La femme tient une place importante dans l’éducation des enfants à Madagascar. Chaque région a sa propre appellation de la femme dans sa communauté. Nous avons donc invité des jeunes à partager le mot signifiant « femme » dans plusieurs dialectes. Découvrons-les dans cette émission.
Manankarena voambolana i Madagasikara na eto ampovoantany na any amin’ny faritra ihany koa. Ny fomba entina hiantsoana ny vehivavy isam-paritra no zarain’ireo tanora vahinin’ny fandaharana kozio Ahy. Amin’ny ankapobeny ny teny hoe “Ampela” no tena be mpampiasa. Araho ato anaty fandaharana ny filazan’ireo tanora isam-paritra.
De plus en plus de jeunes bacheliers choisissent de s’inscrire dans deux filières différentes lorsqu’ils entrent à l’université.Pour beaucoup, c’est même devenu pratique courante. Mais qu’est ce qui conduit ces étudiants à courir après deux filières à la fois?
Des étudiants touristes
Ce sont surtout les nouveaux arrivés en première année qui choisissent de suivre un double cursus, choix ne semble pas étonner les profs. Ces universitaires sont même appelés « étudiants touristes », du fait qu’à ce stade, ils sont encore à la recherche de leur voie. Selon Manohisoa Rakotoarivelo, enseignant au sein de l’université d’Antananarivo, « c’est avant tout un problème d’orientation car la plupart de ces jeunes bacheliers ne savent pas exactement ce qu’ils veulent faire dans la vie ». Un double cursus leur permet, dans ce cas, de découvrir voire d’acquérir des connaissances et des compétences et surtout d’avoir au moins une chance sur deux de réussir. Dans ce contexte-ci, leur décision est synonyme de manque de confiance en soi.
Avoir des objectifs précis
Contrairement au type d’étudiants précédent, « les étudiants à but », comme leur nom l’indique, savent exactement ce qu’ils veulent faire de leur vie et quelles études suivre pour y parvenir. C’est donc une évidence pour eux de choisir deux parcours en une année pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés et le plus rapidement possible . C’est le cas de Antsa et de Chrisante, l’une voulant créer sa propre entreprise depuis toujours et l’autre souhaitant devenir à tout prix responsable en communication. Elles ont toutes deux choisi d’étudier des langues étrangères en plus de leurs parcours respectifs. Pour elles, c’est donc un besoin et un objectif à atteindre.
Jouir d’un profil polyvalent
De nos jours, trouver un emploi stable et bien rémunéré à la sortie de l’Université, c’est le maître mot. Or, la tendance sur le marché du travail, c’est de chercher des profils polyvalents, certains pensent que le double cursus leur permet cet avantage. Une année, deux filières, deux diplômes et un job à la clef.
Filières du cœur
Il y a la filière que les étudiants rêvent de suivre et celle que les proches proposent voire imposent. Par respect ou à cause de la pression sociale, de l’influence des parents et mille et une autre raisons, pour satisfaire tout le monde, beaucoup finissent par embrasser deux filières. Les résultats après deux ans d’études sont prévisibles, la plupart des étudiants finissent par faire leur choix même s’ils agissent à contre cœur au début.
A chacun ses raisons mais une chose est sûre, entamer une année avec deux cursus n’est pas facile à gérer, surtout lorsque l’étudiant n’est pas discipliné ou n’est pas prêt à consacrer son temps à travailler deux fois plus dur qu’à son habitude. Mais dans le cas contraire, l’universitaire jouira d’un double diplôme, des connaissances et des compétences acquises en peu de temps.
Madagascar figure parmi les pays où le taux de fécondité des jeunes filles de 15 à 19 ans est des plus élevé avec 151/1000 en 2018 sachant que la moyenne mondiale est de 44/1000 en 2017. La même étude menée en 2018 a, par ailleurs, révélé que 40% des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées avant 18 ans.
Les mœurs ne sont pas les mêmes à Madagascar en ce qui concerne l’éducation sexuelle des jeunes au sein des familles. Il y a une grande différence entre urbains et ruraux, d’après Jean Christian Razafiarison, consultant en appui au programme adolescent et jeune, VIH et SIDA au sein du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la population). « Les ménages en milieu rural sont traditionnalistes. Il existe, par exemple, des zones où les jeunes filles sont écartées de leur famille le temps de leurs règles », souligne-t-il, en indiquant que les parents ont bel et bien un rôle dans l’éducation sexuelle. Le FNUAP a lancé, depuis 2013, l’éducation sexuelle complète à l’école, en primaire et au secondaire. Si le projet est en cours de mise à l’échelle nationale après une phase test concluante, les parents sont là pour faciliter la compréhension et renforcer les messages en termes de sexualité. « Pour cela, nous avons mis en place des écoles des parents avec des manuels pour eux. Mais la communication constitue la base. On apprend aux parents le dialogue intergénérationnel », explique ce responsable.
Parler et faire savoir
La communication, Herisolo en a fait son arme pour éduquer ses enfants. Mère d’un jeune homme de 22 ans, d’une jeune étudiante de 20 ans, d’une adolescente de 16 ans et d’un petit garçon de 10 ans, elle affirme avoir toujours été très ouverte envers ses enfants. « J’ai abordé les questions de prévention et des risques avec les deux premiers à partir de 16 ans. A mon fils, j’ai acheté des préservatifs. Sinon pour mes filles, je leur montre que je contrôle leurs règles tant qu’elles sont sous mon toit », explique-t-elle, en ajoutant à travers un sourire ne pas souhaiter être grand-mère aussi tôt.
Dina pour sa part, mère d’une petite fille de 11 ans, commence à aborder progressivement le sujet. « Je lui apprends, par exemple, les changements qui vont opérer au niveau de son corps bientôt. J’essaie également de lui inculquer qu’elle est précieuse et qu’elle ne doit pas se laisser toucher par les autres », lance-t-elle en signalant entre autres qu’elle interdit formellement à sa fille de s’asseoir sur les genoux des hommes.
L’échange a toute sa place dans l’éducation sexuelle d’un enfant mais beaucoup de parents trouvent difficile d’aborder cette question à la maison. Cela les met mal à l’aise. Raison pour laquelle la plupart des ados se confient entre eux et découvrent le sujet dans des groupes de discussion sur Facebook, sur YouTube ou dans des films.
Les fumeurs et les alcooliques sont classés parmi les personnes vulnérables à la covid-19. Les centres destinés à la désintoxication des personnes dépendantes à des substances stimulantes comme l’alcool, la nicotine ou la drogue travaillent d’arrache-pied pour les aider à sortir de leur dépendance. L’addictologue et psychothérapeute dans le centre de cure en toxicologie Arosoa, Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, signale que les jeunes sont les plus touchés. Face à cela, des dispositions spécifiques sont prises pour contrer toute forme de dépendance.
Studio Sifaka : Comment les personnes dépendantes sont-elles prises en charge ?
Dr Miarintsoa : Premièrement, il y a la cure de sevrage médical qui se fait en 3 séances pour une durée de un mois. Dans cette étape, on utilise des médicaments pour retirer de l’organisme la dépendance à une substance addictive, que ce soit du tabac, de l’alcool ou de la drogue. Après cela, il y a la cure psychothérapeutique qui se fait au minimum pendant 3 séances. L’accompagnement psychologique se passe en individuel ou en groupe/famille, selon le cas. Mais la psychothérapie, à la base, peut aussi se faire à la demande des patients.
Y a-t-il beaucoup de jeunes parmi les personnes en désintoxication ?
La moitié de nos patients est composée de sujets très jeunes. Et ils viennent nous voir pour cause d’addiction comportementale ou pour addiction à la drogue. 6 sur 10 consultations pour des problèmes de cannabis concernent des jeunes entre 18 et 25 ans. La plupart des sujets traités pour l’addiction à l’alcool ont entre 30 à 45 ans.
Comment sont répartis les patients pris en charge par le centre de désintoxication ?
60 % des cas pris en charge souffrent de problèmes d’addiction à l’alcool et 15 % sont dépendants au cannabis. Le reste est composé de fumeurs qui souhaitent sortir de leur addiction à la nicotine. Le recours à l’alcool touche souvent les personnes qui ont des problèmes de santé, sociaux ou professionnels. Les jeunes qui ont des problèmes de cannabis ne se situent pas forcément, pour la plupart, au stade de la dépendance. Toutefois, leurs parents décident de les ramener chez nous pour un accompagnement.
Qu’en-est-il des rechutes ?
Le taux de rechutes perçu dans notre établissement s’élève à 15 %. Elles résultent surtout du manque de motivation du sujet concerné. Cependant, les rechutes peuvent aussi arriver si l’accompagnement psycho-social de l’entourage est faible ou insuffisant. 25 % de ceux qui retombent dans leur addiction ont moins de 25 ans. Mais les cas les plus fréquents touchent les alcooliques qui ont entre 45 et 50 ans, et on remarque souvent que ces personnes-là souffrent de problèmes familiaux.
