COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

Suite à l’incendie qui a ravagé le bâtiment de l’Office National pour l’environnement, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a décidé de déposer une plainte contre X. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Nous en avons parlé avec Ninah Rajaonarinosy, une jeune avocate.

 

Pouvez-vous expliquer ce qu’est une « plainte contre X » ?

Quand une personne se sent lésée ou se dit victime d’une infraction, elle va déposer une plainte auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie pour que justice soit faite. La seule différence dans une plainte contre X, c’est que l’auteur présumé de l’infraction est inconnu. C’est donc une manière de déclencher une enquête pour trouver ce présumé coupable.

 

Comment fonctionne ce type de plainte ?

Une fois la plainte déposée, les autorités compétentes vont commencer leurs investigations. Ils vont essayer de trouver des preuves et des témoins afin d’identifier des suspects potentiels. A partir de là, ils pourront chercher le coupable.

 

Qu’en est-il des chances que la plainte aboutisse ?

Eh bien, tout va dépendre des pistes que les investigateurs pourront trouver. Ceci dit, il faut admettre qu’une plainte contre X a plus de chances d’aboutir dans une petite communauté plutôt que dans une grande ville comme Antananarivo.

 

Le fait de déposer une plainte contre un inconnu ne ralentirait-il pas la vitesse de traitement du dossier ?

Pas forcément ! C’est vrai qu’il y a une étape supplémentaire par rapport aux plaintes ordinaires. Mais si les investigateurs trouvent des pistes assez rapidement, ils peuvent résoudre l’enquête aussi vite que les plaintes ordinaires. En plus, il n’y a pas de formule comme quoi les plaintes ordinaires sont traitées prioritairement par rapport aux plaintes contre X.

 Allier passion/loisir et profession, c’est le rêve de pas mal de monde. Certains chanceux comme Tonio Rabezanahary vivent ce rêve. Ce jeune homme de 26 ans travaille comme testeur pour Epic Games, détenu à 40% par le géant chinois d’internet Tencent, développeur du blockbuster Fornite. 

Comment la passion pour les jeux vidéo s’est développée en toi ?

Oui, les jeux vidéo c’est vraiment une passion. J’ai commencé très jeune. Ma première console était la Playstation 1. On m’en avait offert une quand j’avais 6 ans et depuis, je ne me suis plus arrêté. Lorsque j’ai joué pour la première fois, je me suis senti comme emporté dans un tout autre univers. C’est comme si j’avais une deuxième vie. J’enchaînais les jeux les uns après les autres pour à chaque fois explorer un monde unique avec son histoire.

Comment es-tu passé de joueur à employé de Fornite ?

C’est arrivé par hasard. Je flânais sur Facebook quand je suis tombé sur l’annonce d’ une société qui recherchait un joueur de jeux vidéo pour un travail. J’ai postulé pour voir et Epic Games (le créateur de Fortnite) m’a embauché pour travailler pour eux. Je m’y attendais pas du tout car j’ai fait des études de droit. En même temps, être payé pour jouer, quel gamer n’en rêverait pas ?

Tu fais quoi exactement pour eux ?

Je suis à la fois « bêta tester » et « player support ». Concrètement mon job est de jouer au jeu, de détecter les bugs et d’en faire un rapport. En tant que « player support », je me charge de restituer les comptes des joueurs. En ce moment, les piratages et le « social engineering » sont très courant, du coup il y a des joueurs qui se font voler leur compte.

Cela te prend combien d’heures par jour ?

Pour Fortnite, je fais 8 h par jour (week-end non compris). Sinon, je passe environ 14 h de jeu par jour. Je joue en partie à Fortnite (environ 60% de mon temps par jour) et pour le reste, soit je joue à des jeux en solo du style God of War, Far Cry, Witcher ou Final Fantasy, soit je suis sur Warzone ou PUBG (ça dépend de ce que mes potes et moi, on décide ensemble surtout).

Vu que c’est devenu un job, est-ce que tu y prends toujours du plaisir ?

