiana ho an’ny mpamboly i Solofo sy i Besoa. Efa nomena andraikitra ny komity loharano hikarakara an’izany hoy i Besoa. Mankasitraka ny fifandaminana misy eo anivon’ny fokontanin’Ambalamaro I Solofo, raha miohatra amin’ny fokontany hafa. Mamporisika an’i Solofo hanara-baovao eny amin’ny kaominina foana i Besoa hisorohana ny tsaho sy ny kolikoly.
Solofo et Besoa discutent à propos de l’aide sociale au marché. Le comité Loharano se charge déjà de son organisation. Solofo admire les dispositions prises par le fokontany d’Ambalamaro par rapport aux autres fokontany. Besoa incite Solofo à aller s’informer auprès de la commune pour éviter les rumeurs et les actes de corruption.
La commune rurale d’Ambohijanaka se trouve à 15km du point kilométrique 0 de la capitale. Il s’agit d’une commune qui renferme bien des histoires et des légendes du passé mais qui est, pour la plupart, méconnue du grand public. La colline d’Ambohitrandriamanitra, le Rova d’Ambohijanaka ou encore le tombeau de Rafohy et Rangita, tous ces vestiges du passé se trouvent à Ambohijanaka gara. Savez-vous d’où vient le nom Ambohijanaka? Eh bien, quand le roitelet Andrianavalonarivo et sa femme résidaient à Ambohitrandriamanitra, ils donnèrent naissance à deux fils Andrianavalomanitsadahy et Andriandahimbolamena. De peur que ses fils n’arrivent à respecter les divers « fady » et « fomba » exigés dans la localité, le roitelet leur ordonna de s’installer sur d’autre terre, la terre des zanaka, qui devint plus tard Ambohijanaka. Chacun de ces sites culturels raconte une histoire, héritage qui s’est transmis de bouche à oreille à travers les siècles. Rabekoto IV un descendant de la famille royale d’antan nous compte l’histoire d’Ambohijanaka et nous fait part de quelques unes des traditions du Rova.
15 km miala an’Antananarivo renivohitra no misy an’Ambohijanaka gara. Kaominina iray izay manan-karena ara-tantara. Ambohitradriamanitra, ny rovan’ Ambohijanaka sy ny fasan’i Rafohy sy Rangita dia samy hita ao an-toerana avokoa. Na ny anarana hoe Ambohijanaka aza dia manana ny tantarany. Raha ny lovan-tsofina nisy andriana antsoina hoe Andrianavalonarivo, izay nipetraka teny Ambohitrandriamanitra ary niteraka an’i Andrianavalomanitsadahy sy Andriandahimbolamena. Noho ny tahotry ny andriana ny amin’ny mety tsy anarahan-janany ny fady sy ny fombafomba izay misy eny ambohitrandriamanitra dia naleony nampifindra monina ireto zanany mirahalahy, izay no nahatonga ilay hoe vohitry ny zanaka, izay lasa Ambohijanaka taty aoriana. Samy manana ny tantara avokoa, na ny rova na Ambohidratandriamanitra na ny fasany Rafohy sy Rangita, fa ho amin’ny anio dia ifantoka bebe kokoa amin’ireo zava-misy sy ny fombafomba tao amin’ny rova an’Ambojijanaka isika miaraka amin’ny Rabekoto IV, taranaka taty aoriana.
Bien qu’elle existe depuis des années, la technique de la permaculture reste méconnue, voire dépassée vu le système agricole actuel. Pourtant, cette technique, basée sur la compréhension et le respect de l’écosystème naturel permet une agriculture viable, rentable et écologique.
Le système agricole actuel est principalement basé sur la recherche de bénéfice et de rentabilité. De fait, l’utilisation de produits chimiques est banale, en vue d’obtenir plus de rendement. Pour changer cette conception, surtout au niveau des agriculteurs, l’association Tsiky’Tsika propose une formation à la Permaculture pour les paysans. Objectif de la formation : les inciter à adopter cette technique qui s’avère être à la fois rentable, viable, mais surtout écologique.
Vulgariser la technique auprès des vrais concernés
Grâce à un financement du FMFP (Fonds malgache de Formation professionnelle), l’association Tsiky’Tsika organise cette semaine une formation à la permaculture pour les paysans agriculteurs. L’idée et l’objectif de cette formation est de vulgariser cette technique auprès des concernés, ceux qui cultivent tant pour vivre que pour survivre : les paysans. « On pourrait croire à tort que les paysans, qui vivent de l’agriculture depuis des années, sont ceux qui devraient maîtriser la permaculture », souligne Rakotobe Iango Miora, responsable auprès de l’association Tsiky’Tsika. Pourtant, selon elle, avec la réalité qu’ils vivent, la recherche d’un rendement, les paysans sont tombés dans le cercle vicieux des produits chimiques.
