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Karine Manoa Linda

Karine Manoa Linda

lundi, 06 septembre 2021 05:09

Journal des régions du 4 septembre 2021

  • Farafangana : afaka mandray anjara amin’ny fampiroboroboana ny toe-karena any amin’ny faritra Atsimo Andrefana ireo vehivavy
  • Mahajanga : omena fiofanana momba ny fambolena sy ny fampiroborobona ny tontolo ambanivohitra ireo tanora tra-pahasembanana sy marefo
  • Vakinankaratra : manolotra fotodrafitr’asa maro samihafa toy ny sekoly, ny VOI Tamia, tamin’ny alalan’ny loka azon’izy ireo nandritra ny Prix Equateur 2020
  • VOI avy amin’ny faritra 7 no nahazo fiofanana mikasika ny zo sy andraikitry ny VOI sy ny fokonolona

 


  • Farafangana : vers une participation des femmes à la vie économique
  • Mahajanga : une formation sur l’agriculture et le développement du monde rural pour les personnes vulnérables et atteintes de handicap
  • Vakinankaratra : le VOI Tamia a fait don d’infrastructures via la réception du Prix Equateur
  • Des VOI venant de 7 régions ont effectué des formations sur le droit et responsabilité des VOI et du fokonolona

Thierry Ratsizehena, consultant en stratégies social media depuis 2015, s’intéresse aux problématiques liées aux réseaux sociaux et aux enjeux sociétaux du web. Dispensant des formations pour l’utilisation des médias sociaux à des entreprises et des particuliers malgaches, il nous accorde une interview pour nous expliquer l’importance de l’e-réputation.

Pouvez-vous vous présenter ?

Cela fait déjà plus de 12 ans que je m’intéresse principalement aux problématiques liées aux réseaux sociaux et aux enjeux sociétaux du web. Depuis 2015, avec Akanga 2.0, nous formons les entreprises malgaches à mieux appréhender l’utilisation des médias sociaux.

Etant un « early adopter », comme on le dit dans le jargon, comme beaucoup de jeunes de maintenant, je suis un des utilisateurs de la première heure et les enjeux autour de ces nouveaux canaux de communication m’ont toujours fasciné.

J’ai débuté dans la formation, il y a maintenant presque 10 ans. Une de mes premières missions a justement été d’accompagner des jeunes à utiliser les réseaux sociaux dans le cadre de tâches de sensibilisation de leurs pairs sur des thématiques liées à la jeunesse.

Dans quels domaines rattachés à l’e-réputation et aux initiatives jeunes intervenez-vous ?

J’interviens surtout auprès des organisations et des entreprises, peu importe le secteur d’activité, mais aussi auprès d’entrepreneurs pour les accompagner à mieux comprendre les enjeux liés à leur présence numérique. Nous pensons également jouer un rôle pédagogique, utile dans la vie de tous les jours. Nous avons quelque part un devoir de mieux les préparer à une utilisation à bon escient de l’outil numérique.

Bien que les réseaux sociaux existent depuis un bon moment maintenant et que leur utilisation s’est beaucoup démocratisée, ces outils restent innovants. J’ai vu le développement de ces plateformes à Madagascar ces dernières années, avec toutes les conséquences positives ou négatives que cela pouvait engendrer. Ces outils évoluent très vite. Les utilisateurs doivent sans cesse se remettre en question. Mon métier me permet d’être justement d’être au contact de ces nouveaux usages.

Qui sont les plus intéressés par les formations que vous mettez en place, les hommes ou les femmes ?

Nous ciblons toutes les catégories de personnes, sans distinction de genre. Mais nous avons plus de femmes que d’hommes lors de nos formations. Selon nos constatations, statistiquement, les femmes seraient plus enclines à exercer les métiers à la communication sur les médias sociaux. Nos participants appartiennent majoritairement à la vingtaine voire la trentaine, une tranche d’âge jeune, qui correspond également à la représentation démographique des utilisateurs des réseaux sociaux à Madagascar en majorité.

Suite à vos formations, les jeunes sont-ils opérationnels et indépendants ?

