« Les cours reprendront après les épreuves du baccalauréat soit en mi-octobre pour les universitaires. Ils auront jusqu’en décembre pour clôturer l’année en cours. La prochaine rentrée aura lieu en mars 2021 ». Telle a été l’annonce du directeur général de l’enseignement supérieur hier. Une nouvelle qui inquiète énormément les étudiants.
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Plusieurs étudiants ont peur que cette mesure prise par les autorités ne les protège pas d’une année blanche. « On a à peine commencé à étudier pendant une semaine quand le confinement a été appliqué. C’est donc deux semestres entiers qu’on va devoir condenser en deux mois et demi ? Ce n’est pas possible ! », explique un étudiant en médecine dentaire. D’autres s’inquiètent par rapport à leur capacité à assimiler autant de cours en si peu de temps. Ils redoutent l’échec au moment des examens, donc au final de redoubler.
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Des enseignants encore incertains
Interrogés sur ce sujet, plusieurs enseignants n’osent pas se prononcer. Certains affirment être encore en confinement pour le moment. Visiblement, la plupart d’entre eux ont dû attendre cette annonce officielle des autorités avant de commencer à se préparer. Ils ont maintenant trois mois à peu près pour trouver une stratégie pour faire fonctionner cette mesure, tout en tenant compte des difficultés engendrées par la crise sanitaire toujours d’actualité. Les responsables des universités que nous avons contactés n’ont pas voulu s’exprimer, prétextant l’attente d’une visioconférence qui va avoir lieu prochainement avec le ministère de tutelle.
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Une rentrée bondée de monde pour les premières années
Même si certaines universités parviennent tant bien que mal à clôturer cette année, ce ne sera pas le cas pour ceux qui n’ont pas pu franchir l’étape de l’inscription. Cette vague qui est restée en attente devra donc attendre la prochaine rentrée avec les nouveaux bacheliers sans oublier les redoublants, toujours plus nombreux en première année. Nos infrastructures actuelles n’ont pourtant pas la capacité d’accueillir tous ces étudiants. Cela annoncerait-il l’ère du télé-enseignement dans le pays ?
l est possible de parfaire l'écriture des lettres et des chiffres à partir de la calligraphie et du lettering. La première option consiste à rendre les écritures jolies tandis que la deuxième est une façon de décorer ces lettres calligraphiées. Il faut donc apprendre les bases de la calligraghie pour pouvoir faire du lettering afin d'aboutir à de belles écritures décorées avec des motifs ou des dessins.
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Fomba fanoratra litera na tarehimarika amin'ny fomba miavaka ny « calligraphie » sy « lettering ». Fikaliana ny soratra ny calligraphie ary fanaingona azy kosa ny lettering. Tokony mahay sorakaliana na calligraphie vao mahay fanaingona soratra na lettering satria ny sorakaliana no fototra iaingana.
Imaginez qu’une mouche se pose sur une personne ou une surface contaminée puis se pose sur une personne non contaminée au coronavirus…
Il n’y aurait aucune inquiétude à avoir !
Selon l’institut Pasteur de Lille, il n’y aurait aucune chance qu’une mouche et aucun autre type d’insecte volant puisse nous contaminer.
Pourquoi ? Et bien parce que l’infection par le coronavirus dépend de la charge virale, c’est-à -dire le nombre de virus dans un volume donné. En effet, Il ne suffirait pas d’un seul virus pour être infecté.
Les mouches et toutes sortes d’insectes volants ont une charge virale beaucoup trop faible pour représenter un risque pour l’Homme.
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Mety mamindra COVID19 ve ny lalitra ?
Eritrereto ange hoe nisy lalitra nipetaka tamina olona voan'ny coronavirus na zavatra mitondra ny tsimokaretina, dia aveo nipetaka tamina olona tsy voan'ny coronavirus e...
Tsy mampanahy izany !
Araka ny nambaran'ny avy ao amin'ny Institit Pasteur ao Lille, tsy mifindra amin'ny alalan'ny lalitra na bibikely hafa manidina ny coronavirus.
Nahoana ary ? Satria miankina amin'ny habetsahan'ny tsimokaretina ny fifindran'ity aretina ity. Tsy tsimokaretina miisa iray akory no ahavoa anao.
Ambany dia ambany ny isan'ny tsimokaretina hita amin'ny lalitra sy ny bibikely manidina hafa ka tsy ahafahany mamindra amin'ny olombelona.