Bénéfique pour les humains et pour la terre
Ainsi, pour l’association, cette formation permet d’attirer l’attention des paysans sur cette technique et ce qu’elle leur apportera à long terme, tant pour eux que pour les consommateurs ou pour leur terre. « Cette technique apporte autant d’avantages pour l’humain que pour la nature. En comprenant et en maitrisant l’écosystème, pour vivre en symbiose avec elle, les paysans peuvent facilement exploiter même les terres les plus arides », souligne cette responsable, poursuivant que c’est aussi la meilleure technique pour entrer dans un système plus biologique.
Il reste pourtant un blocage à contourner. Pour pouvoir faire face à la période de changement, les paysans ont besoin de soutien. « C’est à ce niveau-là que devraient se concentrer les aides octroyées par les bailleurs », souligne Rakotobe Iango Miora.
Pour une agriculture viable, rentable et biologique
« Certes, il faudrait un temps d’adaptation et surtout de la motivation, mais la permaculture instaurerait, à terme, une méthode de production rentable et surtout biologique », explique Mamy Razanakolona, technicien accompagnateur auprès de l’association Tsiky’Tsika. Ce technicien souligne que l’association intervient déjà depuis longtemps auprès de nombreuses localités et paysans pour vulgariser la permaculture. Nombreux d’ailleurs ont vu les résultats de l’application de cette technique sur leur mode de production et, par la même occasion, sur leur vie, à l’exemple de Théo. Cet agriculteur, qui a déjà bénéficié d’une formation auparavant est revenu pour renforcer ses acquis. « Grâce à la permaculture, j’ai pu me sortir de la monoculture, ce qui a permis autant d’améliorer notre niveau de vie, mais aussi les produits », lance-t-il, en poursuivant que durant le confinement, il a pu nourrir sa famille et ravitailler également les gens de son village grâce à sa production. « En apprenant cette technique, j’ai également pu comprendre que toutes les terres sont arables, il suffit de savoir comprendre l’écosystème », indique-t-il.
José Randriantseheno, responsable du centre d’entraînement au développement et pour l’autonomie rurale ou CEDAR, qui accueille cette formation, souligne quant à lui que « la permaculture est l’avenir de l’agriculture, surtout si nous visons réellement la sauvegarde de l’environnement ».
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Fiteny efa tany amin’ny taona sivifolo tany ho any ny hoe kirimba. Mandehandeha no tena heviny. Nivoatra tsikelikely anefa izy ity ka lasa anaram-bositra omena ny olona fotsy varavarana mihitsy taty aoriana raha ny nambaran’i Aina Randrindra, mpianatra ao amin’ny sampam-pampianarana Malagasy.
Kirimba est une expression née dans les années 90. Elle signifie se balader. Toutefois, le terme a évolué et est devenu un surnom à toute personne qui ne reste jamais longtemps chez lui, selon les explications de Aina Randrindra, étudiant du département Malagasy.
La liberté d'expression est définie par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui dispose que « tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression (…) ». A Madagascar, la notion de liberté d’expression reste floue. En effet, il s’agit d’un sujet impliquant plusieurs facteurs politiques, sociaux et culturels. Alors comment définir concrètement la liberté d’expression et quand s’arrête-t-elle ? Ndao Hilaoeky avec Miary Rasolofoarijaona, ancien membre du bureau de l’Ordre des Journalistes à Madagascar et Toavina Ralambomahay, journaliste et jeune politologue.
Hatramin’ny taona 1948, tafiditra ao anatin’ny zo fototra maha-olombelona ny fahafahana manana hevitra sy maneho hevitra. Eto Madagasikara manokana, samy manana ny fandraisany sy ny famaritana ny antsoina hoe fahafahana maneho hevitra ny tsirairay. Inona ny tena famaritana ny antsoina hoe fahafahana maneho hevitra ary hatraiza ny fetran’izany ? Ndao resahintsika ny mikasika izay ny fomba mahomby ahafahan’ny tanora maneho hevitra an-kalalahana ao anatin’ny fanajana ny fetra apetraky ny lalana. Vahinin’ny Studio Sifaka hamahavaha ireo lohahevitra ireo i Rasolofoarijaona Miary, avy amin’ny biraon’ny holafitry ny mpanao gazety eto Madagasikara teo aloha sy Ralambomahay Toavina, mpanao gazety sady olom-boafidy eo anivon’ny fiadidiana ny tananan’Antananarivo renivohitra.
Nombreux sont les métiers qui existent dans un hôpital ou dans un centre de soins, mais nous allons aujourd’hui parler de celui d’urgentiste. Ce professionnel de la santé travaille en général dans un établissement hospitalier. Le Dr Athanase Velomora, médecin qui exerce ce métier au sein du CHU Tanambao I Antsiranana, nous donne des détails sur cette fonction. Mais avant cela, Irina Rakotomalala, étudiant en médecine humaine à l’Université d’Antananarivo nous explique le parcours à suivre pour des études de médecine.
