Le mois d’août dernier, la Fédération Internationale de Football (FIFA) et la Confédération Africaine (CAF) ont annoncé la reprise des éliminatoires de la CAN 2021. La dernière ligne droite des matchs aller et le début des matchs retour se dérouleront du 9 au 17 novembre 2020. Pour accueillir ces matchs, les équipes concernées doivent disposer d »un terrain suivant les normes internationales.
Normes fixées par la FIFA
Un terrain est déclaré conforme aux normes internationales, une fois homologué par la FIFA. Donc, il appartient à la Fédération internationale de définir les critères. Mirado Rakotoharimalala, secrétaire général d’orange Proleague et ancien membre de la Fédération malgache de football explique que le premier critère pour avoir l’homologation de la FIFA est de disposer d’une bonne qualité de pelouse que ce soit en gazon naturel ou synthétique.
A part la qualité du terrain de jeu, il faut aussi mettre en place plusieurs infrastructures et aménagements dans le stade. Bien évidemment, les joueurs ont besoin de vestiaires. Et pour assurer qu’aucun joueur ne triche, il faut une salle pour le contrôle antidopage est obligatoire. Pour la transmission du match, un stade doit comporter un média tribune. Avec l’évolution de la technologie, l’utilisation de l’assistant vidéo à l’arbitrage est inévitable lors des matchs internationaux. Ainsi, pour assurer son bon fonctionnement, un emplacement spécifique destiné aux caméras est exigé.
Trois stades homologués
Les matchs internationaux ne se déroulent pas particulièrement dans la capitale du pays hôte mais souvent dans des stades en dehors de la ville. Si le terrain se trouve à 200km de la capitale, la ville accueillante doit avoir à proximité un aéroport international.
Pour l’instant, à Madagascar, 3 stades ont eu l’homologation de la FIFA. Il s’agit en l’occurrence de celui de Mahamasina avant sa rénovation, du complexe de Vontovorona et du stade Rabemananjara à Mahajanga. Le nouveau stade de Barikadimy à Toamasina peut devenir le quatrième stade homologué après validation de la FIFA.
Notons que nos Barea sont en tête du groupe K dans ces éliminatoires avec 6 points d’avance après avoir fait un sans-faute face à l’Ethiopie et le Niger. Ils affronteront les Eléphants de la Côte d’Ivoire pour les 3ème et 4ème journées des éliminatoires.
De plus en plus de centres d’appel se spécialisent dans le téléphone rose à Madagascar. Les offres de recherche d’animatrices en téléphone rose attirent les jeunes femmes car ce poste n’exige ni diplôme ni compétences spécifiques, à part la maîtrise de la langue française pour la plupart. C’est le cas de cette jeune femme de 23 ans qui travaille dans ce secteur, depuis environ un an et demi. Elle a souhaité garder son anonymat car ses proches ignorent qu’elle exerce cette fonction.
Studio Sifaka : Quelles sont les raisons qui vous ont incitée à travailler dans le téléphone rose ?
Jeune femme : Issue d’une famille très modeste, je dois subvenir aux besoins de mes frères cadets car je suis l’aînée. Pourtant, je n’ai pas eu la chance de faire des études supérieures. J’ai tout juste mon diplôme de baccalauréat. Ce métier d’animatrice de téléphone rose est parmi les rares qui paient bien pour quelqu’un qui n’a fait aucune étude supérieure. En ce moment, je gagne un million d’ariary net mensuel.
En quoi consiste précisément votre métier ?
Il s’agit avant tout de satisfaire les besoins sexuels de mon interlocuteur par le biais d’une conversation téléphonique. Tout se joue sur ma voix. Je dois exciter mon interlocuteur dans une conversation sexy. J’irai même jusqu’à dire avoir une sorte de relation sexuelle à distance. Une conversation dure généralement 15 à 30 minutes. Chaque conversation commence, la plupart du temps, par des questions comme : qu’est-ce que tu portes en ce moment ? …
Donc vous n’êtes pas pudique ? Cela ne vous gêne pas ?
Je suis pudique mais cela ne me dérange pas car on ne voit pas mon visage et je travaille sous un pseudo.
Il s’agit à peu près d’une forme de prostitution à distance. Avez-vous honte d’exercer ce métier ?
Bien sûr, j’ai honte et je ne souhaite à aucune autre personne de devoir faire cela. Pour ma part, je le fais malgré moi, je n’ai pas vraiment le choix.
