Tafaresaka ry Meza mianakavy eo am-piandrasana ny sakafo hariva. Manontany an’i Meza i Tetena ny momba ny fianarany any Antanambao satria nifindra kilasy izy. Mampatsiahy koa Ihangy fa hanala CEPE i Tema. Mila vola ny fianakaviana hampidirana ny ankizy hianatra hividianana fitaovam-pianaranan’ny ankizy. Misalasala i Meza satria mila vola hividianana zezika sy masomboly ary fanafody famonoana bibikely koa ny voly eny antanimboly. Samy laharam-pahamehana ireo, araka ny fanelanelanan’Ihangy ka aleo mindram-bola. Tsy manantena hahazo vola i Meza satria samy sahirana ny olona rehetra, moa i Mahaly ilay namany fidodododoana hatrizay, efa naka ho fahavalo azy. Very hevitra izy mianakavy. Hatsahatra amin’ny fianarana ny ankizy mba hahafahana mamboly hahazoana vokatra hivelomana aloha ? Tsy manaiky i Meza, satria mba manana tanjona ho an’ny zanany izy, indrindra ho an’i Tetena. Asain’Ihangy amidy izay vokatra miakatra ao aloha hiavotan-tena.
Tetena, l’aînée de Meza doit poursuivre ses études à Antanambao, Tema le second doit également passer le CEPE. Meza et Ihangy, sa femme, doivent trouver une solution pour subvenir à leurs besoins, mais Meza rappelle également qu’il faut de l’argent pour les intrants, en vue de la prochaine saison. Tout le monde étant dans la difficulté, Meza ne sait plus vers qui se tourner. De plus, il ne s’entend plus très bien avec son meilleur ami, Mahaly. Pourtant, le père de famille n’entend pas, pour autant, déscolariser ses enfants. Pour Ihangy, la seule solution est de vendre les premières récoltes afin de couvrir tous les besoins de leur ménage.
Chaque année, la saison des feux de brousse précède la saison des pluies, et ce sont plusieurs  hectares de forêts qui partent en fumée.
Quoiqu’on dise ou qu’on ait pu dire à propos du tavy ou la culture sur brûlis, la pratique est encore d’actualité et semble n’avoir jamais faibli, surtout dans la partie Est de l’île. Les forêts calcinées visibles depuis la RN2 en sont les stigmates, sans compter les collines dénudées à perte de vue. Le défi a toujours été de taille, aussi bien pour le gouvernement que pour les activistes de l’environnement. Le tavy est solidement ancré dans la population vivant à la lisière des forêts.
Des feux qui empêchent la pluie
Les malgaches qui en font sont-ils des ennemis de la nation ? Pour un citadin sans aucune fibre rurale, le spectacle qu’offre une perle de feu fendant le noir opaque de la nuit est triste et surtout révoltant. « Quel genre d’êtres humains peuvent faire des choses pareilles ? Ce sont ces feux qui empêchent la pluie. Pourtant ils continuent toujours de tout brûler ». Des propos qu’on entend souvent dans un taxi brousse rempli de passagers souvent désarmés devant les flammes qui dansent. Ce seraient donc des ignares butés qui brûleraient la forêt. Pourtant, une directrice d’école primaire publique, très respectée dans un des innombrables villages qui bordent la RN2, en fait sur son lopin de terre dans la forêt. La vision est, en effet, tout autre chez cette partie des Malgaches qu’on pointe trop facilement du doigt. « Nous brûlons pour pouvoir cultiver, lance un jeune homme, qui vit à Andasibe. Il n’y a pas beaucoup de terrains ici. Sans le tavy, je pense qu’il y aurait le kere (famine) comme dans le sud ».
Préservation contre subsistance
La préservation des forêts entre clairement en concurrence avec la subsistance des personnes qui vivent aux alentours. Les paroles de la chanson de Samoela « Hihira indray » en disent long sur cette dualité, lorsqu’il avance « Jereo Zanahary, ireto dimby sy fara, Mba ahita ny sahaza sy anjara, tsy sanatria n'izany ireto gidro sy ny ala, Ireo ndray no tsara karakara ». Le chanteur attire l’attention sur la protection des lémuriens aux dépens des êtres humains. Le cas de la réserve spéciale d’Analalava, Foulpointe, en est un exemple. Un guide indique que le personnel du parc se frictionne souvent avec les riverains qui ne font pas partie de l’association villageoise qui travaille avec la réserve. « Ils disent souvent qu’ils n’ont rien à gagner en faisant de la préservation », souligne le guide, qui déplore que le tavy se poursuit toujours dans les forêts avoisinant le parc. « Nous ne pouvons interdire les feux en dehors de l’aire protégée », soupire-t-il. Un chef secteur à Andasibe fustige, de son côté, une tendance à l’assistanat des villageois et de la solution de facilité que constitue le tavy. « Les gens sont incapables de se prendre en main », lance-t-il.