Oui. Pour moi c’est à la fois un gagne-pain et une source de plaisir. Comme le jeu propose un large contenu et toujours plus de nouveauté, il est difficile de s’en lasser. Jusqu’ici, il n’y a pas eu un moment où je n’ai plus eu envie de jouer. Du coup, comme j’aime bien mon job je ne pense pas le quitter de sitôt.

Dernière question. Est-ce que ce travail te permet quand même d’avoir une vie sociale ?

Oui. Avant le confinement, j’avais le temps de souvent aller en boîte avec les potes. Sinon, lorsque j’ai du temps libre les week-ends, je suis avec ma copine.

La filière noix de cajou peut être très compétitive au niveau international. Maintenant, les sociétés qui travaillent dans ce domaine dans la région DIANA n'exportent que des produits bruts. Mais pour avoir plus de valeur ajoutée et créer plus d'emploi, elles projettent de faire de la transformation de ces noix.
Afaka mifaninana tsara eo amin'ny sehatra iraisam-pirenenan ny vokatra mahabibo avy aty amin'ny faritra avaratry ny nosy. Tsy nanondrana afa-tsy vokatra tsy voaodina ny orinasa misehatra amin'ity seham-pihariana ity hatrizay. Miheritreritra ny hiditra amin'ny fanodianana ny vokatra kosa izy ireo mba hampotombo ny vidi'ny vokatra sy ny lanjany amin'ny tsena iraisam-pirenena sy mba hamoronana asa ho an'ny olona ety ifotony.

Plus de 6.000 personnes au total ont été testées positives au coronavirus à Madagascar depuis le 19 mars. Depuis, la panique gagne facilement du terrain chez certaines personnes. Dès le moindre symptôme comme la fièvre, le mal de tête ou de gorge, la plupart des gens s’inquiètent au point que certains sont même terrorisés à l’idée d’en être atteint, voire de mourir.

Holy, une citoyenne, raconte qu’elle a commencé à paniquer dès son début de rhume. Elle s’attendait également à avoir du mal à respirer. Selon elle, les doutes sont les sources principales des troubles passagers comme les palpitations. Et elle n’est pas la seule à être dans cette situation. Sur les réseaux sociaux, beaucoup se plaignent des mêmes symptômes.

Le trouble et la peur affaiblissent le système immunitaire

Il faut noter que le cerveau et tout le reste du corps travaillent en même temps. Donc si on est fatigué mentalement ou psychologiquement, on risque d’affaiblir notre système immunitaire, selon la psychologue Hoby Andriamiharimanana.

Pour sortir de cet état de frayeur, elle nous livre quelques conseils. Tout d’abord, il faut éviter d’accumuler un surplus d’informations concernant les symptômes de la covid-19. En cas de doute, il est préférable de consulter immédiatement un médecin ou de se faire dépister. Ensuite, il faut se confier à son entourage. Enfin, il est nécessaire de faire des activités qu’on apprécie pour oublier les troubles.

La manière la plus simple d’éviter le coronavirus, c’est de rester à la maison autant que cela est possible tout en profitant de ce temps de confinement pour faire des activités qu’on aime ou encore en concrétisant enfin les projets mis de côté depuis quelques temps. En d’autres termes, il faut savoir rester créatif !

Les bijoux que l’on porte au quotidien peuvent-ils nous contaminer ?

 

Oui, Les bagues, les bracelets, les colliers et les boucles d’oreilles peuvent être une source de contamination.

En effet, même si vous vous lavez les mains pendant au moins 20 à 30 secondes plusieurs fois par jour, le souci est que l’on oublie souvent d’enlever ses bijoux, comme une alliance par exemple.  Pour limiter les risques de contamination au coronavirus, les experts conseillent de ne pas en porter durant toute la durée de l’épidémie.

Si vous ne pouvez pas vous en passer, comme votre alliance, par exemple, les spécialistes recommandent de les laver régulièrement, et séparément des mains, à l’aide d’un savon antibactérien. Vous pouvez également tremper vos bijoux dans une solution hydroalcoolique.