Alors que l’année scolaire s’est vue amputée de 5 mois à cause de l’épidémie de covid-19, des questions se posent sur la prochaine rentrée. Bien qu’il semble visiblement affaibli, le virus sévit toujours, suscitant l’inquiétude des parents et constituant un casse-tête pour les autorités.
Pour le conseiller principal en éducation de l’Unicef, Nicolas Reuge, la réouverture des écoles représente une nécessité. « D’un point de vue éducatif, il faut rouvrir les écoles. Les conséquences, à moyen et long terme, risquent d’être dévastatrices », a-t-il soutenu, lors d’un webinaire organisé par le Forum de reportage sur la crise sanitaire mondiale sur le thème « Quelles leçons tirer de la pandémie de covid-19 ? » Il a attiré l’attention sur l’importance du risque d’abandon pour de nombreux enfants en ajoutant qu’en plus de l’éducation, l’école sert de plateforme pour d’autres services comme la santé ou encore la nutrition. Il a ajouté qu’une recrudescence de grossesses non désirées a également été observée.
Rassurer les parents
La spécialiste de l’éducation à l’Unicef Madagascar Andrea Clemons est du même avis en indiquant que, pour le cas de la Grande île, il y a eu une augmentation des appels sur les lignes vertes pour des violences physiques, émotionnelles et sexuelles. Selon elle, l’ouverture et la fermeture des écoles a eu un effet psychologique sur les principaux concernés, les parents et les enfants. D’après elle, le nombre d’élèves affectés par la situation s’élève à environ 7 millions en tout à Madagascar avec, en parallèle, 244.000 enseignants. Elle signale toutefois qu’il faut une forte stratégie de communication pour toucher les parents et les communautés afin de les convaincre et de les rassurer que leurs enfants sont en sécurité. Sur ce point, Nicolas Reuge prône l’importance de la mise en place de protocoles sanitaires pour l’ouverture des écoles. Il a lancé que cela devrait être discuté au niveau national dans le but de mettre en place des mesures réalistes, c’est-à-dire qui tiennent compte des réalités, que ce soit en terme de distanciation sociale ou d’hygiène.
Du jamais vu
Dans ce sens, Andrea Clemons déplore une situation sanitaire alarmante dans les écoles à Madagascar avec seulement 12% équipées de toilettes et moins de 50% ayant accès à l’eau. Elle salue toutefois la décision du gouvernement de laisser aux régions le soin de décider localement de l’ouverture des écoles pour laisser le temps aux directions régionales de mettre en place les mesures nécessaires. « Cela mérite une réflexion, a-t-elle déclaré. C’est un apprentissage en continu cette année et l’année prochaine ». Nicolas Reuge et Andrea Clemons admettent que cette crise relève du jamais vu et que même les systèmes occidentaux ont eu du mal avec la situation. « Il faut accepter la possibilité d’échecs éventuels », a lancé Andrea Clemons.
Zo Ny Riantsoa Rabefitia est ambassadrice d’une grande marque présente à Madagascar. Selon elle « être ambassadeur de marque, c’est avoir le pouvoir de dégager une image positive ainsi que la facilité de passer un message au public, tout en restant vrai ». Cela signifie jouir d’une certaine notoriété pour représenter la marque auprès d’une entreprise ou d’une société. Chaque ambassadeur a le devoir de vendre la marque et de la représenter. De ce fait, ses agissements doivent correspondre à cette marque. C’est pour cela qu’un casting doit être fait pour choisir l’ambassadeur. Et toujours dans le domaine du marketing, Rindra Razafindrazaka, co-fondateur de Hamac, nous explique quelles sont les tâches d’une agence marketing.
Masoivoho amina marika lehibe iray malaza eto amintsika i Rabefitia Zo Ny Riantsoa. Araka ny nambarany « tokony manana fahafahana haneho hendrika miabo ary mahay mampita hafatra amin’ny fomba tsotra ny olona voafidy hitondra marika na sary iray ». Olona manana ny maha izy azy sy toetra miavaka ihany koa. Izy no hivarotra an’iny marika iny, noho izany tokony hanana toetra mifandraika amin’ilay marika. Tsy mantsy mandalo fifantenana ireo olona safidiana ho hitondra marika. Ao anatin’izay sehatra ara-barotra izay ihany, ho ampahafantarin’i Razafindrazaka Rindra ny atao hoe « agence marketing » na ny sampan-draharaha miandraikitra ny ara-barotra.