Les lémuriens, primates endémiques de Madagascar risquent de disparaitre à tout jamais, et l’Indri en premier. C’est ce qui résulte d’une étude réalisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature, publiée au début de ce mois. Parmi les causes de cette menace figurent la fabrication de charbon, la capture des lémuriens pour attirer les touristes et l’exploitation illicite de saphir.
Dans ce dernier cas, la situation dans le corridor d’Ankeniheny Zahamena, dans la région Alaotra Mangoro est plus qu’alarmante. Des centaines de milliers de « carrières man », comme ils disent, ont défriché la forêt et ont domestiqué les lémuriens. Il y en a même qui en mangent, selon le photographe militant, Zanaky ny lalana, qui a pris quelques clichés sur les lieux. « Ils disent que la viande de lémurien a le même goût que le lapin mais plus caoutchouteux et que c’est bon », raconte-t-il.Â
Le saphir
Aveuglés par le saphir, ces exploitants venant des quatre coins de l’île n’ont pas conscience de leurs actes. Les communautés locales, de leur côté, respectent la forêt car elles considèrent les lémuriens comme sacrés. Toutefois, elles ne peuvent rien face à l’ampleur de la situation. Les autorités non plus d’ailleurs.
Une urgence
« On a atteint le point de non-retour… Il ne sert à rien de protéger la forêt tant que le peuple a faim. » Le photographe Zanaky ny lalana est devenu pessimiste au sujet de la biodiversité à Madagascar. Cela fait 3 ans qu’il milite pour la survie des lémuriens et des autres espèces qui dépendent de la forêt mais rien de concret n’a été fait.
Maintenant qu’ils ont épuisé tout le saphir à Ankeniheny Zahamena, les « carrière man » ont laissé la forêt dans un piètre état pour migrer plus au nord, à Andilamena et Mananara. La crise sanitaire n’arrange pas les choses. Dans une interview du 12 juin, le Directeur général de Madagascar National Park parlait des pressions que subissent les parcs nationaux. Il disait « il est très important qu’il y ait une prise de conscience individuelle et collective sur l’importance de protéger l’environnement… Soyons tous responsables. »  Â
Face à la politisation actuelle des médias à Madagascar, le citoyen se doit de faire un effort pour dégager une opinion objective. Le défi est plus important sur les réseaux sociaux.
Tim Berners-Lee, le fondateur d’internet, a exposé dans une lettre ouverte ses craintes par rapport au Web. Il a évoqué, lors du 28ème anniversaire d'Internet en 2017, la tendance des utilisateurs à s’informer sur les mêmes sources, une tendance sur laquelle le lobbyisme politique s’appuie.
Avec la démocratisation des réseaux sociaux à Madagascar, notamment de Facebook, le public consomme l’information qui lui parvient sur son fil d’actualité. La question est de savoir comment telle ou telle source d’informations est proposée aux utilisateurs. Les algorithmes. De plus en plus pointus, les algorithmes étudient un utilisateur de manière à lui proposer du contenu dont il a besoin. Le ciblage se fait à travers le comportement de l’utilisateur sur le réseau.
Sons de cloche
Dans une Facebookosphère très polarisée politiquement comme à Madagascar, les informations qui parviennent à un utilisateur sont de plus en plus tendancieuses. En d’autres termes, elles confortent ce dernier dans ses propres opinions, instaurant une certaine passivité. Une porte ouverte à l’instrumentalisation politique des personnes comme le craint Tim Berners-Lee dans sa lettre ouverte. Reporters sans frontières a d’ailleurs indiqué, dans son dernier classement de la presse, que l’accès à une information neutre et indépendante est limité à Madagascar.
Le président de l’ordre des journalistes de Madagascar, Gérard Rakotonirina, en appelle à la responsabilisation des citoyens face à cette situation. « Pour être bien informé, un citoyen doit prendre le temps d’écouter tous les sons de cloche, d’avoir du recul sur les informations qu’il reçoit, surtout sur Facebook », souligne-t-il en indiquant que le risque de manipulation de l’opinion est toujours présent, peu importe le canal utilisé.
Le 20 mars 2020, trois premiers cas d’infection au coronavirus à Madagascar sont dévoilés au grand public. Les écoles et universités figurent parmi les premiers à fermer leurs portes. Quatre longs mois d’interruption s’en suivent. Comment se passera la reprise ?
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Dimanche dernier, les dates des examens officiels ont été annoncées. Le BAC, d’habitude en juillet, est prévu en octobre, le BEPC et le CEPE au mois de septembre au lieu de juin. Ce décalage fera déplacer la prochaine rentrée scolaire.
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Un nouveau calendrier scolaire
Le temps que les résultats sortent et que les parents préparent les frais de scolarité, nous serons déjà en décembre. La prochaine rentrée devrait donc avoir lieu en janvier 2021. Entre temps, les élèves des classes intermédiaires pourront rattraper leur retard sur le programme de l’année précédente. Ce changement n’est pas définitif. Le calendrier devra encore muter au cours des ans pour concorder avec les réalités du pays (économie, période cyclonique, etc.). Ainsi, nous nous acheminerons « forcément » vers l’adoption du calendrier scolaire proposé dans le Plan Sectoriel de l’Education qui avait prévu la rentrée scolaire au mois de mars.
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Déscolarisation en hausse
« C’est inévitable que plusieurs élèves quittent les bancs de l’école l’année prochaine. La crise économique post-covid s’annonce sévère. Plusieurs parents préfèreront faire travailler leurs enfants plutôt que de les envoyer à l’école », explique Tsiory, une activiste dans le domaine de la scolarisation. D’ailleurs, plusieurs écoles privées ne survivront pas à cette crise et cela va davantage creuser l’écart entre les niveaux des élèves.
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L’enseignement supérieur chamboulé
Durant cette crise, cela a été du « chacun pour soi » pour les universités. Certaines ont eu les moyens d’instaurer une forme de télé-enseignement. Plusieurs, par contre, risquent l’année blanche. A Ankatso, le confinement a interrompu l’inscription. Ce qui fait que les bacheliers de 2019 n’ont pas pu commencer et risquent de se faire rattraper par les bacheliers de 2020. Cela impliquerait que les universités devront accueillir deux fois plus de nouveaux étudiants, une capacité que nos infrastructures n’ont pas. Donc, on imagine la mise en place effective de formations en ligne, ce qui écarterait les jeunes qui ont des difficultés à accéder à internet.
A Madagascar, un traitement complet du cancer, incluant la chimiothérapie, coûte aux environs de 10 millions d'ariary. La chimiothérapie est une méthode de traitement des cancers à petite cellule. Cette méthode repose sur l'utilisation des médicaments qui vont retarder le développement voire détruire les cellules cancéreuses dans l'organisme.
Fitsaboana ny homa-miadana amin'ny alalan'ny fanafody ny atao hoe « Chimiothérapie ». Mampiadana na mampiato tanteraka ny fitomboan'ny homa-miadana ao anatin'ny vatana no asan'ireo fanafody ireo. Ny karazana homa-miadana antsoina hoe « cancer non a petites cellules » no tsaboina amin'ity fomba iray ity.
À la découverte d’Angelo Raza, l’auteur du « Black candy : reinvent yourself »
« Confinement et reconfinement : retour aux questions existentielles ? »
La langue Esperanto.
Mampidi-doza ny fihinanana vovoka proteina rehefa tsy mampiasa vatana.
Fitsarana sy fihibohana: Ireo raharaha farafahakeliny tsy maintsy mandeha.
Mararin’ny coronavirus ao Fianarantsoa, mandoa vidin-tsakafo.
Région Boeny : La chasse aux oiseaux sauvages et aux hérissons se multiplie.
Région Sava : ouverture de la campagne de vanille 2020.
Région Sofia : lutte contre le coronavirus, les frontières de la région sont fermées.
Faritra Boeny : Miroborobo ny fihazà na lambo, voron-drano ary trandraka.
Faritra Sava: Hisokatra rahampitso 15 jolay ny taom-piotazana lavanila 2020.
Faritra Sofia: Mikatona ny sisin-tany ho fiarovana amin'ny #coronavirus.
Angelo Raza est un auteur malgache résidant en Australie. Sa famille et lui ont quitté Madagascar en 2015 pour s’installer dans un pays étranger. En novembre 2019, il a sorti son livre « Black candy : reinvent yourself », relatant son parcours et comment il a changé de vie. Il était consultant dans une compagnie minière à Moramanga avant d’aller braver l’inconnu à l’autre bout du monde. Â
De quoi parle « Black candy » en quelques mots ?