L’objectif de nos formations est justement de les rendre autonomes dans leur utilisation des réseaux sociaux et de leur apprendre à mieux comprendre les enjeux contemporains du numérique. Nous essayons d’adopter une approche très pragmatique, donc tenant compte des réalités malgaches, tout en les immergeant dans la dynamique globale dans laquelle ils vivent, celle de l’évolution des outils technologiques, des usages et pratiques de communication… Nos formations sont un condensé d’outils et de techniques qui peuvent aussi leur être utiles au quotidien.

Que pouvez-vous apporter aux jeunes pour qu’ils puissent réaliser les projets à leur initiative ?

Beaucoup de conseils de la part de quelqu’un qui a longtemps évolué dans le web et les réseaux sociaux et une certaine expertise dans le domaine. Il est important de bien saisir les opportunités qu’offrent les réseaux sociaux, mais il faut aussi faire attention au revers de la médaille. C’est une lame à double tranchant si on ne fait pas attention.

Comment définissez-vous l’e-réputation ?

L’utilisation de ces nouveaux canaux numériques, notamment les réseaux sociaux, nous expose à de nouvelles problématiques inexistantes jusque-là. Nous devons nous soucier de l’image que nous projetons dans la vie réelle, mais aussi les représentations nées de nos interactions numériques. D’ailleurs, la frontière entre ces deux univers devient de plus en plus poreuse.

Que pensez-vous des initiatives jeunes ?

Toutes les initiatives qui visent à mettre en avant la technologie, tout en responsabilisant les utilisateurs concernant l’utilisation de ces technologies, sont vertueuses pour moi. Les réseaux sociaux ouvrent pas mal de portes et ont permis à bon nombre d’initiatives d’émerger ou de se faire connaitre : des startups, des communautés technologiques, des concours d’innovation, etc.

L’e-réputation est-elle incontournable de nos jours à Madagascar ?

Elle est incontournable dans la mesure où, comme je l’ai expliqué, notre vie numérique est le prolongement de notre vie de tous les jours. Et pas seulement à Madagascar. Elle est d’autant plus incontournable depuis l’avènement des réseaux sociaux. On a maintenant quasiment tous ce réflexe d’aller fouiller les résultats concernant un individu qui nous intéresse sur Google ou sur les réseaux sociaux. Dans la sphère professionnelle, par exemple, la confiance occupe une place importante dans toute relation interhumaine. Bien gérer sa réputation en ligne devient donc une étape indispensable pour qui veut réussir dans ses interactions professionnelles. Et vous savez que mal appréhender les avis négatifs peut avoir des conséquences préjudiciables aussi bien pour un individu que pour une organisation.

Propos recueillis par Linda Karine

samedi, 04 septembre 2021 07:39

Le kabary Betsileo et le kabary ambany kily

Le kabary Betsileo définit les us et coutumes de la région Haute-Matsiatra. Le directeur de l’association des orateurs malgaches à Fianarantsoa soutient que le kabary Betsileo est propre à la région Fianarantsoa. Dans sa structure, son originalité se définit par la diction du discours sous un accent Betsileo bien prononcé, agrémenté d’un vocabulaire propre à la région Haute Matsiatra. Il est d’usage de porter le lamba, un satro bory et d’avoir une canne sur soi, lors d’une joute oratoire.

Le kabary ambany kily ou sous un tamarinier, à son tour, est propre à la région Atsimo. Les Vezo y ont recours en cas de litige entre voisins, comme le fait qu’un zébu foule les terres d’un autre et détruit ses cultures. Dans ces cas de figure, une joute oratoire se fait entre le plaignant et le propriétaire de zébu, sous un tamarinier, pour excuser les mauvais agissements de l’animal, faire preuve de respect envers les autres et s’excuser.