Maro ny asa afaka atao eny anivon’ireny toeram-pitsaboana sy hopitaly ireny ary anisan’izany ny mpitsabo vonjy taitra. Eny amin’ny hopitaly lehibe no ahitana azy ireo matetika. Ny Dr Athanase Velomora, mpitsabo vonjy taitra ato amin’ny CHU Tanambao I Antsiranana no hilazalaza momba io asany io amintsika. Irina Rakotomalala, mpianatra ho mpitsabo ao amin’ny anjerimanontolon’Antananarivo kosa no hanazava ny lalana lalovana raha te ho lasa mpitsabo manana fahaizana manokana.
Epouse, mère de 4 enfants et architecte de métier, Joan Razafimaharo prouve qu’il est possible d’avoir une vie de famille tout en vivant de sa passion. Interview.
Studio Sifaka : Depuis quand êtes-vous architecte ?
Joan Razafimaharo : J'ai travaillé dans plusieurs firmes d'architectes depuis la 3è année à l'Ecole d'Architecture. J'ai été salariée au Canada pendant 6 ans et je suis rentrée à Madagascar pour collaborer avec plusieurs architectes, après avoir ouvert ma propre firme en 2014.
Vous avez eu votre première fille en 2009, alors que vous travaillez déjà depuis trois ans…Dans quelle mesure les pauses imposées par la maternité ont-elles eu un impact sur votre carrière ?
Il y avait une réalité à assumer quand on avait appris ma première grossesse : que j'allais réduire drastiquement mon rythme de travail et que, d'une façon ou d'une autre, le revenu du ménage allait baisser. Si la plupart du temps, ce sont les hommes qui tentent de compenser ce manque à gagner, nous avons décidé ensemble de partager les tâches à la maison et les soins aux enfants pour équilibrer notre temps (et énergie !). Du coup, nous faisons tant bien que mal la balance entre nous. Mais j'avoue avoir eu beaucoup de chance d'avoir eu ce support system.
Vous sentiez-vous parfois tiraillée entre votre rôle de mère et votre métier ?
Je suis passionnée par mon métier et même si être mère est très prenant et que ma présence est indispensable auprès des enfants, j'ai appris à capitaliser sur mes activités. J’ai pris la bonne habitude de me concentrer sur des projets qui apportent quelque chose en apprentissage et expériences afin de ne pas "regretter" le temps perdu loin de ma famille. Mais là encore cela m’a pris un temps fou pour reconnaître que certains environnements sont trop toxiques pour y rester. J'ai eu à sacrifier de belles opportunités de projets en termes financiers et de carrière quand je voyais que cela allait trop me bouffer moralement. Il fallait prioriser la disponibilité émotionnelle et préserver la santé. Les enfants ne cherchent pas vraiment de nouveaux jouets mais une maman en forme et à l'écoute.
Comment les gens de votre milieu professionnel réagissent-ils lorsqu'ils apprennent que vous avez 4 enfants ?
Quand je suis rentrée au pays définitivement, je ne connaissais pas vraiment grand monde dans ce milieu. Ma stratégie a été de faire beaucoup d'activités en bénévolat auprès des Institutions et du grand public pour exposer mes compétences et mon engagement. À l'Ordre des Architectes Malagasy (où je suis Secrétaire Générale), je reste toujours disponible pour animer des commissions et assister dans les travaux. Lorsqu'un de mes confrères m'avait demandée "où je laissais mes enfants pendant toutes ces activités? ", je pense qu'il avait loupé le siège-auto du bébé sous la table !
Les gens sont donc généralement surpris, impressionnés …
Les gens sont habitués à voir les femmes cataloguées comme "au foyer", "au travail" et très souvent assignées à une tâche où on demande à être méticuleuse, professionnelle sinon impeccable pour assurer la réussite. On ne nous donne pas non plus beaucoup de choix car il y a très peu d'opportunités qui s'offrent à nous, surtout dans les professions d'hommes. J'ai très tôt démontré à mes collègues et surtout à mes clients que mes cernes et mes cheveux (très souvent) mal coiffés sont le résultat du boulot compliqué et non pas particulièrement à cause de la nuit blanche du bébé qui a fait ses dents mais surtout que j'ai réussi à livrer dans les délais.
En tirez-vous une certaine fierté ?
J'essaie souvent en ce moment de partager mes expériences avec les autres femmes, amies, collègues et des plus jeunes en début de carrière ou encore étudiantes. Si on partage toute cette pression de la compétition dans le milieu du travail et d'assurer la balance famille-travail, je constate que beaucoup ne sont pas armées à persévérer et choisissent de rester au foyer. Ce qui est tout aussi bien pour le peu que cela n'ait pas d'impacts sur leur moral. En partageant mes anecdotes et en demandant des conseils en retour, je réalise surtout qu'il y a beaucoup de bienveillance autour de nous. Cela me rend rassure de savoir qu'il y aura toujours une "mamie par procuration" ou une "cousine d'occasion" qui comprendra la situation. Cette sororité, qui se manifeste par des petits clins d'œil en réunion ou des petits "pas grave" dans les emails quand tu te plantes dans les destinataires, des jeunes femmes qu'on "abritent" dans nos bureaux ou nos voitures pour qu'elles puissent allaiter leur petit au calme et dignement : c'est littéralement ce qui me motive à continuer le boulot.
Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah