L'existence des « partages » et des « réactions » dans les réseaux sociaux nous incite à dire que ceux qui ne font que partager ou réagir n'apportent pas de réflexion sur ce qui a été publié. Cependant, cela n'est pas forcément vrai. Derrière les partages et les réactions, l'utilisateur est conditionné par ses propres convictions et l'environnement où il se trouve. Aussi, les réactions sur les publications ne représentent pas vraiment les ressentis réels de l'utilisateur. Pour avoir une utilisation des réseaux sociaux réfléchie, avec réelle réflexion de l'utilisateur, il y a besoin d'une éducation à cette utilisation des réseaux sociaux afin que tout un chacun puisse être conscient de ce qui s'y passe et mesure les répercussions de ses actions.
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Ny fiaisan'ny « partage » sy « réaction » amin'ny tambazotra sosialy dia manosika antsika hihevitra fa mitovy daholo izany ny fomba fisainana eo amin'io tambazotra io. Ny zava-miseho anefa dia tsy ho votery hitovy izany satria samy hafa ny mandrisika ny olona hanisy « reaction » na « partage » an'ilay zavatra nivoaka. Izany tsy fitoviana izany dia noho ny fahasamihafan'ny toerana misy an'ilay mpampiasa sy ny fomba fijeriny. Etsy an-daniny, tsy afaka ny hamaritra ny tena nandrisika ny mpampiasa tambazotra sosialy izay ihany koa isika satria mety tsy hitovy amin'iny « réaction » iny ny tena fihetsiny ety ivelany, noho izany manodidina azy izay ihany. Noho izay, mba hahazoana fomba fampiasa ny tambazotra sosialy am-pisainana kokoa dia miatomboka any amin'ny fanoroana sy fampianarana ireo mpampiasa izany. Amin'izay tonga saina kokoa izy ireo amin'ny zavatra misy ao amin'io tambazotra io sy ny mety ho fiantraikan'ny fihetsiny ao.
Il est important de désinfecter votre voiture quotidiennement surtout si vous avez tendance à faire monter d’autres personnes que vous à bord.
Tout d’abord, ouvrez les portes ou les fenêtres pour aérer l’intérieur.Â
Ayez sur vous un désinfectant ménager soit un pulvérisateur ou des lingettes. Si vous n’en avez pas, vous pouvez aussi utiliser une solution avec au moins 70% d’alcool mais évitez d’utiliser de l’eau de javel. Il vous faudra aussi un chiffon doux.
Parmi les surfaces susceptibles d’être contaminées, il y a les poignées et les accoudoirs de portes, le volant, le levier de vitesse, les rétroviseurs extérieurs, les écrans tactiles, si vous en avez dans votre voiture, et le réglage de siège….
Il s’agit de quelques surfaces susceptibles d’être en contact avec vos mains.
Après le nettoyage de votre véhicule, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydroalcoolique et n’oubliez pas de laver aussi le chiffon à plus de 60 degrés une fois que vous en aurez fini.
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Ahoana ny fomba fanadiovana fiara isanandro mandritra ny covid-19 ?
Zava-dehibe ny manadio isanandro ny fiara indrindra raha nisy olon-kafa niakatra tao.
Sokafana daholo aloha ny varavaran'ny fiara sy ny varavarankely mba hidiran'ny rivotra ao anatiny. Mitondrà foana fanadiovana toy ny «désinfectant ménager» na  «pulverisateur» na «lingette». Azonao atao ny mampiasa rano misy alkola 70% raha tsy manana ireo voatanisa ireo. Fadio ny mampiasa «eau de javel». Mila vorodamba malefaka ianao ampiarahana amin'izay.
Ireto avy ireo toerana mety hipetrahan'ny tsimokaretina : ny tahom-baravarana, fitoeran'ny kiho, ny familiana, famindrana hafainganam-pandeha, «rétroviseur» any ivelany sy ao anatiny, efijery kasihantanana na écran tactile ao anaty fiara ary ny fanamboarana ny fitoeran'ny seza.
Toerana izay heverina fa ho voakasiky ny tanana daholo ireo rehetra ireo. Rehefa voadio ny fiara, sasao tsara amin'ny rano sy savony na amin'ny gel hydroalcoolique ny tananao. Aza adinoina ny manasa ilay vorodamba amin’ny rano mafana mihoatra ny 60 degré rehefa vita ny rehetra.
Récemment, l’annonce sur Facebook d’un homme cherchant des cercueils a fait tiquer plus d’un. En effet, il travaille pour une agence de funérailles. Il paraît que la demande est en hausse en ce moment, notamment à Antananarivo, bien que le nombre de morts de la covid-19 ne cesse d’augmenter à Madagascar. Toutefois, la Grande île est encore loin des statistiques funestes des pays européens où un secteur d’activité a été particulièrement sollicité : les pompes funèbres.