 

Mety hamindra ny tsimokaretina coronavirus ve ny firavaka hoentintsika amin'ny andavananadro ?

Eny, mety hamindra ny tsimokaretina ny peratra, ny tsimingàna na bracelet, ny rojo ary ny kavina.

Na dia efa manasa tanana mandritra ny 20 na 30 segondra ary ianao isanandro, mety adino ny manala ny firavaka toy ny peratra mariazy ohatra. Nilaza ireo manampahaizana fa tsy tokony hanao firavaka mihitsy mandritra ity valanaretina ity mba hamerana ny fihanahany (fihanany?).

Raha tena tsy mety aminao mihitsy ny manàla ilay firavaka, ny peratra mariazy ohatra, sasao tsara miavaka amin'ny savony manala bakteria hoy ireo manampahaizana. Azonao atao ihany koa ny mandona ny firavaka anaty rano misy alkola.

C'est un dicton tiré des expériences et de la sagesse des ancêtres pour donner de la valeur à l'entraide et à la fraternité sociale malgache quant à la production du « vary » ou du riz, base de l'alimentation malgache. Cette expression appelle la société à s'entraider car il est difficile de produire du riz sans la participation de la population villageoise ou de la communauté locale. Cela est important dès les moissons jusqu'au pilon. L'idée, par extension, est donc de se partager les difficultés pour une meilleure production collective.

Ohabolam-pahendrena izay taratry ny valintanana teo amin'ny fiaraha-monina Malagasy ity ny hoe vely vary ifandibiasana, toto vary ifandrombonana. Ny vary tokoa mantsy ny foto-tsakafon'ny Malagasy, izay manahirana tokoa ny mikarakara izany rehefa fotoana fiakaram-bokatra izay. Manomboka any amin'ny fijinjana hatrany any amin'ny fitotom-bary dia ifandrombonana sy iaraha-misalahy ny mikarakara izany voka-bary izany. Eo ilay hoe taratry ny fiaraha-miasa sy fiaraha-mientana.

jeudi, 16 juillet 2020 15:31

Journal du 16 juillet 2020

La peur et le doute affaiblissent le système immunitaire.

Les défis qui attendent les jeunes après la covid-19.

Les différents types de prisons à Madagascar.

A la recherche des talents cachés à Madagascar.

Mangataka fangaharahana ampahibemaso ny fiarahamonimpirenena.
Manahy ny amin'ny hoaviny ireo mpianatra eny amin'ny oniversite.
« Grand rallye live », lalao hivondronan'ireo mpanamory fiarakodia matihanina sy ireo mpilalao ami'ny tambazotran-tserasera.
Fitsaboana coronavirus: Mampidi-doza ny tsy fanarahana izay voalazan'ny mpitsabo.

La valeur de l’ariary ne cesse de dégringoler. L’euro équivaut aujourd’hui à environ 4.420 ariary et le dollar à presque 4.000 ariary. Cela se ressent dans chaque ménage mais ce n’est pas pour autant une fatalité.

Cette dépréciation de l’Ariary se traduit par exemple par la hausse des prix des produits de première nécessité (PPN) sur le marché. Le litre d’huile coûte par exemple plus de 6.000 ariary tandis que le kilo de farine s’élève à près de 3.000 ariary.

Produire et consommer local

D’après l’économiste Elysé Razafimahatolotra, la monnaie malgache se dévalorise parce que nos exportations ont été perturbées par la crise sanitaire. Nous dépensons donc beaucoup pour importer les produits de première nécessité alors qu’il n’y a plus d’entrée de devises. Par la même occasion, nous courons toujours après les produits importés au détriment de ce que nous produisons. « Si vous demandez à un malgache de vous citer une marque d’huile made in Madagascar, il ne saura pas vous répondre. Les malgaches n’achètent que de l’huile importée et ce marché est géré par les karana », déplore-t-il.