Zo Andrianina, de Vohitra Environnement, précise pour sa part que pour lutter efficacement contre le tavy, il faut apporter une alternative viable. « Cela passe par la mise en place d’activités génératrices de revenus et d’un accompagnement technique », souligne-t-il. Intégrer les moyens de subsistance des populations autour des forêts serait le principal défi. La récurrence de la saison des feux de brousse, chaque année, montre que les programmes successifs ont failli à ce sujet.
C'est une logistique de masse qui doit se faire dans un délai très court, mais il reste beaucoup d'incertitudes quant à cette distribution.
La logistique commence par l'acheminement des doses depuis leur lieu de production.
En septembre 2020, l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) exhortait, dans un communiqué, les gouvernements « d'entreprendre, avec les intervenants de l'industrie pharmaceutique, une planification minutieuse pour être en mesure d'agir lorsque le vaccin contre la Covid19 sera approuvé ». Effectivement, les avions seront les premiers à transporter les vaccins sur de longues distances. Les doses seront, par la suite, véhiculées via transport routier.
Toujours selon ce document, « l'ampleur potentielle des livraisons est énorme. Une simple dose de 7,8 milliards de personnes suffirait à remplir 8.000 avions cargos de type 747».
Certaines doses pourraient être également transportées en soute sur des vols touristiques. Une compagnie comme Air France pourrait transporter 400.000 doses contre 1 million dans un avion-cargo.
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Maninona no fanamby lehibe maneran-tany ny lafiny fampitaovana amin’ny fizarana ny vaksiny fanefitry ny covid-19?
Satria fampitaovana ho an’ny daholobe no atao ao anatin’ny fotoana fohy. Mbola maro anefa ny ahiahy.
Ny fitaterana ireo fatra ilaina miainga eo amin’ny toerana hamokarana azy no voakasika ao anatin’ny fampitaovana. Tamin’ny volana Septambra 2020 no nanambara ny Fikambanana iraisam-pirenena amin’ny zotra an’habakabaka fa «tokony handrafitra lamina mati-paika miaraka amin’ireo mpisehatra eo amin’ny famokarana fanafafody ireo governemanta mba hahafahana mandray andraikitra avy hatrany raha misy vaksiny fanefitry ny covid-19 mahazo alalana». Hotaterina amin’ny fiaramanidina manko aloha ireo vaksiny. Izay vao taterina amin’ny fiara.
Araka io fanambarana io ihany, « asa be ny fitaterana ireo vaksiny ireo. Fatra ho an’ny olona 7,8 lavitrisa no atao anaty fiaramanidina mpitatitra entana, type 747, miisa 8.000 ».
Misy ihany koa ireo karazana fatra izay azo atao anaty fitoeran’entana amin’ireny zotra natokana ho an’ny fizahantany ireny. Afaka mitatitra fatra miiisa 400.000 ohatra ny zotram-piaramanidina toa an’I Air France raha 1 tapitrisa no tafiditra anaty fiaramanidina mpitatitra entana.
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Loin de l’effervescence du centre, des embouteillages causés par les « tucs-tucs » et les cyclo-pousse, Tamatave ouvre sur des lieux improbables, presque inconnus des touristes et vacanciers.
Sans doute, vous vous souvenez d’un des tous premiers clips vidéos de l’artistes Shyn avec en toile de fond des dunes de sables ? Celui-ci a été tourné, semble-t-il, sur cette plage du dépôt 4è. Cette plage, plus au sud du port de Tamatave, se cache derrière les cités et les dépôts des grandes industries qui longent la route (d’où l’appellation du quartier dépôt 4e). Sur cette bande de sable de près de 5 kilomètres, les jeunes de Tamatave aiment se retrouver tôt le matin pour faire leur jogging ou jouer au foot. Petit couac, l’accès est assez difficile et le courant marin trop fort pour pouvoir se baigner ou jouer dans l’eau.
En longeant le bord de mer en direction nord depuis l’avenue de l’indépendance, on ne peut rater, à quelques mètres de distance, le pont sur l’embouchure des Pangalanes. En contrebas de ce pont, l’ancien quai fluvial qui ne sert plus aujourd’hui est devenu le repère des jeunes photographes en herbe de Tamatave. Petit oasis de tranquillité, ce lieu attire autant par son calme et par la verdure aux alentours.