 


Raha ny filazan’ny tonian’ny fikambanana ny mpikabary malagasy ao amin’ny faritanin’i Fianarantsoa, Rakotonirina Adamarilala dia ao Fianarantsoa no betsaka mampiasa ny kabary Betsileo. Misy rafitra manokana ny ao anatin’izany. Ny figadon’ny feo sy ny voambolana ampiasaina dia mirakitra ny mampiavaka ny kabary Betsileo ao amin’ny faritra Matsiatra Ambony. Marihina fa ny sokela dia mila fitafiana lamba marevaka ihany koa, ary tsy adino ny satroka sy ny fitazomana tehana.

Rehefa misy voina eo anivon’ny fiarahamonina dia fomba ny manao kabary ambany kily na koa ny fifanantonana amin’ny ray aman-dreny any faritra Atsimo hitandrovana ny fihavanana sy ampirindrana ny fiarahamonina. Raha ny fanazavan’i Toumy, mpahay kabary sy mpikambana ao amin’ny Foko 18 eto Madagasikara, ny olobe eo amin’ny tanàna no tokony antonina rehefa misy olana, handravonana izany sy hifandaminana. Ohatra amin’izany ny fidiran’ny omby anaty vala misy tompony, izay mety manimba ny voly efa ao, ka tazomin’ny tompon’ny vala ny omby noho ny fahasimban’ny valany raha toa ka tezitra izy.

Trois formes de corruption ont pris plus de place depuis que la COVID-19 a débarqué à Madagascar. Dans la capitale comme dans les différentes régions, le domaine médical et le domaine social n’ont pas échappé aux mauvaises habitudes, qui par la force des choses, sont devenues une seconde nature dans le mode de vie malgache.

Selon Vatsy Rakotonarivo, chargé de communication au sein de Transparency International, la corruption se définit par « l’abus de pouvoir par et pour des intérêts personnels ». Dans la détresse, face à l’ennemi commun qu’est le coronavirus, dans les hôpitaux, beaucoup de familles se sont retrouvés désarmées face aux formes de corruption, déjà courantes avant la pandémie. Et ce n’est pas tout, dans certains quartiers, l’équité a fait défaut lors de la distribution d’aides financières. Voici trois cas de corruption qui ont fait de nombreuses victimes à Madagascar en parallèle à la pandémie.

Pots-de-vin

En août 2020, le Président de la République a annoncé, en conseil des ministres, que le budget d’opérationnalisation des Vatsy Tsinjo est de 360 milliards  ariary, et que le Tosika Fameno est de 100.000 ariary par ménage. Cependant, dans de nombreux quartiers en pleine capitale, certaines familles n’ont pu bénéficier de l’aide accordée par l’Etat, lors du premier confinement.

Outre les formes de corruption, des failles au niveau de la gestion ont également été mises en évidence dans le rapport Covid et Gouvernance, dressé par Transparency International, en 2021. « 32,7% des bénéficiaires enquêtés déclarent ne s’être inscrits sur aucune liste. Certains bénéficiaires auraient rencontré des difficultés dans l’obtention de leurs aides sociales. 39% des ménages enquêtés dans la région Analamanga et 61% dans la région Atsinanana qui n’ont pas bénéficié des aides sociales, auraient averti les responsables des Fokontany ou des communes des difficultés particulières qu’ils ont rencontrées ». D’une part, il s’agit de difficultés administratives se rapportant, entre autres, à l’accès aux aides. D’autre part, le favoritisme a mis certains citoyens entre parenthèses.

A l’instar des habitants d’un même immeuble interviewés, seuls les propriétaires de la même maison ont reçu des masques, proportionnels aux nombres d’habitants, accompagné d’un sac de riz, d’huile et de PPN. La famille en location et vivant au rez-de-chaussée a été ignorée, bien qu’elle ait payé ses cotisations pour couvrir les charges annuelles pour le fokontany et qu’elle y a bien été répertoriée. Andry, du quartier d’Ambatomitsangana, en témoigne. « Ils ont considéré les proprios du premier étage mais pas nous en bas. Même si nos cotisations étaient à jour, ils ont fait comme si on n'existait pas. Les agents du fokontany étaient pourtant venus nous demander 2.000 ariary, pour la mise à jour de notre carnet de fokontany ».