Vous vous demandez sûrement qui se cache derrière le logo de Sifaka ? Et bien il s’agit du designer, Aina Marc Rakotovololona. Il a bien voulu répondre à quelques questions du Studio Sifaka.
Studio Sifaka : Concevoir les logos, est-ce une passion pour vous ou un travail ?
Aina Marc Rakotovololona : En général, tout ce qui est visuel me fascine : la photographie, le dessin, le cinéma, la peinture, … Le graphisme est donc, avant tout, une passion pour moi. Et j’ai eu la chance d’en faire mon métier.
D'où vous vient votre inspiration quand vous créez un logo ?
En fait, mon inspiration est surtout le fruit de recherches faites en amont de chaque projet graphique. Cela est finalement un mélange de différentes choses notamment les travaux graphiques que j’ai déjà pu faire dans le passé, les artistes qui m’inspirent, tout ce qui peut concerner de près ou de loin sur le thème du projet en cours.
Pouvez-vous nous raconter un peu les étapes à suivre pour créer un logo ?
Etant designer graphique, créer des logos fait partie de mon travail. Avec les années, on peut dire que la mécanique est bien huilée. Pour simplifier, je dirais qu’il y a 4 grandes étapes. Une phase d’étude et de recherches où l’objectif premier est de comprendre le client et d’en apprendre le plus sur son univers. La conceptualisation qui est la recherche d’idées de logo. C’est une étape avec beaucoup de réflexions et surtout beaucoup de croquis. Le développement qui consiste à concrétiser le concept le plus adapté au projet pour en faire un logo. La finalisation où le tout est peaufiné. C’est dans cette dernière étape que je choisis les couleurs, les polices, les différents espacements, …
Pouvez-vous nous parler un peu de la création du logo de Sifaka ?
J’ai passé pas mal de temps à observer des images du sifaka. Pour moi le plan de base était de rallier les thèmes Radio et Sifaka. L’idée derrière le logo, c’est que le Sifaka (qui représente donc le studio et tous les jeunes qui y travaillent) ait des choses à dire, une voix à faire entendre. Le studio Sifaka se voulant jeune et surtout axé sur les jeunes, il m’a semblé approprié de donner à son logo cette fraîcheur caractéristique de cette jeunesse.
« Valala fiandry fasana » désigne les personnes responsables de l’entretien du tombeau familial à Madagascar. Le Professeur Roger Rabenilaina fait savoir dans l’émission Kozio ahy pourquoi on les appelle ainsi.
Teny entina ilazana ireo olona monina eny an-tanindrazana sady mikarakara fasan-drazana ny “valala mpiandry fasana” sy ny “valahara mpiandry fasana”. Raha ny marina anefa “valala fiandry fasana” na “vahalara mpiandry fasana” no mahalaza ireo araka ny fanazavan’i profesora Rabenilaina Roger Bruno, akademisianina. Araho ato anaty fandaharana ny antsipirihan’izay.
Parlons des problèmes de cœur dans Santénaka mais du point de vue médical. Qui n’a jamais eu de palpitations ? Lorsque le battement du cœur est anormal, le docteur Maminiaina Raminoarisoa conseille des régimes alimentaires adaptés. La spasmophilie se trouve aussi être l’une des causes des palpitations. Comment un spasmophile peut gérer ses spasmes ? Le docteur Nivomahaly Dinah Ranaivoarison répond à la question.
Anisan’ny mahatonga ny fiemponempon’ny fo ny spasmophilie. Fa mifandray amin’ny aretin’ny fo ireto toe-batana ireto amin’ny ankapobeny. Ny fihinanana sakafo ara-pahasalamana dia manampy amin’ny fifehezana azy. Izay no hozaraina ato anatin’ny Santenaka ka hanomezan’ny dokotera Raminoarisoa Maminiaina sy ny dokotera Ranaivoarison Nivomahaly Dinah fanazavana.
Ces derniers temps, des machines à sous et autres jeux d’argent et de hasard électroniques sont visibles dans de plus en plus de petits bars de quartiers. Souvent à l’abri des regards, au fond d’une salle sombre, trônent ces machines où les clients espèrent gratter un peu d’argent qui, la plupart du temps, sera utilisé pour payer une consommation. Un cercle vicieux pour certains chefs de famille qui peinent déjà à nourrir leur famille.
« Il y a un risque de multi-addictions. Les gens peuvent jouer, fumer et boire en même temps », lance le médecin addictologue, Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, qui explique qu’il y a l’addiction au produit et l’addiction au comportement. Elle indique que le risque est notamment important chez les jeunes. « Il y a des bars qui en proposent, non loin d’établissements scolaires à Antananarivo, déplore-t-elle. De nombreux parents et éducateurs se plaignent de cette situation ».
