Comme tous les vendredis, les micros du Studio Sifaka sont donnés aux jeunes. Ratsimisetra Ideali, fondateur de Xtream Life, Ramamonjy Ifaliana, étudiant en électromécanique et informatique industrielle, Sitraka Mathieu, étudiant en droit et économie et Tojo Ny Aina Indiamahery, étudiant en sociologie s’exprimeront sur les actualités marquantes de la semaine : Â
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Haneho hevitra momba ireo vaovao nisongadina nandritra ity herinandro ity indray ireo tanora vahinin’ny Studio Sifaka.
Ireo no lohahevitra horesahin’i Ratsimisetra Ideali, mpanorina ny Xtream Life, Ramamonjy Ifaliana, mpianatra électromécanique et informatique industrielle, Sitraka Mathieu, mpianatra lalà na sy toe-karena ary i Tojo Ny Aina Indiamahery, mpianatra hay trangam-piaraha-monina.
Nampizarazara hevitra ny maro ny fanambarana avy amin’ireo mpandraharaha amin’ny sehatry ny fitrandrahana ny ala sy ny ministeran’ny tontolo iainana sy ny fandrosoana lovain-jafy ny amin’ny vidin’ny arina. Tsy tokony hihoatra ny 23.000 ar ny vidin’ny arina iray gony eny amin’ny mpaninjara ary tsy tokony hihoatra ny 20.000 ar izany eny amin’ireo mpamongady hoy ny fanambarana. Misy ireo milaza fa mila ampiakarina ny vidiny mba hiarovana ny ala, misy kosa ireo milaza fa mila ampidinina izany mba tsy hanararaotan’ireo mpitrandraka. Raha ny hevitry ny mpahay toekarena, Ralalason Jarus, mila manana politika mazava ny fanjakana amin’ny fanarahamaso ity sehatra iray ity. Ohatra nomeny ny fampiakarana ny hetra ho an’ireo izay misehatra amin’izany, fa indrindra ihany koa ny fanarahamaso sy fanasaziana ireo izay manararaotra mampiakatra ny vidiny. Tsy tokony ho ferana ihany koa anefa ny vidiny hoy izy mba tsy hampitomboina ireo izay misehatra amin’ny tsy ara-dalà na. Mila hamafisina araka izany ny lalà na ary mila manana politika amin’ny firosoana amin’ny fampiasana ny arina biolojika.
Les déclarations des opérateurs forestiers, suivies de celles du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable ont suscité des débats. Le prix d'un sac de charbon ne devrait pas dépasser 23.000 ar chez les détaillants et 20.000 ar chez les grossistes, selon les annonces. Certains pensent qu’il s’agit d’une stratégie à controverse : le prix doit être augmenté si on veut préserver la forêt. D’autres soutiennent que cette baisse de prix découragerait les exploitants et réduirait la déforestation. Selon l'économiste, Jarus Ralalason, l'État doit avoir une politique claire sur ce secteur, en établissant par exemple les « taxes pigouviennes », l'équivalent des dommages environnementaux. Mais il suggère surtout de surveiller et de sanctionner les spéculateurs qui en profitent pour augmenter leurs prix. Par ailleurs, limiter le prix du charbon risque de multiplier le nombre des opérateurs informels, selon lui. L’Etat devra donc renforcer la loi sur ce secteur et lancer, en parallèle, une politique pour promouvoir l'utilisation du charbon biologique.
Après 5 jours de formation en programmation de jeux, 5 enfants de 9 à 13 ans ont présenté leurs propres conceptions, après avoir les avoir créés depuis le 23 août, hier à Elysia – Projet éducatif Fanabeazana.
La branche Our kidsPreneur, fondée par Seheno Ranoarivony et Rado Harintsoa Rakotosamimanana et lancée en février 2021, innove dans le cadre de ses activités pour les enfants. Outre les programmes pour enfants en entrepreneuriat proposés , la formation en programmation de jeux a éveillé la créativité des enfants qu’ils accompagnent. A raison de 3 heures par jour en présentiel, les jeunes participants à Our kidsPreneur ont pu développer leur inventivité en concevant leurs propres jeux, du 23 au 27 août à Elysia - Projet éducatif Fanabeazana. Ils ont été amenés à faire des recherches et à créer, pour ne pas tout simplement se contenter de jouer, comme lorsqu’ils téléchargent des jeux sur smartphone, tablette ou ordinateur.
Imagination
Pour ce faire, Ny Onjy Andriamiarisoa, ingénieure en électronique informatique, titulaire du cours a été accompagnée par deux ingénieurs en informatique pour assister les enfants en termes de manipulation informatique. Selon elle, l’équipe a été agréablement surprise de la vivacité d’esprit des jeunes participants, qui ont manifesté leur intérêt pour la technologie. « C’est important de former les enfants dès leur plus jeune âge pour mieux les sensibiliser et leur faire prendre conscience qu’ils peuvent réaliser des prouesses. Nos participants ont aimé développer leur créativité et avaient de l’aisance à utiliser les outils du logiciel Scratch pour créer leurs propres jeux, développés à partir de leur imagination ».