Ayant décidé de faire des réclamations auprès du fokontany concerné, Andry a réalisé que beaucoup de familles en relation étroite avec les responsables du même fokontany ont bien été considérées par le simple fait qu’ils sont « amis de longue date » et que le favoritisme, au profit d’une minorité, a bel et bien été perçu de tous, lors des longues queues pour récupérer l’aide sociale accordée par l’Etat. De plus, selon lui, les pots-de-vin étaient de rigueur pour être considérés par les agents. Pour pouvoir bénéficier des aides pourtant accordées gratuitement par l’Etat, certains citoyens ont opté pour la corruption en monnayant les aides pour faire vivre les leurs.

Favoritisme

Outre le fait de donner directement de l’argent à une personne pour avoir ses faveurs rapidement, le favoritisme constitue également une forme de corruption. Les pouvoirs accordés au personnel médical ont, dans certains cas, remis en question leur éthique et leur intégrité. Le fait qu’un médecin priorise l’accueil d’un patient sans respecter l’ordre d’arrivée dans une même file d’attente peut, par exemple, constituer un indice. Les critères d’accueil dans un hôpital, dans le cadre de la corruption, passent parfois par le favoritisme. Il est courant qu’un médecin préfère faire passer un patient, membre de sa famille ou un ami à lui, laissant la file attendre son bon vouloir.

L’équité, face à la maladie, n’a donc pas émergé. Au contraire, le coronavirus a marqué le pouvoir de ceux qui avaient en main la possibilité d’aider leurs prochains et ceux qui auraient tout donné pour bénéficier d’une aide quelconque, afin de sauver les leurs. Face à la crise sanitaire, la plupart des citoyens n’ont pas eu en tête de dénoncer les injustices, l’essentiel était plutôt pour eux de trouver de quoi se nourrir plutôt que de souligner le manque d’équité.

Détournement

Dans certains hôpitaux, certains patients ont souffert de la non-disponibilité et du manque de dispositifs. Erica, patiente au sein d’un hôpital, dont elle souhaite préserver l’anonymat, en mars 2021, en a fait les frais. « J’avais du mal à respirer. Notre médecin de famille, ne disposant ni de respirateur ni de scanner, m’a immédiatement envoyée à cet hôpital. Malheureusement, après m’avoir fait attendre pendant des heures, j’ai remarqué que finalement il y avait un décalage entre les sensibilisations à la télé et la réalité ». Elle a souligné qu’elle a dû payer le coût des médicaments malgré la gratuité annoncée des soins. Cette jeune femme de se demander s’il s’agissait plus de publicité mensongère puisqu’à ses yeux, la transparence n’a pas été au rendez-vous.

Même si les stratégies de lutte contre la corruption ne laissent pas tout le monde insensibles, les actions demeurent insuffisantes pour l’heure. De plus, tant que les formes de corruption ne sont pas comprises par tous, ces mauvaises pratiques risquent de se perpétuer de génération en génération, COVID-19 présente ou pas.

jeudi, 02 septembre 2021 14:10

Le codage comme hobby - Jade Ranaivojaona

Il n’est jamais trop tôt pour commencer à coder. Le concours AfriCAN Code Challenge, ouvert à des élèves de 8 à 16 ans qui ont des compétences en matière de codage, tend à le prouver. Jade Ranaivojaona, 12 ans, va représenter Madagascar à ce concours. Focus sur cette dernière-née d’une fratrie de 3 sœurs dont les aînées ont toutes fait Vontovorona.

Les écrans font actuellement partie intégrante de la vie de tous les jours même pour les plus jeunes. Si pour les enfants, l’utilisation des smartphones et autres ordinateurs s’arrête au visionnage de films ou aux jeux en tout genre, pour la petite Jade Ranaivojaona, âgée de 12 ans, c’est maintenant plus le codage. Elle s’est laissée séduire depuis quelques mois. « Avant, cela ne m’intéressait pas trop mais en voyant ma sœur, j’ai commencé à aimer. J’adore le fait de créer une application », lance la fillette, derrière un ordinateur. Il faut dire qu’avoir une grande sœur ingénieure en électronique en devenir peut être d’une influence indéniable. Qui plus est, cette dernière a créé, en 2020, un club Electronics Is Life (EIL) qui a justement pour vocation d’inciter les jeunes à s’intéresser au codage. « Desamis et moi avons pensé que les jeunes ont besoin d’être initiés à la programmation et au coding assez tôt. Nous avons réuni du matériel et avons invité des élèves des lycées à nous rejoindre », explique la grande sœur, Henintsoa Ranaivojaona, actuellement en 5ème année à l’Ecole polytechnique.