Quartiers populaires
Une source auprès de la police confirme l’existence de ces opérateurs clandestins. « La police joue un peu au chat et à la souris avec ces opérateurs clandestins. Lorsque des éléments de la police des jeux passent, ils dissimulent les machines », signale notre interlocuteur, qui indique toutefois que la police en a fermé cinq récemment : un à Antohomadinika, deux à Ambodivona, un à Besarety et un autre à Ambohimanambola. Il souligne qu’il est possible de tenir des machines à sous mais cela requiert une autorisation du ministère de l’intérieur. « Il devrait aussi y avoir une autorisation d’importation normalement », poursuit-il.
De véritables réseaux se cachent ainsi derrière ce marché car les machines sont toutes importées. Un propriétaire de bar raconte avoir été approché par un genre de commercial qui lui a expliqué les modalités de « location » de ces machines. « Il nous a proposé deux ou trois machines en expliquant qu’on doit payer un loyer et un montant sur les jetons utilisés ». La source auprès de la police d’ajouter que les machines devraient également être contrôlées par le ministère de l’Economie et des finances. « En cas de trucage, il y a vol. Dans ce cas de figure, la police doit enquêter ».
Rotsy Koloina Andriamanantsoa n’a pas toujours voulu être actrice. Au contraire, elle voulait être réalisatrice ou scénariste. Mais grâce au personnage de « Lova », le personnage principal de la série télévisée du même nom, elle a peut-être trouvé sa vocation. Dans la même foulée, Mamihasina Raminosoa, producteur et représentant régional de la maison de production DDC International (Digital Development Communication) va nous expliquer plus en profondeur l’importance d’une maison de production. En effet, son rôle essentiel est de garantir l’élaboration d’un film de sa conception jusqu’à sa finition. Elle est dirigée par le producteur qui fournit la logistique nécessaire à sa réalisation, tant au niveau des ressources humaines qu’au niveau de ressources matérielles et financières.
Tsy niheritreritra ny ho lasa mpilalao sarimihetsika i Rotsy Koloina Andriamanantsoa. Ny ho mpanatontosa sy ny ho mpanoratra sarimihetsika no novinavinainy ho atao. Nony nilalao an’i « Lova » tao amin’ny sarimihetsika mitohy mitondra ny lohateny hoe « Lova » angamba vao hainy izay tena mety aminy. Ao anatin’izay tontolon’ny sarimihetsika izay, manazava ny tena anjara asan’ny trano famokarana i Mamihasina Raminosoa, mpamokatra horonantsary no sady mpisolo tenam-paritry ny trano mpamokarana Digital Development Communication na DDC International. Ny trano famokarana no ivo miantoka ny rehetra hanatanterahina ny sarimihetsika iray. Tarihin’ny mpamokatra izy io ary manome ny fitaovana sy manakarama ireo olona ary mamatsy ny vola ilaina amin’ny fisian’ilay sarimihetsika.
Avec l’évolution des smartphones et surtout des fonctionnalités qu’ils proposent, nombreux sont ceux qui en deviennent addicts. Bien que les personnes âgées ont également recours à l’utilisation de ce gadget de nos jours, les jeunes sont surtout les plus concernés par cette addiction.
« Pour moi, c’est angoissant de me retrouver sans mon smartphone ou de ne pas pouvoir y avoir accès. Je me sens comme étourdie et comme si je sortais de la maison sans rien », indique Mihaja, une jeune tananarivienne, aujourd’hui devenue accro à son portable. Cette angoisse et ce sentiment d’être perdu sont plus ou moins la même pour la majorité des jeunes, et surtout ceux qui ont l’habitude d’être penchés sur l’écran de leur appareil. Ce sentiment est déjà un signe de l’addiction au smartphone.
Un accessoire incontournable du quotidien
Selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, « l’augmentation de l’addiction au smartphone est surtout due au fait que cet appareil propose aujourd’hui un large éventail de possibilités et de fonctionnalités ». En effet, l’ère du téléphone portable avec des fonctionnalités limitées comme l’émission et la réception d‘appel semble dépassée depuis l’avènement du smartphone. Ce dernier, présentant de nombreuses possibilités comme l’envoi de tous types de messages ou la prise de photos et de vidéo, sans oublier les jeux et les applications diverses, a séduit les jeunes.