En attendant le protocole officiel
Les entreprises affirment prendre leurs précautions en attendant un protocole officiel pour les funérailles. « Nous avons pris des mesures depuis le début de la pandémie », souligne la responsable d’une agence de funérailles réputée de la capitale. « Notre personnel porte par exemple des masques et des visières sur le terrain depuis mars », ajoute-t-elle. Elle affirme, par ailleurs, que son entreprise a toujours offert les mêmes prestations malgré la pandémie, ce qui n’est pas le cas d’une autre agence qui a préféré stopper toute « manipulation », selon les mots de son responsable.
Pas de hausse significative
« Pour la sécurité de notre personnel, nous avons décidé de limiter nos prestations à la livraison d’articles, en l’occurrence le cercueil et les linceuls », précise ce dernier qui ajoute que ses corbillards ne sont utilisés aujourd’hui que pour faire ces livraisons. « Nous le faisons pour tous les clients car nous ne pouvons pas savoir de quoi la personne à inhumer est décédée. Nous préférons ne pas prendre de risque », renchérit-il en indiquant que, depuis la pandémie, son agence a traité avec 5 victimes du covid-19. Il indique toutefois ne pas avoir remarqué une hausse significative des demandes. Notre première interlocutrice, de son côté, note à demi-mots une légère hausse de ses activités. Â
La note du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a été claire dimanche. Aucun commerce en dehors des pharmacies ne peut ouvrir au-delà de midi, toujours afin d’endiguer la propagation de la covid-19. La réalité est tout autre dans les quartiers.
De petits attroupements devant une porte entrouverte un après-midi de confinement. C’est une épicerie qui continue de vendre de l’huile « atsasaky ny fahefany », littéralement la moitié d’un quart de litre, un kapoaka de riz, des pâtes ou autres marchandises du quotidien, communément appelés produits de premières nécessités. « Nous continuons à ouvrir à la demande des gens car ils sont nombreux à nous solliciter », souligne une épicière dans un « elankelantrano », dédale d’un quartier d’Antananarivo. Elle indique toutefois faire attention aux policiers qui font la ronde. Comme elle, beaucoup d’épiciers continuent de servir les habitants au-delà de midi. Un autre épicier choisit de se tenir debout en face de son commerce fermé. C’est là qu’il prend commande. Chacun a ses petites astuces pour contourner le confinement. Les clients sont effectivement nombreux à venir acheter des PPN. Une cliente affirme ne pas avoir le choix. « Je travaille la matinée. Je vends des légumes. C’est l’après-midi que je fais mes courses avec ce que je gagne le matin », lance-t-elle.
Pain quotidien
Dans les rues principales, pratiquement aucun épicier n’ose cependant déroger à la règle. La situation change une fois dans les « elakelantrano », or c’est là qu’il y a tout un monde. Il paraît que c’est la peur des forces de l’ordre qui prime sur celle de la propagation de la covid-19. Devant le laxisme observé durant la première semaine de confinement, le ministère du commerce a rappelé, dans une note, que tous les commerces devaient fermer à partir de midi, sous peine de sanction. De nombreuses personnes déambulent même en fin d’après-midi un petit panier à la main. Voilà la réalité du confinement dans les quartiers où la plupart des habitants vivent au jour le jour.
Vivement la fin de cette crise sanitaire !
Même si on n’a pas encore en ligne de mire la fin de cette crise liée au coronavirus, il est nécessaire de penser à ce qui va se passer après. Voici quelques idées qui pourraient vous inspirer.
Loïc est un jeune père de famille. Il priorise les activités avec ses proches. « Je suis prêt à manger dehors toute la semaine. Quitte à faire le tour des restos. Sinon, je pense ouvrir un centre de remise à niveau pour les élèves de terminale et un centre de formation en langue française et anglaise » affirme-t-il.
Royal de son côté va prendre sa revanche en faisant une activité qui a été annulée à cause du coronavirus. « L’essentiel est d’abord de rester en vie. Mais si l’on survit à ce virus, j’aimerais bien faire une sortie piscine et karaoké avec des amis à Ampefy ou vers la RN2. On avait prévu de le faire en avril mais le coronavirus a tout chamboulé », explique-t-il.
Pour Corina, « il faut avant tout arroser, avec les amis, le fait qu’on a survécu à la covid 19 ». Elle va ensuite se concentrer un peu plus sur ses études et reprendre son stage ainsi que la rédaction de son mémoire.
