COVID-19 : Tous ensemble face au virus

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Rovasoa Andriamparany

Rovasoa Andriamparany

« Le secteur du tourisme est le premier touché par la crise et sera le dernier à se relever », avait indiqué un opérateur en mars. Un drame pour les personnes qui en vivent mais aussi un challenge auquel elles doivent faire face.  

« Je n’ai plus reçu de salaire depuis le début de la crise, c’est-à-dire en mars ». Vero, la trentaine avancée, travaille comme femme de chambre pour un hôtel de la capitale. Comme elle, plus d’une cinquantaine de personnes travaillant pour le même employeur sont dans la même situation.

Vero habite avec sa mère dans une pièce de quelques mètres carrés aménagés dans le grenier d’une maison typique des hauts-plateaux. Depuis son chômage, elle vit aux dépens de sa vieille mère qui gagne un peu d’argent en louant le lopin de terre, dont cette dernière a hérité, à un vendeur de charbon. « Je cherche du travail mais je ne sais où en trouver avec ce confinement. Je tourne en rond », lance-t-elle dans un sourire résigné.  

Incertitude pesante

La résignation est un luxe que Jaona ne peut se permettre. Avec quatre enfants à charge, dont un en bas âge, et une femme sans emploi, cet homme dans la quarantaine affirme sortir tous les jours pour chercher des petits boulots. Ce père de famille travaille comme aide dans la cuisine d’un restaurant de la capitale. Bien que sa patronne ait essayé tant bien que mal de retarder l’échéance en lui payant un demi salaire depuis mars, le couperet est tombé en mai. Pour trouver de quoi nourrir sa famille, il met à profit ses talents de bricoleurs chez les particuliers. Tantôt menuisier, tantôt maçon, tantôt jardinier, Jaona ne recule devant rien. « C’est difficile avec le confinement car on ne peut travailler que durant la matinée, indique-t-il. Actuellement je remplace quelqu’un en tant que gardien. Cela fait deux nuits que je ne suis pas rentré chez moi ».

Ce qui est le plus difficile à supporter pour ces deux personnes, c’est l’incertitude. « Mon patron a affirmé nous réengager dès que la situation se décantera mais il nous a aussi prévenu qu’il ne faut pas compter sur une reprise cette année », souligne Vero.

La numérique n'est pas l'ennemi de la littérature. Ils sont complémentaires et en ce temps de pandémie, cela se fait ressentir car le numérique est, tout particulièrement, utile pour promouvoir les œuvres, selon Gad Bensalem, slameur et Mose Njo, écrivain.

Tsy fahavalon'ny literatiora ny nomerika. Mifameno ireo ary tsapa izany indrindra ato anatin'ny ady amin'ny coronavirus satria amin'ny alalan'ny nomerika no hamoahan'ireo mpanao literatiora am-bava sy an-tsoratra ny sangan'asany, araka ny nambaran'i Gad Bensalem, slameur sy Mose Njo Mpanoratra.

jeudi, 23 juillet 2020 12:19

Journal des régions du 23 juillet 2020

Toamasina : Les jeunes adeptes du «hip-hop» vont collecter les habits inutiles pour aider les détenus.
Majunga : Distribution de masques aux personnes les plus vulnérables.
Mandritsara : Dotation de riz, de sel et de savons aux employés du parcage.
Morombe : Demande de mesures d'accompagnements quant à la fermeture de la saison d'exploitation de crabes face à l'état d'urgence sanitaire.

Toamasina : Tanora mpankafy «hip-hop», hanangona ireo akanjo tsy ilaina intsony hanampiana ny voafonja.
Mahajanga: Fizarana arovava ho an' ireo olona sahirana ara-pivelomana.
Mandritsara : Fizarana vary, sira sy savony ho an' ireo mpiasan' ny «parquage»
Morombe : Fangatahana fepetra mifanaraka amin' ny fanatsaharana ny fitrandrahana drakaka noho ny hamehana ara-pahasalamana.

lundi, 20 juillet 2020 12:05

Journal des régions du 17 juillet 2020

Nosy be : Fermeture du port à cause du coronavirus.

Fianarantsoa :  Formation gratuite sur l’élevage de poulet pour les jeunes.

Toamasina :  désinfection des transports en commun.


Nosy Be : Mikatona nanomboka alarobia teo ny seranan-tsambo.

Fianarantsoa : fihofanana mamaim-poana ho an’ny tanora amin’ny fiompiana akoha gasy.

Toamasina : Handrarahana ranom-panafody amin’ireo fitateram-bahoaka.

lundi, 20 juillet 2020 11:05

Journal des régions du 16 juillet 2020

Ihorombe: Mise en place du comité d'Orientation et d'Evaluation pour la création d’une nouvelle aire protégée

Arivonimamo : Six détenus testés positifs à la Covid 19.

Toamasina : L’examen blanc CEPE a commencé aujourd’hui.


Ihorombe : Napetraka ny comité d'Orientation et d'Evaluation amin’ny fananganana faritra arovana vaovao ao Ivohiboro.