Développer l’économie locale est pourtant le seul moyen de relever le pays après cette crise sanitaire. « L’Etat a déjà affiché sa volonté de fabriquer sur place les produits dont les malgaches ont besoin au quotidien. Toutefois, il ne faut pas que cela reste un discours politique, il faut passer au concret », s’exprime-t-il.

Pour encourager les opérateurs malgaches à se lancer dans cette aventure, il faut d’abord maîtriser l’épidémie de coronavirus. Les incertitudes engendrées par la situation actuelle constituent un blocage. Personne ne voudrait prendre le risque d’investir dans une nouvelle activité alors que l’Etat peut à tout moment annoncer des mesures allant à l’encontre de cette dernière.

Même si le confinement nous pose beaucoup de problèmes, il nous aura quand même permis de passer plus de temps en famille. Avant, chacun passait ses journées dehors, au travail ou à l’école. Le soir, nous pouvions à peine préparer à manger et faire deux-trois choses et c’était déjà l’heure de dormir. Maintenant que tout le monde est à la maison, c’est le moment ou jamais de passer un bon moment tous ensemble. Voici quelques jeux loin des écrans qui pourraient vous intéresser.

 

1 – Les jeux de cartes

Grand classique des jeux de société, les jeux de cartes sont parmi les moyens les moins chers pour s’amuser en famille. En plus, nous pouvons trouver des dizaines de types de jeu parmi lesquels choisir, selon l’âge et les goûts des participants. Le Rami par exemple peut être joué par toute personne capable de distinguer les couleurs et les valeurs des cartes. Mais il y a aussi d’autres options comme la belote, le 8 américain, le poker, etc.

 

2 – Les dominos

C’est un jeu simple mais qui reste intéressant pour tous les âges, quoique c’est aussi un jeu stratégique pour les plus avancés. Nous pouvons aussi pimenter les parties en organisant un petit tournoi par exemple et définir une récompense pour le vainqueur.

 

D’autres jeux auparavant considérés prestigieux sont aussi désormais accessibles comme le Monopoly et le Mille bornes. Des jeux qui coutaient plus de la moitié du salaire minimum à l’époque. Aujourd’hui, nous pouvons les avoir à partir de 20.000 ariary.

 

3- Les Mille bornes

Il s‘agit d’un jeu à la fois stimulant et instructif vu qu’il initie au code de la route. Il se base sur la compétitivité et la vivacité des participants. On peut y jouer en équipe ou en solo. Il ne s’agit pas seulement d’atteindre les mille bornes en premier, il faut également faire bon usage des bottes et savoir contourner les attaques.

4- Le Monopoly

C’est aussi un jeu éducatif. Nous y apprenons surtout à gérer nos avoirs que ce soit en argent ou en biens immobiliers. Ceci dit, ce jeu se repose aussi en partie sur le hasard et tient les joueurs encore plus en haleine.

La ville d’Antananarivo connait chaque année son lot d’incendies dont certains sont meurtriers. Les sapeurs-pompiers de la commune sont au-devant de nombreux défis dans l’exercice de leurs missions compte tenu de certaines réalités.

« Nous avons pas mal de camions en panne et aucun n’a moins de dix ans d’existence ». Le chef de corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo, le lieutenant-colonel Tiana Razafimanahaka dresse le topo de l’équipement des soldats du feu de la Capitale. « Mais nous nous démenons pour mettre sur roue notre flotte. Fin janvier, seuls quatre camions sur dix étaient opérationnels. Actuellement nous en sommes à six », souligne-t-il. Il ajoute que la commune prévoit de mettre en place un centre de secours par arrondissement. « A l’heure actuelle, nous en sommes à la moitié. Une moitié qui n’a pas tout le matériel nécessaire ».

Des normes qui datent de 1960

Le respect des normes anti-incendie constitue un autre défi auquel les pompiers doivent faire face à Antananarivo. « C’est problématique dans la mesure où cela crée des effets de complication. C’est le cas par exemple de l’accessibilité », explique-t-il en faisant savoir que Madagascar suit les normes françaises. Dans ce sens, un consultant spécialisé dans ces normes indique que le pays devrait mettre en place des règles adaptées à la réalité du pays. « Il est difficile pour tout le monde de se conformer à ces exigences. Par contre, il y a un minimum qu’on peut instaurer comme des coupe-feux dans les quartiers pour éviter les drames », avance-t-il. Ce dernier de préciser que Madagascar applique les normes françaises depuis 1960 faute de normes propres au pays.