La permaculture n’est ni une tendance agricole, ni une nouvelle technique d’agriculture. C’est un mode de vie favorisant l’harmonie entre tous les êtres vivants de la terre. Cette pratique s’adapte à tous les endroits que ce soit en zone rurale ou urbaine. Cependant, en milieu urbain, cela demande un aménagement particulier. C’est ce que Josias Razafindreza, responsable au sein de la permaculture urbaine d’Ambohibao, va expliquer.
Ny permaculture dia tsy fironana vaovao eo amin’ny sehatry ny fambolena na fomba fambolena vaovao fa fomba fiainana. Ary mety amin’ny toerana rehetra na ambanivohitra na an-tanan-dehibe. Saingy mitaky fanajariana manokana izany raha tao antanan-dehibe hoy Razafindreza Josias, tompon’andraikitra ao amin’ny permaculture urbaine Ambohibao.
La société malgache reste réticente par rapport à la liberté quant aux choix de tenues vestimentaires pour les femmes. De plus, au mois d’août dernier, la Commune Urbaine de Sambava a réaffirmé sa décision sur l’interdiction du port de mini-jupe pour les jeunes filles de moins de 18 ans. Une question mérite d’être reposée: Est-il vraiment nécessaire d’interdire le port de mini-jupe ? Faniry Lalamanjato, illustratrice, s’est exprimée sur trois points : le consentement, la responsabilisation et le détachement par rapport aux stéréotypes. Quant à Manantsoa Raparison, il a suggéré que l’on devrait mettre davantage l’accent sur l’éducation en fonction de la culture malgache.
Mbola sarotiny ny fiarahamonina malagasy ny amin’ny fomba fitafin’ny vehivavy. Ahitana taratra izany ny fanapahan-kevitry ny Kaominina ambonivohitr’i Sambava ny volana aogositra 2020 amin’ny famoahana fepetra fiarovana ny tanora latsaky ny 18 taona ka anisan’izany ny fandrarana ny fanaovana zipo fohy. Naverina napetraka ny fanontaniana ato anatin’ny Ndao hilaoeky hoe : Tokony ho ferana tokoa ve ny fanaovana zipo fohy? Tokony miara-beazina ny lehilahy sy ny vehivavy ary tokony samy ho tompon’andraikitra hoy i Faniry Lalamanjato, mpanao sary. Nitafatafa momba ny fanomezan-danja ny fanabeazana ara-pananahana sy ny fifampierana izy sy i Manantsoa Raparison, mpanabe eo amin’ny tontolon’ny boky.
Atsimo-Atsinanana : 58 jeunes de l’Association des Jeunes Mahafasa-Andrefana Farafangana ou A.J.M.A.F ont nettoyé 03 puits du quartier le 3 septembre pour faciliter l’accès à l’eau potable.
Matsiatra Ambony : 28 jeunes de la commune rurale de Sahafata district de Lalangina ont bénéficié d’une formation sur la culture du riz technique PAPRIZ, culture de pommes de terre et la fabrication de compost par le DRAEP.Atsimo
Andrefana : 200 ménages vulnérables dans le quartier de Tanambao II TSF Nord, Morombe Tanambao et Amborogony Est Toliara ont bénéficié d’une aide sociale offerte par l’association Tolia Maeva.
Boeny : Le faux militaire, arrêté le 3 septembre à Mahajanga, a été incarcéré ce jour.
Atsimo-Atsinanana : Lava-drano miisa 3 ao anatin’ny fokontany Mahafasa-Andrefana Farafangana no nodiovin’ny fikambanana tanora ao anatin’ny fokontany omaly. Mba hahazoan’ny mponina rano fisotro madio isanandro.
Matsiatra Ambony : Nomena fiofanana mikasika ny ny fambolem-bary ara-teknika PAPRIZ ireo tanora ao amin’ny kaominina ambanivohitra Sahafata, distrikan’ny Lalangina.
Atsimo-Andrefana : Tokantrano sahirana miisa 200 ao amin’ny fokontany Tanambao II TSF Nord, Motombe Tanambao, ary Amborogony Est Toliara no nizaran’ny fikambanana Tolia Maeva fanampiana.
Boeny : Naiditra am-ponja ilay tovolahy nisandoka ho miaramila tratra nandritra ny fisafoana amin’ny fanaraha-maso ny fampiharana ny hamehanan ara-pahasalamana nataon’ireo miaramila tao Mahajanga omaly.
Conservation et préservation de l’environnement : à quel point s’investissent les jeunes malgaches ?
Les avantages d’un Etat insulaire dans une communauté insulaire.
Notes insuffisantes : Blocage majeur à l’accès aux bourses extérieures pour les jeunes malgaches.
Comment transformer des informations scientifiques en dessin animé ?