Arivonimamo : Voafonja Enina tao amin’ny fonjan’Arivonimamo no mitondra ny tsimokeretina Coronavirus.

Toamasina 1 : Nanomboka androany ny fanadinana andrana CEPE.

Le « Grand Rallye live » est un jeu virtuel malgache pas comme les autres. Il se rapproche de la réalité car il compte tous les protocoles des championnats de rallye comme la visite des techniques des voitures de courses, le parc fermé et la journée de rallye.

Ny « Rallye live » dia lalao atao amin’ny alalan’ny aterineto ary malagasy avokoa no milalao azy. Ny mampiavaka azy amin’ireny rallye amin’ny « jeux vidéo » ireny dia izy manakaiky kokoa ny rallye tena izy. Izany hoe misy ny fitsirihana ara-tekinika ny fiara, ny « parc fermé » ary ny « journée de rallye ».

Le sommeil compte pour un tiers de notre vie. Sa durée varie selon l'âge mais, en général, il est conseillé d'avoir 8 heures de sommeil au minimum. Parfois, il est difficile d'avoir rendez-vous avec le marchand de sable à cause de diverses raisons. Nous vous proposons, donc, quelques conseils pour éviter de souffrir de troubles du sommeil. Puis, le médecin généraliste, le Dr Mamy Razafindralambo va nous parler de l'« agueusie » ou la perte du goût.

Mibahana ny iray ampahatelon' ny fiainantsika ny torimaso. Miova arakaraky ny sokajin-taona sy ny toe-batan'ny tsirairay ny faharetan'izy io. Amin' ny ankapobeny, tokony matory adiny 8 ny olombelona farafahakeliny isan' andro. Misy fotoana anefa sarotra mahita tory isika noho ny antony samihafa. Hanome torohevitra vitsivitsy anao izahay hisorohana an' izany. Ankoatra izay, hiresaka ny momba ny tsy fahenoana tsiron-kanina i dokotera Razafindralambo Mamy, mpitsabo.

Souvent, il y a confusion entre les Antemoro et tous ceux qui viennent du Sud-Est alors qu'il y a, au moins, quatre ethnies respectives. Tout dans comme l'ensemble des ethnies à Madagascar, les Antemoro respectent leurs propres us et coutumes. La tradition de la coupe des cheveux des nouveaux nés ne se fait pas n'importe comment ni n'importe quand. Les parents consultent d'abord un « mpanandro » pour connaître le moment propice car l'avenir de l'enfant en dépend.

Matetika afangaron'ny olona ny foko ao amin'ny faritra vatovavy Fitovinany. Maro ny mihevitra fa Antemoro daholo ny mponina avy amin'iny faritra iny. Nefa ahitana Betsimisaraka, Antambahoaka, Antagnala ary Antemoro. Mbola fatra-panaja sady mandala fomban-drazana ny foko Antemoro. Ny « alavolon-jaza » ohatra, tena tanterahiny araka ny nandovany azy tamin'ny razam-beny. Iankinan'ny hoavin'ilay zaza hoy izy ireo ny fanatanterahana izany araka ny tokony ho izy.

Le monde pourrait ne pas atteindre l’objectif « zéro faim » d’ici 2030, selon un rapport de l’ONU sorti lundi. A Madagascar, plus de 10 millions de personnes souffrent de sous-alimentation. La crise sanitaire liée au coronavirus a empiré la situation.

L’alimentation se place en troisième position dans l’ordre des priorités des ménages malgaches, selon la Vice-présidente de la plateforme de la société civile pour le renforcement de la nutrition baptisée « Hina », Faniry Hantarinivo. Les frais d’hébergement, de scolarité, d’eau et d’électricité figurent en tête de liste. La part dédiée à la nourriture dans le budget de chaque famille est donc réduite en temps de confinement.

La lutte pour la sécurité nutritionnelle au ralenti

Hina travaille avec plus de 400 ONG et Associations œuvrant directement ou indirectement pour la sécurité nutritionnelle dans 20 régions. De nombreuses activités ont été suspendues ou même annulées : sensibilisation, démonstrations culinaires, plaidoyers... « Or, nos propositions auraient dû être prises en compte dans le budget des communes ou dans la Loi de Finance Rectificative 2020 », regrette la vice-présidente.

Faniry Hantarinivo pense que les résultats de ce rapport et cette prévision des Nations Unies sont logiques. Outre les conséquences du coronavirus, la nutrition ne figure pas encore parmi les priorités de l’Etat. Les raisons peuvent être multiples, puisque déjà, la compréhension de ce qu’est la nutrition est différente. « La plupart du temps, on se focalise seulement sur la sécurité alimentaire en multipliant les dons de nourriture. La nutrition ne se limite pas à cela, elle inclut la santé de la personne, l’accès à l’eau, l’hygiène et même les débouchés pour ses produits », explique-t-elle.