AfriCAN Code Challenge

Jade fait partie du club et s’y plait visiblement. « Au départ, c’est assez difficile, mais on s’y habitue au fur et à mesure », indique-t-elle. Si sa sœur lui a appris les bases, la fillette continue de se perfectionner sur des tutoriels sur YouTube. « Elle passe effectivement beaucoup de temps dans ma chambre mais je veux qu’elle soit plus indépendante. Internet est là pour apprendre et je lui prête mon ordi pour cela », déclare Henintsoa. C’est donc en toute logique que Jade a participé au concours AfriCAN Code Challenge 2021. « On était vraiment emballé lorsqu’on a vu l’annonce du concours », lance-t-elle. AfriCAN Code Challenge s’adresse à des élèves de 8 à 16 ans qui ont des compétences en matière de codage, en utilisant le logiciel pédagogique Scratch. « Avant le concours, on a déjà appris à utiliser Scratch et c’est pour cela qu’on a fait la compétition », poursuit-elle. Le thème pour cette année c’est : « Change le monde avec tes super pouvoirs». Jade, en équipe avec Joe, 13 ans et leur mentor David, au sein du club EIL, a créé un jeu qui consiste à empêcher que des boules de feu ne touchent le sol sous peine de faire fondre une banquise. « Cela nous a pris à peu près une semaine. C’est le montage qui prend le plus de temps », explique-t-elle. C’est leur projet qui a remporté le prix à Madagascar et l’honneur de représenter le pays à la finale qui aura lieu en octobre.

Actuellement en classe de 4ème Jade n’est, pour le moment, pas encore fixée sur ce qu’elle veut faire plus tard. « Je ne sais pas encore. Je pense être ingénieure comme mes sœurs aînées », lance-t-elle. L’ainée de la fratrie est en effet ingénieure en BTP. « Comme j’aime aussi dessiner, l’architecture m’intéresse également », ajoute-t-elle.

Tolotra Andrianalizah

jeudi, 02 septembre 2021 13:45

Le tawashi : une alternative à l’éponge

Reportage : En matière de reboisement ou d’agriculture, en général, l’étude du terrain avant la culture et le suivi sont deux conditions nécessaires à la réussite. A Madagascar, le manque de précision par rapport à ces études est, en partie, à l’origine des échecs de certains projets de reforestation. Afin d’y remédier, les jeunes de Drone for Development (D4D) proposent de mettre la technologie au service de l’environnement. Avec des drones high tech offrant une vue aérienne détaillée des terrains à cultiver, la précision en matière de culture est à portée de main explique Samuel Andrianjafy, chargé de communication.

Interview avec l’économiste Ralalason Jarus qui nous fait découvrir le concept de « taxe pigouvienne », dont le principe est de faire payer des taxes supplémentaires aux entreprises pollueuses de l’environnement ainsi qu’à leurs consommateurs.

DIY : L’éponge, un objet pourtant indispensable au quotidien, s’avère être un pollueur silencieux car sa fabrication nécessite une quantité déraisonnable de ressources et d’énergies. Le « tawashi » est une alternative possible à cela. Il s’agit d’une sorte d’éponge fabriquée à partir de tissus récupérés.