La permaculture peut être adaptée en milieu urbain.
Taranjam-pianarana kilasy faha 5 : Ny maha-samihafa ny « Sciences de la vie et de la terre » sy ny « connaissances usuelles ».
Fifandraisan’ny ray aman-dreny amin’ny zanaka vao miditra eo amin’ny tontolon’ny fitiavana.
Lasa fanaon’ny mpianatra eny amin’ny anjerimanontolo ny mananaraka lalam-piofanana roa ao anatin’ny taona iray.
Mangataka ny hamerenana amin'izay ireo zotra amin'ny lalam-pirenena hafa ireo mpitatitra.
« Misy amin’ny anarana omena ny ankizy no mavesatra ho azy ».
Donnons la parole aux jeunes, comme à chaque vendredi. Ndao hilaoeky reçoit cette fois Michael Ratsimandresy et Toavina Razanamahefa, étudiants en communication. Ils vont exposer leurs avis sur les sujets suivants :
- L’accès à l’information à caractère public.
- Université d’Antananarivo : Parmi les 200 meilleures universités d’Afrique selon le classement uniRank 2020.
- Sujet CEPE- « OIO Nde hianatra izahay ».
Omentsika ny tanora indray ny sehatra mikasika ny fahitan’izy ireo ny vaovao nisongadina nandritra ny herinandro. Ratsimandresy Michael sy Razanamahefa Toavina, samy mpianatra serasera amin’ny ambaratonga ambony no vahinin’ny Ndao hilaoeky.
Ireto ny lohahevitra :
- Fahazoan’ny daholobe mamantatra ny antontan-kevitra mikasika ny raharaham-panjakana.
- Oniversiten’Antananarivo, anatin’ireo oniversite 200 mendrika indrindra eto Afrika, uniRank 2020.
- Laza adina CEPE « OIO Nde hianatra izahay ».
Animée par sa passion pour la musique et la danse, devenir Djette a été une évidence pour Nirina, alias Djette Ni-Keys.
Évoluant au sein d’une famille mélomane et également membre d’une chorale, Ni-Keys se passionne depuis toute petite pour la musique. Au fil des années, en côtoyant des DJ, elle a fini par apprendre en mode autodidacte avec l’aide de ses amis le DJaying pour finalement se lancer en tant que DJette en 2010. Aujourd’hui, sa passion est devenue à la fois son passe-temps et son deuxième travail.
Autodidacte
« J’ai appris le DJaying principalement en regardant mes amis DJ en train de faire leurs mix dans les soirées ou lors d’évènements. Il leur est également arrivé de me suggérer de prendre les manettes et d’essayer, et finalement c’était une chose assez évidente avec la passion, je dois dire. »
En 10 ans, DJette Ni-Keys a fait un bon bout de chemin : entre les animations de soirées dans les clubs, les évènements publics ou privés, elle se projette désormais dans la chanson. « J’ai déjà 3 opus à mon actif, mais je ne me sens pas encore prête à les sortir. J’ai également travaillé avec des amis, dont Kara DJ qui ont demandé à ce que je chante leurs œuvres. »
Bien que le Djaying puisse réellement contribuer à vivre, dans son cas, Ni-Keys a préféré en faire un passe-temps.
Un monde d’hommes ?
« Au départ, ma mère tout comme certaines personnes de la famille n’étaient pas du tout d’accord avec le fait que je devienne DJette. Pour eux, comme pour de nombreuses personnes, il s’agit d’un monde d’hommes, de fêtards et d’alcooliques ». Mais pour Ni-Keys, cette affirmation est un stéréotype qu’il fallait briser.
« Au fur et à mesure, ma mère a finalement compris qu’il s’agissait d’une passion, et plus encore je ne fume pas et je ne bois pas. Puis, la famille a également apporté son appui et son soutien », explique-t-elle, poursuivant que cela n’exclut pas le fait que d’autres personnes garderont toujours cette vision négative par rapport à une DJette. « Ce n’est pas pour autant que cela devrait m’atteindre, je reste comme je suis », lance-t-elle. Par ailleurs, le fait d’évoluer dans un monde d’hommes lui a permis de se démarquer, « cela étonne certains, mais par la suite, cela ouvre à plus d’opportunités du type collaborations ». Sa toute dernière collaboration avec Arione Joy a donné naissance à la chanson « Tsy Foiko ».
« Ce qui m’a juste fait peur au début, c’était les hommes plutôt saouls qui me harcelaient, mais maintenant, je ne fais plus d’animation sans être accompagnée de gardes du corps », indique-t-elle en riant.