Quant à Lucka, elle pense rendre visite à tous les membres de sa famille, à commencer par son grand-père à la campagne. Elle aimerait aussi organiser une fête à la maison avec sa famille et ses amis. A part cela, elle pense se lancer dans l’apprentissage des langues étrangères.Â
Outre ces témoignages, pourquoi ne pas se lancer des défis comme voyager vers de nouvelles destinations ou encore produire un livre à partir de son journal de bord de confinement ?
Un mélange d'huile d'olive et de miel constitue un soin relaxant et vivifiant pour les mains. En effet, des champignons et des bactéries peuvent attaquer les ongles si on ne fait pas attention. En prendre soin évite les mycoses. La vieillesse et un faible système immunitaire en sont aussi responsables, dit le docteur Lucien Bezara. Â
Tsy voatery ho eny amin'ny toerana voatokana vao afaka hikarakara ny tanana. Afaka mampiasa menaka oliva fampiasaina ao an-dakozia afangaro tantely anorana tanana. Fa mitovy amin'ny faritra rehetra amin'ny vatan'olombelona ny hoho ka mila fitandremana sy fikarakarana tsara. Mety hidiran'ny tsimokaretina na otrikaretina raha tsy mitandrina. Tsy fitandremana amin'ny fotoana manala hoho sy filalaovana rano be loatra dia anisan'ny mety hiteraka aretina amin'izay hoho izay, hoy dokotera Bezara Lucien.
La nuit du 13 juillet a été sombre pour le milieu artistique et culturel à Madagascar qui a perdu une étoile, Madame Zo , l’artiste plasticienne et tisserande.
Madame Zo ou Zoarinivo Razakaratrimo venait d’être nommée lauréate de la 4ème édition du Prix Paritana au mois de juin 2020. Grâce à son œuvre « Bateau », elle devait être en résidence à Paris, une fois la crise sanitaire passée. Aujourd’hui, le milieu culturel est en deuil et lui rend hommage à travers ses œuvres atypiques.
Eco-récupérateur et très perfectionniste
Madame Zo se passionnait pour le recyclage en donnant une nouvelle vie aux objets. Elle tissait des matières de diverses natures : fil de fer, bandes magnétiques, copeaux de bois, bouts de tissus, plantes médicinales.
Elle a aussi accompagné différents opérateurs culturels comme Hobisoa Raininoro, chargée de projet de la fondation H. Elles ont travaillé ensemble depuis 2012. « Ma première exposition à la fondation H, c’était son exposition intitulée « art au quotidien ». Elle a participé à toutes les étapes de l’exposition avec moi : le choix des œuvres, le transport, l’installation. On a eu la chance d’avoir des techniciens mais elle a posé elle-même un par un tous les petits clous pour accrocher ses tissages. Elle est particulièrement attentionnée et très perfectionniste. Elle était très discrète, et elle ne voulait même pas faire de discours pour son vernissage, et j’ai appelé une slameuse pour parler de ses œuvres », témoigne Hobisoa en parlant de l’humilité et de l’honnêteté professionnelle de l’artiste.
Dotée d’une personnalité inspirante
Sa manière de parler de l’art était singulière. C’est lors de sa participation à la 4ème édition de Paritana que Yannick Andrianambonisoa, a eu l’occasion de la connaître.  « J’ai vu qu’elle avait une personnalité vraiment inspirante. C’est la première fois que j’ai senti, chez quelqu’un, autant d’aura artistique de toute ma vie », s’exprime-t-il. Madame Zo laisse derrière elle un patrimoine culturel pour le pays et  pour les  générations à venir.
Quelques solutions face aux menaces d'extinction des lémuriens.
La discrimination envers les femmes existe-elle avant même la naissance ?
Madame Zo n’est plus.
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Fanampiana avy amin'ny fanjakana : fianakaviana 45.000 no hizarana tapakila sosialim-bahoaka.
Voahilikiliky ny fiarahamonina ny fianakavian'ireo maty tato ho ato.
Ny fiainana sy fitandreman'ireo mpitsabo ny aretina coronavirus rehefa any an-tranony.
Mitombo ireo tanora tratry ny aretina vokatry ny firaisana ara-nofo ao Toamasina.
Inona no takian'ny tsenan'ny asa amin'ny tanora ?
Le terme « femme manquante » désigne toutes les femmes qui n’ont pas pu naître ou qu’on a laissé mourir en bas âge, parce qu’elles n’ont pas été désirées. Le ou les parent(s) ont pu faire ce choix avant la naissance (prénatal) ou après la naissance (postnatal). Comment ? Par l’avortement sélectif, l’abandon à la naissance, l’infanticide ou en négligeant l’alimentation et les soins de leurs filles. Chaque année, plus d’un million de femmes sont victimes de ces pratiques.