Autant les amoureux qui veulent s’évader quelques heures, que les bandes d’amis qui souhaitent déstresser les vendredis à la sortie du bureau adorent ce coin. Plus au nord sur le bord de mer en partant de l’avenue de l’Indépendance, ce coin est apprécié pour sa tranquillité. Complètement détaché de l’effervescence du centre, ici, le bruit des vagues qui frappent les rochers bercent les oreilles.
Au cœur d’un labyrinthe de bâtiments, immeubles d’habitation et de bureau, cette place charme par le théâtre naturel qu’offrent les arbres séculaires qu’on y trouve. Cœur de l’ancien Bourg, c’est ici que commencent les ballades pour ceux qui aimeraient découvrir le vieux Tamatave, à travers les ruelles qui se dessinent entre les vieilles bâtisses coloniales. Chaque jour, sur cette place, des jeunes se retrouvent pour faire quelques parties de pétanque. On y organise même aujourd’hui des tournois qui se déroulent jusque tard le soir.
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La citronnelle est une plante aromatique à plusieurs vertus. Certains praticiens l’utilisent pour atténuer l’insomnie ou pour soulager les troubles gastriques. D’autres affirment ses capacités antigrippales et anti-fièvre. Cependant, il faut faire attention à l’utilisation de cette plante, ses effets pourraient être différents selon le métabolisme de chaque patient. Également utilisée dans l’aromathérapie, le docteur Tolotra Andriamparany, président de l’Aromathérapie sans frontières Madagascar, vise à vulgariser la fabrication d’huiles essentielles à base de citronnelle.
Ny veromanitra dia zavamaniry voasokajy ho anisan’ireo mitondra vokatsoa maro. Ho an’ireo olona mampiasa azy, manampy amin’ny fandaminana ny torimaso sy amin’ny fandevonan-kanina ny veromanitra. Hitsaboan’ny olona sasany amin’ny gripa sy ny sery ary fampidinana ny hafanana koa izy. Mila mitandrina anefa fa tsy mitovy avokoa ny vokany eo amin’ny olona rehetra arakaraka ny toe-batana. Ampiasaina ihany koa ity zavamaniry ity amin’ny fitsaboana amin’ny alalan’ny zavamaniry. Isan’izany ny « aromathérapie ». Manazava ny mpitsabo Andriamparany Tolotra, filohan’ny « Aromatherapie sans frontières Madagascar » fa ny fitsaboana amin’ny alalan’ny « huiles essentielles » no tena atao aminy.
La question du sexe dans le couple entre dans le renforcement de l’éducation sexuelle. Naturellement, les envies sexuelles entre une femme et un homme peuvent ne pas toujours coïncider, ce qui peut aboutir à la violence sexuelle et constituer un grave problème dans un couple. Afin de lutter efficacement contre la violence sexuelle, le sexologue, Jeruville Andriamasinirina, insiste sur le renforcement de l’éducation sexuelle. D’autre part, Charles Andriamasinoro, ambassadeur de Men Engage Madagascar, propose l’intercompréhension mutuelle par rapport aux caractères respectifs de la gent féminine et masculine, comme solution.
Studio Sifaka : Comment se manifeste la violence sexuelle dans un couple ?
Jeruville Andriamasinirina : En tant que mâle, l’homme veut démontrer sa puissance car il est doté d’un caractère pulsionnel, c’est-à -dire que face à des photos dénudées d’une femme, il peut ressentir de l’excitation. Par conséquent, cela peut lui faire penser qu’il a instantanément besoin d’une relation sexuelle avec son partenaire. Néanmoins, la femme fonctionne autrement, sa zone de confort est balisée par ses sentiments. Plus elle ressent de la confiance, de l’amour ou de l’affection pour son partenaire, plus elle partagera l’envie avec lui. Malheureusement, par manque d’éducation sexuelle, un homme peut ignorer les comportements de sa compagne. De ce fait, certaines femmes ont des relations sexuelles sans parvenir à l’orgasme. D’autre part, les envies inassouvies peuvent aussi être un problème. Lorsqu’un mari a un problème de santé comme l’éjaculation précoce, il ne veut pas l’accepter. Il préfère le cacher à sa femme. Or, les tendances sont telles que celui qui est insatisfait aura tendance à chercher un partenaire répondant à ses attentes. Cela favorise les conflits et laisse place à toute forme de violences.
Charles Andriamasinoro : L’homme a un besoin sexuel plus développé que la femme. Cette particularité émanerait de sa virilité. Cela est interprété comme un pouvoir dans la société malgache. En effet, les hommes ont tendance à penser généralement qu’ils ont tous les droits sur les femmes, même avec celles qui les entourent et celles croisées dans les rues. En parallèle à cela, l’homme a plus de difficultés à contrôler son corps par rapport à la femme. En général, l’homme a tendance à ignorer que la sexualité ne se limite pas au niveau du sexe pour la gent féminine. Outre la relation physique, la sexualité d’une femme est aussi en lien avec sa personnalité.