La tétanalgésie est peut-être un nouveau mot à ajouter dans le vocabulaire de chacun. En de simples mots : il s'agit du fait de procurer du soulagement soit une sorte d'anesthésie aux enfants via la tétée. Découvrez encore plus dans cette chronique.

 

Teny vaovao no entina aminao anio : « tétanalgésie ». Tsy hilaza betsaka aloha izahay eto fa aleo ny manam-pahaizana no hiteny ny momba izay ato anatin'ity fandaharana ity. Ny azao lazaina fotsiny dia hoe, misy ifandraisany amin'ny fampinonona ny zaza ilay izy.

Les femmes dans les contes sont celles qu'on sauve ou qu'on épouse. On les associe souvent à la vie de famille. Elles prennent également la place de conseillère, c'est celle qui guide le personnage principal. De ce fait, elle représente la raison et le bon sens.

 

Any anaty angano, mitazona anjara toeran'izay ho vonjen'ny mpilalao fototra, izay matetika lehilahy, ny vehivavy. Izy ihany koa no ho vadiany avy eo. Io vehivavy io no manome torohevitra ilay mitana ny anjara toerana fototra ao amin'ny tantara. Marika fa manana fomba fiheritreretana lalina sy mahitsy ny vehivavy.

Une nouvelle prison haute sécurité sera bientôt fonctionnelle à Madagascar, d’ici novembre 2020. Elle est destinée à accueillir 500 détenus considérés comme « grands criminels », selon la communication du ministère de la justice. Ce sera donc le 83e établissement pénitencier enregistré sur l’île.

Cinq catégories

Les établissements pénitenciers sont regroupés en 5 grandes catégories. En général, c’est la gravité de l’acte commis par le détenu qui détermine l’endroit où il va purger sa peine.

En premier lieu, il y a les maisons centrales comme celle d’Antanimora. Elles reçoivent les personnes en détention provisoire c’est-à-dire les détenus qui attendent la fin de leur procès, ainsi que les condamnés pour infraction mineure ou majeure. Par exemple, pour  vol à l’étalage ou vandalisme. Parfois, un mois d’emprisonnement suffit.

Les maisons de sûreté reçoivent exactement les mêmes personnes, avec en plus, les détenus qui doivent réaliser des travaux forcés. Ici, l’infraction monte d’un degré : vol de bétail par exemple ou harcèlement sexuel. Le terme « délit » est très souvent utilisé.

Ensuite, il y a les maisons de force, à l’exemple de Tsiafahy. Celles-ci sont destinées uniquement aux prisonniers jugés dangereux ou ayant commis des crimes graves : meurtre, incendie volontaire, attaque à main armée, etc. Leurs peines sont parfois à perpétuité.

Il existe également des établissements pour mineurs, qu’on appelle centres de rééducation. Et enfin, les camps pénaux qui sont souvent construits dans les zones rurales. Ils servent à la réinsertion sociale des détenus à travers le travail agricole.

Surpopulation

Ces principes ne sont pas toujours respectés dans la réalité. À titre d’exemple, la maison de force à Tsiafahy ne doit accueillir que les condamnés reconnus dangereux. Pourtant, plus de la moitié des prisonniers là-bas ne sont même pas encore passés devant le tribunal, selon l’enquête de l’Amnesty International en 2018.

La détention préventive explique la surpopulation dans nos prisons. Pour certains détenus, elle dure une longue période allant jusqu’à plusieurs années pour une simple infraction. Et tout ceci dans des « conditions dégradantes et des traitements inhumains », toujours selon le rapport de l’Amnsety. Toute une bataille à mener dans les 82 établissements pénitenciers à Madagascar.

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