Pour créer leurs jeux, les apprenants avaient pour moteur leur passion. A partir du logiciel Scratch, « ils ont créé des personnages animés à la hauteur de leur passion. Certaines étapes nécessitaient certes des compétences qu’on ne peut développer qu’à un certain âge, mais nos apprenants ont fait preuve de persévérance et ont réussi, même s’ils s’en sortaient parfois avec des maux de tête », précise Ny Onjy Andriamiarisoa.
Pour Rebecca, âgée de 10 ans, « on a appris plein de choses sur les bases, l’algorithme, les variables avec un simple logiciel. C’est bizarre de réussir à créer un jeu du lundi au vendredi. Si tous les enfants pouvaient le faire, quand ils seront plus grands, ils se développeront et ils pourront créer des jeux et des robots et même des choses qui n’existent même pas maintenant ». Aux yeux de Nathan qui a 11 ans, « apprendre à programmer un petit jeu, c’était très bien, c’était facile, et je dirais que mes copains pourraient aussi faire de même ».
Persévérance
Malgré quelques difficultés ressenties en cours de route pour chacun et une soif de connaissances poussée pour d’autres, le plaisir d’apprendre a plutôt été au rendez-vous, selon Seheno Ranoarivony. « Chacun a avancé à son rythme. Certains ont préféré travailler par groupe, d’autres en individuel. Nous avons été étonnés de leur persévérance. Les enfants ont pris l’initiative de pratiquer chez eux, une fois la séance du jour finie », nous confie-t-elle.Â
D’après elle, les enfants ne se sont pas contentés de concevoir. Ils sont allés au-delà des objectifs fixés : « la conception des jeux est une chose mais comprendre les étapes de réalisation et de défendre leurs jeux, ils l’ont fait avec brio en pitchant devant d’autres enfants et même des adultes ».
Leurs jeux seront téléchargeables sur Google Play gratuitement pour leur grand plaisir comme pour celui des enfants de leur âge dans quelques jours.
Linda Karine
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Les atteintes aux Droits de l’Homme sont nombreuses à Madagascar mais comment les dénoncer de manière efficace ? C’est ce à quoi va s’attaquer le premier boot camp Rary Aro qui se tiendra du 4 au 9 octobre prochain, en parallèle avec la Biennale de Luanda, le Forum panafricain pour la culture et la paix. Interview du coordinateur de l’évènement, Hajatiana Randrianomenjanahary.
Qu’est-ce que « Rary Aro » en quelques mots ?
Rary Aro est un programme de l’Unesco à Madagascar pour former les jeunes issus de plusieurs organisations, des jeunes leaders de la société civile mais surtout des jeunes journalistes à être des défenseurs actifs des Droits de l’Homme. Il y aura un boot camp d’une semaine du 4 au 9 octobre prochain à cet effet. On va parler des fondements des Droits de l’Homme mais surtout on va créer un réseau de défenseurs d’une manière concrète. Il va y avoir des plans d’action, il y aura des policy papers. Il y aura même des plateformes pour les journalistes afin qu’ils puissent exprimer leur combat pour les Droits de l’Homme. Nous pensons faire 9 autres boot camp dans les autres régions de l’île au cours de la prochaine année.
Qui peut participer au boot camp ?
Il y aura des représentants des associations qui se battent pour les Droits de l’Homme, l’égalité et la justice climatique entre autres. Il y a donc aussi des journalistes des médias locaux qui ont une affinité avec les Droits de l’Homme.
C’est quoi être actif dans la lutte pour les Droits de l’Homme ?
C’est oser dénoncer en face d’une injustice. Il est important d’activer le processus juridique mais pour cela, il faut connaitre le mécanisme pour porter cela en justice et vraiment essayer de gagner. Il y a trop d’impunité à Madagascar concernant les Droits de l’Homme, l’égalité et même les droits environnementaux. Il est nécessaire que ces impunités diminuent le plus possible. Pour cela, il faut connaître le mécanisme à Madagascar mais aussi à l’international. Les médias jouent un rôle important en ce sens.
Est-ce qu’on a des profils de défenseurs de droits de l’Homme à Madagascar ?
D’après ce que j’ai vu, oui. Il y a des personnes qui veulent faire quelque chose, mais c’est la synergie qui fait défaut. Il faut une synergie pour y arriver. D’où le boot camp justement. Ce sera vraiment dans un esprit de réseautage de personnes qui veulent être actifs. La solidarité permettra d’avoir une plus grande force.
Il y a des exemples de lanceurs d’alertes qui sont incarcérés dans le pays. Que pouvez-vous dire à propos de cela ?