Pourquoi les deux partenaires n’arrivent pas à se communiquer ou à résoudre leur problème de sexualité entre eux ?
J.A : Au lieu de prendre du temps pour s’écouter et de résoudre le problème de sexualité commun, les partenaires se critiquent. Chacun peut s’estimer perdant en faisant le premier pas de négociation. Sans échanges sur le disfonctionnement sexuel entre partenaires, ce n’est pas étonnant que le couple devienne incompatible. En outre, les Malgaches ont souvent des difficultés à parler de sexualité. La culture malgache a tendance à ne pas accepter que l’éducation sexuelle est indispensable dans la vie. Par exemple, regarder une émission sur la sexualité en famille est considéré comme tabou. De plus, l’éducation sexuelle n’est pas vraiment médiatisée à Madagascar.
C.A : A cause des barrières culturelles, on parle peu de la sexualité dans la société malgache. C’est un sujet tabou. En cas de problème de santé sexuelle, l’homme n’aime pas trop afficher qu’il est malade, voire impuissant. En outre, l’homme impose toujours sa virilité sans considérer les valeurs de la femme. Par contre, si l’homme arrive à comprendre les différentes responsabilités de la femme dans le foyer et dans la société, il ne réduira plus la femme à unun objet sexuel.
Quelles sont alors vos suggestions pour dépasser ces problèmes ?
J.A : Pour réduire ces frustrations, il est tout d’abord indispensable que les partenaires acceptent de parler de leur problème de sexualité. Consulter un sexologue pour un accompagnement en cas de problème de santé constitue également une étape importante. Puis, il faut aussi surpasser les stéréotypes sur la sexualité en admettant que le rapport sexuel peut s’appendre comme toute activité de couple. Ensuite, il ne faut pas considérer les films pornographiques comme source d’éveil de la libido dans un couple. Ils ne font que transmettre des formes de violences sexuelles et aggravent la situation.Â
C.A : Pour mieux comprendre les comportements de la femme, il est nécessaire que l’homme apprenne quels sont les sept rôles qu’occupe une femme dans son quotidien. Le premier est le rôle parental, la femme se préoccupe du bien-être de ses enfants et aussi de son mari. Vient ensuite le rôle professionnel où elle travaille, tout comme l’homme, pour assurer les besoins de sa famille. Troisièmement, elle maintient son rôle conjugal. Ensuite, la femme assure le rôle domestique, en se chargeant des tâches ménagères dans son foyer. En sixième position, la femme est supposée être la plus habile dans le couple pour assurer un rôle familial. Dans cette optique, elle s’informe plus sur ce qui se passe au sein de son foyer et veille à la bonne entente entre les membres de la famille. En dehors de son foyer, elle joue aussi un rôle communautaire car elle participe aux activités communautaires comme celles de son quartier ou de différentes associations. Et en dernier lieu, la femme a un rôle individuel, elle doit prendre soin d’elle-même, selon ses besoins. Pour maintenir une relation saine dans un couple, la meilleure solution est la cogestion des tâches entre les partenaires. L’intercompréhension dans un couple peut réduire la violence sexuelle entre partenaires mais prévient aussi la violence sexuelle en dehors du foyer.
Nombreux sont les termes français que les jeunes malgaches se sont appropriés et utilisent au quotidien comme le mot « revy », qui vient du mot français « rêve ». Son premier sens n’est pas loin d’une des définitions de « rêve », représentation de quelque chose d’idéal qu’on veut réaliser dans la vie. Cependant, le sens de « revy » a évolué au fur et à mesure de son utilisation par les jeunes. Il est connu dans la quasi-totalité des régions de Madagascar et est devenu un terme usuel. Harilala Rajantohery, membre de l’académie malgache nous apporte plus d’explications.Â
Isan’ny teny fampiasan’ny tanora ny hoe « revy ». Ilay teny frantsay « rêve » no nagasian’ny tanora. Ny heviny voalohany dia tsy mifanalavitra amin’ny famaritan’ny vahiny ny « rêve », izay midika hoe nofinofy tiana hitranga eo amin’ny fiainana. Tsy izay ihany anefa no dikany fa nivoatra nanaraka ny vanim-potoana ny heviny sy ny fampiasana azy. Saika mampiasa an’io teny io avokoa ny tanora rehetra manerana ny Nosy. Manampy fanazavana mahakasika io i Rajantohery Harilala, mpikambana ao amin’ny Akademia malagasy.