COVID-19 : Tous ensemble face au virus

Débat des jeunes

Andrea Razafi

Andrea Razafi

vendredi, 25 septembre 2020 14:33

Journal du 25 septembre 2020

Matina Razafimahefa figure parmi les finalistes de Anzisha Price.

Cinéma : Utiliser le long métrage Takalo 2 pour valoriser le dialecte de la région Sud-Est.

« La clinic coach » : Vers des séances de remise à niveau des entraineurs d’athlétisme nationaux.

Inclusion sociale : Une garantie d'égalité des chances pour les jeunes.

Le développement personnel en vogue à Antsirabe.



Tokony hividianana fitaovana isaky ny taom-pianarana vaovao ve ny mpianatra?

Free school projet : Entina hampianarana mamaky teny sy manoratra maimaimpoana an’ireo zaza Malagasy.

Fanamafisana ny fepetra ara-pahasalamana ao amin’ny seranan-tsambon’ny Nosy Be.

DJ-ing : Mahaliana tanora maro any Antsirabe ny fiofanana ho matihanina amin ny fikosehana kapila.

Voasary Ambohijafy : Tsy misy hatrany ifotony mihitsy ny vokatra.

vendredi, 25 septembre 2020 14:27

Journal des régions du 25 septembre 2020

- Fianarantsoa: 6.000 jeunes bénéficieront d’une formation gratuite.

- Antsiranana : La population va bénéficier de 30.000 m3 d’eau potable dans les prochains mois.

- Antsirabe : 1.000 employés d’une zone franche sont toujours en chômage technique.

- Toliara : La JCI Toliara fait une conférence sur l’orientation professionnelle et sur l’orientation scolaire le 25 et 26 septembre.



- Fianarantsoa : Tanora miisa 6.000 no hahazo fiofanana maimaimpoana.

- Antsiranana : Hahazo rano eo amin’ny 30.000 m3 isan’andro eo ny mponina atsy ho atsy.

- Antsirabe : Mbola mihatra ny fiatoana ara-teknika nampiharina tamin’ireo mpiasa manodidina ny 1.000 miasa amin’ny orinasa hafak’haba iray.

- Toliara : Hiresaka momba ny « orientation professionnelle sy scolaire » ny JCI Toliara ny 25 sy 26 septambra.

vendredi, 25 septembre 2020 09:10

Ndao Hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Ndrantomasinavalona et Rojo Randria ont exposé leurs avis sur les actualités de la semaine du 21 septembre dans Ndao Hilaoeky. Voici les sujets débattus :
- La journée internationale de la paix,
- La liberté financière des jeunes,
- La mise à jour des données sur l’égalité homme-femme par l’Organisation Nations-Unies.



Nandray anjara sy naneho hevitra mikasika ireo vaovao misongadina nandritra ny herinandro i Ndrantomasinavalona sy i Rojo Randria. Ireo lohahevitra tao anaty ny Ndao hilaoeky :
- Ny andro iraisampirenena ho an’ny fahandriampahalemana,
- Ny fahafahan’ny tanora mitantana vola ankahalalahana,
- Fanavaozana ireo antontanisa mikasika ny miralenta, nataon’ny firenena mikambana.

Pour le moment, il n'y a pas d'étude concrète qui fait le lien entre les ventilateurs sur pied et la dispersion de la covid-19 dans l'air intérieur.

Cependant, comme vous le savez, une personne infectée, symptomatique ou non, peut générer des particules infectieuses dans son environnement immédiat. Dans ce contexte, l'utilisation d'un ventilateur à proximité d'une personne infectée pourrait théoriquement étendre la dispersion des gouttelettes au-delà de deux mètres. Dans cette optique, cela contribuerait à la transmission de la covid-19 si d'autres personnes se trouvent dans un rayon de deux mètres.

Utilisez donc le ventilateur avec précaution et plutôt lorsque vous êtes seul dans une pièce.



Vao maika manaparitaka ny coronavirus anaty toerana iray ve ny fitaovana mpanely rivotra na ventilateur ?