« Aujourd’hui, la majorité des consommateurs recherchent des appareils qui leur offrent plus de liberté », souligne Haja, responsable auprès d’une boutique de smartphones. Selon lui, les jeunes actifs s’intéressent plus aux appareils pouvant remplacer un ordinateur et c’est d’ailleurs ce que proposent les grandes marques. Andry, responsable commercial auprès d’une entreprise de vente de téléphones le confirme. Selon lui, « les smartphones peuvent aujourd’hui remplacer en même temps un appareil photo, un ordinateur, une télécommande universelle, une carte bancaire, un appareil pour le suivi de la santé… » De fait, ces appareils deviennent de plus en plus incontournables dans le quotidien. Plus encore, grâce à l’accessibilité plus facile à internet, les jeunes sont aujourd’hui plus présents dans le monde digital que dans le monde réel.
Des risques avérés sur la santé
Les problèmes de santé dus aux ondes hertziennes des réseaux mobiles ou aux écrans de smartphones sont aujourd’hui les plus connus. Mais il faut savoir que d’autres pathologies entrent également en compte dans le cas d’une addiction. C’est par exemple le cas des pathologies psychologiques dont le stress causé par la nomophobie (no mobile phone phobia), qui est la peur-panique de ne pas avoir accès à son téléphone pendant une certaine période. Par ailleurs, selon la psychologue clinicienne Holitiana Rajaonarivony, cette forte dépendance peut également être le résultat d’un trouble ou d’un manque que la personne comble à partir de la présence de son smartphone.
« En étant tout le temps accroché à son téléphone, ma fille oublie souvent tout ce qu’elle a à faire et même de manger », indique la mère de Mihaja, poursuivant qu’elle aurait préféré pouvoir ne pas donner un mobile à sa fille. Selon cette mère de famille, le plus gros problème des jeunes est le fait de ne pas savoir mettre une limite dans l’utilisation de la technologie. « Parfois, c’est comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort », souligne-t-elle.
Fonds Malgache Formation Professionnelle : Une nouvelle forme de financements à l'horizon.
La culture de l’inspiration moderne dans la conception d’un habitat.
Congé de paternité : quel est le rôle du père durant ce laps de temps ?
Réinsertion sociale des mineurs en détention : comment s’y prendre ?
Travailler dans le métier du téléphone rose non pas par choix et par obligation.
Mitaky fankatoavana avy amin’ny FIFA sy ny CAF ireo kianja handraisana lalao baolina kitra iraisam-pirenena.
Mahavoasazy ny fanodinkodinana olona hivaro-tena.
Fandraharahana : Ny sokajin’orinasa tokony ho safidiana hoan’ireo izay vao hanorina.
Ny tanora malagasy sy ny famakiana boky gasy.
Fiankinan-doha amin’ny tononandro, misy fiantraikany eo amin’ny fiainan’ny olona.
Les Malgaches commencent à s’intéresser en profondeur à la chose publique. Les récentes péripéties autour de la gestion de l’épidémie l’attestent.
« C’est un droit d’être informé », lance la secrétaire exécutive du Collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC), Hony Radert. « Personnellement, je trouve que les gens commencent à s’intéresser à la chose publique et qu’ils s’aperçoivent qu’ils n’ont pas accès à toutes les informations ». Hery Rason, un des fondateurs du Mouvement pour l'intégrité des élections et des leaders (MIEL), confirme cet intérêt. « La preuve, c’est le nombre des réactions suite à ce qui s’est passé dernièrement au Centre de commandement opérationnel covid-19. Les gens n’en ont pas forcément conscience mais cela montre qu’ils ont soif d’informations ».
Hony Radert attire l’attention sur des renseignements qui sont utiles mais que les gens ne connaissent pas ou connaissent mal. « Il y a, par exemple, une structure qui permet aux parents d’élèves de faire des plaidoyers pour améliorer les conditions des élèves mais que beaucoup ne connaissent pas », précise-t-elle.
Devoir
Pour sa part Christina Dina, ambassadrice de l’Education à la citoyenneté mondiale rappelle que s’informer est aussi un devoir citoyen. Elle déplore toutefois le caractère biaisé des informations dans les médias traditionnels. « Les gens s’intéressent aux infos mais cela dépend de quelles infos il s’agit. Ce qu’ils entendent à la radio et à la télé est souvent trop politisé. Cela a pour effet de désintéresser le public à certains pans de la vie de la nation ». En ce sens, Hery Rason attire l’attention sur la nécessité de la participation dans la vie politique. « C’est faux de dire que la politique est mauvaise car tout est politique. Il s’agit de se positionner par rapport à des sujets comme l’éducation et non par rapport à des personnalités », souligne le fondateur de MIEL qui promeut justement la participation des jeunes à la vie politique.