Fanadihadiana : Eo amin’ny tontolon’ny fambolen-kazo sy ny fambolena amin’ny ankapobeny dia fepetra ilaina amin’ny fahombiazana ny fanaovana fanadihadiana mialoha ny hambolena sy ny fanaraha-maso ny voly aorian’izany. Eto Madagasikara moa, isan’ny tsy mampahomby ny famerenana ny ala ny lesoka mahakasika ireo fanadihadiana ireo. Mba hitondràna vahaolana amin’izany, manolo-kevitra ireo tanoran’ny Drone for Development (D4D) ny hampiasàna ny teknolojia hiarovana ny tontolo iainana. Ny fampiasàna « drones » avo lenta mandrakitra an-tsary mazava tsara ny toe-tany ohatra dia manampy ialàna amin’ny andrakandrana ka manampy amin’ny fahombiazan’ny fambolena hoy Andrianjafy Samuel, tompon’andraikitry ny serasera.

Tafatafa : Etsy ankilany, manazava ny atao hoe « taxe pigouvienne » ny mpahay toe-karena Ralalason Jarus. Karazana haba aloan’ireo orinasa mamokatra singa mandoto ny tontolo iainana sy ireo mpanjifa izany izy io.

DIY Ny « éponge », izay fitaovana ilaina amin’ny fiainana isan’andro dia isan’ny manimba moramora ny tontolo iainana satria mandany akora sy angovo betsaka ny fanamboarana azy. Azontsika asolo izany ny « tawashi ». Karazana « éponge » vita amin’ny lamba tonta na efa niasa izy io.

jeudi, 02 septembre 2021 11:54

Journal des régions du 2 septembre 2021

    • Antsiranana: manentana ny namany ireo “jeunes pairs éducateurs” mikasika ny fandriam-pahalemana sy ny fandraisan’anjaran’ny tanora amin’izany
    • Ho adiadiana ireo tanora manerana ny distrika 58 manerana ny faritra rehetra eto Madagasikara momba izay mety hitarika fifanolanana eny anivon’ny fiarahamonina
    • Ambositra : nohamafisina ny fanentanana VOI Ezaka amin’ny ady atao amin’ny doro tanety sy ny fandoroana ala
    • Ihorombe : ho tanterahina ny 25 hatramin’ny 27 septambra 2021 ny Lovokahitsy, foara ben’ny faritra andiany faha-3 mikasika ny fambolena any Ihosy

  • Antsiranana : les jeunes pairs éducateurs sensibilisent au sujet de la paix et de la participation des jeunes
  • Les jeunes de 58 districts à travers Madagascar seront enquêtés sur les sources de conflits sociaux à Madagascar
  • Ambositra : renforcement des sensibilisations des VOI Ezaka sur la lutte contre les feux de forêt
  • Ihosy : Lovokahitsy, le 3ème salon régional de l'agriculture, se déroulera du 25 au 27 septembre 2021
jeudi, 02 septembre 2021 11:21

Journal du 2 septembre 2021

  • Lalao Barea VS Bénin : mbola tsy ao anatin’ny heriny tanteraka ireo mpilalao ka mety hisy fiantraikany amin’ny vokatra azo
  • Endrika kolikoly nahazo vahana indrindra nandritra ny hamehana ara-pahasalamana ny fampiasàna rohim-pihavanana ahazoana tombotsoa manokana
  • Mpianatra lalàna eny amin’ny anjerimanontolo : manana vina amin’ny hanatsarana ny fiainampirenena
  • Fizahan-tany ara-pahasalamana : tsena iray misokatra azon’i Madagasikara araraotina

mercredi, 01 septembre 2021 06:27

Journal des régions du 31 août 2021

    • Antsiranana : nampakatra ny saran-dalana ho an’ny fitaterana Antananarivo-Antsiranana ireo kaoperativa
    • Vakinankaratra : nanatanteraka atrikasa ny avy ao amin’ny ministeran’ny fampianarana teknika sy ny fanofanana arak’asa miaraka amin’ny UNESCO
    • Toamasina: fanazavana ny hoe « vendrana » avy any Vohibendrana

  • Antsirananana : les coopératives assurant la liaison Antananarivo-Antsiranana augmentent les frais des taxi-brousses
  • Vakinankaratra : le ministère de l’enseignement technique et de formation professionnelle en formation en partenariat avec l’Unesco.
  • Toamasina : explication du mot « vendrana » de Vohibendrana
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