Amin’izao aloha, mbola tsy misy fikarohana nanisy fifandraisana teo amin’ny fitaovana mpanely rivotra sy ny fiparitahan’ny covid-19 anatina toerana iray.

Araka ny efa fantatsika, afaka manaparitaka singa mitondra tsimokaretina eo amin’ny toerana misy azy ny olona voa, na misy soritraretina na tsia. Manoloana izany, heritreretina fa mety hanaparitaka ireo piti-drano eo amin’ny halavirana roa metatra ny fampiasana fitaovana mpanely rivotra eo akaikin’ny olona voan’ny coronavirus.

Mitandrema tsara izany raha mampiasa fitaovana mpanely rivotra na ventilateur. Rehefa ianao irery no anaty efitra na anaty trano angamba no tsara mandefa izany.

vendredi, 25 septembre 2020 08:36

Journal des régions du 24 septembre 2020

- Amboasary Sud : 1.200 personnes bénéficient d'une adduction en eau potable.

- Toliara : Amende de 50.000 ar pour la défécation à l'air libre et dans des lieux inappropriés.

- Menabe : 60.000 jeunes plants seront cultivés.

- Antsirabe : La forêt de Manantona a encore pris feu.

- Nosy Be : Les candidats aux BEPC ont bénéficié de repas gratuits pendant 3 jours.



- Amboasary Atsimo : Mponina 1.200 no hahazo rano fisotro madio.

- Toliara : Saziana handoa 50.000 ar izay mandoto tanàna.

- Menabe : Hamboly zanakazo 60.000.

- Antsirabe : May indray ny ala ao Manantona.

- Nosy Be : Nahazo sakafo maimaimpoana mandritra ny 3 andro ny mpiadina BEPC.

mercredi, 23 septembre 2020 16:58

Toalaza

Miambin-gijo est un mot typiquement Tsimihety utilisé pour désigner les détracteurs de gibiers. Les limiers gardent un passage bien localisé dans le but d’épingler en flagrant délit. Le gijo correspond à un endroit ou un passage incontournable, idéal pour tendre un piège. Quant à Toalaza, c'est le fait de pratiquer un « jôro », un rite traditionnel dans la partie Nord de Madagascar, uniquement accompagné d’une offrande de zébu. Le « Hôsiky Toalaza » est un chant que les Tsimihety fredonnent spécialement pendant ce rite, explique Totoasy Jean, un notable de la région SOFIA.



Ny mpihaza miandry biby hazaina handalo amin’ny toerana iray heverina ho tsy maintsy handalovany no antsoina hoe « miambin-gijo ». Iantsoana ihany koa ny olona miandry dahalo amin’ny hitsin-dalana iray io anarana io, ohatra amin’izany ny zandary raha ny fanazavan’i Ratolojanahary Evariste, ao Ankarongana Befandriana Avaratra.
Fa mbola fatra-panaja ny fomba amam-panao nentim-paharazana ny Tsimihety. Anisan’izany ny fanatontosana ny Toalaza. Jôro izy io, ary hanorolorana omby raha ny fanazavan’i Totohasy Jean, raiamandreny iray avy amin’iny faritra SOFIA. Misy hira manokana atao mandritra izany, izay antsoina hoe « hôsiky Toalaza ».

Les masques sont devenus des accessoires importants et obligatoires en ce temps de pandémie. Les types de masques obligatoires ne sont pas définis. Chacun peut porter le masque de son choix que ce soit le type médical ou celui en tissu lavable.

Concernant les masques chirurgicaux, ils protègent de 95% à 98% des bactéries et des virus. En principe, ces masques sont utilisés par le personnel médical. Dans le contexte du coronavirus, ils sont également recommandés pour les personnes atteintes afin de limiter sa propagation. Cependant, ces masques ne sont pas accessibles au grand public à cause de leur prix variant de 1.000 à 2.000 ariary la pièce. Et il y en a même qui les vendent jusqu’à 5.500 ariary la pièce.

Quid de leur efficacité ?