Subir une discrimination avant la naissance
Dans certaines cultures, on accorde plus de valeur aux garçons qu’aux filles. Pour certains, les fils représentent la lignée, l’honneur et l’avenir de la famille. Pour d’autres, les filles sont plutôt considérées comme un fardeau voire un handicap.
Parfois, ce phénomène ressort de la politique démographique d’un pays. C’est le cas de la Chine où l’on a imposé une limitation de naissance dans les années 80, la politique de l’enfant unique. Naturellement les parents préfèrent avoir un fils et investir en lui plutôt que d‘élever une fille. En Inde, la pauvreté extrême oblige souvent les parents à délaisser leur fille.
Ces choix ne sont pas sans conséquences. En Chine par exemple, un million d’hommes pourraient se trouver chaque année dans l’impossibilité de se marier, car il n’y aurait pas assez de femme !
Et dans le contexte malgache ?
A Madagascar, est-ce qu’on peut dire que les fils ont plus de valeur aux yeux de leurs parents que les filles ?
« Historiquement oui, c’est le cas. On a même un proverbe qui dit « naniry zaza ka tera-dahy », répond le sociologue Samuel Richard. « Avoir un fils garantit la transmission des terres et de la richesse dans la famille. Quoique dans certaines régions, comme chez les Antandroy par exemple, les filles ont plus de valeur quand elles sont en âge de se marier parce qu’elles peuvent rapporter de la richesse aux parents, comme de l’argent ou des zébus », toujours selon les explications du sociologue.
Na Hassi, poétesse et féministe, partage aussi son point de vue : « Effectivement, il y a un léger penchant vers le fils que la fille mais il ne faut pas généraliser. Je pense que c’est au niveau de l’héritage que cela se ressent, certaines familles ne font hériter que les garçons. A ce niveau-là , oui, on parle de discrimination. Parfois dans d’autres contextes culturels, certaines explications peuvent se défendre. »
Les femmes peuvent être victimes de diverses formes de discriminations dès leur conception jusqu’à un certain âge et ce, en dépit de l’avancée des plaidoyers sur l’équité du genre. Du chemin reste à faire.
Ce dicton valorise le fait qu'on n'a qu'une seule vie et qu'il faut savoir prendre les bonnes décisions pour soi mais aussi pour sa progéniture. Dans la société malgache, le fait de trop gâter les enfants peut être la première cause de leur désorientation à l'âge adulte. Il revêt l'importance d'écouter les conseils des parents ou des aînés et surtout de les suivre à la lettre. Avoir une bonne éducation avant d'entrer dans l'adolescence permettrait de conduire sa descendance vers le droit chemin afin qu'elle jouisse d'une vieillesse stable et agréable.
Ahitana fehin-kevitra roa ity teny ity izay entina hanoroana ny tanora sy ny ankizy ny amin'ny fiainana handalovany. Ny zaza diso mihanta sy tsy te hanao afa-tsy izay tiany hatao no tena ho sahirana rehefa hiditra amin'ny maha zatovo sy ny fahatanorana ary indrindra any amin'ny fahanterana raha tsy misy fanitsiana sy fandraisana an-tanana akaikaiky kokoa. Matetika tokoa mety be asa na manana fahasahiranana hafa ny mpitaiza na ny ray aman-dreny dia avelany hanara-po ny zanany ka rehefa lehibe vao mizaka ny vokany.
Il faudrait intensifier l'application des lois, des règlements et des mesures prises durant cet état d'urgence sanitaire, selon le sociologue Blaise Ramandahatra et le juriste Mohamed Baovelo. Les Fokontany devraient collaborer avec les collectivités territoriales décentralisées selon ce dernier, afin d'éviter les rassemblements ou les attroupements lors de la distribution des aides sociales. Par ailleurs, il faut penser à fusionner les différentes structures de lutte contre le coronavirus car elles sont nombreuses et éparpillées, estime Blaise Ramandahatra.Â
 Fanatsarana ny fepetra azon'ny olona raisina mandritry ny fihibohana
Tokony hamafisina ny fampiharana ny lalà na sy ny fepetra rehetra noraisina mandritra izao fihiboana izao raha ny hevitry ny mpandinika fiaraha-monina, Ramandahatra Velonjara Blaise, sy ny mpahay lalà na, Baovelo Mohamed. Ny Fokontany no tokony hiara-hiasa betsaka amin'ny vondrom-bahoaka hitsinjaram-pahefana hoy ity farany, ialà na amin'ny fitangoronan'ny olona mandray fanampiana. Tokony havondrona ihany koa ireo rafitra maro be miparitaka, misahana ny ady atao amin'ny coronavirus, raha ny fanehoan-kevitr'i Ramandahatra Blaise.