En plus du redressement de l’économie, il faut penser à entamer celui du capital humain. « La sécurité nutritionnelle devrait être une priorité pour l’Etat », souligne Faniry Hantarinivo. D’ailleurs, manger sain et équilibré fait partie des préventions du coronavirus.    

vendredi, 17 juillet 2020 15:21

journal du 17 juillet 2020

Madagascar entre dans le stade 3 de la pandémie de la covid-19

Entrepreneuriat : dans quel secteur investir après la crise covid19 ?

Une boisson idéale, à la portée de tous en ces temps de froid

Les émojis, un outil de communication à considérer.

 Ny zava-misy manodidina ireo orinasa mikatona

Coronavirus any amin’ny faritra Androy : mitombo avo roa heny ny filàna rano 

Mpangarom-paosy sy mpanendaka : nandray andraikitra ny eny anivon’ny fokontany 

Mikarakara atrikasa mikasika ny fizakatenan’ireo tanora ny Ministeran’ny Tanora sy ny Fanatanjahantena

Ny fampiasan'ny tanora ny teknolojia vaovao ary ny fifandraisan-davitra

vendredi, 17 juillet 2020 13:59

Ndao hilaoeky : Infos vues par les jeunes

Les actualités importantes de la semaine :

La rentrée universitaire 2019-2020 sera pour mars 2020 : Quels sont les impacts sur les projets personnels des étudiants ?

Les incendies fréquents : Comment améliorer le service des sapeurs-pompiers ?

Les témoignages des personnes atteintes de la Covid-19 : les gens y croient ou pas ?

 

Ireo vaovao nisongadina tamin’ity herinandro ity :

Fidiran’ny taom-pianarana eny amin’ny oniversitem-panjakana 2019-2020 amin’ny martsa 2020 : mampiova ny fandaharam-potoanan’ireo tanora ve ?

Haintrano nifanesy teto Analamanga : Inona no tokony hatsaraina ao amin’ny sampana mpamonjy voina ?

Fijoroana vavolombelona ataon’ireo olona voan’ny Covid-19 : Manampy ny Malagasy hino sy hahalala momba ilay aretina ve ? 

vendredi, 17 juillet 2020 13:53

PUBG mobile : Le battle royale qui séduit

En cette période de confinement, chacun a ses astuces pour tuer le temps. Une occasion de parler de PUBG mobile et de la communauté de malgaches qui y jouent.

PUBG mobile est un jeu vidéo de type battle royale qui connaît un succès fulgurant dans le monde. Les gamers malgaches ne sont pas en reste. Le principe est simple. On lâche les avatars dans une zone de combat et le dernier survivant gagne. Le jeu est donc en ligne et on y affronte de vrais joueurs. Il est possible d’y jouer en équipe jusqu’à quatre.

Le principe séduit. « Ce que j’aime chez PUBG c’est sa jouabilité qui s’approche des jeux PC. C’est très intense et très réaliste aussi. Il faut mettre en place des tactiques pour gagner », indique Herinjaka Rakotomamonjy, pseudo « Njhollow », qui peut passer jusqu’à une heure trente d’un trait sur le jeu. 

En couple dans la vie et sur PUBG

« Ndriza » et « Minuscule » est un couple marié, grand fan de PUBG. « C’est ma femme qui m’a fait découvrir le jeu. Au départ je n’étais pas chaud pour jouer à un jeu de tir sur mobile mais j’ai vite changé d’avis », indique Ndriza. Le couple joue en moyenne quatre heures par jour et fait souvent équipe. 

La plupart des joueurs font appel aux données mobiles pour jouer. Solofo Ranaivo alias « Demoncide » y consacre au moins 3.000 ariary par jour, ce qui lui permet d’avoir jusqu’à deux heures trente de temps de jeu. « Avant le confinement, je jouais surtout la nuit car la journée je travaillais, profitant aussi des bonus mais actuellement j’y joue à toute heure ».

Une petite communauté s’est formée autour de ce jeu. Sur Facebook, le plus important groupe compte plus de 28.000 membres. C’est une plateforme où les joueurs peuvent faire des achats pour améliorer leur avatar car le paiement in-app n’est pas encore généralisé dans le pays.

Témoin d'un accident grave, victime de violence conjugale ou suite à une agression sexuelle, le traumatisme psychique ou psychologique peut arriver à tout le monde. En général, ce genre de traumatisme se traduit par une réaction sous forme d'une crise d'angoisse et un état de confusion. La psychologue, Holitiana Rajaonarivony nous en parle dans l'émission Santénaka.

Ny hoe « traumatisme psychique ou psychologique» dia mety hahazo ny olon-drehetra. Tsy aretina izy io fa fihetsem-po vokatry ny fiantraikana trangan-javatra iray nandalo teo amin' ny fiainan' ilay olona. Mitranga izy io matetika aorian'  ny fanatrehana loza mahatsiravina iray, na trarana herisetra na vono, na koa ho an' ny olona niharana fanolanana.  Miseho amin' ny endrika raritsaina na fikorontanan' ny saina izany. Hiresaka izany ao amin' ny fandaharana SanteNakà i Holitiana Rajaonarivony, mpahay toetr'olona.

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