L’information selon laquelle ces masques peuvent être lavés et réutilisés circule actuellement sur la toile, elle vient de l’enseignant-chercheur, Philippe Vroman. Mais pour le docteur Rachelle Razanajohary, les masques chirurgicaux sont faits pour être jetés, leur efficacité peut diminuer après un ou plusieurs lavages. Par contre, même lavés, ils protègent mieux que ceux en tissu. Dans le cas des usages médicaux, ces masques sont obligatoirement jetables.

Reconnaître les vrais des faux

Les masques chirurgicaux ne se vendent plus seulement dans les pharmacies. On en trouve actuellement dans chaque coin de rue et sur Facebook. Les prix d’une boîte de masque sur facebook varient entre 20.000 et 35.000 ariary. Des prix qui s’approchent de ceux affichés dans les pharmacies. Pour une meilleure efficacité, il faut bien faire la différence entre le vrai et le faux. Le vrai se distingue par l’existence des références qui sont inscrites sur la boîte. Soit NF EN 14683 ou NF EN 149. Donc si on achète par pièce, il est difficile de vérifier ces références.

mercredi, 23 septembre 2020 15:12

Egalité femme-homme : Focus sur les médias

L’ONU Femmes, entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, a procédé à une mise à jour des chiffres sur l’égalité femme-homme ce mois de septembre. Dans les médias, la présence des femmes en tant que sujets d’information est passée de 17% à 24%. Un chiffre insatisfaisant selon l’ONU Femmes. D’autant plus que seuls 9% de ces sujets parlent réellement d’égalité femme-homme et 4% des stéréotypes sexistes.

Les journalistes écrivent en fonction des actualités existantes

Un journaliste ne va pas toujours chercher des sujets sur la femme à traiter chaque jour explique Anny Andrianaivonirina, de l’association des femmes journalistes de Madagascar. Les actualités traitées dans les médias dépendent du contexte. « Nous n’allons pas exiger que 50% des sujets d’informations parlent exclusivement des femmes », souligne-t-elle avant d’ajouter « si nous allons traiter un sujet sur une vendeuse de charbon par exemple, nous allons parler du charbon et non de la femme. L’approche genre, c’est une chose que nous devons vivre chaque jour et il ne faut pas toujours raisonner chiffres mais qualité des articles ».

Saisir chaque opportunité

Les femmes sont présentes dans tous les domaines et à tous les niveaux de la société, mais à des proportions différentes. Les journalistes interagissent donc souvent avec des femmes tout au long de l’exercice de leur métier, que ce soit en tant que sujets d’information ou sources. « Le problème, c’est que plusieurs femmes n’osent pas parler d’égalité femme-homme face à la presse. Par contre, elles sont très dynamiques quand il s’agit d’autres problèmes de la société. Au cours de cette pandémie par exemple, ce sont surtout les femmes qui interpellent les journalistes en cas de soucis au sein de leur communauté », explique le président de l’ordre des journalistes de Madagascar, Gérard Rakotonirina. Il appartient donc à chaque journaliste et organe de presse de profiter de chaque occasion pour faire ressortir cette cause et la mettre en valeur.

mercredi, 23 septembre 2020 12:10

Journal du 23 septembre 2020

Antsirabe : Un nouveau centre de formation professionnelle pour les jeunes à Ambano.

Comment reconnaître une plateforme ou un site de paiement en ligne sécurisé ?

Intégration des jeunes dans les actions de plaidoyer.

Egalité femme-homme dans les médias : 24% des sujets d’informations parlent des femmes.



Miatrika ny fanadinana BEPC tahaka ny mpianatra rehetra ireo manana fahasembanana ara-pahitana.

Faradoboka bakalorea : Mety hiteraka fikorantanan’ny sain’ireo mpianatra ny fanatrehana izany raha tsy mitovy amin’ny tany amin’ny sekoly nihaviana ny fomba fampianarana amin’izy ireny.

Kaominina Antananarivo renivohitra : Nozaraina sokajy dimy ny vola aloa ny amin’ny tsy fanarahana ny fehezam-pitsipika ho an’ny fikoloam-pahasalamana.

Mety ho voan’ny Alzheimer ve ny tanora?