Le fait que ces personnes aient été arrêtées est le signe de la faiblesse du réseau. Il a fallu une intervention à l’international avec l’Amnesty pour les sortir de prison. Ce genre de chose ne devrait pas se produire si le réseau était en place. On ne sera plus des médecins après la mort. Dès le début, il faut que le réseau soit là , au courant de tout, que tout soit bien ficelé. C’est cette synergie qu’on veut mettre en place pour ne plus vivre ce genre de chose.
Il y a un projet de loi qui veut protéger les lanceurs d’alerte. Est-ce que vous pensez faire un lobby pour qu’il aboutisse ?
Bien sûr. Il y a toujours des lacunes par rapport à tout cela. On va faire des lobbies pour que le texte ne soit pas une loi faible qui puisse être exploitée par les fautifs. Donc on va essayer de faire des lobbies.
Propos recueillis par Tolotra Andrianalizah  Â
Antony maro no tsy maintsy hirosoana amin’ny fandidiana fampiterahana na césarienne. Misy ireo voajanahary, eo koa ireo tranga tampoka miseho eo am-piterahana ka tsy hahafahana mamoaka ny zaza avy any ambany intsony. Azo hisorohana ny fahasarotan’ny fiterahana sy ny fahafatesan’ny reny sy/na ny zaza ny césarienne raha voamarina fa ilaina izany. Zava-dehibe anefa ny fahadiovan’ny fitaovana sy ny fahatsaran’ny kalitaony mba tsy hihitaran’ny fery na hivadihan’izany ho aretina.
Il y a de nombreuses raisons de recourir à la césarienne. Il arrive qu’elle se fasse par choix de la mère, autrement elle est inévitable, surtout en cas d’incidents au cours de l’accouchement par voie naturelle. La césarienne permet de sauver la vie de la mère et/ou de l’enfant si elle est justifiée. Néanmoins, le matériel utilisé doit être de bonne qualité et propre pour prévenir une infection.
L’identité numérique est devenue un critère de sélection pour de plus en plus d’entreprises ayant leur siège à Madagascar ou non. L’e-réputation d’une entreprise, de ses employés et même des futurs employés est primordiale pour ne pas entacher son image.
À l’ère du numérique, certaines entreprises malgaches œuvrant surtout dans le domaine du marketing, de la communication, digitale ou non, inspectent les candidatures via l’identité numérique des postulants à leurs offres. De leurs côtés, les candidats eux-aussi scrutent les profils numériques des entreprises pour savoir dans quelle aventure ils s’embarquent, une fois leur profil retenu.
Analyse virtuelle des profils
La loi de l’offre et de la demande a quelque peu changé depuis l’avènement du numérique dans l’analyse des profils pour la compatibilité emploi-personnalité. Outre l’envoi des candidatures spontanées, des particuliers comme des entreprises ont recours à des recrutements via une analyse virtuelle de profils découverts, parfois par hasard, sur les réseaux sociaux.
Les stratégies marketing actuelles poussent les recherches vers l’identité numérique d’une personne sur un moteur de recherche ou un réseau social. Dans cette optique, la toile peut ainsi être valorisante comme elle peut aussi desservir des profils, en fonction des informations disponibles ou non. Et ce ne sont pas uniquement les boîtes de communication et les acteurs dans ce secteur qui font attention à leur image pour ne pas être mis sur la sellette.
Enquête de moralité virtuelle
En général, après l’analyse des profils sur LinkedIn, s’informer sur une personne se fait de plus en plus sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et Twitter. La visibilité des informations peut définir ou non les possibilités d’embauche.
Selon Thierry Ratsizehena, consultant en stratégie social media, « le web et les réseaux sociaux nous permettent de projeter une certaine opinion de nous, de nos valeurs mais aussi de nos engagements, comme tout autre canal de communication ». Mais ce n’est pas tout. Le réseautage, qui se développe à partir de Facebook, par exemple, peut renseigner sur le genre d’amis et aussi sur l’influence qu’ils peuvent exercer autour d’eux. Les avis des commentateurs y sont scrutés, tout comme le sont toutes les publications des concernés. L’enquête de moralité virtuelle est vite faite.
L’importance de maintenir son e-notoriété
À partir du moment où un individu se crée un profil sur un réseau social, ses amis et/ou followers peuvent facilement lui coller une étiquette, via des commentaires, des tags et des publications, même juste pour rire. La e-réputation revêt ainsi une importance capitale, notamment pour les jeunes, qui souvent oublient de maintenir leur e-notoriété.
Même si une personne se forge une représentation virtuelle forte, à travers ses aspirations, ses envies, son professionnalisme, Thierry Ratsizehena soutient qu’«il ne suffit pas d’avoir une bonne image, il faut aussi que ses engagements se reflètent sur le terrain ». De ce fait, les photos, les vidéo partagées et les statuts, même pour rire, peuvent condamner une personne dans un avenir professionnel proche.