Recouper et vérifier les informations ont toujours été un chemin de croix pour les journalistes. C’est d’autant plus difficile en cette période d’urgence sanitaire où l’information tient une place importante.
« Une information sélective ne permet pas aux citoyens de prendre des décisions qui s’imposent », lance le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotonirina. « Je ne comprends pas pourquoi on ne donne pas les infos. C’est un droit citoyen », renchérit-il, en soulignant que lorsque les informations ne sont ni vérifiées, ni recoupées, cela favorise les rumeurs. Le journaliste, Velo Ghislain, confirme ce côté hermétique des sources officielles en cette période de covid-19. « Au cours des 6 derniers mois, je n’ai pu avoir le président du centre de commandant opérationnel que 2 ou 3 fois », fait-il savoir. Pourtant, d’après lui, personne n’ose s’exprimer dès qu’il s’agit de l’épidémie. « Mes interlocuteurs me disent souvent qu’ils ne peuvent pas parler ou qu’il leur faut d’abord une autorisation de leurs supérieurs. Et lorsqu’ils daignent répondre, j’ai droit à des réponses bateau. On a rarement des détails qui intéressent vraiment le public », ajoute-t-il.
Loi sur l’accès à l’information
Miangaly Ralitera, une journaliste qui traite des faits de société, donc en première ligne dans cette épidémie se plaint également de cette situation. « « Il nous est expressément interdit de parler à la presse ». J’entends souvent cela lorsque je fais des reportages dans des centres de santé ou des écoles publiques », indique-t-elle en ajoutant que pour avoir des informations hors de la communication officielle, il lui faut approcher des personnes avec qui elle a des affinités. « Mais c’est souvent sous couvert d’anonymat », précise-t-elle, en insistant sur les difficultés du recoupement des informations reçues au niveau des supérieurs. Rado Randriamampandry, journaliste économique, pointe du doigt le côté carriériste dans l’administration. « Je recueille des informations des gens proches des dossiers qui veulent jouer la transparence. Mais il est difficile de faire parler les cadres », lance-t-il.
Pour Gérard Rakotonirina, la loi sur l’accès à l’information devrait être une priorité. « C’est une question de redevabilité à l’égard des citoyens », conclut-il. La loi est encore actuellement au stade d’avant-projet de loi.
Les bijoux en pierre naturelle sont actuellement très prisés sur les réseaux sociaux, dont la plupart sont made in Madagascar. Certaines de ces pierres naturelles ont des vertus thérapeutiques qui permettent de réduire le stress ou encore de régulariser le flux sanguin.
La plupart des gens achètent des bijoux en pierre naturelle pour leur beauté, sans forcément connaître leurs vertus thérapeutiques. Les pierres émettraient naturellement des résonances et des vibrations qui peuvent agir sur le corps humain, en référence à la lithothérapie. « C’est quelque chose qui se rapproche un peu de l’aromathérapie. Les pierres sont dotées de composants chimiques qui agissent sur l’organisme », explique la responsable de Thylane Design, gemmologue et créatrice de bijoux en pierres naturelles. Ses créations ne sont pas destinées à la lithothérapie. Néanmoins, elle affirme que la forme donnée aux pierres n’affecte en aucun cas les vertus thérapeutiques qu’elles pourraient renfermer.
Vertus thérapeutiques : Du plan physique au plan moral
On peut trouver, sur internet, toute une liste de pierres naturelles avec les bienfaits qu’elles apportent au corps humain. Les vertus peuvent aller de « la réduction du stress » à « la régularisation du flux sanguin » en fonction de la pierre utilisée. « La lithothérapie a aussi une dimension spirituelle qui fait appel aux différentes énergies et donc pourraient éventuellement « attirer la richesse » ou encore « supprimer les ondes négatives » qui entourent la personne », selon Thylane Design. « Il faut y croire pour que cela fonctionne, parce que plus notre esprit s’apaise, plus la force vibratoire des pierres pourra agir sur nous », témoigne Landitiana, qui porte sur elle un bracelet orné d’Amethyste depuis près d’un an, une pierre réputée pour ses vertus apaisantes. Selon elle, cette pierre l’a aidée à diminuer le stress lié à ses études.
Les médecins affirment, de leur côté, que cette forme de thérapie ne peut en aucun cas remplacer de vrais traitements en cas de dépression ou de stress chronique. Elle peut toutefois être utilisée en soin complémentaire.