Mitaky ny hampitomboana ho 50% ny ampahan-ketra aloan’ny orinasa ao Nosy Iranja ny ben’ny tanàna any an-toerana.

mercredi, 23 septembre 2020 11:49

Kozio ahy : « Tary »

« Tary » est un terme utilisé par les jeunes pour désigner un «  jeune homme » soit un « mec » ou un « gars » en registre familier. Utilisé par les jeunes des haut-plateaux, ce terme était déjà utilisé avant les années 2000 et est encore actuellement très présent dans la société, dans les films ou les chansons malgaches. 



Ny hoe « tary » dia fitenin-jatovo entina hilazàna hoe bandy, na koa tovolahy. Ny tanora eto am-povoan-tany no mpampiasa azy io, ary efa tany alohan’ny taona 2000 tany no efa nampiasàna azy hoy Haja Andriamparany, mpikabary. Mbola ampiasaina eny amin’ny fiaraha-monina eny io fiteny io ankehitriny, na koa eny amin’ny hira na horonan-tsary samihafa eny. 

La mort fait partie de la vie et il arrive qu’on perde un proche, un membre de la famille, un collègue, un conjoint, ... Dans la culture malgache, si une personne perd son conjoint une seule fois, il n’y a rien de particulier à retenir. Mais si cela se répète, c’est-à-dire si elle perd son conjoint, se remarie et perd de nouveau le dernier, dans ce cas, l’on parle de femme « mafana tratra » ou d’homme « maranitra antsy ».

Selon les explications du traditionnaliste et astrologue, Herinjaka Varibolo, des malédictions jetées par les ascendants aux descendants peuvent expliquer ce fait. Il peut s’agir également d’un esprit qui vit à l’intérieur de l’homme ou de la femme et qui tue tous ses partenaires.

Face à ce genre de situation, la purification est essentielle, toujours selon Herinjaka Varibolo. Cela peut être effectué à travers des massages spirituels, des purifications dans des fleuves ou rivières ou encore d’un pacte.  

Toujours dans ce cadre, il est plus que loisible de prêter attention aux derniers mots d’un mourant. La famille et ses proches se doivent de les accomplir sous peine de malheurs ou de malédictions. Cependant, selon l’astrologue et traditionnaliste David Rakoto, les derniers mots d’un mourant ne doivent pas être accomplis s’ils vont à l’encontre des traditions, des us et coutumes.



Anisan’ny lalovan’ny olombelona ny fahafatesana, na izany ny ray aman-dreny, ny iray tampo, ny namana, ny zanaka, ny vady. Amin’ity farany ity kosa, raha maty vady foana ny olona iray dia antsoina hoe « mafana tratra » izy raha vehivavy ary « maranitra antsy » raha lehilahy. Anisan’ny antony mahatonga io, hoy ny mpahay fomban-drazana Herinjaka Varibolo, ny ozon-drazana izay mifindra amin’ny taranaka mandimby rehetra. Mety ho lolo mpirenireny eny rehetra eny koa io ka manambady ilay vehivavy na ilay lehilahy, izany hoe tafiditra ary mipetraka ao aminy ao ary mamono izay vadiny rehetra.

Manoloana izany trangan-javatra izany dia mila fanafahana ilay olona mafana tratra na maranitra antsy. Anisan’ny azo hatao, hoy hatrany, i Herinjaka Varibolo, ny mandroaka ily fanahy ratsy tsy hipetraka ao amin’ilay olona intsony amin’ny alalan’ny faditra, ny sorona, ny fanadiovana anaty rano mandeha, ny evoka, na ny fanorana.

Rehefa miresaka fahafatesana ihany koa dia matetika ny velona manontany ny fianakavian’ilay nodimandry ny hafatra napetrany, mba tsy hananan-tsiny. Mahavoan’ny tsiny tokoa ny tsy fanajana ny hafatry ny maty hoy ny mpanandro sady mpahay fomban-drazana, Rakoto David. Manoloana izay kosa nefa dia tsy tokony ho tanterahana ny hafatry ny maty izay mifanipaka na tsy manaja ny fomban-drazana, hoy hatrany izy, satria manjary very ny hasin’ilay fomba.

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