C’est l’histoire d’un père de famille venant de Madagascar qui a décidé de prendre sa vie en main. Issu de la classe moyenne, son objectif est de ne plus se laisser faire par l’injustice sociale dans laquelle il a toujours vécu. Le livre parle d’ambition, de déception, d’incertitude mais aussi d’amitié et d’espoir qu’il est parti ailleurs pour changer de vie et changer soi-même.
Black Candy signifie littéralement « bonbon noir ». Pour dire que c’est dans les épreuves les plus difficiles de notre vie que se trouvent aussi les moments les plus heureux.
Pourquoi l’avez-vous écrit en anglais et en malgache, votre langue maternelle ?
C’est une langue internationale. Je souhaite toucher le plus grand nombre de personnes à travers mon histoire et non me limiter au public malgache uniquement. En plus, j’ai toujours été passionné par la langue de Shakespeare étant petit. Néanmoins, je travaille actuellement sur la traduction de mon livre en version malgache et française. J’en suis à un tiers du travail et c’est un projet qui me tient à cœur.
Devenir auteur faisait-il partie de vos objectifs ? Â
Je ne m’identifie pas comme un auteur, pas encore. Mais c’est vrai que j’ai une passion pour l’écriture. Je le fais surtout pour mettre des mots sur mes sentiments. Maintenant, le fait que mon livre figure parmi la sélection de Author Academy Awards 2020 est une grande reconnaissance. De mon travail en soi et du talent venant de Madagascar également.
Qu’est-ce que cela fait d’être une famille malgache immigrée dans un autre pays ?Â
Au début, ce n’était pas facile. La transition prenait du temps avec tous les questionnements qui vont avec. Mais j’ai réalisé l’importance d’être fidèle à notre identité, à qui nous sommes. C’est le seul moyen de nous différencier et de trouver notre place. C’est quelque chose qu’on essaie de transmettre à nos 4 enfants. En même temps aussi, nous leur apprenons l’adaptation aux autres. « Trandraka an-tanimena ka ny volontany no arahina », comme le dit si bien le oha-pitenenena malagasy.Â
Tous les pays du monde sont en constante relation à travers des échanges commerciaux ou les médias. Les technologies de l'Information et de la Communication ont fait que ces échanges sont instantanés. La consommation des produits d'un pays est une façon d'inculquer des valeurs culturelles au pays d'accueil mais il faudrait que la culture locale soit en mesure de « rivaliser » avec l'autre pour qu'elle ne soit pas ensevelie. Pour cela, il faut apprendre à aimer sa propre culture d'abord, la connaître, l'enraciner en soi pour mieux recevoir l'autre, car la mondialisation est inévitable, aucun pays ne peut la fuir.
Tsy azo hidovirana ny fanantontoloana. Mifandray daholo ny firenena rehetra eran'izao tontolo izao amin'ny alalan'ny fifanakalozana ara-barotra na ny haino aman-jery ohatra. Manafaingana izany fifanakalozana izany ny haitaon'ny ita sy ny serasera ka lasa mifandray mivantana sy lalandava izao tontolo izao. Efa marika ny fampidirana kolontsaina iray ao amina firenena iray ny fividianana vokatra avy aminy. Tsy maintsy mahay mandanjalanja ny kolontsainy sy ny hafa anefa ireo mpividy ny vokatra mba tsy ho very ny kolontsainy. Mila tiavina ny kolontsain'ny tena, mila fantarina ihany koa mba ho latsapaka ao amin'ny tena sy mora handraisana ny an'ny hafa.
Angelo Razafimamonjy a quitté Madagasar en 2015 pour concrétiser son rêve : construire une nouvelle vie avec sa famille en Australie. En novembre 2019, il a sorti son premier livre « Black Candy : reinvent yourself » qui relate son parcours. Entre ambition, déception, incertitude mais aussi amitié et espoir. Cet ouvrage est aujourd'hui dans la course du Author Academy Awards 2020.
Angelo Raza sy ny boky nosoratany « Black Candy: Reinvent yourself »
«Black Candy azo adika hoe vatomamy mainty. Ny hevitra tiako ampitaina dia hoe ao ambadiky ny zavatra sarotra indrindra no ahitana ny mamy avy eo », hoy Angelo Raza. Mitantara ny nofinofiny izy anatin'io boky io : ny lalana nodiaviny sy ny fiovana natrehiny rehefa tapa-kevitra hanorim-ponenana tany Australie. Voafidy ho isan'ny boky hifaninanana amin'ny Author Academy Awards 2020 izany.